Agriculture et Agroalimentaire Canada / Agriculture and Agri-Food Canada
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Division de l'analyse du march‚

2006-06-22 | Volume 19 Number 9 | ISSN 1494-1813 |  d'AAC 2081/F

Canada : transformation primaire des céréales et oléagineux

La capacité de l'industrie canadienne de transformation primaire des céréales et oléagineux, abstraction faite de la transformation primaire des aliments pour les animaux, a augmenté au cours des dernières années. Cette hausse est attribuable principalement à l'expansion des secteurs de la transformation du maïs, de la meunerie et de la trituration. Actuellement, la transformation primaire absorbe environ 25 % de la production canadienne annuelle des céréales et oléagineux. Le présent numéro du Bulletin bimensuel traite de certains des changements survenus au sein de l'industrie canadienne de la transformation primaire depuis 2001-2002.

Contexte

Le secteur agricole et agroalimentaire du Canada est important au bien-être socioéconomique du pays. En 2004, le secteur de la transformation des aliments, dont la transformation primaire représente un volet significatif, a contribué environ 17 milliards de dollars (G$) au produit intérieur brut (PIB) du Canada. Cette même année, la part de la production primaire de cultures et d'animaux dans le PIB représentait 14 G$ .

Un sondage effectué par Statistiques Canada auprès des fabricants a révélé que la valeur des ventes du secteur de la transformation des aliments représentait environ 12 %, des ventes totales du secteur de la fabrication en 2003. Le secteur de la transformation des aliments se classe au deuxième rang, loin derrière le secteur de la fabrication du matériel de transport, mais il se situe tout de même au premier rang au chapitre des ventes dans cinq des dix provinces canadiennes.

Au cours des dernières années, les échanges de produits agricoles et agroalimentaires ont atteint en moyenne 52 G$ . Pendant cette période, les exportations canadiennes de produits agricoles et agroalimentaires se sont élevées à environ 30 G$ par année. Le Canada a conservé sa position concurrentielle sur les marchés étrangers en adoptant des pratiques culturales innovatrices, en diversifiant sa production par des cultures non traditionnelles et en encourageant les activités à valeur ajoutée.

Les biocarburants, notamment l'éthanol-carburant et le biodiésel, sont généralement fabriqués à partir de céréales, d'oléagineux ou de graisses animales.

Le gouvernement fédéral s'est engagé à faire en sorte que les carburants de transport au pays soient constitués à 5 % en moyenne de matières renouvelables d'ici 2010. Les trois ministres fédéraux de l'Environnement, des Ressources naturelles et de l'Agriculture et l'Agroalimentaire consultent et collaborent avec leurs homologues provinciaux et territoriaux, dans le but d'augmenter la production de biocarburants afin d'atteindre la cible.

Le secteur canadien des biocarburants fournit aux producteurs canadiens l'occasion d'avoir part aux bénéfices découlant de ce nouveau débouché pour leurs produits. Par ailleurs, les producteurs canadiens, à titre d'intervenants clé, auront la possibilité d'investir dans cette importante activité à valeur ajoutée et de contribuer à son succès. Le gouvernement canadien travaille avec les autres ordres de gouvernement et le secteur privé pour accroître le nombre d'usines de fabrication d'éthanol à base de biomasse au Canada. Cet engagement représente un pas en avant vers un environnement plus sain à l'échelle planétaire en plus de fournir des avantages économiques pour le secteur canadien de l'agriculture et de l'agroalimentaire.

Pour Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), l'augmentation des activités à valeur ajoutée pour affermir le secteur agricole demeure une priorité. Les tables rondes sur les chaînes de valeur, qui ont été organisées ces dernières années à l'intention des intervenants principaux, visent à garantir la vigueur et la viabilité à long terme du secteur agricole de façon à ce que tous les Canadiens puissent en bénéficier.

