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Au sujet de l’ACIA > Présentation des rapports au Parlement > Plan d'entreprise de l'Agence > Plan d'entreprise 2003 - 2008 PARTIE III STRATÉGIE GLOBALEAu cours des cinq prochaines années, l'ACIA continuera de concentrer ses efforts sur diverses activités prévues faisant partie de son mandat, qui consiste à protéger l'approvisionnement alimentaire, les végétaux et la santé des animaux au Canada. Au cours de ses activités, l'Agence sera guidée par cinq objectifs stratégiques établis précisément en fonction des risques et des défis existant dans le cadre d'exploitation de l'ACIA et qui soutiennent les priorités établies par le gouvernement du Canada. La section qui suit expose de façon détaillée les activités qui aideront à la réalisation de ces objectifs et décrit les critères que l'Agence utilisera afin d'évaluer sa réussite. Cette stratégie globale constituera la base de la planification stratégique de l'Agence pour les cinq prochaines années. Chaque année, des plans détaillés qui favoriseront la réalisation de ces objectifs, seront présentés au Parlement au moyen du Rapport sur les plans et les priorités (RPP). Le RPP, qui servira également de mise à jour annuelle du Plan d'entreprise, comprend une description et des explications sur tout changement important dans le cadre d'exploitation, sur les priorités ou les activités prévues de l'Agence. 3.1 Protéger les Canadiens contre les risques évitables pour la santé
Gérer les risques relatifs à la salubrité des alimentsÉtant donné qu'elle contribue au maintien de la santé publique, l'ACIA accorde une priorité absolue à la salubrité des aliments. En prévenant les maladies d'origine alimentaire, l'Agence contribue à l'amélioration de la sécurité de l'approvisionnement alimentaire du Canada et protège ainsi la santé des Canadiens. Cela favorise également un approvisionnement alimentaire durable et renforce l'excellente réputation du Canada, tant au pays qu'à l'étranger, en ce qui a trait à la salubrité et à la qualité de ses produits alimentaires. L'ACIA élabore et met en uvre des programmes et des services conçus dans le but de protéger les Canadiens des dangers évitables en matière de salubrité alimentaire, de s'assurer que les situations d'urgences relatives à la salubrité des aliments sont bien gérées et que la population est non seulement informée sur la salubrité des aliments, mais qu'elle y contribue. Principalement, l'ACIA s'assure que les fabricants, les importateurs et les distributeurs se conforment aux règlements fédéraux relatifs à la salubrité des aliments. Elle se charge également de vérifier que les aliments importés et exportés satisfont aux exigences réglementaires nationales et internationales relativement à leur salubrité. Dans le cadre de son mandat relatif à la salubrité alimentaire, l'ACIA travaille en étroite collaboration avec Santé Canada (le ministère responsable des politiques et des normes ayant trait à la salubrité alimentaire), avec les gouvernements des provinces, des territoires et des municipalités, et avec l'industrie et les groupes de consommateurs. Une approche scientifique pour la gestion du risque relatif à la salubrité alimentaire
Une approche harmonisée relative à la politique agricole nationale Le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux et territoriaux travaillent en collaboration avec l'industrie agricole et agroalimentaire, et les Canadiens intéressés, à l'élaboration d'un cadre stratégique pour la politique agricole au XXIe siècle. En adoptant une approche harmonisée et coopérative à l'égard de l'innovation agricole, le Canada peut demeurer un chef de file à l'échelle mondiale dans le domaine de la salubrité alimentaire et de la production respectueuse de l'environnement. Pour réaliser cette vision, les gouvernements ont conclu une entente de principe relativement à un plan d'action pour un Cadre stratégique pour l'agriculture (CSA) composé de cinq éléments : la salubrité et la qualité des aliments, l'environnement, la science et l'innovation, le renouveau et la gestion des risques de l'entreprise. En appui à cette initiative, l'ACIA est déterminée à améliorer la salubrité et la qualité des aliments au moyen d'un processus uniforme de réglementation au Canada et à l'étranger, et également en renforçant les systèmes de salubrité alimentaire dans les divers maillons de la filière alimentaire -- de la reconnaissance de la salubrité alimentaire chez l'exploitant agricole pour les producteurs à la promotion de systèmes scientifiques de gestion du risque pour l'industrie.
