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Encéphalopathie spongiforme bovine - Manuel de procédures
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Les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) sont un
groupe de maladies neurodégénératives lentement évolutives qui frappent tant les
humains que les animaux. Elles ont une longue période dincubation, sont causées
par un agent infectieux nouveau et leur issue est toujours fatale. Les encéphalopathies
spongiformes transmissibles (EST) englobent :
- la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), le kuru, le syndrome de
Gerstmann-Straussler-Scheinker (SGSS) et linsomnie familiale fatale (IFF), chez les
humains;
- la tremblante, chez les moutons et les chèvres;
- lencéphalopathie transmissible du vison (ETV);
- la maladie du dépérissement chronique des cervidés (MDCC), chez les cerfs et les
wapitis; et
- lencéphalopathie spongiforme bovine (ESB), chez les bovins.
En outre, il existe des EST qui seraient, croit-on, le résultat de lexposition
à du matériel dorigine bovine infecté par lagent de lESB, telles que
lencéphalopathie spongiforme féline (ESF) et la variante de la maladie de
Creutzfeldt-Jakob (vMCJ). |
Étiologie |
1. |
Même si on a effectué énormément de recherche depuis que lESB a
été décrite pour la première fois au Royaume-Uni (R.-U.) en 1985-1986, la nature
précise de lagent causal demeure une source de controverse, comme cest le cas
dailleurs de toutes les maladies associées aux EST. Plusieurs théories ont
été mises de lavant pour expliquer létiologie de la maladie, mais la
théorie de la protéine seule, ou théorie du prion, domine dans la
littérature. Cette théorie est fondée sur le fait quune forme aberrante
dune protéine prion membranaire normale codée par lhôte est la seule
macromolécule spécifique de la maladie à être systématiquement isolée chez les
animaux atteints dESB. La théorie du prion attribue linfectivité à une
forme structurellement modifiée de la protéine prion (PrP), qui favorise à son tour la
conversion dautres molécules prions en la même forme anormale. Laccumulation
de ces isoformes anormales (PrPsc) à lintérieur du cytoplasme de la cellule
infectée, perturbe la fonction cellulaire, contribue aux transformations spongiformes
caractéristiques et finit par entraîner la mort de la cellule.
La PrPsc est extrêmement résistante à la chaleur, aux rayons ultraviolets et
ionisants et à toute une gamme de désinfectants chimiques. Elle est insoluble dans les
détergents et a une structure dans laquelle prédominent les feuillets bêta, ce qui la
rend relativement résistante aux protéases, caractéristique qui a été exploitée dans
la mise au point de tests diagnostiques rapides de la maladie sur lanimal mort.
Jusquà récemment, les épreuves biologiques démontraient que, contrairement à
la tremblante du mouton, lESB est causée par une souche ou isoforme unique. Des
données plus récentes laissent croire à lexistence possible de plus dune
souche. |
Espèces sensibles |
2. |
Les chercheurs sont parvenus infecter des bovins, des moutons, des
chèvres, des porcs, des souris, des visons et des marmousets dans des conditions
expérimentales avec lagent de lESB (injecté par voie intracrânienne). La
transmission par voie orale des moutons, des chèvres et des visons a également été
démontrée. Les porcs et les poulets nont montré aucun signe de maladie après une
exposition par voie orale, en dépit dune longue période dincubation. LOffice
international des épizooties (OIE) indique que toutes les espèces de la famille des Bovidae
sont sensibles à lESB, notamment les bovins, les bisons et les buffles dInde. |
Distribution mondiale |
3. |
L'ESB a été décrite pour la première fois au R.-U. il y a presque deux
décennies. En juillet 2005, la maladie aura été diagnostiquée chez des bovins
indigènes de 24 pays d'Europe, du Moyen-Orient, d'Amérique du Nord et d'Asie. |
Épidémiologie |
4. |
Bien que lon sache que le génotype influe sur la période
dincubation dautres EST chez dautres espèces, il na pas encore
été établi cependant quil pouvait avoir un effet sur la pathogenèse de lESB
chez les bovins. De même, on nobserve aucune prédisposition dune race ou
dun sexe. |
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Période d'incubation
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La période dincubation observée chez les bovins infectés par
lagent de lESB est variable, séchelonnant de 2 à 8 ans, la majorité
des animaux atteints étant diagnostiqués à lâge de 4 ou 5 ans. Le plus jeune
bovin sur lequel un diagnostic de lESB ait jamais été posé avait 20 mois et ne
présentait pas de signes cliniques (Italie). Il est généralement reconnu que
