Aliments > Produits de viande et de volaille > Manuel des méthodes > Chapitre 19 CHAPITRE 19 ANNEXE D: NORMES RELATIVES AUX PRODUITS FINIS (NPF)Version imprimable en format PDF TABLE DES MATIÈRES
D.1 INTRODUCTIONL'établissement a la responsabilité d'offrir de façon constante un produit conforme au programme des normes relatives aux produits finis et donc de faire appliquer ce programme. Le programme des normes relatives aux produits finis repose sur la notion de SOMME CUMULATIVE. La SOMME CUMULATIVE est une méthode statistique de mesure du rendement d'un processus ou d'une méthode s'inscrivant dans un processus. Elle sert à mesurer le rendement d'un processus par rapport à une norme connue. La SOMME CUMULATIVE ne fournit pas seulement un rapport d'activité sur la production en cours, mais renseigne sur l'évolution récente du processus. Elle représente la somme cumulative d'échantillons statistiques d'un processus par rapport à une norme donnée. Si on l'applique correctement en se basant sur les règles et les nombres appropriés, la SOMME CUMULATIVE fournit rapidement un résumé de l'évolution récente du rendement du processus. La SOMME CUMULATIVE peut s'appliquer à tout ensemble de règles et de seuils d'acceptation. Les règles du programme et les nombres fixés pour la SOMME CUMULATIVE déterminent la complexité du programme et la capacité du processus à respecter des seuils d'acceptation donnés. Les exemples donnés à la section I servent d'introduction à la notion de SOMME CUMULATIVE. Ils ne sont pas destinés à présenter le programme des normes relatives aux produits finis sur la chaîne. Les directives et les normes relatives au programme des produits finis avant et après refroidissement sont précisées plus loin dans le présent document. La SOMME CUMULATIVE fournit un retour d'information rapide sur le processus, ce qui donne à l'établissement le temps de réagir et d'apporter les correctifs qui s'imposent avant qu'il devienne impossible de maîtriser le problème et qu'il faille retravailler le produit hors chaîne. La SOMME CUMULATIVE renseigne sur l'évolution du processus et aide à identifier les problèmes ou les causes des problèmes qui obligent à prendre des mesures correctives si l'on veut assurer aux consommateurs un produit sain. Le résultat d'un seul échantillon de dix oiseaux (un sous-groupe) ne donne pas une idée exacte de la situation réelle, mais la somme d'un ensemble de résultats constitue un indicateur significatif. La notion de SOMME CUMULATIVE comporte plusieurs éléments, dont l'attribution de points de démérite à chaque type de défaut décelé sur chacune des dix unités du sous-groupe. Un pointage moyen a été établi pour les sous-groupes. Ce pointage est appelé seuil de tolérance du sous-groupe. Ce seuil de tolérance correspond à la valeur du pointage d'un sous-groupe à laquelle un établissement peut s'attendre si sa production atteint le niveau national de qualité pour les méthodes d'abattage et d'éviscération. Tous les établissements dont les produits se maintiennent au niveau du seuil de tolérance ou en deçà de ce seuil n'auront aucune difficulté à respecter les normes relatives aux produits finis. La SOMME CUMULATIVE correspond au nombre cumulé des points de démérite qui dépassent le seuil de tolérance, dans une série de sous-groupes consécutifs. Le niveau ou la valeur de la SOMME CUMULATIVE est un indice de l'évolution récente et du niveau de maîtrise du processus. La SOMME CUMULATIVE se calcule de la façon suivante : Exemple 1
Le seuil de tolérance est toujours soustrait du total des points de démérite du sous-groupe et de la SOMME CUMULATIVE de départ. On détermine ainsi la SOMME CUMULATIVE en cours. Dans la suite du présent document, le total de points de démérite du sous-groupe est appelé total du sous-groupe.
