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L'eau – Les Grands Lacs

Les questions et préoccupations auxquelles les gestionnaires des ressources en eau au Canada sont confrontés sont perçues non seulement dans une perspective nationale (p. ex., les problèmes communs à l'ensemble du pays), mais aussi dans un contexte régional (p. ex., l'interaction d'un large éventail de problèmes dont un grand nombre sont particuliers à une région donnée, tels que les sécheresses dans les Prairies, les inondations dans les provinces côtières et la fluctuation du niveau de l'eau dans les Grands Lacs).

L'exemple des Grands Lacs, qui est fourni ci-après, nous permet de comprendre l'une des régions qui forment la mosaïque canadienne. Le bassin des Grands Lacs, qui chevauche la frontière Canada États-Unis, renferme 18 % de toutes les réserves d'eau douce de la planète et près du tiers de la population du pays y vit.

Illustration - goutte d'eau : Les Grands Lacs




Quelle est l'importance des Grands Lacs pour le Canada et les États-Unis?

Environ 8,5 millions de Canadiens et 30,7 millions d'Américains vivent dans le bassin des Grands Lacs (les lacs proprement dits et le territoire qu'ils drainent).

En plus de constituer une source d'eau potable, les Grands Lacs ont joué un rôle déterminant dans l'histoire des deux pays. Ils permettent le transport des marchandises jusqu'au coeur du continent, servent à la production d'hydroélectricité et ont favorisé l'essor de l'industrie, du commerce, de l'agriculture et de l'urbanisation. Les Grands Lacs offrent également une vaste gamme de possibilités récréatives.

Quelle sorte de problèmes et d'inquiétudes l'aménagement du réseau des Grands Lacs suscite-t-il?

Le bassin des Grands Lacs constitue un gigantesque écosystème. Bien que les problèmes propres aux Grands Lacs aient évolué avec le temps, les principaux demeurent les mêmes : détérioration de la qualité de l'eau à la suite de son utilisation par l'industrie et les municipalités, fluctuation du niveau de l'eau, inondations et érosion du rivage. Parmi les préoccupations, il faut mentionner les pluies acides, les substances toxiques atmosphériques, la disparition des terres humides, l'utilisation accrue des rives, les répercussions liées à l'introduction involontaire d'espèces exotiques, ainsi que les changements climatiques.

Quelle est l'importance des terres humides dans l'écosystème des Grands Lacs?

Les terres humides en bordure des Grands Lacs sont des zones très productives où abonde la vie végétale et animale. Elles sont d'une utilité primordiale à l'écosystème. La végétation unique qu'on y trouve abrite et nourrit la faune, protège les rives contre l'érosion et contribue à améliorer la qualité de l'eau en filtrant les polluants et en retenant les sédiments.

Des animaux sauvages d'une très grande diversité peuplent les terres humides, certaines espèces étant classées rares, menacées ou en danger de disparition. Bon nombre d'espèces de poissons fraient dans les terres humides des Grands Lacs, ou s'y reposent et y trouvent de quoi se nourrir. La sauvagine s'en sert pour la nidification et comme aire de repos durant sa migration. De fait, 68 espèces aviaires dépendent totalement ou partiellement des terres humides du bassin des Grands Lacs pour leur survie. Les marais du lac Érié sont visités par environ 20 espèces de mammifères, 28 espèces d'amphibiens et 27 espèces de reptiles.

Les terres humides ne sont pas dépourvues d'utilité pour l'être humain. En effet, elles nous permettent d'observer la nature, de nous approvisionner en eau, de pratiquer la pêche sportive, de chasser la sauvagine, de piéger les animaux à fourrure, de récolter des arbres, des fruits ou d'autres produits végétaux, d'éduquer enfants et adultes ainsi que de nous adonner à divers loisirs.

