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Trade Negotiations and Agreements
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Commerce des services

OMC - Commerce des services

AGCS, environnement, eau et énergie

  1. L'AGCS empêche-t-il le Canada de protéger son environnement?
  2. Les obligations commerciales du Canada s'appliquent-elles à l'eau en vrac?
  3. Le Canada accorde-t-il aux fournisseurs de services étrangers l'accès aux services de distribution de l'eau dans le cadre de l'AGCS?
  4. L'AGCS peut-il restreindre la capacité des municipalités d'approvisionner leurs citoyens en eau potable?
  5. Les négociations sur l'AGCS peuvent-elles toucher notre droit de fixer des normes de qualité de l'eau?
  6. Le Canada a-t-il pris des engagements dans le cadre de l'AGCS concernant les services dans le secteur de l'énergie?
  7. L'AGCS restreint-il notre capacité d'avoir des politiques énergétiques indépendantes?

L’AGCS empêche-t-il le Canada de protéger son environnement?

Non.

L’AGCS ne dispense en rien les fournisseurs de services étrangers de respecter le droit canadien. Cela comprend les lois visant à protéger l’environnement et les lois et règlements relatifs aux normes du travail, de la santé, du bâtiment et de la sécurité.

Qui plus est, l’AGCS stipule qu’aucune de ses dispositions ne saurait empêcher l’adoption ou l’exécution des mesures nécessaires à la protection de la vie ou de la santé humaine, animale ou végétale.

Enfin, le gouvernement du Canada procède actuellement ã une évaluation environnementale de l’AGCS pour déterminer l’incidence des négociations.

Les obligations commerciales du Canada s’appliquent-elles à l’eau en vrac?

Aucune obligation commerciale internationale – et cela comprend l’AGCS – ne restreint notre capacité de réglementer l’eau à titre de ressource naturelle.

L’eau à l’état naturel est une ressource naturelle et non une marchandise aux fins des accords commerciaux.

Ce n’est qu’une fois retirée de son environnement naturel que l’eau devient une marchandise assujettie aux disciplines sur le commerce des marchandises. Par exemple, l’eau embouteillée vendue dans le commerce constitue une marchandise.

Le Canada accorde-t-il aux fournisseurs de services étrangers l’accès aux services de distribution de l’eau dans le cadre de l’AGCS?

Aucune des obligations commerciales internationales du Canada ne limite de quelque façon que ce soit la capacité des administrations locales et régionales ou des gouvernements provinciaux du Canada d’approvisionner directement les citoyens en eau potable ou de le faire par l’intermédiaire de sociétés privées dont les services sont retenus à contrat.

Dans l’AGCS, le Canada n’a pris aucun engagement sur les services de captage, de purification et de distribution de l’eau et n’a pas l’intention de le faire.

De plus, la classification sectorielle des services de l’AGCS, sur laquelle se fondent la majorité des membres de l’OMC, le Canada compris, pour prendre leurs engagements, exclut explicitement les services de captage, d’épuration et de distribution de l’eau potable.

L’AGCS peut-il restreindre la capacité des municipalités d’approvisionner leurs citoyens en eau potable?

Non.

Au Canada, les citoyens reçoivent l’eau potable directement des administrations locales et régionales ou des gouvernements provinciaux ou, encore, de sociétés privées dont les services sont retenus à contrat par ces autorités. Dans les deux cas, il n’y a aucune obligation aux termes de l’AGCS.

Les négociations sur l’AGCS peuvent-elles toucher notre droit de fixer des normes de qualité de l’eau?

Non. Rien dans l’AGCS ni aucun autre accord commercial n’empêche les gouvernements de fixer des normes pour s’assurer que les Canadiens ont accès à une eau potable salubre.

Toutes les entreprises ayant des activités au Canada, qu’elles soient canadiennes ou étrangères, doivent respecter nos lois et nos règlements. Les accords commerciaux ne changent rien à cette situation.

Le Canada a-t-il pris des engagements dans le cadre de l’AGCS concernant les services dans le secteur de l’énergie?

Le Canada a pris d’importants engagements de libéralisation dans l’AGCS concernant les services relatifs au pétrole et au gaz fournis pour l’exploitation de champs de pétrole et de gaz et des engagements beaucoup plus limités sur les services de courtage pour la vente en gros d’électricité.

Ni l’offre initiale ni l’offre révisée du Canada ne comprennent de nouveaux engagements sur les services de transport associés à l’exploitation pétrolière et gazière en mer, la transmission et la distribution de l’électricité ou la vente en gros ou au détail d’électricité.

L’électricité en elle-même est une marchandise, de sorte qu’elle n’est pas visée par l’AGCS.

L’AGCS restreint-il notre capacité d’avoir des politiques énergétiques indépendantes?

Non. L’AGCS reconnaît à tous les paliers de gouvernement le droit d’adopter des règlements destinés à atteindre les objectifs de la politique nationale.

La position du Canada consiste depuis longtemps à chercher des occasions de garantir et d’étendre l’accès pour les exportations de services énergétiques canadiens.

Le Canada plaide pour des marchés concurrentiels, une réglementation équitable et les principes d’un développement durable et sain, où il existe un juste équilibre entre les facteurs économiques et les objectifs environnementaux et sociaux.


Dernière mise à jour :
2006-04-27

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