L'ACIA propose une modification aux règlements pour exiger la mise en place de systèmes HACCP dans tous les établissements de viande et de volaille agréés par le gouvernement fédéral d'ici 2004. Au cours des cinq prochaines années, l'Agence, en consultation avec divers intervenants, explorera la possibilité d'étendre les systèmes HACCP à d'autres secteurs alimentaires réglementés par le gouvernement fédéral. L'ACIA continuera à adapter ses programmes et ses procédures de vérification et d'inspection afin de soutenir l'adoption par l'industrie de systèmes HACCP. L'Agence continuera également à peaufiner les programmes existants d'inspection fondés sur le HACCP afin de les rendre plus efficaces. Par exemple, l'ACIA a introduit une stratégie de réforme pour l'inspection des viandes qui se concentrera sur les améliorations destinées à ses programmes d'inspection des abattoirs. L'Agence travaille également à l'établissement de critères de rendement clairs et mesurables dans des domaines tels que la réduction des agents pathogènes. L'ensemble de ces mesures améliorera la protection du consommateur et confirmera la réputation du Canada en tant que producteur de produits alimentaires sûrs et de qualité. Examiner de plus près les aliments importés La population diversifiée et multiculturelle du Canada, ainsi que les tendances en constante évolution dans la consommation d'aliments, font en sorte que les Canadiens mangent de plus en plus d'aliments importés provenant de sources plus variées que jamais auparavant. Pour l'Agence, la gestion des risques relatifs à la salubrité des aliments associés aux produits importés présente des défis différents de ceux associés à la réglementation des aliments produits au pays. S'il est plus difficile pour l'ACIA de contrôler les pratiques de production d'aliments venant de l'étranger, il n'en est pas moins complexe d'identifier, d'inspecter ou de faire le suivi de certains produits alimentaires importés lorsqu'ils traversent la frontière étant donné les restrictions existant dans les lois actuelles. Afin de relever ces défis, et d'autres directement liés au contrôle des importations, l'ACIA a élaboré une politique nationale relative aux importations ainsi qu'un plan de mise en uvre qui serviront de guides pour l'intégration de divers systèmes de contrôle des importations, qui amélioreront la conformité et qui rendront les mesures d'exécution plus efficaces. Dans le cadre de cette stratégie globale, l'Agence cherchera des moyens d'améliorer la législation actuelle et les organismes de réglementation, de renforcer les contrôles à la frontière (au Canada) et de promouvoir des approches de contrôle équivalentes (dans les autres pays). Par exemple, l'ACIA travaillera en vue d'introduire des conditions d'obtention de licences pour les importateurs canadiens. L'Agence fera également la promotion active de l'adoption par l'industrie de bonne pratiques d'importation. En dernier lieu, l'ACIA travaillera en collaboration avec l'Agence des douanes et du revenu du Canada et d'autres organismes fédéraux, en vue d'améliorer les stratégies d'établissement des objectifs à risque élevé pour les produits importés. De façon globale, ces approches mettront l'accent sur les responsabilités des importateurs et amélioreront la salubrité des aliments en favorisant des contrôles d'importation modernisés et efficaces. Garder les aliments pour animaux sécuritaires et sains Des aliments sains sont importants pour la santé des animaux et des humains. Des incidents internationaux relatifs à la contamination d'aliments pour animaux, impliquant des substances toxiques telles que les dioxines ou des maladies telle la « maladie de la vache folle », ont sensibilisé davantage la population aux risques pour la salubrité des aliments et pour la santé humaine pouvant survenir dans la chaîne alimentaire. Ces événements ont entraîné un examen plus minutieux des contrôles réglementaires pour les aliments des animaux et la transformation de sous-produits animaux (équarrissage), à l'échelle nationale et internationale.
L'ACIA s'est engagée à renforcer le cadre de réglementation lié à la salubrité des aliments pour le bétail. Afin d'assurer la santé de la population et d'améliorer la salubrité des aliments, l'ACIA, en collaboration avec Santé Canada et Agroalimentaire Canada, examinera s'il y a lieu d'améliorer la réglementation visant la transformation de sous-produits animaux et l'alimentation du bétail à l'aide de produits animaux. De plus, l'ACIA travaillera avec les gouvernements des provinces et des territoires pour élaborer des stratégies visant l'élimination des cadavres d'animaux afin que ces derniers ne deviennent pas un vecteur pour la transmission de maladies animales ou qu'ils posent un risque inacceptable pour l'environnement. L'ACIA travaille également avec les industries réglementées afin de gérer les risques associés à l'utilisation de médicaments dans les aliments pour le bétail. Les scientifiques pensent qu'une utilisation inadéquate d'antibiotiques dans les aliments pour le bétail peut contribuer à la résistance aux antimicrobiens affectant les humains et les animaux. L'ACIA élaborera des programmes pour augmenter sa capacité de réglementation et pour mettre l'accent sur les responsabilités des producteurs dans ce secteur. Par exemple, l'ACIA mettra en application le Règlement sur la fabrication des aliments médicamentés. Ce règlement nécessitera l'enregistrement de tout fabricant d'aliments médicamentés au Canada et modifiera les mesures de contrôle partout dans l'industrie. Ces contrôles obligatoires aideront à s'assurer que les niveaux de médicaments à usage vétérinaire présents dans les aliments pour le bétail sont sécuritaires et précis. Un registre national de tous les fabricants détenteurs d'une licence, assorti de mesures plus rigoureuses pour la conservation des dossiers, permettront à l'ACIA de retracer les ingrédients de tout produit alimentaire fabriqué pour le bétail jusqu'à la ferme ou jusqu'au parc d'engraissement. Cela permettra d'obtenir des produits plus efficaces pour la santé animale et de réduire les risques pour les humains. Protéger les humains contre les maladies d'origine animale
Rehausser les partenariats dans les domaines de responsabilité partagée