Dans cet exemple, après le sous-groupe 5, la SOMME CUMULATIVE est de 7. La notion de SOMME CUMULATIVE comporte un autre élément, le nombre d'action. Comme on peut s'y attendre, lorsque les totaux des sous-groupes dépassent continuellement le seuil de tolérance, la SOMME CUMULATIVE augmente. L'augmentation de la SOMME CUMULATIVE indique qu'il est nécessaire de procéder à des ajustements pour éviter de perdre la maîtrise du processus. À défaut de tels ajustements, la SOMME CUMULATIVE peut atteindre un niveau à partir duquel le processus n'est plus maîtrisé, ce qui oblige à prendre certaines mesures touchant les produits. Ce niveau est appelé le nombre d'action et, lorsqu'il est atteint, des mesures doivent être prises en fonction des règles du programme. Lorsqu'on maîtrise bien le processus, les ajustements sont faits bien avant que la SOMME CUMULATIVE n'atteigne le nombre d'action. La limite absolue du sous-groupe constitue un autre élément de la SOMME CUMULATIVE. Parfois, un seul total de sous-groupe dépasse nettement le seuil de tolérance, même si la SOMME CUMULATIVE n'atteint pas le nombre d'action. Lorsque cela se produit, il faut déterminer si ce résultat de sous-groupe représente un signe avant-coureur d'une perte de maîtrise du processus ou une aberration statistique. Afin de déterminer les mesures à prendre, il est nécessaire d'obtenir plus d'information en examinant les SOMMES CUMULATIVES précédentes, en prenant des mesures appropriées ou en faisant de nouvelles vérifications. Lorsque la limite absolue du sous-groupe est dépassée et que la SOMME CUMULATIVE en cours de ce même sous-groupe atteint le nombre d'action, il faut mettre en oeuvre les mesures correctives. La SOMME CUMULATIVE ne saurait être supérieure au nombre d'action ni inférieure à zéro. Si la SOMME CUMULATIVE calculée dépasse le nombre d'action, elle est ramenée au nombre d'action. Par exemple, si le nombre d'action est 22 et que la SOMME CUMULATIVE calculée est égale à 24, la SOMME CUMULATIVE prend alors la valeur du nombre d'action, soit 22. Une règle analogue s'applique à toute somme qui résulte en une SOMME CUMULATIVE inférieure à zéro. Par exemple, si la SOMME CUMULATIVE calculée est négative, elle est alors ramenée à zéro. La SOMME CUMULATIVE ne peut jamais être inférieure à zéro. Un dernier élément de la notion de SOMME CUMULATIVE s'applique aux systèmes de surveillance des normes d'abattage des volailles; il s'agit du nombre de départ. Ce nombre se situe approximativement à mi-chemin entre zéro et le nombre d'action. Si, à la fin d'un quart de travail, la valeur de la SOMME CUMULATIVE est égale ou inférieure au nombre de départ, elle devient la SOMME CUMULATIVE de départ pour le même quart de travail le lendemain. Si, à la fin d'un quart de travail, la SOMME CUMULATIVE est supérieure au nombre de départ, la SOMME CUMULATIVE de départ du premier sous-groupe du même quart de travail le lendemain est ramenée au nombre de départ. Exemple 3 Nombre d'action 22 Nombre de départ 11 Le quart de travail se termine avec une SOMME CUMULATIVE DE 15. Le lendemain, le même quart de travail commence avec une SOMME CUMULATIVE de 11. Le nombre de départ peut servir d'une autre façon. Si la SOMME CUMULATIVE atteint le nombre d'action, on considère que le processus demeure non maîtrisé jusqu'à ce que deux TOTAUX de sous-groupes consécutifs aient une valeur égale ou inférieure au seuil de tolérance. Si ces deux totaux de sous-groupes consécutifs ne font pas baisser la SOMME CUMULATIVE à une valeur égale ou inférieure au nombre de départ, la SOMME CUMULATIVE est alors ramenée au nombre de départ.
