![]() ![]() |
![]() |
![]() ![]() Tirer profit du fabuleux trésor du soyaDe nos jours, le soya entre dans la fabrication de presque tous les produits, des substituts de viande aux biocarburants. En fait, on estime qu'au cours des 16 prochaines années, plus de la moitié de la production canadienne de soya pourrait être vendue sur des marchés qui n'existent même pas aujourd'hui. Le défi pour le Canada, où les agriculteurs cultivent le soya depuis des décennies, consistera donc à percer ces nouveaux marchés afin de pouvoir tirer profit des revenus qui en découleront et de créer de nouveaux emplois. Agriculture et Agroalimentaire Canada, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation de l'Ontario, l'Association des producteurs de soya de l'Ontario et l'Université de Guelph ont donc conjointement lancé le projet pilote Soy 20/20. Ce projet vise à devenir un modèle d'innovation en rassemblant les exploitants agricoles, les chercheurs en milieu universitaire, les groupes de l'industrie et les gouver-nements qui sont en quête de nouveaux débouchés pour le soya. Il n'y a aucun doute que le soya mérite amplement toute cette attention dont il fait l'objet. Le soya est une plante riche en protéines, exempte de cholestérol, à laquelle on attribue d'importants bienfaits pour la santé. Il aide, entre autres, à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Des douzaines de petites entreprises canadiennes produisent déjà des aliments à base de soya comme du tofu, du lait, des noix et des pâtes. Selon Greg Penner, directeur du projet Soy 20/20, le gros du marché est alimenté par de grandes entreprises dont les produits sont surtout fabriqués à l'extérieur du Canada.
Le Canada est déjà un producteur reconnu de classe mondiale de cette culture ancienne, que la Chine utilise dans l'alimentation depuis plus de 5 000 ans.
|
|||||||||
![]() |
|