L'ACIA détient actuellement plusieurs ententes-cadres avec l'Alberta, la Saskatchewan, le Québec, l'Ontario, l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et les Territoires du Nord-Ouest. Au cours des cinq prochaines années, l'ACIA travaillera à l'élaboration d'ententes officielles avec les autres provinces et territoires. L'ACIA continuera également de donner son appui et de participer à divers comités intergouvernementaux impliqués dans le domaine de la salubrité des aliments. Des comités tels que le Groupe de mise en uvre du système canadien d'inspection des aliments, le Comité fédéral-provincial-territorial de l'inspection agroalimentaire et le comité fédéral-provincial-territorial sur la politique en matière de salubrité des aliments constituent des instruments importants en ce qui a trait à la collaboration et la coopération intergouvernementales pour appuyer le système canadien de salubrité des aliments. Ce chevauchement de législation et de responsabilités au niveau fédéral, provincial et territorial en matière de salubrité des aliments fait ressortir l'importance d'une bonne coordination afin d'englober de façon adéquate les différents secteurs alimentaires et les différents produits alimentaires partout au Canada. Un secteur particulier dont se préoccupe l'ACIA est le secteur alimentaire « non agréé ». Ce secteur comprend tous les établissements de fabrication et de distribution de produits alimentaires qui ne sont pas assujettis aux exigences d'enregistrement établies par les organismes fédéraux ou provinciaux/territoriaux. Ce secteur comprend les établissements qui produisent ou distribuent une vaste gamme de produits, comme les céréales, les aliments cuits au four, les boissons gazeuses et les friandises, et ce secteur compte pour environ 60 pour 100 des dépenses des consommateurs pour des produits d'alimentation au détail. Reconnaissant l'importance de ce secteur, et en appui aux approches intégrées de gestion du risque avec ses partenaires, l'Agence prévoit passer en revue ses activités dans ce secteur. Elle travaillera également de concert avec ses partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour développer et mettre en uvre des stratégies dans le but d'évaluer et réduire les risques dans ce secteur non agréé. Faire passer le messageL'ACIA a la responsabilité de fournir aux Canadiens des renseignements afin que ceux-ci puissent prendre des mesures raisonnables pour se protéger contre les risques évitables pour la santé publique. Au cours des cinq dernières années, l'ACIA a développé des processus et des moyens de communication afin d'informer la population et les divers intervenants des risques potentiels et de moyens grâce auxquels ils peuvent contribuer à la salubrité de l'approvisionnement alimentaire du Canada. Au cours des cinq prochaines années, l'ACIA travaillera à l'aide de ces outils existants pour continuer à informer les consommateurs et les divers intervenants. L'Agence continuera par exemple, à publier des avertissements publics de rappels d'aliments, des alertes à l'allergie, des feuillets d'information relatifs à la manipulation sécuritaire des aliments et des avis publics au sujet de la protection des végétaux et de la santé animale. L'ACIA continuera également à tenir à jour l'information du site Web et les services de notification électronique, permettant à la population de recevoir des nouvelles au sujet d'une gamme variée de thèmes. L'Agence participera à l'élaboration de portails Web dans l'ensemble du gouvernement pour améliorer l'accès public à l'information existant au sein de l'Agence. L'ACIA continuera de participer à des foires et à des expositions choisies pour transmettre ses messages clés partout au pays. L'ACIA prévoit étendre ses activités de sensibilisation en matière de salubrité des aliments afin de transmettre ses messages relatifs à la santé publique à un nombre plus élevé de Canadiens. Lorsque cela sera possible, l'ACIA se joindra à Agriculture et Agroalimentaire Canada, à Santé Canada et à d'autres ministères et organismes pour réaliser ces initiatives. L'ACIA continuera également à appuyer le Partenariat canadien pour la salubrité des aliments, ainsi que son objectif visant à accroître la sensibilisation de la population au sujet des méthodes de manipulation hygiénique des aliments et de leur préparation. Objectif : La protection contre les risques évitables pour la santé
3.2 Assurer un régime de réglementation équitable et efficace
Réglementer les aliments, les animaux et les végétauxUn régime de réglementation efficace pour les aliments, les animaux et les végétaux facilite un marché compétitif permettant aux consommateurs de disposer d'une vaste gamme de produits abordables et de qualité. Cela aide également à s'assurer que les Canadiens ont accès aux marchés étrangers, stimulant ainsi la croissance des échanges commerciaux et favorisant les industries durables. L'ACIA veille à la surveillance des produits alimentaires, animaux et végétaux afin de protéger la santé humaine et l'environnement, et elle certifie que les exportations canadiennes sont conformes aux normes d'importation des divers pays. De plus, l'ACIA inspecte et réglemente les intrants agricoles tels que les semences, les aliments pour le bétail et les engrais, pour confirmer leur efficacité et leur qualité et pour s'assurer qu'ils sont étiquetés de façon adéquate sur le marché. L'Agence accorde également des droits de propriété intellectuelle aux phytogénéticiens pour leurs nouvelles variétés découvertes et elle supervise les activités de l'administration de l'Institut canadien des semences, des importateurs, des classificateurs et des laboratoires. L'ensemble de ces activités permet aux Canadiens de réaliser des affaires, car l'autorité réglementaire du Canada est une autorité fiable, crédible, qui jouit de la confiance des autres pays commerçants.
Pour renforcer et améliorer son rôle en matière de réglementation, l'ACIA travaillera à la modernisation de ses systèmes d'enregistrement, à la délivrance de permis et de certification. Pour ce faire, elle améliorera la qualité de l'information relative à la réglementation fournie à l'industrie et aux autres utilisateurs, améliorera le temps de réponse de l'Agence et restructurera ses systèmes de manière à faire usage des nouvelles technologies. Les normes utilisées pour l'évaluation des produits seront également tenues à jour par rapport aux pratiques de l'industrie, aux nouveautés dans le domaine scientifique et aux priorités du gouvernement. Favoriser une réglementation intelligente
Une approche proactive à l'égard de la résolution de conflits Lorsque l'ACIA applique des règlements, il peut arriver que des conflits surviennent entre l'Agence et les parties réglementées ou les parties avec lesquelles l'Agence détient des obligations contractuelles. L'ACIA a institué un service pour la résolution de conflits pour promouvoir une politique et un cadre d'exploitation positifs en vue de prévenir ou de résoudre les différends. Le Secrétariat du Conseil du Trésor et le vérificateur général ont encouragé l'Agence à intégrer une approche pour la résolution des différends dans les obligations actuelles et futures de l'Agence. L'application continue de principes et de pratiques pour la résolution de conflits aidera l'ACIA à mettre en uvre l'approche la plus efficace et la plus rentable dans ce domaine et fournira à toutes les parties, autant à l'échelle nationale qu'internationale, des processus transparents et simplifiés. L'ACIA continuera à gérer de manière efficace les dossiers contentieux et à donner de la formation à ses employés afin qu'ils puissent, de façon proactive, prévenir ou résoudre des questions complexes. Une réduction du temps et des coûts nécessaires à la résolution de conflits lors de procédures judiciaires profitera à tous les Canadiens. Protéger les consommateurs contre les pratiques déloyales