Secteur de la transformation primaire au Canada

Pour la période comprise entre 2001-2002 et 2006-2007, on s'attend que la capacité de l'industrie canadienne de transformation primaire des céréales et oléagineux augmente d'environ 9 %, reflétant ainsi de la capacité accrue aux chapitres de la transformation du maïs, de la mouture du blé et de la trituration des oléagineux. Cependant, on s'attend à une baisse sensible de la capacité dans l'industrie du maltage de l'orge.

Dans l'Ouest canadien, la capacité de transformation primaire devrait s'accroître d'environ 12 %, la trituration des oléagineux, la mouture du blé et la transformation de l'avoine devant progresser de 20 %, de 13 % et de 12 %, respectivement.

Dans l'Est canadien, la capacité de transformation devrait augmenter de 10 %, la capacité aux chapitres de la transformation du maïs, de la mouture du blé dur et de celle du blé commun devant progresser de 36 %, de 6 % et de 4 % respectivement, selon les estimations. Cependant, dans l'est du pays, les transformateurs de l'avoine et ceux de l'orge brassicole verront leur capacité diminuer de 33 % et de 7 % respectivement.

Mouture de blé

L'industrie canadienne de la mouture du blé (y compris le blé dur) utilise environ 3 millions de tonnes (Mt) de blé par an. Environ 70 % du blé moulu annuellement est du blé roux de printemps de l'Ouest canadien, 15 %, du blé d'hiver de l'Ontario, 10 %, du blé dur et 5 %, du blé d'autres catégories.

Au cours des décennies précédentes, l'industrie canadienne de la meunerie s'est développée assez rapidement, mais depuis, sa croissance a ralenti. Néanmoins, la capacité de mouture du blé (sauf le blé dur) continue de progresser, depuis le niveau record de 12 400 tonnes par jour (t/j) établi en 2001-2002, et se situera au volume estimatif de 13 247 t/j pour 2006-2007. Dans l'Ouest canadien, la capacité de mouture du blé a progressé de 13 % (estimatif) depuis 2001-2002, alors qu'elle n'a augmenté que de 4 % dans l'est du pays.

Même si de petites meuneries moins efficaces ont fermé leurs portes, la capacité de mouture du blé du Canada continue d'augmenter. Ainsi, la fermeture de l'usine de la société Archer Daniels Midland (ADM) à Strathroy (Ontario) a éliminé une capacité estimée à environ 106 t/j. Parallèlement, l'usine de 30 M$ de Rogers Food à Chilliwack (Colombie-Britannique) a lancé ses opérations en avril 2005, avec une capacité de transformation de 332 t/j.

L'industrie de la meunerie demeure la deuxième industrie de transformation en importance dans le secteur des céréales et des oléagineux.

Mouture de blé dur

Une partie de la capacité de mouture du blé dur du Canada est attribuable à des installations à double aptitude, c.-à-d. des usines pouvant moudre du blé dur et d'autres types de blé. Cependant, il faut éviter de compter cette capacité deux fois, car il est clair qu'une usine peut transformer uniquement l'un des produits (blé dur ou autre type de blé) au cours d'une même période.

Jusqu'en novembre 2003, il y avait deux installations à double aptitude au Canada, dont l'une a depuis fermé ses portes; l'usine d'ADM à Strathroy (Ontario) avait une capacité de 106 t/j. La capacité de l'autre usine à double aptitude, Robin Hood Multifoods à Saskatoon (Saskatchewan), demeure pratiquement inchangée à 453 t/j.

La capacité totale de mouture du blé dur du Canada (y compris les installations à double aptitude) est estimée à 1 781 t/j, en légère hausse -par rapport à 1 769 t/j en 2001-2002. Lorsque l'on exclut la capacité des installations à double aptitude, on remarque que, dans les faits, la capacité de mouture du blé dur a augmenté d'environ 5 %. L'Est canadien conserve environ 60 % de la capacité de mouture du blé dur du Canada (y compris les installations à double aptitude).