Malheureusement, l'être humain altère et détruit les terres humides pour s'en servir à d'autres fins. Environ les deux tiers du territoire que ces dernières occupaient à l'origine dans le bassin inférieur des Grands Lacs ont déjà été perdus ou très dégradés, tandis que l'état de celles qui restent continue d'être menacé. Leur importance ne cesse de croître à mesure que leur superficie diminue.

Les loisirs constituent-ils une utilisation importante des Grands Lacs?

Les loisirs constituent en effet une activité économique et sociale dont l'importance ne cesse de croître dans le bassin des Grands Lacs. Des millions de personnes, vivant dans le bassin ou à l'extérieur de celui-ci, utilisent les lacs et leurs berges pour toutes sortes d'activités récréatives.

Parmi les principales, il faut mentionner le nautisme, la pêche sportive, la chasse, l'ornithologie, le camping, la natation, le véliplanchisme, les randonnées, les pique-niques et les promenades le long du rivage.

Ces activités entraînent la création de parcs provinciaux et fédéraux de même que le développement d'un important secteur des services (marinas, hôtels, motels, centres de villégiature, terrains de camping, centres de loisir à proximité, etc.). En outre, beaucoup de gens qui passent leur temps libre dans la région des Grands Lacs y ont bâti une résidence secondaire ou une maison.

Pourquoi le niveau de l'eau des Grands Lacs varie-t-il?

L'eau des Grands Lacs provient du débit entrant (apports) des lacs d'amont de la chaîne ainsi que des précipitations qui tombent non seulement dans les lacs-mêmes mais aussi dans leurs bassins hydrographiques, pour ensuite s'écouler dans les lacs. Ces derniers perdent de l'eau en raison de évaporation, du débit sortant et des utilisations avec prélèvement. La différence entre le volume d'eau qui entre dans les lacs et celui qui en sort détermine la stabilité du niveau de l'eau – son élévation ou sa baisse.

Les effets combinés des précipitations, du ruissellement et de l'évaporation varient d'une saison à l'autre, et d'une année à l'autre, de telle sorte que le niveau de l'eau dans les lacs fluctue. Le débit sortant des lacs varie aussi en fonction du niveau des lacs. Ainsi, le niveau monte habituellement au printemps lorsque les eaux de ruissellement sont plus importantes et baisse vers la fin de l'été et au début de l'automne à mesure que le ruissellement diminue.

Illustration - goutte d'eau : Le niveau de l'eau des Grands Lacs Le niveau de l'eau peut varier sur une période de plusieurs années, et ce, pour les mêmes raisons. Les années pluvieuses se caractérisent par un ruissellement important et une évaporation réduite, ce qui entraînera une élévation graduelle du niveau. Quand il ne pleut guère et qu'il fait chaud, ce qui accroît l'évaporation, le niveau peut baisser petit à petit. La variation du débit sortant des lacs qui en résulte compensera une partie, mais non la totalité, de ces variations dans l'alimentation des lacs, d'où la fluctuation de leur niveau. Le temps nécessaire pour qu'un changement puisse être observé et l'importance de la fluctuation dépendront de la persistance du temps sec ou pluvieux et des températures ambiantes.

Parfois, le niveau de l'eau semble varier d'une journée à l'autre. Pourquoi?

Le niveau de l'eau peut changer en l'espace de quelques heures. Des vents violents dans une direction peuvent relever le niveau à une extrémité du lac (on appelle ce phénomène « marée de tempête ») et le faire baisser d'autant à l'extrémité opposée. Quand le vent tombe, le niveau oscillera à la hausse et à la baisse jusqu'à ce que la surface du lac devienne étale, un peu comme dans une baignoire. Ce phénomène s'appelle « seiche ».

Avec quelle fréquence les niveaux extrêmes se manifestent-ils?

Comme la fluctuation à long terme du niveau dans les lacs dépend de la tendance suivie par le climat, on ne peut prévoir quand et comment les extrêmes se manifesteront.