lexposition à une source dinfection à un très jeune âge serait associée
à une période dincubation plus courte. Lexposition à une plus forte dose
dinfectivité raccourcirait la période dincubation. |
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Modes de transmission
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Farine de viande et dos (FVO) : De
nombreuses recherches effectuées jusquà maintenant montrent que
lincorporation de FVO contaminée dans les aliments du bétail constitue le
principal véhicule de transmission. Daprès les connaissances scientifiques
actuelles, linfectivité de lESB a été mise en évidence, à des degrés
divers, dans les tissus suivants qui, sils sont utilisés dans lalimentation
despèces sensibles, pourraient entraîner la transmission de lagent
infectieux :
Comité scientifique directeur
Estimation de la dose infectieuse bovine (DI)50 |
Tissue |
Dose infectieuse (DI)50
bovine par cas d'ESB |
Pourcentage de la charge
infectieuse totale par bovin |
Cerveau |
5000 |
64,1% |
Moelle épinière |
2000 |
25,6% |
Ganglions trigéminés |
200 |
2,6% |
Ganglions de la racine dorsale |
300 |
3,8% |
Iléon |
260 |
3,3% |
Yeux |
3 |
0,04% |
Amygdales |
1 |
0,01% |
LOrganisation mondiale de la santé animale (OIE) a établi que les matières
suivantes ne sont pas infectieuses :
- la gélatine et le collagène préparés exclusivement partir de peaux;
- le lait et les produits laitiers;
- le sperme et les embryons produits in vivo, tel quindiqué aux
paragraphes 2 et 5 de la section 3.3 Mesures de contrôle des lieux;
- le suif exempt de protéines (teneur maximale en impuretés insolubles de 0,15 % en
poids) et les dérivés de ce suif;
- lhydrogénophosphate de calcium (exempt de toute trace de protéines ou de
graisses);
- le cuir et les peaux.
Transmission horizontale et verticale : LESB nest
pas considérée comme une maladie contagieuse, mais il ne faut pas écarter dautres
modes de transmission potentiels.
Transmission horizontale :
Les données scientifiques disponibles à lheure actuelle permettent de conclure
quil ny a pas de transmission horizontale de la maladie.
Transmission verticale - par le père :
Des études épidémiologiques ont établi que le sperme utilisé pour
linsémination artificielle commerciale et préparé conformément aux protocoles
internationalement reconnus, nest pas associé à un risque quelconque de
transmission.
Transmission maternelle :
Des expériences ont montré que, dans le cas des embryons bovins produits in
vivo et prélevés conformément aux protocoles reconnus à l'échelle
internationale, il n'y a pas de risque de transmission de l'ESB.
Bien quil nexiste aucune preuve directe de transmission de lESB de la
vache au veau, on présume quune transmission maternelle pourrait survenir. On
estime que les veaux nés de vaches infectées au cours du dernier sixième de la période
dincubation pourront contracter linfection (dans moins de 10 % des cas).
Sil savérait que la transmission maternelle proprement dite se produise, le
taux de transmission serait insuffisant pour déclencher ou propager la maladie.
Vecteurs : Rien nindique que des insectes ou des
arthropodes vecteurs interviennent dans la transmission de lESB.
Matières contaminées et transmission iatrogène : En
général, les objets associés à lélevage agricole normal ne présentent pas de
risque de transmission de lESB. Mais le fait que la transmission iatrogène de
certaines EST dans les populations ovines et humaines ait été bien documentée montre
que cette possibilité existe chez les bovins. On doit garder à lesprit que
linfection pourrait être transmise par les instruments et les interventions
utilisés en médecine vétérinaire, lorsque ceux-ci sont susceptibles de transférer du
tissu nerveux ou lymphoïde. |
Pathogenèse |
5. |
Sil est vrai que dinnombrables recherches ont été effectuées
depuis que lESB a été décrite pour la première fois au R.-U., la nature exacte
de lagent causal ne fait toujours pas lunanimité, ce qui est également le
cas pour toutes les maladies du groupe des EST. La protéine prion est une protéine
membranaire normale quon retrouve surtout dans le système nerveux central. Il
sagit dun facteur important dans la pathogenèse des EST. Des formes
aberrantes de cette protéine sont associées à linfectivité et représentent une
découverte importante dans létude de la neuropathologie de lESB. La fonction
de la protéine prion normale, cest-à-dire non aberrante, na pas été
établie avec certitude. Lhypothèse du prion attribue linfectivité à une
forme structurellement modifiée de la protéine prion qui, à son tour, induit la
transformation dautres molécules de protéine prion en cette même forme aberrante.