Autres produits de la transformation du blé

La capacité quotidienne de transformation du blé en éthanol et en alcool de bouche est demeurée à peu près la même qu'en 2001-2002, mais plusieurs usines d'éthanol sont en cours de planification ou de construction. Ainsi, la société Husky Energy Inc. de Calgary (Alberta) a annoncé en octobre 2005 qu'elle allait construire une usine de 145 M$ à son emplacement de Minnedosa (Manitoba). La nouvelle usine remplacera l'usine actuelle qui produit environ 10 millions de litres (ML) d'éthanol annuellement, et elle devrait être pleinement opérationnelle au milieu de 2007. Elle utilisera environ 350 000 t de blé pour produire 130 ML d'éthanol par année. Husky Energy construit également une usine d'éthanol à Lloydminster (Alberta) dont la capacité devrait être semblable à celle de l'usine de Minnedosa; l'usine devrait ouvrir ses portes vers la fin de 2006. Quelque 250 000 t de drêches de distillerie, un sous-produit de la production d'éthanol, seront probablement écoulées sur le marché de l'alimentation animale de l'Ouest canadien.

La minoterie Agri-Industries Company d'ADM, située à Candiac (Québec), produit du gluten et de l'amidon de blé. La capacité quotidienne de l'usine demeure inchangée par rapport à 2001-2002, à environ 400 t/j.

Programme d'expansion du marché de l'éthanol et autres initiatives

Le Programme d'expansion du marché d'éthanol a été annoncé le 12 août 2003 dans le cadre du Plan du Canada sur les changements climatiques. Le Programme favorise l'augmentation de la production et de l'utilisation de carburant à l'éthanol au Canada, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au transport qui contribuent aux changements climatiques. Il a été conçu pour accroître la proportion de l'essence additionnée d'éthanol. Grâce au Programme, le gouvernement verse une aide financière pour la construction d'installations de production d'éthanol-carburant au Canada ou l'expansion des usines existantes.

La Saskatchewan a rendu obligatoire l'utilisation de carburant à l'éthanol, à compter de 2005. Dans le cadre de l'Ethanol Fuel Grant Program, la province accorde une subvention de 15 cents du litre (¢/L) aux distributeurs de la Saskatchewan qui ajoutent de l'éthanol à leur carburant. En plus de l'installation que prévoit bâtir Husky Energy à Lloydminster (Saskatchewan), la société NorAmera BioEnergy a annoncé la construction d'une usine ayant une capacité de 25 ML à Weyburn (Saskatchewan). Les deux usines utiliseront du blé comme matière première de la production d'éthanol.

North West Terminal Ltd (NWT), silo terminal appartenant à des agriculteurs-actionnaires situé à Unity (Saskatchewan), poursuit la planification d'une nouvelle usine d'éthanol. Le plan prévoit la construction d'une installation ayant une capacité de production 25 ML d'éthanol par année et utilisant environ 68,000 t de matières premières. Les travaux de construction sont évalués à 34 M$ et l'usine devrait entreprendre ses activités à l'automne 2008. L'usine d'éthanol sera exploitée par une nouvelle société, North West BioEnergy Ltd., filiale appartenant en propriété exclusive à NWT.

Le potentiel de croissance du secteur canadien de la production d'éthanol continue de croître, les intervenants mettant de l'avant des idées novatrices pour améliorer la faisabilité de la production d'éthanol. Le gouvernement de la Saskatchewan et le Saskatchewan Ethanol Development Council ont annoncé la tenue d'une étude pour déterminer s'il est possible d'intégrer la production d'éthanol aux activités des parcs d'engraissement locaux. Le groupe soutient que, en utilisant la drêche de distillerie d'une petite usine d'éthanol située à proximité d'un parc d'engraissement, on élimine le coût prohibitif du séchage et on permet aux petites usines d'éthanol de concurrencer les grandes installations autonomes. Le projet offre un aperçu de projets futurs axés sur des sources d'énergie renouvelable, tels que la production d'éthanol à partir de céréales des Prairies.

