Agence canadienne d'inspection des aliments Canada
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Nouveau Lois et règlements Plan du site
Salubrité des aliments Santé des animaux Protection des vegétaux Affaires intégrées

bullet Centre des consommateurs
bullet Salle de nouvelles
bullet Page principale - Publications
bullet Publications de la Programme des aliments de Santé Canada

Aliments > Centre des consommateurs > Produits / risques spécifiques 

Vert malachite - Questions et réponses - Importation des produits d'Asie

Q. Devrais-je m’inquiéter si j’ai consommé du poisson contenant des teneurs négligeables de vert malachite (VM) ou de vert leucomalachite (VLM)?
R. Selon l’évaluation scientifique du risque pour la santé réalisée par Santé Canada, le risque pour la santé, et notamment le risque de cancer, associé à la consommation quotidienne de poisson contenant des quantités infimes de ces substances est négligeable.
Q. Comment les consommateurs peuvent-ils savoir si les poissons importés des pays asiatiques sont sans danger?
R. Tous les poissons importés doivent répondre aux exigences de la Loi sur l’inspection du poisson et de son règlement d’application et peuvent faire l’objet d’une inspection par l’ACIA. L’Agence surveille les résultats des analyses et si elle remarque des problèmes persistants, elle ajuste les programmes de dépistage en conséquence. Ces mesures prévoient souvent une alerte publique à l’importation qui entraîne la retenue et l’analyse intégrales de tous les produits visés provenant d’un pays particulier.
Q. Les poissons et les produits de la mer provenant de la Chine et du Vietnam sont-ils visés par le programme d’inspection des importations de l’ACIA?
R. Oui. Tous les produits du poisson importés, y compris ceux de la Chine et du Vietnam, sont assujettis au programme d’inspection des importations et notamment à des analyses de dépistage des résidus de médicaments qui seraient présents dans des produits du poisson d’aquaculture. À l’heure actuelle, tous les produits de poisson d’élevage de la Chine et du Vietnam (qui comptent pour environ 80 p. 100 de tous les produits du poisson d’aquaculture importés de l’Asie) sont inspectés et soumis à des analyses.
Q. À quand remonte les premières analyses de dépistage du vert malachite effectuées par l’ACIA sur les produits de poisson importés?
R. En 2002, le Canada, de même que de nombreux pays du monde entier, ont commencé à considérer le vert malachite comme un nouvel enjeu, en particulier dans le domaine du poisson d’élevage. L’ACIA et Santé Canada ont déterminé qu’il fallait procéder à la surveillance du VM et, par conséquent, l’ACIA a entrepris en 2002 le dépistage du VM et du VLM chez le poisson d’élevage importé. Lorsque les résultats d’analyse ont permis de constater que des problèmes persistaient chez les produits du poisson d’aquaculture provenant de la Chine et du Vietnam, l’ACIA a intensifié ses mesures de dépistage en imposant, en août 2005, une surveillance intégrale de tous les produits du poisson d’élevage en provenance de la Chine, et en septembre 2005, de ceux provenant du Vietnam. Ainsi, tous les chargements de poisson d’aquaculture importés de ces pays sont retenus et un échantillon représentatif de chaque cargaison est prélevé et analysé. Seuls les produits ayant obtenus des résultats acceptables peuvent réintégrer le marché canadien.
Q. L’ACIA a-t-elle pris des mesures pour aborder cette question avec les responsables de la Chine et du Vietnam?
R. Oui. L’ACIA a fait part de la gravité du problème aux organismes de réglementation chinois et vietnamiens et les a informés qu’elle comptait prendre des mesures additionnelles si ce problème n’était pas résolu de façon satisfaisante. L’ACIA collabore avec les responsables de la Chine et du Vietnam pour veiller à ce que des mesures préventives soient mises en place le plus rapidement possible dans ces pays exportateurs.
Q. La Chine et le Vietnam ont-ils pris des mesures pour faire en sorte que les expéditions de poisson et de produits de la mer provenant de leurs pays respectifs soient exempts de VM?
R. Oui. Le Vietnam et la Chine ont indiqué qu’ils avaient intensifié leurs mesures de contrôle de toute la chaîne de production d’aquaculture, en mettant l’accent sur les produits chimiques interdits, dont le vert malachite. Les responsables de l’ACIA continuent d’échanger avec les autorités vietnamiennes et rencontreront les autorités chinoises au cours des prochains mois afin de régler ce problème.
Q. Si tous les produits sont inspectés, comment a-t-on pu découvrir dernièrement du VM dans deux échantillons de poisson importé?
R. Les chargements de poisson d’élevage de la Chine et du Vietnam ont été respectivement ciblés pour une surveillance intégrale en août et en septembre 2005. C’est à ce moment que l’ACIA a commencé à retenir et à analyser des échantillons représentatifs de tous les envois de poisson d’aquaculture provenant de ces deux pays. Certains produits pourraient être entrés au Canada avant que le programme de surveillance accrue n’ait été mis en place.
Q. Est-ce qu’ACIA enquête sur les découvertes de VM signalées récemment dans les médias?
R. L’ACIA ne prend pas à la légère les écarts détectés par le bureau des nouvelles nationales du réseau CTV. L’ACIA s’emploie à obtenir des précisions, comme l’origine du produit, la concentration de vert malachite (VM) ou de vert leucomalachite (VLM) et le lieu d’échantillonnage des produits, afin de pouvoir prendre une décision éclairée au sujet des mesures de réglementation à prendre.