Le niveau de l'eau dans certains des Grands Lacs a atteint un minimum record vers la fin des années 1920, le milieu des années 1930 et le milieu des années 1960. Par ailleurs, on a enregistré un niveau maximum au début des années 1950, à la fin des années 1970 et au milieu des années 1980. Les records les plus récents se sont manifestés entre 1985 et 1987, quand le niveau des lacs, sauf celui du lac Ontario, a atteint le plus haut point au cours du XXe siècle. Au cours des deux années qui ont suivi, le niveau a rapidement baissé pour retrouver sa moyenne à long terme. Les années 1990 se sont caractérisées par des niveaux d'eau et des débits constamment élevés dans tout le bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

Comment la fluctuation du niveau de l'eau affecte-t-elle les gens qui habitent le long de la rive et les industries ou les entreprises en bordure des lacs?

Pour les personnes qui vivent au bord des Grands Lacs, un niveau élevé peut accroître les risques d'inondation des berges, d'érosion et de dommages causés par les vagues, lors des orages. Les industries et les entreprises établies en bordure de la rive peuvent éprouver les mêmes risques. Si une hausse du niveau permet aux navires de transporter une cargaison plus importante, à leur maximum, le niveau et le débit dans les canaux peuvent susciter des problèmes de navigation. Une élévation du niveau peut également s'avérer profitable aux centrales hydroélectriques qui produiront plus d'électricité avec le surplus d'eau. Lorsque le niveau est trop élevé cependant, le volume utilisable peut dépasser la capacité des centrales et être déversé.

L'érosion d'une partie du rivage fournira le sable nécessaire à la formation d'une plage en aval. Ce phénomène explique le contour perpétuellement changeant des berges des Grands Lacs. Une forte baisse de niveau élargira des plages, mais pourra aussi exposer des rochers qui gâcheront la vue et pourraient s'avérer dangereux, de même que des slikkes et des objets divers qui pourront poser des difficultés aux nageurs et aux plaisanciers. Un niveau très bas nuira à l'utilisation de certaines installations d'accostage. Pour les entreprises qui dépendent du transport maritime, une trop forte baisse de niveau compliquera le chargement et le déchargement des marchandises. Les navires peuvent également être contraints de réduire leur cargaison. Enfin, un niveau excessivement bas diminuera le débit dans les chenaux interlacustes et, par conséquent, la production d'hydroélectricité.

Par ailleurs, l'équilibre écologique à long terme des terres humides dépend d'une fluctuation du niveau de l'eau. Cette remarque est valable même si une très forte hausse de niveau peut inonder les marais et modifier les populations végétale et animale, tandis qu'une baisse excessive peut les assécher et apporter d'autres changements à ces populations.

En quoi le changement de vocation des terres dans le bassin des Grands Lacs a-t-il modifié les lacs proprement dits?

La vocation des terres dans le bassin des Grands Lacs a sensiblement changé depuis le début du XXe siècle, notamment avec le déboisement, l'urbanisation et l'assèchement des terres humides. En effet, ces activités ont modifié le ruissellement des eaux dans le bassin. Même s'il est difficile de définir dans quelle mesure ces changements ont modifié le niveau de l'eau, les recherches suggèrent que le volume d'eau qui parvient jusqu'aux Grands Lacs a augmenté dans certains affluents. Figure - Profil des Grands Lacs (58Ko)

L'être humain peut-il également être à l'origine d'une modification du niveau de l'eau dans les lacs?

Plusieurs activités humaines ont altéré le niveau et l'écoulement de l'eau dans les Grands Lacs. Ainsi, on a construit des ouvrages qui ont régularisé le débit sortant des lacs Supérieur et Ontario. Les eaux du lac Supérieur sont contrôlées depuis 1921, année où des installations ont été construites sur la rivière St. Marys pour permettre la production d'hydroélectricité et faciliter la navigation. Les eaux du lac Ontario ont commencé à être régularisées en 1960 avec l'achèvement de la voie maritime et de la centrale électrique du Saint-Laurent. En plus d'aider à la navigation et de créer une source fiable d'énergie hydroélectrique, ces ouvrages ont contribué, dans une certaine mesure, à stabiliser les fluctuations du niveau de l'eau des lacs.

