Végétaux > Phytoravageurs > Puceron lanigère de la pruche Adelges tsugae (Annand) - Puceron lanigère de la prucheCONTEXTEEn Asie, dans son aire de répartition naturelle, le puceron lanigère de la pruche (PLP), Adelges tsugae, n'est pas un organisme destructeur ou même très nuisible; les populations sont maintenues à un niveau acceptable par les ennemis naturels de l'espèce ainsi que par la résistance des hôtes. Dans l'Ouest canadien, le PLP a été signalé pour la première fois en Colombie-Britannique, durant les années 1920. Aux États-Unis, il a été signalé pour la première fois en Virginie, durant la années 1950. Dans l'est des États-Unis, les infestations de PLP touchent les sujets de toute taille et de tout âge de pruche du Canada, Tsuga canadensis, et de pruche de la Caroline, T. caroliniana. En Colombie-Britannique, la pruche de l'Ouest (T. heterophylla) n'a jusqu'à présent subi que des dégâts mineurs. HÔTESÉpinettes (Picea spp.), épinette de Hondo ( Picea jezoensis hondoensis (Mayr) Rehd.), épinette du Japon (Picea polita (S. & Z.) Carr.), pruche du Canada (Tsuga canadensis (L.) Carrière), pruche de la Caroline (Tsuga caroliniana Engelm.), pruche de Chine (Tsuga chinensis (Franch.), Pritz.), pruche du Japon (Tsuga diversifolia (Maxim.) M.T. Mast), pruche de l'Ouest (Tsuga heterophylla (Raf.) Sarg.), pruche subalpine (Tsuga mertensiana (Bong.) Carr.), pruche de Siebold (Tsuga sieboldii Carr.). DISTRIBUTION
BIOLOGIELe puceron lanigère de la pruche (PLP) a un cycle vital complexe. En Amérique du Nord et au Japon, l'espèce produit chaque année trois phases biologiquement distinctes : les sistens, qui hivernent, les progrediens, qui n'ont pas d'ailes et demeurent sur la pruche, et les sexupares, qui ont des ailes et migrent vers l'épinette. En mai et juin, les sexupares et les progrediens se développent simultanément. En juin, les sexupares s'envolent vers une épinette hôte, où elles pondent. À l'éclosion, ces oeufs non fécondés deviennent des sujets sexués, lesquels n'arrivent jamais à se développer en Amérique du Nord, quelle que soit l'espèce d'épinette servant d'hôte. Les progrediens, femelles sans ailes, pondent sur la pruche, et leurs oeufs éclosent en juin et juillet. Les larves du premier stade issues de ces oeufs se mettent à ramper sur la plante pour chercher un endroit où s'alimenter et finissent par se fixer à la base des aiguilles, où elles se nourrissent brièvement avant de devenir inactives. Cette période d'inactivité dure jusqu'à la mi-octobre, puis les larves recommencent à s'alimenter. Durant l'automne et l'hiver, une couche cireuse se forme sur les larves à mesure qu'elles se transforment en sistens adultes. Le stade adulte est atteint en février, après quatre stades larvaires. De mars à mai, chaque sistens produit un ovisac renfermant jusqu'à 300 oeufs, lesquels deviendront, quatre semaines après l'éclosion, des sexupares et des progrediens adultes. Le nombre d'oeufs qui se transforment en sexupares augmente en fonction de la densité des pucerons; cette réaction est peut-être liée au déclin de la nourriture disponible chez l'hôte. Par ailleurs, les conditions climatiques automnales et hivernales peuvent hâter ou retarder de jusqu'à deux semaines le développement des sistens. Au Connecticut et en Virginie, les divers stades de l'insecte se chevauchent beaucoup, particulièrement vers la fin du printemps, où on peut parfois observer jusqu'à 12 stades durant une même journée (oeufs de sistens et stades larvaires et adultes de progrediens et de sexupares). DÉTECTION ET IDENTIFICATIONSymptômes
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Texte: Surveillance des phytoravageurs |
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