Favoriser des principes scientifiques éprouvés
Objectif : Un régime de réglementation équitable et efficace
3.3 Assurer le maintien des ressources végétales et animales
Contribuer à la protection de l'environnementLes programmes de l'ACIA relatifs à la salubrité des aliments, aux aliments pour animaux et aux engrais ont tous été conçus en fonction de la réglementation des substances toxiques telles que les dioxines, les métaux lourds ou les pesticides qui peuvent affecter la santé humaine ou causer des dommages à l'environnement. L'ACIA continuera à mettre en uvre des programmes de surveillance des substances toxiques dans ces secteurs et travaillera au besoin avec Santé Canada à l'élaboration de nouvelles normes. De plus, l'ACIA continuera à consulter Environnement Canada pour assurer une approche uniforme au sein du gouvernement du Canada en matière de réglementation des substances toxiques pouvant causer un impact à l'environnement. L'ACIA est responsable d'élaborer des politiques et des stratégies pour la prévention et le contrôle des maladies du bétail ainsi que pour l'élimination de manière efficace des cadavres d'animaux. Reconnaissant le fait que l'élimination d'un grand nombre d'animaux nécessaire pour l'éradication de maladies peut comporter des implications importantes en matière de santé publique, et pour l'environnement, l'ACIA continuera à travailler à l'élaboration de solutions de rechange qui permettront de réduire les répercussions néfastes possibles. Contrôler les poussées des ravageurs végétaux
Prévenir les maladies du bétail
Minimiser la transmission de maladies entre les animaux sauvages et le bétail Quelques-unes des maladies les plus graves et qui représentent une menace pour les animaux domestiques au Canada bénéficient de réservoirs fauniques ou peuvent être transmises aux animaux sauvages. Bien que la responsabilité de gestion des maladies des animaux sauvages revienne principalement à Environnement Canada et à divers autres services provinciaux de protection de la faune, l'ACIA joue un rôle important dans la gestion de l'interface entre les animaux sauvages et le bétail. L'ACIA continuera de coopérer avec les divers organismes de protection de la faune afin de minimiser les risques d'exposition des animaux sauvages à des maladies propres aux espèces d'élevage. Par exemple, l'encéphalopathie des cervidés est présente chez les cervidés d'élevage (tels que le chevreuil et le wapiti) dans certaines parties du pays et cette situation constitue une menace potentielle pour les animaux sauvages. L'ACIA continuera à lutter contre cette menace au moyen de l'identification de la maladie et de mesures de contrôle. Parallèlement, des programmes de gestion et de surveillance sont en place afin de séparer le bétail des animaux sauvages atteints de tuberculose et de brucellose. L'ACIA continuera également à enquêter sur les cas de rage soupçonnés et à procéder à des tests diagnostiques effectués par ses services de laboratoire. L'Agence possède un laboratoire de référence mondial pour le dépistage de la rage et elle continue à appuyer les efforts des ministères provinciaux relatifs à la vaccination des animaux sauvages. Dans le cas de l'intrusion au Canada d'une maladie animale venant de l'étranger, telle que la fièvre aphteuse, l'ACIA prendra des mesures en vue d'éradiquer la maladie chez le bétail. De plus, l'Agence peut devoir contrôler un réservoir faunique du virus. Le Centre national des maladies animales exotiques établi à Winnipeg réalise de la recherche relativement à la susceptibilité des espèces sauvages indigènes aux souches de la fièvre aphteuse. L'ACIA fournira également de la formation en épidémiologie faunique au personnel d'inspection vétérinaire de l'Agence et des provinces, ainsi qu'aux biologistes des organismes de protection de la faune, formation qui sera axée sur les maladies à déclaration obligatoire pouvant être transmises aux animaux sauvages. Investir dans l'identification des animaux et dans la surveillance des maladies Dans un contexte de santé animale et de salubrité des aliments, l'identification du bétail autant au Canada qu'à l'échelle internationale évolue à un rythme effréné. L'ACIA continuera à investir dans le développement de systèmes d'identification des animaux destinés à l'ensemble des espèces animales. De nouvelles technologies et l'application de systèmes d'innovation amélioreront la capacité de l'Agence à dépister des maladies et à retracer des animaux et leurs produits, de la ferme à l'assiette du consommateur. Ces améliorations s'appliquent également à l'industrie de la production d'aliments et visent à augmenter la confiance du consommateur et à résoudre des enjeux, des maladies animales aux modifications génétiques. Les secteurs d'élevage du bétail par exemple ont déjà mis en place un système national d'identification des bovins et ils sont prêts à passer à l'action pour les autres animaux d'élevage. Actuellement, les secteurs d'élevage des porcs et des chevaux collaborent avec l'ACIA à l'élaboration d'approches pour l'identification des animaux et la traçabilité des maladies. Une initiative semblable est déjà bien amorcée pour le secteur des ovidés avec un projet de règlement entrant en vigueur en janvier 2004. La capacité de l'Agence à promouvoir et à intégrer ces systèmes à l'échelle nationale permettra d'améliorer sa capacité d'intervention en cas d'urgence, et les moyens d'intervention, et de minimiser les impacts possibles de l'éclosion d'une maladie animale pour les secteurs d'élevage du bétail au pays. Assurer la conservation de la biodiversité canadienneLes végétaux, les animaux, les insectes et d'autres organismes indigènes au Canada coexistent dans un système environnemental équilibré. Des espèces étrangères à l'écosystème canadien peuvent causer un déséquilibre, endommager les cultures et les forêts, déloger des espèces indigènes et miner le statut de bonne réputation que détient le Canada pour la santé de ses végétaux et constituant la base du commerce de nos produits agricoles et forestiers. Pour empêcher de nouvelles espèces envahissantes d'affecter la biodiversité canadienne, les importations de végétaux et d'animaux au Canada sont rigoureusement réglementés par l'ACIA. Au moyen d'inspections ciblées de produits d'importation à risque élevé ou de contrôles de routine aux frontières, les inspecteurs de l'ACIA vérifient les expéditions pouvant transporter de telles espèces. L'ACIA travaille en collaboration avec Environnement