Les ouvrages de dérivation peuvent amener de l'eau dans les Grands Lacs ou en prélever une partie. Ceux du lac Long et de la rivière Ogoki amènent dans le lac Supérieur de l'eau qui se jetait autrefois dans la baie James. Ces installations ont été construites pour la production d'hydroélectricité et le transport du bois. L'ouvrage de dérivation du lac Michigan, à Chicago, détourne l'eau du lac vers le Mississippi afin de répondre à diverses fins : consommation domestique, production d'électricité et assainissement. Le canal de navigation Welland, construit pour permettre aux navires de contourner les chutes Niagara et pour fournir de l'eau à des fins d'hydroélectricité, achemine également de l'eau du lac Érié vers le lac Ontario.

On a en outre modifié le cours des rivières Sainte-Claire et Détroit, dont le lit a été dragué, ce qui a fait baisser le niveau des lacs Michigan et Huron. Les modifications apportées aux chenaux et au rivage en vue de relier les canaux des Grands Lacs ont elles aussi changé le niveau de l'eau et le débit. Ainsi, la construction de ponts sur la rivière Niagara et le remblaiement de certaines parties du rivage ont légèrement réduit le débit potentiel de la rivière.

Malgré cela, l'être humain a eu relativement peu d'effet sur le niveau des lacs, comparativement à certains changements entraînés par des phénomènes naturels comme ceux décrits plus haut.

Qui doit assumer les conséquences de l'inondation et de l'érosion des rives le long des propriétés riveraines du fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs?

La planification et la gestion des travaux d'aménagement du rivage canadien sont essentiellement la responsabilité des autorités provinciales et municipales. Toutefois, la protection des lots riverains demeure essentiellement la responsabilité du propriétaire.

Comment les deux pays se partagent-ils les Grands Lacs?

Les Grands Lacs sont de compétence fédérale dans les deux pays puisque la frontière Canada-États-Unis traverse quatre des cinq lacs et les chenaux interlacustres. Même si les terres qui s'étendent sur et sous les berges des lacs sont du ressort des provinces au Canada, les eaux des lacs et cours d'eau limitrophes relèvent du gouvernement fédéral.

Le Canada et les États-Unis ont, en 1909, ratifié le Traité des eaux limitrophes Lien externe dans le but de régler et de prévenir les questions et conflits relatifs aux Grands Lacs et à d'autres eaux limitrophes. Ce traité a donné naissance à la Commission mixte internationale (CMI), organisme aux pouvoirs quasi-judiciaires qui peut approuver ou condamner l'exploitation, l'obstruction ou la dérivation des eaux limitrophes communes au Canada et aux États-Unis. La CMI peut aussi examiner des problèmes précis à la demande de l'un ou de l'autre gouvernement et, si les deux pays y consentent, trancher les différends qui opposent le Canada et les États-Unis, même si cela ne s'est encore jamais produit.

Les accords relatifs à la qualité de l'eau dans les Grands Lacs (1972, 1978 et le Protocole de 1987) et le traité sur la rivière Niagara (1950) constituent des exemples des ententes conclues entre le Canada et les États-Unis à la suite du Traité des eaux limitrophes. Le gouvernement fédéral des deux pays fournit une aide technique considérable à la CMI et travaille en étroite collaboration avec elle à la réalisation d'activités telles que la gestion, la répartition judicieuse et l'administration des Grands Lacs. Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec la :

Section canadienne
Commission mixte internationale Lien externe
234, av. Laurier Ouest, 22e étage
Ottawa (Ontario)  K1P 6K6
Tél. : 613-995-0088
Téléc. : 613-993-5583
Courriel : commission@ottawa.ijc.org

Que fait-on pour dissiper les inquiétudes soulevées par la fluctuation du niveau de l'eau dans les Grands Lacs?