Le processus qui intervient dans ce changement conformationnel na pas été
élucidé de façon précise. Laccumulation de ces isoformes anormales de la
protéine prion modifie le fonctionnement et lapparence de la cellule nerveuse
infectée. Lune des principales critiques de lhypothèse de la protéine prion
est quen labsence dacide nucléique, elle nexplique pas les
variations de souches observées dans dautres EST. On soupçonne que les
différences de souches pourraient résulter de mutations dans le gène PrP entraînant
des changements conformationnels tertiaires de la protéine prion.
Une fois ingéré, le prion modifié pourrait être absorbé à travers la paroi
intestinale au niveau des plaques de Peyer. Cette hypothèse pourrait expliquer
lobservation selon laquelle il y aurait une sensibilité vis-à-vis de lagent
infectieux qui est liée à lâge. On estime en effet que les jeunes bovins seraient
jusquà dix fois plus sensibles que les adultes. Plusieurs chercheurs ont calculé
que la sensibilité culmine entre 0,5 et 1,5 an pour ensuite diminuer progressivement au
cours des années suivantes et sétablir à un niveau correspondant à environ 10 %
de la valeur maximale. Lagent responsable de lESB na pas été détecté
dans le sang des animaux infectés, ce qui incite certains chercheurs à avancer
lhypothèse que la neuro-invasion peut se produire directement par les nerfs
périphériques ou par le système lymphoréticulaire et ensuite par les nerfs
périphériques. On se demande encore si la rate constitue ou non une source infectieuse.
Si linfectivité existe dans le sang ou la rate, elle pourrait être présente à un
degré inférieur à la sensibilité des méthodes de détection actuelles. |
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Distribution de l'infectivité
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Des expériences menées sur une longue période, au cours desquelles on a
exposé par voie orale des veaux à des matières cérébrales provenant de cas confirmés
dESB, sont maintenant terminées. Les résultats de ces expériences indiquent que
dès six mois après linfection et jusquà 18 mois après linfection,
linfectivité nétait détectable que dans liléon distal, ce qui
correspond à lemplacement des plaques de Peyer. À partir de 18 mois suivant
linfection, linfectivité a été détectée dans les tissus suivants:
lintestin grêle (iléon distal), le cerveau, la moelle épinière, les ganglions de
la racine dorsale et trigéminés. Dans une étude, on a constaté que la moelle osseuse
était légèrement infectieuse dans les cas où lanimal présentait des signes
cliniques de la maladie; ces résultats n'ont toutefois pas été reproduits. En dépit de
nombreuses tentatives, ces expériences nont pas permis de mettre en évidence des
changements systématiques, dans le cerveau des animaux atteints, plus de trois mois avant
lapparition des signes cliniques. |
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Dose infectieuse
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Des données expérimentales confirment qu'à peine 0,001 gramme de
matériel cérébral infecté administré par voie orale à des bovins sensibles
entraînera lapparition de lESB clinique. |
Diagnostic |
6. |
Le diagnostic de lESB repose sur la détection de la protéine prion
anormale dans lencéphale. Le tronc cérébral, y compris lobex, doit être
prélevé pour les analyses. Les tissus soumis doivent être frais. Plusieurs tests
permettent détablir un diagnostic préliminaire dESB (Western blot, ELISA).
L'outil diagnostique officiel de confirmation de la maladie au Canada est l'examen de
certaines régions spécifiques du cerveau par des techniques d'histopathologie et/ou
l'immunoblot des fibrilles associés à la tremblante du mouton pour détecter des
changements caractéristiques et par des techniques d'immunohistochimie pour détecter la
présence de protéines prions résistantes aux protéases. |
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Signes cliniques
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LESB est une maladie neurodégénérative afébrile qui affecte les
bovins adultes. Les premiers signes de lESB sont non spécifiques et essentiellement
de nature comportementale. Par conséquent, le diagnostic clinique précoce exige
lobservation répétée et la connaissance du comportement normal de lanimal.
Les principaux aspects du diagnostic différentiel observés au R.-U. sont
lapparition insidieuse et lévolution chronique des signes cliniques. Les
signes cliniques peuvent être regroupés en trois catégories, les observations
principales dans chacune de ces catégories étant classées par ordre de fréquence
décroissante.
- Troubles du comportement
- appréhension, crainte
- agressivité
- trémulations : tremblements et contractions musculaires
- Troubles de la locomotion
- posture anormale
- manque de coordination, surtout au niveau des membres postérieurs
- tendance à demeurer couché dans les derniers stades
- Troubles de la sensibilité
- tressaillements au moindre stimulus externe (bruit ou mouvement de personnes ou
danimaux)
- hypersensibilité à la lumière, au toucher et au bruit
- En outre, on note souvent une perte de poids corporel et une diminution de la forme
physique et de la production de lait, malgré un appétit conservé.