Le réseau CTV a refusé de fournir à l’ACIA ces précisions qui auraient pu aider celle-ci dans le cadre de son enquête. L’Agence mènera donc sa propre enquête afin de déterminer s’il reste au Canada des produits importés avant le début de sa surveillance ciblée des produits d’aquaculture. Elle prendra les mesures qui s’imposent une fois les résultats de l’enquête connus.

Q. Quelles mesures l’ACIA prendra-t-elle?
R. Dans le cadre de son enquête, l’ACIA fait un examen complet de ses dossiers d’inspection liés aux produits impliqués en provenance de la Chine et du Vietnam. Après cet examen, l’ACIA décidera quelles mesures de suivi s’imposent pour régler le problème de tout autre produit non conforme.

L’ACIA évaluera tous les aspects pertinents et consultera Santé Canada, qui est chargé d’établir les normes de salubrité des aliments associées à la santé humaine. L’ACIA pourrait également lancer un rappel de produits si Santé Canada le lui conseillait et si une telle mesure était justifiée.

L’ACIA intensifiera ses activités de vérification auprès des parties réglementées, par exemple, les importateurs autorisés, et collaborera avec l’Agence des services frontaliers du Canada pour s’assurer que des produits de poisson asiatiques ne sont pas importés illégalement ou clandestinement au Canada.

Entre-temps, l’ACIA augmentera également sa fréquence d’inspection de 5 à 20 p. 100 pour tous les poissons d’élevage provenant d’autres pays asiatiques qui exportent ces produits.

Q. L’ACIA fournit-elle des renseignements au public sur la prévalence de vert malachite dans les produits de poisson?
R. L’ACIA avise toujours la population lorsqu’un produit est susceptible de poser un risque immédiat et grave pour la santé. Dans le cas présent, l’évaluation scientifique des risques pour la santé de Santé Canada a conclu que le risque potentiel pour la santé, dont le risque de cancer, associé à la consommation quotidienne de poisson contenant des quantités infimes de ces substances, est faible.

L’ACIA a fait preuve de transparence dans ses activités de surveillance des produits de poisson importés de l’Asie. En réalité, l’Agence a accordé de nombreuses entrevues aux médias, notamment aux médias asiatiques canadiens ainsi qu’aux représentants de la communauté asiatique canadienne, et a répondu aux demandes d’information des consommateurs.

On peut consulter la Liste des alertes à l’importation sur le site Web de l’Agence. Les produits qui sont ciblés pour une inspection de chaque lot sont inscrits sur cette liste.

Le 6 juin 2005, l’ACIA a publié un communiqué pour rappeler aux transformateurs et aux importateurs de poisson et de fruits de mer qu’ils sont tenus de produire du poisson qui répond aux normes canadiennes. Le communiqué demande notamment aux transformateurs de confirmer que des substances non autorisées, comme le vert malachite, n’ont pas été utilisées dans la production du poisson.

Le 6 juillet 2005, l’ACIA a publié un bulletin d’information sur son site Web pour informer le public sur la présence de vert malachite. Le bulletin décrit les mesures prises par l’Agence, notamment la surveillance accrue du poisson d’élevage canadien et importé.

Q. L’ACIA a-t-elle envisagé d’interdire l’importation de produits de poisson en provenance de la Chine et du Vietnam?
R. L’ACIA continuera de surveiller étroitement la situation et prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger l’approvisionnement alimentaire du Canada.



Haut de la page
Haut de la page
Avis importants