Les gouvernements canadien et américain fournissent à la Commission mixte internationale (CMI) une aide technique et précisent le mandat de ses conseils opérationnels internationaux chargés de surveiller les conditions d'écoulement des rivières St. Marys et Niagara et du fleuve Saint-Laurent et de prendre des décisions à ce sujet. La CMI effectue des études importantes sur les Grands Lacs (appelées « renvois »), la plus récente ayant été achevée en 1993 pour donner suite à une demande formulée en 1986 par les gouvernements du Canada et des États-Unis alors que le niveau des Grands Lacs a atteint son plus haut niveau du XXe siècle.

Cette étude de la CMI portait sur les besoins de tous les utilisateurs qui dépendent du niveau des lacs, notamment les propriétaires riverains, les pêcheurs, les adeptes du nautisme, les expéditeurs, la faune et les producteurs d'hydroélectricité. Parmi les résultats communiqués, la CMI recommande aux gouvernements fédéraux de ne pas s'engager à régulariser davantage le niveau des Grands Lacs afin de réduire les inondations et l'érosion en bordure des lacs. Elle leur conseille plutôt de mettre en place des programmes complets d'utilisation et de gestion des rives permettant de faciliter l'adaptation des activités aux fluctuations des niveaux d'eau.

Par l'intermédiaire d'Environnement Canada, le gouvernement canadien a aussi créé le Bureau d'information sur les niveaux des Grands Lacs et du Saint-Laurent Lien externe, à Burlington (Ontario), point central de collecte de données et de communications avec le public sur la fluctuation du niveau des Grands Lacs. Lorsque les niveaux atteignent des maximums ou des minimums, Environnement Canada, en collaboration avec des organismes provinciaux, fournit des renseignements et diffuse des avertissements aux nombreuses parties touchées par le niveau des Grands Lacs. Il apporte aussi une aide financière et technique à la province d'Ontario et aux offices de protection de la nature afin d'identifier et de cartographier les terres en bordure des lacs qui sont vulnérables aux inondations et aux effets de l'érosion et de permettre la planification d'une meilleure utilisation de ces terres.

Que fait-on pour dissiper les inquiétudes soulevées par la qualité de l'eau des Grands Lacs?

L'accord canado-américain forme le cadre permettant de dissiper de telles inquiétudes.

L'Accord sur la qualité de l'eau dans les Grands Lacs a d'abord été signé en 1972, pour être révisé en 1978 et modifié par le protocole de 1987. L'accord de 1972 prescrivait entre autres des objectifs de réduction des charges de phosphore visant à gérer les problèmes d'enrichissement en nutriments dans les lacs. L'accord de 1978 insistait davantage sur les polluants industriels et les substances toxiques et il établissait des objectifs pour certains produits chimiques.

Le protocole de 1987 a permis de faire progresser la dépollution dans les Grands Lacs en exigeant la restauration des secteurs préoccupants particulièrement dégradés et en visant la lutte contre toutes les sources de pollution, y compris les substances toxiques atmosphériques. Le protocole est venu également renforcer la responsabilité publique des gouvernements du Canada et des États-Unis, qui doivent maintenant rendre compte publiquement à la Commission mixte internationale (CMI) des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de certaines annexes de l'accord.

De plus, tous les deux ans, le Conseil de la qualité de l'eau des Grands Lacs et le Conseil consultatif scientifique de la CMI, présentent leurs rapports indépendants sur les progrès (ou l'absence de progrès) réalisés en vue d'atteindre les objectifs de l'Accord. Ces rapports sont disponibles auprès de l'organisme suivant :

Bureau régional des Grands Lacs
Commission mixte internationale Lien externe
100, av. Ouellette
Windsor (Ontario)  N9A 6T3
Tél. : 519-257-6714
Téléc. : 519-257-6740
Courriel : commission@windsor.ijc.org


 
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