** La SOMME CUMULATIVE a atteint le nombre d'action. * Les totaux de deux sous-groupes consécutifs ont une valeur inférieure ou égale au seuil de tolérance (= 25). Lors de l'introduction dans un établissement du programme relatif aux produits finis, la SOMME CUMULATIVE de départ est de zéro. Par la suite, le zéro est accordé seulement s'il est mérité. D.2 MÉTHODE RELATIVE AUX PRODUITS FINISLes normes relatives aux produits finis s'appliquent en deux volets distincts. Le premier volet vise à assurer la maîtrise des méthodes d'habillage et de parage ainsi que la conformité des produits aux normes du programme d'inspection. On mesure le niveau de conformité en déterminant la SOMME CUMULATIVE à partir d'échantillons consécutifs de sous-groupes de dix oiseaux prélevés avant que le produit n'entre dans le système de refroidissement (PRÉ-REFROIDISSEMENT). Le deuxième volet des normes relatives aux produits finis vise à contrôler la production dans le système de refroidissement afin de s'assurer qu'elle satisfait aux normes de post-refroidissement du programme d'inspection. Ce volet est indépendant du volet de pré-refroidissement. Il vise principalement à surveiller la présence de matières étrangères susceptibles d'être recueillies par les produits durant le refroidissement. On mesure le niveau de conformité en déterminant la SOMME CUMULATIVE à partir d'échantillons consécutifs de sous-groupes de dix oiseaux prélevés à la sortie du système de refroidissement (POST-REFROIDISSEMENT). D.2.A. Méthode relative aux produits finis avant refroidissementLes normes relatives aux produits finis qui s'appliquent avant le refroidissement des carcasses de volaille se divisent en deux catégories distinctes. L'une, la conformité de l'habillage, vise à contrôler le rendement des opérations d'habillage et d'éviscération. L'autre, la conformité du parage, porte sur la capacité de l'établissement à enlever des carcasses inspectées les défauts impropres à la consommation. Ces deux catégories de normes sont surveillées indépendamment l'une de l'autre, mais sur le même échantillon d'oiseaux. D.2.A.1 Processus maîtrisé Si la SOMME CUMULATIVE est inférieure au nombre d'action et que la limite absolue du sous-groupe n'est pas dépassée, on juge que le processus est maîtrisé. On considère que le processus se déroule normalement. Voici les exigences du programme que chacune des parties doit respecter :
D.2.A.2 Dépassement de la limite absolue du sous-groupe Voici la marche à suivre si le total d'un sous-groupe individuel établi par l'équipe d'inspection ou par l'établissement dépasse la limite absolue du sous-groupe. D.2.A.2.a. Équipe de surveillance de l'établissement doit : Déterminer si l'un des cinq derniers sous-groupes de pré-refroidissement pour cette catégorie (habillage ou parage) a produit une SOMME CUMULATIVE supérieure au nombre de départ (utiliser au besoin les résultats de production de la veille). Dans la négative : Procéder immédiatement à une nouvelle vérification d'un sous-groupe pour cette catégorie au pré-refroidissement pour déterminer la validité de l'échantillon. Si le total du nouveau sous-groupe est égal ou inférieur au seuil de tolérance, reprendre l'échantillonnage au hasard. Si le total du nouveau sous-groupe dépasse le seuil de tolérance, l'équipe de surveillance de l'établissement doit alors prendre des mesures correctives conformément à 2.A.4.a. Dans un cas comme dans l'autre, les résultats doivent servir à calculer la SOMME CUMULATIVE. Dans l'affirmative : L'équipe de surveillance de l'établissement doit prendre des mesures correctives conformément à 2.A.4.a. D.2.A.3 Présence de défauts parables Voici la marche à suivre si l'équipe de surveillance de l'établissement ou l'équipe d'inspection décèle des défauts parables, telles qu'elles sont décrites à la ligne 7 ou 8 du formulaire approprié (joint à la fin de cette annexe), au cours d'une vérification de sous-groupe au pré-refroidissement. Équipe de surveillance de l'établissement doit : Procéder immédiatement à une autre vérification de sous-groupe afin de déceler les défauts parables, telles qu'elles sont décrites à la ligne 7 et 8. Remarque : Ne pas inclure ces résultats dans la SOMME CUMULATIVE. Si la nouvelle vérification ne révèle aucun autre défaut, reprendre l'échantillonnage au hasard. Si la nouvelle vérification révèle un autre défaut, prendre des mesures correctives, conformément à 2.A.4.a. pour cette catégorie uniquement. D.2.A.4 La SOMME CUMULATIVE atteint le nombre d'action et/ou présence de matière fécale Lorsque la SOMME CUMULATIVE atteint le nombre d'action et/ou des matières fécales visibles ont été trouvées, on considère que le déroulement des opérations n'est plus maîtrisé. Quand cela se produit, les équipes de surveillance et de production de l'établissement ainsi que l'équipe d'inspection doivent prendre des mesures particulières.