La maladie clinique peut durer de moins de deux semaines à un an. Dans la majorité
des cas, cependant, il faudra euthanasier lanimal dans les deux mois suivant
lapparition de la maladie. |
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Pathologie
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Il nexiste aucun changement pathologique macroscopique qui soit
associé à lESB. À lexamen histopathologique on note la présence dune
dégénérescence spongiforme symétrique bilatérale touchant les cellules nerveuses des
noyaux du tronc cérébral. Le degré de dégénérescence spongiforme est variable tandis
que lampleur de la gliose réactive est proportionnelle au degré de perte
neuronale. |
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Mortalité/Morbidité
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La maladie est toujours fatale. Il nexiste ni traitement ni vaccin. |
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Diagnostic différentiel
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Le diagnostic différentiel de lESB devrait inclure les maladies
neurologiques bovines causées par des agents viraux, des bactéries ainsi que
dautres perturbations de nature infectieuse, toxique ou métabolique qui affectent
le système nerveux central. Ainsi, les troubles suivants sont ceux qui, du point de vue
clinique, ressemblent le plus à lESB;
- rage
- listériose - encéphalite bactérienne
- cétose nerveuse
- hypomagnésémie de la vache (tétanie de pâturage)
- hypocalcémie
- méningoencéphalite thromboembolique
- abcès ou néoplasie de la moelle épinière ou du cerveau
- traumatisme
- intoxication par le plomb ou autre intoxication
- polioencéphalomalacie
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Résistance et immunité |
7. |
Chez les bovins infectés par lagent de lESB, on nobserve
aucune réponse immunitaire, passive ou acquise, à la présence de lagent de
lESB. |
Vaccination |
8. |
Il nexiste aucun vaccin. |
Santé publique |
9. |
Bien que lESB soit une maladie des bovins, la maladie humaine
appelée variante de la maladie de Creutzfeldt-Jacob (vMCJ) a été associée à la
consommation de produits de bovins infectés par lagent de lESB. Le matériel
à risque spécifié (MRS) désigne les tissus qui, chez les bovins atteints de lESB,
renferment lagent qui peut transmettre la maladie. Chez les animaux atteints,
lagent infectieux est concentré dans certains tissus tels que lencéphale et
la moelle épinière. Les tissus bovins identifiés comme faisant partie du MRS ne sont
pas en général des aliments destinés à la consommation. Toutefois, au cours du
processus de transformation, le MRS pourrait accidentellement être incorporé dans les
produits de viande destinés à la consommation humaine. Le gouvernement du Canada a
modifié le Règlement sur les aliments et drogues et le Règlement sur la
santé des animaux afin dempêcher que le MRS ne se retrouve dans les produits
destinés à lalimentation humaine. Ces règlements définissent ce quon
entend par MRS et interdisent la vente ou limportation en vue de la vente de
produits alimentaires contenant du MRS (selon le Règlement sur les aliments et
drogues) qui proviennent de pays non exempts de lESB. Des modifications
apportées au Règlement sur la santé des animaux exigent quon retire le MRS
des carcasses et interdisent lexportation et lutilisation du MRS dans les
aliments destins à la consommation humaine.
Actuellement, le MRS englobe le crâne, la cervelle, les ganglions de Gasser, les yeux,
les amygdales, la moelle épinière et les ganglions de la racine dorsale (nerfs attachés
à la moelle épinière) des bovins de 30 mois ou plus, ainsi que liléon distal
(portion de lintestin grêle) des bovins de tous âges. On a entrepris de modifier
le règlement pour ajouter les amygdales à la liste des tissus à retirer chez les bovins
de tous âges.
Lenlèvement du MRS est reconnu à léchelle internationale comme la mesure
de santé publique la plus efficace pour prévenir la transmission de lESB. Le
Canada nest pas en faveur du testage systématique des bovins présentés pour
abattage car ce nest pas une mesure de protection de la santé publique aussi
efficace et dun aussi bon rapport coût-efficacité que lenlèvement du MRS.
À cause du risque potentiel de transmission de lESB des animaux à lhomme,
des précautions en vue de prévenir lexposition à lagent de lESB
doivent être prises par le personnel de laboratoire et le personnel sur le terrain qui
effectue des échantillonnages de tissus potentiellement infectieux (cerveau) chez des
animaux suspects ou présentant un risque équivalent dESB, tel quindiqué à
la section 6.2 Annexe 2 - Précautions sanitaires/désinfectants. |
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