L'industrie avicole canadienne
Coup d’oeil...
En 2003, la production
de produits avicoles du Canada s’élevait à 1,8
milliard de dollars, soit 5 p. 100 des recettes tirées d’activités
agricoles.
En 2003, le Canada
comptait 2 851 producteurs réglementés
de poulet et 556 producteurs de dindons agréés.
En plus des quelque 5 000 producteurs commerciaux de volaille et d’oeufs
au Canada, un grand nombre d’entreprises s’emploient à
des activités commerciales connexes.
Toujours en 2003, la
production commerciale totale de viande de poulet et de dindon s’élevait
à 1 081 million de kilogrammes, en équivalent
poids éviscéré.
La même année, le Canada
a produit 934,1 millions de tonnes de poulet, dont 60
p. 100 au Québec et en Ontario. Dans l’ensemble, le Canadien
moyen a consommé 34,5 kilogrammes de poulet et
de dindon, en équivalent poids éviscéré, dont
30,5 kilogrammes de poulet par personne.
Les producteurs de volaille et d’oeufs
sont approvisionnés par 115 couvoirs, 131
fabricants de provendes, 109 fournisseurs de suppléments
alimentaires et 47 fournisseurs de médicaments
vétérinaires, soit 402 fournisseurs au
total, dont les activités dépendent largement des industries
avicole et ovocole.
En 2003, le Canada
a exporté près de 17 millions de poussins
et de dindonneaux vers 25 pays pour une valeur de 34
millions de dollars. Le marché des États-Unis s’est
avéré de loin le plus important (95 p.
100). Les autres pays importateurs sont le Japon, le Mexique,
la Colombie, la Tunisie et la Pologne.
La même année, 135
millions de kilogrammes de chair de volaille et de sous-produits comestibles
(frais, réfrigérés, congelés) représentant
plus de 176 millions de dollars ont été
exportés vers 68 pays, dont les principaux étaient
l’Afrique du Sud, les États-Unis et la Russie.
Au nombre des autres pays importateurs figurent les Philippines,
Cuba et l’Ukraine.
... en détails
La production de ratites - oiseaux à
sternum aplati et à ailes courtes tels que l’autruche, l’émeu
et le nandou - s’est accrue partout au monde, et le Canada n’a
pas fait exception. L’élevage de ces oiseaux se fait habituellement
en raison de leur chair rouge, de leur peau et de leur plumage. Les huiles
prélevées chez les ratites sont employées dans l’industrie
des cosmétiques.
Au Canada, on trouve également
des élevages commerciaux de gibier à plumes, comme le faisan,
la perdrix, la pintade, la caille et le pigeonneau. Ce secteur en expansion
est bien établi, et ses exportations, bien que peu volumineuses,
demeurent constantes.
L'acheminement de la volaille de la
ferme au magasin d'alimentation nécessite coordination et coopération
entre les producteurs, les gouvernements fédéral et provinciaux,
les inspecteurs, les transformateurs et les distributeurs. Trois organismes
de producteurs avicoles, soit les Producteurs de poulets du Canada, l'Office
canadien de commercialisation du dindon et l'Office canadien de commercialisation
des oeufs d'incubation de poulet à chair, permettent à ces
agriculteurs de recevoir l'équivalent de leurs coûts de production
et de tirer un rendement raisonnable de leur investissement, tout en garantissant
aux consommateurs un approvisionnement constant à prix stables.
Ce système est connu sous le nom de système de gestion de
l'offre.
La production et la transformation de
la volaille comptent parmi les secteurs agricoles les plus hautement mécanisés.
Ainsi, un aviculteur peut exploiter un poulailler de 50 000 poulets à
chair, qui, à raison de sept lots par année, fournira annuellement
640 tonnes de viande. Les abattoirs sont si bien mécanisés
qu'on peut y traiter 25 000 poulets à griller à l'heure
pour le marché.
Les probiotiques, souvent appelés
« bactéries bénéfiques », pourraient
bien offrir la solution au problème de la contamination des produits
avicoles par les salmonelles. Les salmonelles sont une espèce de
bactérie présente dans les intestins des volailles de tous
les pays. Ces bactéries peuvent être transmises aux humains
par l’ingestion de produits animaux ou autres qui n’ont pas
été bien conservés (réfrigérés)
ou bien cuits et sont alors cause d’empoisonnement alimentaire accompagné
d’une gastro-entérite aiguë. Des programmes d’analyse
des risques et de maîtrise des points critiques (HACCP) sont en
place « de la ferme à la table » de sorte à
garantir la salubrité de la production alimentaire.
Les inspecteurs de l’Agence canadienne
d’inspection des aliments (ACIA) de l’ensemble du Canada contrôlent
les opérations et prélèvent des échantillons
d’aliments au hasard dans les établissements de transformation
de la volaille et dans les entrepôts réfrigérés.
Ces échantillons sont analysés en laboratoire pour assurer
leur conformité aux règles de salubrité des aliments
et aux normes de qualité. Les établissement de transformation,
de détail et de conditionnement doivent respecter des règles
précises relatives aux étiquettes affichées sur leurs
produits.
Pour obtenir de plus amples
détails, veuillez communiquer à l’adresse suivante:
Section de la volaille,
Division de l'industrie animale
Agriculture et agroalimentaire Canada
1341 chemin Baseline,
Tour 7, Étage 7
Ottawa, Ontario Canada
K1A 0C5
Téléphone: (613) 759-6284
Télécopieur: (613) 759-6313
Courriel: poultrymi@agr.gc.ca
Site internet: http://www.agr.gc.ca/volaille/
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