Structure de l’industrie
Raffinage du pétrole
Dans les années 1970, il y avait 59 raffineries au Canada. Au début des années 1980, ce nombre était tombé à 40. Cette rationalisation résulte d’une baisse marquée de la demande en produits pétroliers, notamment en essence, faisant suite à la flambée des prix de 1973 et 1979 et aux difficultés économiques des années 1980. La production a décliné de 20% environ, pour s’établir à 80milliards de litres par année au total.
Actuellement, il y a 18 raffineries en exploitation au Canada. Les raffineries canadiennes employaient directement une dizaine de milliers de personnes en 2003. Vingt-neuf mille personnes étaient employées dans la vente en gros, le marketing et la distribution de produits pétroliers raffinés. Soixante mille travaillaient dans les établissements de vente au détail de produits pétroliers.
Au début des années 1990, la capacité de raffinage s’est stabilisée pour ensuite augmenter modérément. En 2003, la consommation totalisait 94 milliards de litres, dont 40 milliards en essence et 23 milliards en carburant diesel.
Pour approvisionner les marchés canadiens, caractérisés par leur dispersion, des raffineries sont implantées d’un bout à l’autre du pays, et notamment à Edmonton, Sarnia et Montréal, qui sont les principaux centres de raffinage du pays (ayant plus d’une raffinerie).
L’Institut canadien des produits pétroliers (ICPP) représente la plupart des intervenants du secteur. Seuls Irving Oil (Nouveau-Brunswick) et Consumer’s Co-op (Saskatchewan) ne font pas partie de cette association.