Canada, Ressources naturelles Canada -- Forêts Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada et d'autres ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux, de même qu'avec des partenaires, afin d'élaborer un plan national visant à gérer de façon plus efficace les espèces envahissantes qui affectent l'environnement naturel au Canada. Évaluer les produits agricolesL'Agence évalue la sécurité environnementale des produits agricoles avant d'autoriser leur introduction dans l'environnement. Tous les produits nouveaux pour l'environnement canadien, tels que les végétaux dotés de caractères nouveaux (produits à l'aide de méthodes traditionnelles d'amélioration des plantes ou de la biotechnologie), les nouveaux suppléments (engrais), les nouveaux aliments pour le bétail et les nouveaux produits biologiques vétérinaires doivent être autorisés par l'ACIA avant leur introduction dans l'environnement. L'ACIA évalue ces produits pour déterminer leur impact potentiel sur l'environnement ainsi que sur les systèmes agricoles. L'industrie des végétaux par exemple, développe des produits biotechnologiques de deuxième génération et modifie des végétaux pour la production de produits pharmaceutiques. Cette activité deviendra de plus en plus répandue au fur et à mesure qu'évoluera la technologie. L'ACIA suivra le rythme de ces développements en mettant en uvre des politiques de réglementation destinées aux produits biotechnologiques de deuxième génération, qui prendront en compte la protection de l'environnement canadien. Des progrès réalisés dans le domaine de la transgénique pourraient bientôt créer un marché pour les animaux dotés de caractères nouveaux. L'ACIA, en partenariat avec Santé Canada et Environnement Canada, doit continuer l'élaboration du cadre de réglementation à cet égard afin de prévenir les risques pour la santé animale, la salubrité des aliments et l'environnement. Objectif : Des ressources végétales et animales durables
3.4 Assurer la salubrité de l'approvisionnement alimentaire du CanadaLa capacité d'intervention en cas d'urgence, au même titre que les dispositifs et stratégies d'intervention pour protéger la salubrité de l'approvisionnement alimentaire du Canada ont toujours fait partie du mandat de l'ACIA. En fait, certains systèmes fédéraux pour le contrôle des maladies animales, l'éradication des ravageurs et la salubrité des aliments existent depuis plus d'un demi-siècle. Étant donné que les enjeux ayant trait à la sécurité de la population sont devenus de plus en plus opportuns et cruciaux, l'Agence a ajusté ses priorités pour relever ces nouveaux défis. Au cours des cinq prochaines années, l'Agence compte améliorer davantage ses stratégies d'intervention en cas d'urgence en mettant l'accent sur des moyens pour mieux anticiper les urgences et s'y préparer. Les nouveaux enjeux pour l'ACIA comprennent la protection de l'approvisionnement alimentaire du Canada et des systèmes agricoles contre les risques d'attaques terroristes et le maintien du flux des échanges commerciaux à la frontière canado-américaine. L'objectif de l'Agence, comme toujours, est de faciliter le commerce légitime de produits alimentaires, de végétaux et d'animaux tout en protégeant les intérêts publics en matière de sécurité. La capacité de l'Agence à intervenir rapidement et efficacement en cas d'urgence ou de menace à la biosécurité agricole lui confère un rôle de participant clé dans les initiatives du gouvernement du Canada ayant trait à la sécurité publique et à la lutte contre le terrorisme. Cette capacité se fonde sur les connaissances scientifiques dont dispose l'Agence, sur des réseaux de laboratoires importants et sur la présence d'inspecteurs dans les aéroports, les ports maritimes et aux frontières du pays. Elle se fonde également sur les activités continues de surveillance et d'intervention en cas d'urgence de l'ACIA, ce qui lui permet d'anticiper des problèmes potentiels et de s'y préparer avant qu'ils surviennent. L'amélioration de la sécurité publique n'est pas une tâche incombant seulement aux gouvernements. Pour cette raison, l'ACIA continuera à bâtir une coopération avec d'autres organismes de réglementation, avec l'industrie et les consommateurs afin de rester vigilante et d'intervenir en cas de nouvelles menaces. Une surveillance et une détection précoce amélioréesDes activités continues de surveillance et d'échange d'informations permettent à l'Agence d'anticiper les menaces potentielles et de se préparer en conséquence. Les activités de surveillance et de détection de l'ACIA protègent les végétaux, les animaux et les humains et aident au soutien des marchés d'exportation canadiens en permettant une détection dynamique des nouveaux ravageurs et des nouvelles maladies et en s'attaquant à ces enjeux. Au cours des cinq prochaines années, l'ACIA s'est engagée à améliorer ses activités actuelles de surveillance en mettant en uvre des programmes d'identification et de traçabilité des animaux, des nouveaux programmes de zonage géographique selon la situation zoosanitaire. L'Agence entend également réaliser un plus grand nombre d'enquêtes planifiées à l'égard des maladies, des maladies des animaux et des ravageurs végétaux. Le Système d'alerte phytosanitaire et le Réseau de surveillance de la santé animale qui existent actuellement, fournissent des renseignements importants et opportuns aux gestionnaires de programmes de l'ACIA. Cette défense de première ligne se poursuivra dans le but de soutenir l'Agence dans son processus décisionnel et dans sa capacité d'intervention en cas d'urgence. La réussite de l'Agence sera reconnue pour sa capacité à freiner l'entrée de ravageurs et de maladies d'origine étrangère, et pour son efficacité à mettre en uvre des plans d'intervention en cas d'urgence à caractère opportun et adéquat si ceux-ci réussissent à s'introduire au pays. En 1992, l'ACIA a mis sur pied un programme national de surveillance de l'ESB. En vertu de ce programme, deux fois plus d'animaux sont soumis à des épreuves de dépistage que ce qui est prescrit dans les normes internationales de l'Office international des épizooties. À la suite de la découverte d'un cas d'ESB au Canada en mai 2003, l'ACIA compte examiner et, le cas échéant, améliorer son programme de surveillance actuel. L'ACIA continuera également à réaliser des évaluations scientifiques du risque en tant qu'outil pour contrer les nouvelles menaces. L'objectif de l'Agence consiste à s'assurer que les évaluations du risque sont réalisées au moment opportun, de façon complète et qu'elles sont valables. Elles doivent fournir aux gestionnaires de l'ACIA une base en vue d'un processus décisionnel de réglementation transparent, fondé sur la science et de toile de fond à l'élaboration de politiques. Améliorer l'état de préparation des laboratoires
