Agence canadienne d'inspection des aliments Canada
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Nouveau Lois et règlements Plan du site
Salubrité des aliments Santé des animaux Protection des vegétaux Affaires intégrées

bullet Page principale - Santé des animaux
bullet Loi et règlements
bullet Comité consultatif canadien sur la santé des animaux
- Rapport Annuelles - 2004
bullet Bureaux

Animaux > Comité consultatif canadien sur la santé des animaux > Rapport annuel - 2004  

Le rôle de la vaccination dans la lutte contre la fièvre aphteuse

Le 29 novembre 2004


Stratégie canadienne sur les maladies animales exotiques (MAE)

  • Prévention
  • Préparation
  • Intervention
  • Rétablissement

Intervention

  • Détection précoce (clinique / laboratoire)
  • Quarantaine / contrôle des déplacements
  • Abattage des animaux infectés et des animaux ayant été en contact avec eux
  • Élimination

Ouverture de la vaccination en Amérique du Nord

  • On a effectué des exercices de simulation aux É.-U. (dans les années 1980).
  • On s'aperçoit que la méthode d’abattage intégral traditionnelle n'est peut-être pas réaliste.
    • Taille des troupeaux / secteurs à forte densité de bétail
    • Objections du public
    • Exigences environnementales
  • La vaccination d'urgence est devenue une option.

Vaccination d'urgence dans les années 1980

  • Il n'y avait pas de vaccins de qualité.
  • Les vaccins commerciaux étaient produits pour répondre aux besoins du marché existant et non pour permettre une vaccination d'urgence.
  • La création de banques d'antigènes s'est révélée une option avantageuse.

Abandon prévisible du recours à la vaccination universelle contre la fièvre aphteuse en Europe

  • La fièvre aphteuse était presque éradiquée en Europe de l'Ouest (1992).
  • La demande en vaccins devait chuter.
  • La technologie était appelée à disparaître.
  • La création de banques de vaccins contre la fièvre aphteuse était souhaitable.

Création de banques d'antigènes du virus aphteux

  • Privée (Pays-Bas)
  • Internationale (R.-U., Australie, Nouvelle-Zélande)
  • Européenne (UE)
  • Nord-américaine
    • É.-U. (contribution : 70 %)
    • Mexique (contribution : 20 %)
    • Canada (contribution : 10%)

Développements technologiques favorisant la création de banques d'antigènes du virus aphteux

  • À l'état congelé, les antigènes purifiés du virus aphteux peuvent être conservés indéfiniment.
  • Il est possible de vérifier l'innocuité des antigènes concentrés.
  • Les vaccins peuvent être préparés sur demande.
    • Vaccins à adjuvant aqueux pour les bovins.
    • Vaccins à adjuvant huileux pour les porcs.
    • Concentration variable d'antigènes (vaccins d'urgence).
  • Les fabricants se montrent intéressés.

Facteur contribuant à l'évolution de la stratégie

  • Avancées scientifiques
    • Possibilité de distinguer les animaux infectés des animaux vaccinés.
    • Possibilité de réaliser un test de détection des anticorps chez un grand nombre d'animaux (matériel automatisé, ordinateurs).

Facteur contribuant à l'évolution de la stratégie (suite)

  • Autres développements
    • Influence de l'Organisation mondiale du commerce
    • Manifestations populaires contre l'abattage massif
    • Questions environnementales (élimination des carcasses)
    • Coût exorbitant de l‘abattage intégral
    • Gaspillage de ressources
    • Changements apportés aux normes de l'OIE

Arguments présentés contre la vaccination avant 2001

  • Les vaccins peuvent masquer les signes cliniques.
  • Les animaux peuvent être infectés.
    • Porteurs
    • Source possible d'infection
    • Répercussions négatives sur le commerce

Vision nord-américaine au moment de la création des banques d'antigènes du virus aphteux dans les années 1980

  • Vaccination utilisée en dernier recours
  • Cas d'infection à plusieurs endroits
  • Plus de 25 % du territoire visé
  • Bio-terrorisme

Vision après la crise de fièvre aphteuse au R.-U. (2001)

  • Succès de la campagne de vaccination aux Pays-Bas.
  • La vaccination peut avoir un rôle à jouer dans la lutte contre la fièvre aphteuse.
  • On hésite toujours à recourir à la vaccination.
    • Répercussions négatives sur les exportations.