D.2.A.5 Arbre de décision : Méthode relative aux produits finis avant refroidissement (habillage et parage)
D.2.B Méthode relative aux produits finis après refroidissementLes responsabilités des équipes de surveillance et de production de l'établissement et de l'équipe d'inspection changent en fonction de la valeur de la SOMME CUMULATIVE. Les oiseaux des sous-groupes de pré-refroidissement doivent être prélevés après que le produit soit sorti du système de refroidissement, mais avant qu'il ne soit acheminé vers les différentes opérations (découpage, emballage dans la glace et classement). Les dix oiseaux du sous-groupe doivent être prélevés à l'heure déterminée au hasard et de façon aussi rapprochée que possible dans le temps et dans l'espace. Essayer de prélever dix volailles consécutives représentatives de la production totale. Ne pas choisir les oiseaux individuellement. Il faut observer chaque volaille attentivement et mesurer sa conformité en fonction des critères de vérification au post-refroidissement. Après une observation attentive de chaque oiseau de l'échantillon, faire le total des points de démérite du sous-groupe et calculer la SOMME CUMULATIVE en soustrayant le seuil de tolérance de la somme du total du sous-groupe et de la SOMME CUMULATIVE de départ. Utiliser les critères et les nombres qui s'appliquent au contrôle au post-refroidissement. D.2.B.1 Processus maîtrisé La SOMME CUMULATIVE reflète la maîtrise récente du processus par l'établissement. Si la SOMME CUMULATIVE est inférieure au nombre d'action et que la limite absolue de sous-groupe n'est pas dépassée, on juge qu'on maîtrise le processus. On considère que le processus se déroule normalement, et les exigences suivantes doivent être satisfaites :
D.2.B.2 Dépassement de la limite absolue du sous-groupe Voici la marche à suivre si le total d'un sous-groupe individuel établi par l'équipe d'inspection ou par l'équipe de surveillance de l'établissement dépasse la limite absolue du sous-groupe (T+5) :
D.2.B.3. La SOMME CUMULATIVE atteint le nombre d'action Lorsque la SOMME CUMULATIVE atteint le nombre d'action, on considère qu'on ne maîtrise plus le déroulement des opérations. Voici la marche à suivre quand cela se produit.