L'ACIA reconnaît que le maintien et l'amélioration de son infrastructure de laboratoires, de ses connaissances spécialisées et de sa capacité sont essentiels à la réalisation de son mandat et à l'atteinte des objectifs du gouvernement du Canada relatifs à la sécurité publique. Par conséquent, les laboratoires de l'ACIA amélioreront leur état de préparation en étendant leurs capacités afin de détecter des agents constituant une menace importante, telle que la bactérie de l'anthrax dans les aliments. Les laboratoires de l'Agence élargiront également leurs capacités actuelles de tests en ce qui a trait aux ravageurs végétaux importants et aux maladies animales d'origine étrangère. Les laboratoires de l'ACIA continueront à élaborer et à évaluer de nouvelles méthodes de tests destinées aux agents constituant une menace importante. Des technologies nouvelles, tels les tests par l'ADN et les trousses pour la détection rapide sur le terrain, seront évaluées en vue d'obtenir des méthodes de tests plus rapides, plus efficaces et à plus grande mobilité. Les laboratoires de l'ACIA s'efforceront également de réaliser les objectifs du gouvernement du Canada ayant trait à l'amélioration de la sécurité publique et de la salubrité agroalimentaire en créant des partenariats avec d'autres ministères du gouvernement, avec les provinces, les universités et le secteur privé. Se préparer aux situations d'urgenceConformément à la Loi sur la protection civile, l'ACIA est tenue de se préparer et d'intervenir en cas d'urgence relative à la salubrité des aliments, à la santé des animaux et des végétaux, ou encore relative à ses programmes. Son programme d'intervention en cas d'urgence se concentre sur des activités qui visent à aider l'ACIA, et ses partenaires, à atteindre un état de préparation en vue de garantir une intervention rapide et efficace à l'égard de toute urgence ayant trait à la salubrité alimentaire, aux maladies animales ou aux ravageurs végétaux. Cela est possible grâce à l'élaboration de politiques, de procédures et de plans efficaces pour la gestion des urgences, ainsi que grâce à des exercices d'urgence et à la formation. Afin de garantir une capacité d'intervention efficace en cas d'urgence liée à la salubrité alimentaire, aux maladies animales ou aux ravageurs végétaux, l'ACIA a élaboré les stratégies suivantes :
Nous espérons que l'efficacité de ces mesures pourra être évaluée dans le cadre d'exercices d'urgence plutôt que lors d'incidents actuels. Les exercices fournissent aux divers intervenants en cas d'urgence et à leur organisme, l'occasion de mettre à l'essai leurs compétences en la matière et de les renforcer. Des contrôles frontaliers renforcés
Approches de sécurité intégrées avec les partenaires de l'ACIA
Objectif : La sécurité ayant trait aux nouvelles menaces
3.5 Assurer une gestion sûre de l'AgenceTel qu'énoncé dans le préambule de la Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments, l'ACIA demeure engagée à améliorer l'efficacité des services fédéraux d'inspection et des services connexes pour assurer la salubrité des aliments, la santé des animaux et la protection des végétaux. L'Agence s'est notamment engagée à garantir que la prestation de ces services s'effectue selon une approche basée sur le risque et rentable. Pour l'ACIA, cela signifie une gestion axée sur la prestation de services efficaces, des dépenses effectuées de façon judicieuse et une administration bien gérée. Une utilisation optimale des ressourcesL'ACIA encourage l'utilisation efficace et efficiente de ses ressources en travaillant sans cesse à améliorer sa planification, en examinant et en restructurant des programmes et en rationalisant l'exécution des opérations. Au cours des cinq prochaines années, l'Agence entreprendra des examens périodiques de ses programmes et de ses approches pour la prestation de services, afin d'évaluer leur pertinence et leur efficacité. L'Agence examinera alors les pratiques exemplaires et les opportunités en matière d'approches de rechange pour la prestation de services, comme par exemple, les services exécutés par un tiers ou l'accréditation. L'examen de programmes actuels et d'initiatives proposées se fondera sur le besoin de garantir l'affectation des ressources de l'Agence en se basant sur le risque. L'Agence compte également renforcer sa capacité de vérification et d'évaluation afin de s'assurer que les opportunités clés d'amélioration sont bien identifiées et communiquées à la haute direction. Planification stratégique et responsabilisationPour l'ACIA, la planification stratégique et la responsabilisation constituent des éléments essentiels d'une gestion sûre. Elles servent à définir ce que l'Agence devrait accomplir et la raison pour laquelle cela est important, permettant également de démontrer son engagement à l'égard de ses responsabilités en matière de rendement prévu. Pour assurer une gestion efficace, les gestionnaires doivent établir clairement les responsabilités et les attentes en matière de rendement, s'assurer d'un juste équilibre entre les attentes et les capacités, et faire rapport des résultats de façon à pouvoir en évaluer la réussite. Les initiatives suivantes ont été conçues pour améliorer la planification et la responsabilité de gestion au sein de l'Agence : Des informations améliorées au sujet du rendement des programmes de l'Agence Un bon processus d'évaluation du rendement en est un permettant de rassembler des renseignements de nature financière et non financière relatifs au rendement et de faire le lien entre les coûts actuels de l'Agence et les résultats actuels ou prévus. Cela fournit aux gestionnaires des renseignements nécessaires pour un processus décisionnel sûr. L'ACIA a élaboré un cadre de travail pour la gestion du rendement axée sur les résultats, exposant les grandes lignes des activités clés et des résultats escomptés, ainsi que les avantages globaux pour les Canadiens. L'Agence continuera à mettre en uvre son cadre de gestion du rendement et à concentrer ses efforts à l'amélioration de la cueillette des données, de la gestion et de l'établissement de rapports. De plus, l'ACIA améliorera sa capacité à établir des liens entre l'information financière et celle ayant trait aux ressources humaines, ainsi que l'information relative au rendement des programmes. Une approche plus intégrée à l'égard de la planification basée sur le risque et de l'affectation de ressources Le cadre de travail de l'Agence relatif à la gestion du rendement continuera à servir de base pour l'amélioration de ses processus de planification stratégique. L'Agence favorisera des approches plus intégrées pour la planification basée sur le risque et pour l'établissement de priorités. Elle continuera également à renforcer les liens entre la planification, l'évaluation du rendement et la production de rapports. De nouveaux outils pour l'affectation des ressources permettront de s'assurer que l'utilisation des ressources est conforme aux priorités établies.