Production de biodiésel au Canada

L'industrie du biodiésel s'est développée rapidement aux États-Unis et aux pays de l'Union européenne (UE) où le biodiésel est largement reconnu et encouragé comme source viable de remplacement du carburant dérivé du pétrole. En fait, environ la moitié du colza broyé dans les usines d'ADM dans les pays de l'UE sert à la fabrication de biodiésel.

Selon le Conseil canadien du canola, les mesures suivantes seraient très avantageuses pour l'industrie canadienne du biodiésel : des programmes semblables à ceux exécutés aux États-Unis qui offrent des subventions équivalant à environ 30 ¢/L pour les huiles vierges; l'ajout obligatoire d'au moins 5 % de biomasse au carburant d'ici 2015; des normes de qualité qui tiennent compte des conditions climatiques du Canada.

Les discussions tenues récemment sur les mérites du biodiésel pour aider le Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre ont amélioré les perspectives de l'industrie canadienne des oléagineux. On vante déjà les mérites de l'huile de canola comme un choix logique pour la production de biodiésel. Même si d'autres huiles végétales, la graisse animale fondue et les graisses usées de restaurant peuvent être adaptées à la production de biodiésel, les promoteurs de l'huile de canola soutiennent que celle-ci a un rendement supérieur par temps froid et que l'augmentation soutenue de la production de canola accroît la rentabilité de l'huile de canola pour la production de biodiésel.

Le Canada s'est fixé un objectif de production de 500 ML de biodiésel d'ici 2010. La Canadian Bioenergy Corporation estime que l'ajout obligatoire de 2 % de biomasse au carburant nécessiterait environ 1,25 Mt de graines de canola, ou environ 2,5 Mt de soja, ce dernier ayant une teneur moins élevée en huile. En 2005-2006, le Canada a produit un volume record de 9,7 Mt de canola, dont 5,0 Mt ont été exportées sous forme de graines. De même, on a enregistré une récolte record de 3,2 Mt de soja en 2005-2006 dont on exportera 1,3 Mt sous forme de graines. Le poids du Canada dans le marché d'exportation de ces denrées risque de diminuer sensiblement à mesure que la production de biodiésel prend de l'ampleur au pays. L'expansion de la production de biodiésel à même le canola et le soja soutiendra les revenus agricoles tout en aidant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Tout indique que le Canada possède la base de production nécessaire pour appuyer la production de volumes obligatoires de biodiésel. Cependant, aux États-Unis et dans les pays de l'UE, des stimulants gouvernementaux ont fourni certains incitatifs nécessaires au développement de l'industrie du biodiésel. Le Canada devra peut-être offrir des incitatifs similaires. Cependant, à la différence des États-Unis et de l'UE, le Canada est un exportateur net de pétrole et de produits du pétrole, et de ce fait, l'accroissement de la production et la création des mesures incitatives nécessaires supposent une justification très différente.

Transformation des oléagineux

La capacité de transformation des oléagineux du Canada est appelée à augmenter d'environ 7 %, à 17 650 t/j. La croissance surviendrait presque exclusivement dans l'Ouest canadien où les installations existantes prennent de l'expansion et l'usine de Sainte-Agathe (Manitoba) est remise en service. Dans l'Est canadien, la capacité de transformation des oléagineux n'a pratiquement pas changé au cours des cinq dernières années.

AAC prévoit que le volume d'oléagineux triturés au pays en 2006-2007 s'élèvera à 5,2 Mt, contre 4,0 Mt en 2001-2002. La hausse du volume annuel est surtout attribuable au canola dont le volume trituré a augmenté de 50 % depuis 2001-2002.

Transformation du maïs

Au Canada, la capacité de transformation du maïs devrait progresser d'environ 34 % pour s'établir à environ 8 445 t/j, par suite de l'expansion des secteurs de la maïserie et de la production d'éthanol-carburant. Dans l'Ouest canadien, la hausse est en grande partie attribuable à la capacité accrue de production de la Société Diageo à Gimli (Manitoba). Dans l'Est canadien, la capacité accrue de production d'éthanol de la société Les Alcools de Commerce Inc. à Chatham (Ontario) et l'expansion de deux installations de production d'alcool de bouche [Canadian Mist Distillers à Collingwood (Ontario) et Schenley Distilling Co. à Valleyfield (Québec)] neutraliseront la perte de capacité due à la fermeture de la maïserie Nacan Products Limited à Collingwood (Ontario). Il convient toutefois de souligner que les propriétaires de Nacan sont en train de convertir l'usine à la production de l'éthanol. Par ailleurs, l'usine d'éthanol de Suncor Energy, qui utiliserait quelque 1 450 tonnes de maïs par jour, devrait pouvoir fonctionner à plein régime en 2006.