D.2.A.5. Arbre de décision : Méthode relative aux produits finis après le refroidissement
D.3 MESURES CORRECTIVES RELATIVES AUX PRODUITSD.3.1 Mode d'interventionLe programme des normes relatives aux produits finis vise à fournir un retour d'information rapide sur un processus avant qu'on en perde la maîtrise. Il comporte un système d'alerte précoce qui fournit à l'établissement les renseignements nécessaires pour réagir et corriger le processus avant qu'il ne soit nécessaire de retravailler le produit hors chaîne. Il incite également l'établissement à prendre ses responsabilités pour fournir un produit acceptable au consommateur. Lorsque le produit, avant ou après refroidissement, a été identifié comme ayant été produit alors que la conformité du processus était douteuse, il est nécessaire que l'équipe de surveillance de l'établissement procède à d'autres vérifications de sous-groupe sur la chaîne pour s'assurer que le produit est conforme aux normes. Si l'une des nouvelles vérifications de sous-groupe faite par l'établissement donne un total de sous-groupe qui dépasse le seuil de tolérance, des mesures correctives hors chaîne relatives au produit doivent être prises. Durant l'application des mesures correctives touchant les produits, les responsabilités sont réparties de la façon suivante :
D.3.2 Produits retravaillésOn doit vérifier les produits retravaillés en choisissant un sous-groupe au hasard dans le lot de produits retravaillés. Avant que le produit ne soit libéré, la vérification du sous-groupe choisi au hasard doit révéler un total de sous-groupe égal ou inférieur au seuil de tolérance. Si le total du sous-groupe dépasse le seuil de tolérance, le lot doit être à nouveau retravaillé avant qu'un autre sous-groupe soit choisi. La responsabilité des mesures de retraitement se répartit de la façon suivante :
D.4 RETOUR DES OISEAUX DU SOUS-GROUPEUne fois les vérifications de sous-groupe terminées, il faut corriger les défauts d'habillage pré-refroidissement et post-refroidissement avant de retourner les échantillons à la production. Les échantillons non conformes aux normes de parage doivent être retournés au poste de parage pour correction des défauts avant d'être retournés à la production. D.5 VÉRIFICATION DE CORRÉLATION SUPPLÉMENTAIRE DANS DES CIRCONSTANCES EXTRAORDINAIRESLorsque le vétérinaire en chef le juge nécessaire, une vérification supplémentaire de corrélation pré-refroidissement et post-refroidissement peut être faite. Cela peut s'avérer nécessaire lorsqu'un lot est particulièrement touché, par exemple lorsque le lot souffre de dermatite, que l'ensemble du lot est abattu ou qu'il se produit un bris mécanique. D.6 NORMES RELATIVES AUX PRODUITS FINISÀ la suite dune étude nationale menée en 1997-1998, les seuils de tolérance, les limites absolues du sous-groupe et les nombres daction ont été modifiés de manière à refléter la qualité moyenne des poulets canadiens. Des études nationales ont aussi été menées en 1999 pour mettre à jour les normes relatives aux produits finis applicables aux dindons et aux poules. Les valeurs afférentes aux normes relatives aux produits finis actuellement en vigueur sont présentées au tableau ci-après.
Un protocole de formation et daccréditation à lintention des CQ et du personnel chargé dévaluer la conformité aux normes relatives aux produits finis figure à lannexe C de la présente politique, de même que dans la politique du PCIV. D.7 CRITÈRES DE CLASSIFICATION DES DÉFAUTS AUX TERMES DES NORMES RELATIVES AUX PRODUITS FINISD.7.1 DÉFAUTS D'HABILLAGE PRÉ-REFROIDISSEMENTD.7.1.1 Matières étrangères visibles = 1,5 mm (1/16 po) a. Comprend toute tache ou souillure de matière non comestible mesurant 1,5 mm ou moins dans sa plus grande dimension. EXEMPLES : Contamination par ingesta, plumes non attachées, graisse et bile. b. Points de démérite : 1. c. De 1 à 5 taches ou souillures = 1 défaut; de 6 à 10 = 2 défauts; 11 ou plus = 3 défauts. Fréquence maximale : 3 incidences (incidence individuelle de matières étrangères visibles comptées comme 1, 2 ou 3 défauts par carcasse). *** Dindon (de 3 à 7 taches ou souillures = 1 défaut; de 8 à 10 = 2 défauts; 13 ou plus = 3 défauts) D.7.1.2 Matières étrangères de dimension comprise entre 1,51 mm (1/16 po) et 25 mm (1 po) a. Mêmes matières qu'en D.7.1.1, y compris la vésicule biliaire ou la rate, le sac embryonnaire, etc., mais mesurant de 1,51 à 25 mm dans leur plus grande dimension. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 3 incidences par carcasse. REMARQUE : pour la matière étrangère identifiée comme étant de la matière fécale, voir D.7.1.8, Matières fécales visibles D.7.1.3 Matières étrangères 25 mm (1 po) a. Mêmes matières qu'en D.7.1.1 et D.7.1.2, mais mesurant plus de 25 mm. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 2 incidences par carcasse. D.7.1.4 Morceau de glande uropygienne - moins de deux lobes entiers a. Fragment(s) reconnaissable(s) de un ou des deux lobes uropygiens = 1 incidence. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 1 incidence par carcasse. D.7.1.5 Glande uropygienne - deux lobes entiers a. Présence des deux lobes intacts de glande uropygienne entière = 1 incidence. Si la glande est coupée, mais sans fragment enlevé, la considérer comme entière. Si même un fragment a été enlevé, aussi petit soit-il, se reporter à la rubrique D.7.1.4. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.1.6 Morceau de poumon = 6 mm (¼ po) mais non le poumon entier et, dans le cas de carcasses autres quun jeune poulet pesant au plus 2.7 kg, poids vif, les reins et testicules. a. Toute partie moindre qu'un poumon entier, ainsi que reins ou testicules mesurant 6 mm ou plus dans leur plus grande dimension = 1 incident. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse (6 incidents par carcasse dans le cas doiseaux pesant plus de 2.7 kg) *** Dindon [Poumon / Reins / Ovaires = 13 mm (½ po) entier] D.7.1.7 Poumon entier et, dans le cas de carcasses autres quun jeune poulet pesant au plus 2.7 kg, poids vif, les reins et testicules. a. Chaque poumon entier, rein ou testicule = 1 incident. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse (6 incidents par carcasse dans le cas doiseaux pesant plus de 2.7 kg) *** Dindon (Poumon / Reins / Testicules / Ovaires : entier) D.7.1.8 Matières fécales visibles a. Toute matière visible provenant apparemment du tractus gastro-intestinal inférieur. Les facteurs suivants doivent être utilisés pour identifier les matières fécales à lintérieur ou à lextérieur des carcasses de volailles:
b. Les matières fécales doivent être différenciées des ingestas en utilisant les critères suivants:
Les ingestas rencontrés doivent être enregistrés conformément aux sous-sections D.7.1.1 - D.7.1.2 - D.7.1.3 de cette section. Pour de plus amples renseignements sur les matières fécales, référez-vous au module approprié de formation. c. Lorsque toute matière fécale visible est trouvée soit par les employés désignés de létablissement au cours des tests horaires de surveillance au niveau du pré-refroidissement soit par des inspecteurs de lAgence durant des tests de corrélation, le nombre de défauts doit être enregistré sur le formulaire approprié (joint à la fin de cette annexe) et des actions correctives et préventives doivent être prises immédiatement, par exemple, des employés additionnels de létablissement pour faire lexamen carcasse par carcasse de façon à retirer toutes les carcasses contaminées jusquà temps que lexploitant ait repris la maîtrise du procédé. Pour de plus amples renseignements, référez-vous à la section 2.A.4 de la présente annexe. D.7.1.9 Intestin a. Tout fragment identifiable de la partie terminale du tractus intestinal avec une lumière (cercle refermé), ou un morceau d'intestin de diamètre assez grand pour former une lumière lorsqu'il est refermé. b. Points de démérite : 5. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.1.10 Cloaque a. Tout fragment identifiable de la partie terminale du tractus intestinal, recouvert de muqueuse. b. Points de démérite : 5. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.1.11 Bourse de Fabricius / barbillon a. Un bouton entier, ou partie identifiable avec deux plis de muqueuse ou plus. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. *** Dindon (barbillon entier ou partie reconnaissable sur le cou de la carcasse) D.7.1.12 Oesophage a. Toute partie de l'oesophage avec la muqueuse identifiable. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.1.13 Partie de jabot avec la muqueuse a. Toute partie de jabot avec la muqueuse. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.1.14 Jabot entier a. Un jabot complet. b. Points de démérite : 5. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.1.15 Trachée, morceau = 25 mm (1 po) a. Toute partie de trachée d'une longueur inférieure ou égale à 25 mm. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. *** Dindon [Trachée = 5 cm (2 po)] D.7.1.16 Trachée, morceau 25 mm (1 po) a. Toute partie identifiable de trachée de plus de 25 mm. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. *** Dindon [Trachée 5 cm (2 po)] D.7.1.17 Poils = 6 mm (¼ po) - 26 poils ou plus a. Poil d'une longueur égale ou supérieure à 6 mm, mesuré du dessus du follicule à l'extrémité du poil; 26 poils ou plus = 1 incident. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.1.18 Plumes et/ou chicots 25 mm (1 po) a. Plumes attachées ou chicots saillants de moins de 25 mm : de 5 à 10 par carcasse = 1 incident; de 11 à 15 = 2 incidents; et 16 ou plus = 3 incidents. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. *** Dindon [Plumes et/ou chicots 4 cm (1½ po); de 5 à 10 par carcasse = 1 défaut; de 11 à 15 par carcasse = 2 défauts; 16 ou plus = 3 défauts] D.7.1.19 Plumes 25 mm (1 po) a. Plumes attachées d'une longueur égale ou supérieure à 25 mm : de 1 à 3 plumes par carcasse = 1 incident; de 4 à 6 = 2 incidents; et 7 ou plus = 3 incidents. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. *** Dindon [Plumes = 4 cm (1½ po); de 1 à 3 par carcasse = 1 défaut; de 4 à 6 par carcasse = 2 défauts; 7 ou plus = 3 défauts] D.7.1.20 Métatarse trop long, les deux condyles sont recouverts a. Recouvrement complet de l'articulation tibio-tarsienne par un minimum de 3 mm = 1 incident. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse. *** Poule [un minimum de 8 mm = 1 incident, cependant, les carcasses de poule classées doivent répondre aux exigences relatives au classement de la volaille] D.7.2 DÉFAUTS DE PARAGE PRÉ-REFROIDISSEMENTD.7.2.1 Kystes du bréchet a. Les tissus inflammatoires, fluides ou pus se trouvant entre la peau et le bréchet doivent être parés si la membrane "glisse" ou si le nodule a plus de 13 mm (½ po) de diamètre (dimension d'une pièce de 10 cents). b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.2.2. Kystes du bréchet partiellement parés a. Tous les tissus inflammatoires, y compris ceux qui adhèrent fermement au bréchet, doivent être enlevés. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.2.3 Contusions de 13 à 25 mm (½ à 1 po) a. Les couches superficielles de tissus, de peau, de muscle ou de tissus conjonctifs sous-cutanés contenant des amas ou des caillots de sang peuvent être incisées, et le sang peut être complètement enlevé en passant la carcasse à l'eau. Si la contusion s'étend aux couches musculaires profondes, les tissus touchés doivent être enlevés. Les très petites contusions, de moins de 13 mm (dimension d'une pièce de 10 cents) et les zones ne laissant apparaître que de légères rougeurs ne sont pas considérées comme des défauts. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 5 incidents par carcasse. *** Dindon [Contusions de 25 à 38 mm (1 à 1½ po)] D.7.2.4 Contusions de plus de 25 mm (1 po) a. Les critères sont les mêmes qu'en 2.3, mais ils s'appliquent aux contusions de plus de 25 mm. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. *** Dindon [Contusions 38 mm (1½ po)] D.7.2.5 Contusions noires / vertes de 6 à 25 mm (¼ à 1 po) a. Contusions de 6 à 25 mm dont la couleur est passée du rouge au noir, au bleu ou au vert par suite du vieillissement. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. D.7.2.6 Contusions noires / vertes de plus de 25 mm (1 po) a. Même critères qu'en D.7.2.5, mais contusions dépassant 25 mm. b. Points de démérite : 5. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse. D.7.2.7 Maladies parables a. Tumeur parable ou partie identifiable d'une tumeur n'importe où sur la carcasse. b. Lésions parables dues, par exemple, à la synovite, à la cellulite, à la maladie de Marek (forme cutanée), et à tout autre défaut externe qui na pas été enlevé. c. Points de démérite : 5. d. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.2.8 N'a pas rempli les tâches selon le système de marquage EXEMPLE : enlèvement de pattes condamnées. a. Lorsque l'établissement dispose d'un système de marquage approuvé, l'aide-inspecteur applique une marque sur la carcasse pour indiquer au(x) pareur(s) la mesure particulière à prendre pour cette carcasse. Lorsque la mesure demandée n'est pas prise, que la carcasse n'est pas enlevée de la chaîne ou que l'exigence n'est remplie que partiellement, cela compte comme un défaut. b. Points de démérite : 5. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. D.7.2.9 Fractures ouvertes a. Toute fracture d'un os (par exemple, des pattes ou des ailes) qui a causé une perforation de la peau. Peut parfois être accompagnée d'une meurtrissure. Ne pas compter les contusions associées à des fractures ouvertes dans les contusions décrites aux rubriques D.7.2.3 ou D.7.2.4. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. D.7.2.10 Fractures ouvertes des bouts d'aile a. Mêmes critères qu'en D.7.2.9, mais uniquement pour les bouts d'aile. REMARQUE : Noter les contusions non associées à des fractures aux lignes appropriées. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse. D.7.2.11 Métatarses coupés court, non parés a. Lorsqu'il y a absence de cartilage sur l'os et qu'aucun tendon n'est relié à l'os. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse. D.7.2.12 Gales, lésions inflammatoires et autres de 3 à 13 mm (? à ½ po) a. Tout défaut tel qu'abcès, gales, blessures enflammées, mesurant de 3 à 13 mm dans sa plus grande dimension. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse. *** Dindon [Gales visibles, etc. de 13 à 25 mm (? à ¾ po)] D.7.2.13 Gales, lésions inflammatoires et autres de plus de 13 mm (½ po) a. Mêmes critères qu'en D.7.2.12, mais de plus de 13 mm dans leur plus grande dimension, ou amas de petites lésions très rapprochées dont la dimension dépasse 13 mm. b. Points de démérite : 5. c. Fréquence maximale : 1 incident par carcasse. *** Dindon [Gales, etc. 25 mm (¾ po), ou un amas de plus petites lésions très rapprochées 25 mm (¾ po)] D.7.2.14 Mutilations externes a. Mutilation de la peau ou des muscles causée par les opérations d'abattage, d'habillage ou d'éviscération. Il n'est pas nécessaire de parer les articulations écorchées (ailes forcées), à moins que la capsule de l'articulation de l'aile touchée ne soit également ouverte. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. D.7.3 DÉFAUTS POST-REFROIDISSEMENTL'objectif est de déceler les défauts attribuables au processus de refroidissement. Par exemple : leau du refroidisseur contaminé par du sable ou des carcasses refroidies à lair contaminées par de la poussière de rouille provenant des structures du système de refroidissement à air. D.7.3.1 Matières étrangères = 1,5 mm (1/16 po) a. Comprend les taches, la graisse, les ingesta ou les matières étrangères non identifiables mesurant 1,5 mm ou moins dans leur plus grande dimension. b. Points de démérite 1. c. De 3 à 7 = 1 défaut; de 8 à 12 = 2 défauts; 13 ou plus = 3 défauts. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. D.7.3.2 Matières étrangères de dimension comprise entre 1,51 et 25 mm (1/16-1 po) a. Comprend les ingesta, la graisse ou les matières étrangères non identifiables mesurant de 1,51 à 25 mm dans leur plus grande dimension. b. Points de démérite : 1. c. Fréquence maximale : 3 incidents par carcasse. D.7.3.3 Matières étrangères 25 mm (1 po) a. Comme en D.7.3.2, mais matières étrangères mesurant plus de 25 mm. b. Points de démérite : 2. c. Fréquence maximale : 2 incidents par carcasse. D.8 RegistresLes registres suivants sont disponibles à lannexe F de ce chapitre :
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