Lignes directrices de l'OIE en 2000-2001

  • Lutte sans vaccination
    • Les pays sont déclarés exempts 12 mois après le dernier cas.
  • Lutte avec vaccination
    • Les pays sont déclarés exempts 24 mois après le dernier cas.

Lignes directrices de l'OIE en 2003

  • Trois mois après le dernier cas si l'on a pris des mesures d'abattage intégral et si l'on a réalisé une enquête sérologique
    (95 % - 20 %) OU
  • Trois mois après l'abattage des animaux vaccinés si l'on a pris des mesures d’abattage intégral (Pays-Bas, 2001).

Rétablissement du status « exempt de fièvre aphteuse»

  • Six mois après le dernier cas ou après la vaccination du dernier animal si l'on a pris des mesures d‘abattage intégral.
    • Les animaux vaccinés ne sont pas abattus.
    • Surveillance sérologique (95 % - 20 %).
    • Surveillance de l'absence d'anticorps, lesquels dénotent une infection active (anticorps dirigés contre des protéines non structurales).

Facteurs contribuant à l'évolution de la stratégie sur la fièvre aphteuse (suite)

  • Conception de modèles informatiques permettant l'étude de divers paramètres épidémiologiques.

Vision mondial sur le rôle de la vaccination dans la lutte contre la fièvre aphteuse

  • La vaccination a un rôle à jouer dans la lutte contre la fièvre aphteuse.
  • Pour que la vaccination soit efficace, il faut y recourir peu après le début d'une éclosion.

Vision mondial sur le rôle de la vaccination dans la lutte contre la fièvre aphteuse

  • Le projet révisé de politique, dû en décembre 2004, présentera des options en matière de vaccination.
  • Discussions fréquentes avec les partenaires de l'ALÉNA sur la façon d'activer la banque nord-américaine d'antigènes du virus aphteux.

Types de vaccination

  • Vaccination systématique
    • Pratiquée en Europe jusqu'en 1992
    • Deux fois par année
  • Vaccination d'urgence
    • Vaccination de protection (sans abattage)
    • Vaccination suppressive (avec abattage)

Vaccination de protection

  • Lorsque les mesures d‘abattage intégral visant les exploitations infectées et les animaux à risque ayant été en contact avec des sujets infectés sont insuffisantes.
  • « Au Canada, la vaccination de protection doit constituer l'option privilégiée. »
    • Le gouvernement travaillera à résoudre les questions associées à cette option.
    • On cherchera à obtenir l'appui des parties concernées.

Lignes directrices concernant la vaccination

  • Densité de la population (espèces sensibles)
  • Espèces les plus touchées
  • Prévision de propagation aérienne
  • Facilité d'obtention des vaccins
  • Taux de propagation
  • Réaction du public concernant les mesures d‘abattage intégral
  • Acceptation de la régionalisation

Vaccination d'urgence Critères déclencheurs (R.-U.)

  • Animaux infectés n'ayant pas été mis à la réforme dans les 24 heures suivant une confirmation.
  • Animaux à risque ayant été en contact avec des sujets infectés et n'ayant pas été mis à la réforme dans les 48 heures suivant une confirmation.
  • Deux jours consécutifs.

Vaccination suppressive (avec abattage obligatoire)

  • Lorsque les besoins en matière de mise à la réforme dépassent la capacité d'élimination.
  • Vacciner d’abord, éliminer ensuite.
  • But : réduire la charge virale.
  • Limitée à la zone infectée (3 km).

Vacciner ou non?

  • Sur le plan économique, est-il plus avantageux de procéder à une vaccination en anneau (vaccination de protection), d'éliminer un minimum d'animaux et de perdre six mois d'échanges commerciaux; OU
  • de ne pas vacciner les animaux et d'éliminer un grand nombre d'animaux en espérant gagner trois mois d'échanges commerciaux?

Travaux à accomplir en vue de l'élaboration de critères de vaccination

  • Application de modèles de fièvre aphteuse au contexte canadien (Dre. Caroline Dubé - répercussions économiques de la vaccination).
  • Vaccination effectuée par des vétérinaires ou sous la supervision de vétérinaires.
  • Création d'équipes de vaccination.



Haut de la page
Haut de la page
Avis importants