Orge brassicole

La capacité de maltage du Canada devrait reculer d'environ 10 % pour s'établir à 2 990 t/j. La contraction de la capacité de maltage est attribuable à la baisse soutenue du marché intérieur de la bière et à la perspective d'une contraction des débouchés internationaux pour le malt d'orge.

La baisse de la consommation de bière au Canada s'explique par le vieillissement de la population et le changement des habitudes de consommation. En plus de réduire leur consommation comme le font toutes les populations vieillissantes, les Canadiens se tournent de plus en plus vers les bières importées, ce qui réduit la demande nationale de malt d'orge. De plus, le marché de la bière à prix réduit, dont la production requiert moins de malt d'orge, a enregistré une croissance significative.

Au cours des 20 dernières années, le Canada a vu progresser sa part du marché. Récemment, la tendance semble s'être renversée, du moins pour le moment. Par exemple, les exportations d'orge brassicole canadienne vers le Japon ont souffert de la consommation accrue de boissons à base de bière à faible teneur en malt ou sans malt.

L'industrie canadienne du maltage transforme quelque 1,0 Mt d'orge brassicole par année, dont 270 000 t environ sont destinées à l'industrie intérieure de la bière. Plus des trois quarts de la capacité de maltage du Canada sont situés dans l'ouest du pays. Canada Maltage, qui possède des usines à Montréal (Québec), à Thunder Bay (Ontario) et à Calgary (Alberta) demeure la société de maltage la plus importante au Canada, transformant un peu plus de la moitié de l'orge brassicole produite au pays. Prairie Malt à Biggar (Saskatchewan) est la deuxième malterie en importance, suivie de Rahr Malting à Alix (Alberta) et de l'usine IMC Canada (Dominion Malting) de Winnipeg (Manitoba).

Transformation de l'avoine

L'industrie canadienne de la transformation de l'avoine a enregistré un faible taux de croissance au cours des dernières années, malgré la fermeture de la minoterie d'ADM à Midland (Ontario). Les usines de transformation de l'avoine de l'Ouest canadien représentent désormais environ 90 % de la capacité totale, par rapport à 80 % en 2001-2002.

Au cours des cinq dernières années, ce sont les usines de Popowich Milling Ltd. à Yorkton (Saskatchewan) et d'Emerson Milling Inc. à Emerson (Manitoba) qui ont connu la plus forte hausse de la capacité de transformation de l'avoine, avec une croissance de 60 % et 50 %, respectivement. Can-Oat Milling à Portage-la-Prairie (Manitoba) prévoit accroître sa capacité de transformation de 50 000 t, soit de 150 t/j; les travaux devraient être terminés en février 2007. La capacité de l'usine de la Compagnie Quaker Oats du Canada Limitée à Peterborough (Ontario) a augmenté d'environ 20 % au cours des cinq dernières années.


by Stan Spak, Analyste de marchés

Canada : capacit‚ du secteur de la transformation des c‚r‚ales et ol‚agineux (tableau)
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Bien que la Division de l'analyse du marché assume l'entière responsabilité de l'information présentée dans ce document; elle tient à reconnaître les organismes suivants qui ont contribué à sa préparation : Canadian Oilseed Processors Association, Commission canadienne du blé, Can-Oat Milling, Association de l'industrie brassicole du Canada, Division des politiques sur les grains (AAFC), Direction générale des services à l'industrie et aux marchés (AAFC)

Mise jour: 2006-12-08
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