Gestion financièreEn réponse à un besoin d'améliorer sa gérance organisationnelle et suite à sa conversion à la comptabilité d'exercice, l'ACIA a amorcé diverses initiatives nouvelles pour atteindre ses objectifs globaux de gestion financière ayant trait à une planification financière sûre et à des contrôles judicieux en matière d'affectation de coûts et de recettes disponibles (les recettes réalisées par l'Agence grâce à ses activités, et qu'elle est autorisée à dépenser de nouveau sur des programmes et des services, par le Conseil du Trésor). L'Agence mettra en application un outil Web de production de rapports pour les gestionnaires qui permettra d'améliorer le processus décisionnel global en leur fournissant des rapports contenant des renseignements clés en matière de prévisions budgétaires et de frais courus. Cela permettra d'intégrer au niveau des gestionnaires, les mêmes principes de gérance que ceux utilisés au niveau organisationnel. Cela facilitera également l'expansion du programme de surveillance active de l'ACIA, avec des examens systématiques réalisés au niveau organisationnel et au niveau des gestionnaires. En dernier lieu, cet outil améliorera le régime d'établissement des coûts de l'ACIA en uniformisant les données relatives à l'établissement des coûts pour fins d'analyse de la récupération des coûts. Dans le but d'améliorer son efficience interne, l'ACIA procédera également à des examens systématiques de ses dépenses et réaffectera les ressources financières afin de répondre aux priorités nouvelles ou changeantes. Comme l'Agence compte sur des recettes disponibles (représentant environ 10 pour 100 de son budget total), elle exigera que les pratiques de gestion des recettes demeurent au fait des derniers développements, et qu'elles soient proactives et équitables du point de vue de l'utilisateur-payeur. Gestion de l'actif Afin de maintenir la capacité de réponse de l'ACIA à l'égard des menaces à la salubrité de l'approvisionnement alimentaire, et également afin de soutenir les exigences en matière d'inspections scientifiques, l'Agence gérera avec soin ses immobilisations (tels les laboratoires) et ses biens meubles pour garantir qu'ils sont à jour et constamment prêts en cas d'intervention. La gestion des biens matériels sera améliorée grâce à l'introduction d'un régime de gouvernance pour les investissements et à l'élaboration d'une stratégie de gestion de l'actif destinée aux biens meubles, améliorant ainsi les pratiques en matière d'établissement, de suivi, de dépréciation et d'élimination. Les améliorations destinées à la gestion des biens meubles devront être soutenues par des pratiques dynamiques de gestion du cycle de vie et par un financement nécessaire au renouvellement de la technologie de l'information de l'Agence et de ses parcs de véhicules. Un défi supplémentaire, compte tenu du mandat de réglementation scientifique de l'ACIA, consistera à s'assurer que les ressources de biens matériaux utilisés à des fins scientifiques sont maintenues afin que des analyses puissent être réalisées en fonction des normes nationales ou internationales les plus récentes. Gestion des ressources humainesDans le contexte actuel du marché de l'emploi, la compétition pour attirer et maintenir en poste des gens de talent est vive. Les données démographiques changeantes et le mouvement vers une économie axée sur le savoir, ne feront qu'accroître le besoin pour l'ACIA de se concentrer sur la planification de la relève et sur l'apprentissage à l'interne. Reconnaissant que l'un des atouts majeurs du Canada est la dualité linguistique, l'Agence élaborera un plan d'action pour relancer son Programme des langues officielles. De plus, une gestion des ressources humaines modernisée permettra d'obtenir un système offrant des services améliorés, plus rapides et plus souples et de bâtir la capacité de l'Agence pour évaluer le rendement des RH. Un leadership efficace La planification de la relève favorisera un leadership robuste, appuyé par la formation, pour développer et maintenir des connaissances et des compétences au sein de l'Agence. Le développement du leadership sera renforcé à tous les niveaux par un engagement solide à l'égard du cadre de gestion. Les principales réalisations prévues comprennent l'élaboration d'un processus de planification de la relève pour les cadres supérieurs et le personnel scientifique clé, la mise en uvre d'objectifs de rendement énergiques pour les cadres et la poursuite de la mise en uvre du Continuum d'apprentissage en gestion de l'ACIA, en se concentrant particulièrement sur le développement de la nouvelle génération de leaders. Un effectif productif La stratégie de l'ACIA en matière de ressources humaines pour les cinq prochaines années se concentre sur l'amélioration de la productivité globale de l'Agence, telle que mesurée par son cadre de gestion du rendement. L'ACIA utilisera ces informations pour évaluer et améliorer son image en tant qu'employeur et pour améliorer ses stratégies de recrutement et de maintien en fonction de son effectif. Les secteurs scientifique, professionnel et technique de l'ACIA représentent environ 70 pour 100 de son effectif. Si l'Agence a réussi à maintenir en fonction ses employés, avec un taux moyen de maintien de l'effectif de 86 pour 100 au cours des trois dernières années, elle devra néanmoins réaliser des efforts supplémentaires en matière de recrutement, puisque 25 pour 100 de ses employés essentiels, qui seront admissibles à la retraite en 2008, devront être remplacés. Afin de favoriser davantage le maintien de son effectif, l'ACIA continuera à améliorer ses communications internes dans l'ensemble de l'Agence et à mettre en uvre des programmes de reconnaissance du mérite de ses employés. Un environnement de travail dynamique L'ACIA continuera à fournir le soutien, les outils, les systèmes et le matériel nécessaires aux employés, de façon à assurer aux Canadiens des services professionnels, tout en leur permettant d'atteindre leurs objectifs de carrière. L'Agence continuera également à mettre en uvre un système de recrutement axé sur les valeurs ainsi que des normes de classification propres à l'ACIA pour les employés des secteurs scientifique, professionnel et vétérinaire. Des politiques et des programmes favorisant des pratiques souples, efficientes et efficaces de gestion des ressources humaines seront également mis en uvre, ainsi qu'un plan d'équité en matière d'emploi pour l'ensemble de l'ACIA. Son programme et sa politique des langues officielles seront également améliorés.
Un effectif durable La viabilité actuelle et future de l'ACIA dépendra de sa capacité à bâtir les compétences et les connaissances de ses employés. L'ACIA continuera à intégrer la planification des ressources humaines à celle de ses activités afin de s'assurer que le personnel adéquat est en place au moment opportun pour la prestation de services clés. La mise en uvre d'une stratégie d'apprentissage dans l'ensemble de l'Agence fournira une approche coordonnée et stratégique pour l'apprentissage. Une consultation efficace auprès des agents de négociation permettra d'assurer une rémunération actuelle, compétitive et durable. Gestion de l'informationLa gestion de l'information/technologie de l'information (GI/TI) est en train de devenir une composante de plus en plus importante dans la prestation des programmes de l'ACIA. Son infrastructure de GI/TI doit évoluer sans cesse au même rythme que les demandes et fournir à ses employés les outils nécessaires pour réaliser leur mandat. L'ACIA reconnaît que la gouvernance de la GI/TI est inséparable de la planification opérationnelle globale et elle s'assurera que les investissements en GI/TI sont conformes à ses priorités générales. La priorité absolue de l'ACIA en matière de gestion de l'information et du soutien technologique est de garantir aux gestionnaires les meilleurs systèmes possibles en GI/TI afin de favoriser un processus décisionnel efficace et assurer la prestation efficiente de ses programmes. Pour atteindre cet objectif, l'Agence continuera à apporter des améliorations aux systèmes et au matériel, et à s'assurer de fournir dans tous les lieux de travail les services et le soutien nécessaires en matière de GI/TI. L'ACIA développera également un système complet d'information relative à l'entreprise afin de fournir aux gestionnaires les précisions dont ils ont besoin pour évaluer le rendement, identifier les tendances, établir l'utilisation des ressources et prendre des décisions éclairées. L'Agence s'est engagée à fournir aux inspecteurs des systèmes de soutien et des outils de pointe qui amélioreront l'efficacité et l'efficience des activités d'inspection et qui fourniront aux gestionnaires des renseignements opportuns, précis et basés sur le rendement. L'ACIA fournira également aux spécialistes de laboratoire, des systèmes de soutien et des outils qui permettront de renforcer la capacité scientifique de l'Agence et de soutenir les exigences accrues ayant trait au partage de l'information avec d'autres ministères et organismes à vocation scientifique. Étant donné que l'ACIA travaille en collaboration avec d'autres ministères fédéraux et les gouvernements provinciaux et territoriaux dans plusieurs secteurs de compétence partagée, l'Agence élaborera et assurera le maintien de liens de GI/TI pour faciliter l'échange d'information avec ses partenaires. Par exemple, l'ACIA et l'Agence des douanes et du revenu du Canada continueront à travailler ensemble à l'élaboration de systèmes intégrés pour la gestion des produits importés. L'ensemble des ministères et des organismes fédéraux répond aux demandes des citoyens et de l'industrie désirant des services gouvernementaux transparents, faciles à utiliser et axés sur le client. L'ACIA collaborera de façon active à l'initiative fédérale Gouvernement en direct afin de fournir aux Canadiens un accès intégré, selon une approche de guichet unique, à l'information et aux services de l'Agence. L'ACIA continue, par exemple, à travailler en collaboration avec Santé Canada et d'autres ministères fédéraux à l'élaboration du Portail canadien sur la santé. L'ACIA améliorera sa prestation de services en offrant un plus grand nombre de ses services de façon électronique aux divers intervenants, y compris aux consommateurs et aux utilisateurs du secteur de l'industrie. L'Agence travaillera en vue de fournir un plus grand nombre de services en ligne, tels que l'enregistrement, les permis et la certification. L'Agence fournit actuellement une gamme variée de renseignements relatifs aux règlements, aux normes et à diverses autres activités liées à la salubrité alimentaire, tels que les alertes à l'allergie et les avis relatifs au rappel d'aliments. En apportant des améliorations à son site Web et à ses services de notification électronique, l'ACIA prévoit améliorer sa capacité afin de répondre aux besoins changeants des consommateurs et des autres intervenants. Une communication efficace
Une approche ouverte et transparente constitue un principe fondamental de communications pour le gouvernement du Canada. L'ACIA maintient son engagement à l'égard d'une approche ouverte dans ses procédés scientifiques, ses programmes et ses activités, ses règlements et politiques ainsi que dans son processus décisionnel. L'Agence continuera à publier de la documentation au sujet de ses décisions, de ses recommandations et de ses plans, à assurer la mise à jour des renseignements disponibles sur son site Web, à être accessible à la population et à répondre de façon rapide aux demandes de renseignements. Grâce à une communication et à une consultation continue avec les consommateurs et autres intervenants, l'Agence s'assurera de maintenir ou d'accroître la confiance de la population à l'égard du système canadien de réglementation. Objectif : Assurer une gestion sûre de l'Agence
2 Prévisions sur le revenu agricole dans les provinces en 2002 et 2003, Section de lanalyse du revenu agricole et des programmes, Agriculture et Agroalimentaire Canada, novembre 2002. 3 Ibid. Table des matières | Part I | Part II | Part III | Part IV |
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