Végétaux > Biotechnologie / VCN Accès aux décisions sur la réglementation des produits issus de la biotechnologieLAgence canadienne dinspection des aliments (ACIA) souscrit sans réserve à lidée de fournir aux consommateurs des renseignements pour les aider à faire de meilleurs choix alimentaires. Une des façons dy parvenir est de se doter dun système de réglementation ouvert et transparent. Un tel système fournit aux consommateurs des renseignements sur le déroulement des évaluations ainsi que des précisions sur certaines évaluations précises. Comment les Canadiens peuvent-ils avoir accès aux décisions de lACIA?LACIA prépare des « documents de décision » chaque fois que des décisions réglementaires sont prises au sujet de végétaux à caractères nouveaux, y compris les végétaux issus de la biotechnologie. Ces documents expliquent en détail les éléments analysés qui ont abouti à la décision et les raisons pour lesquelles on en a tiré certaines conclusions. Ils fournissent des renseignements généraux, décrivent les caractères nouveaux du végétal et analysent les résultats de lévaluation et de la mesure des répercussions possibles sur lenvironnement et des incidents possibles provenant de son usage comme aliment de bétail. Les documents de décision sont disponibles au public sur copie papier et sur Internet à ladresse suivante : http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/pbo/ddf.shtml. En tant que membre de lOrganisation de coopération et de développement économiques ( OCDE), le Canada verse des renseignements non confidentiels sur la dissémination dans lenvironnement de végétaux à caractères nouveaux, notamment de ceux qui sont issus de la biotechnologie, dans la base de données Biotrack de lOCDE qui est disponible au public. LACIA peut-elle divulguer tous les renseignements quelle reçoit au cours du processus dapprobation?Les renseignements commerciaux confidentiels, que lon appelle également « renseignements exclusifs », ne font pas partie des documents de décision de lACIA, ni des documents versés dans la base de données de l OCDE. Le gouvernement du Canada détient de nombreux secrets commerciaux et dautres types de renseignements commerciaux confidentiels pour le compte de tierces parties, comme des entreprises ou des établissements denseignement qui soumettent de nouveaux produits à des évaluations de sécurité. En termes juridiques, les renseignements exclusifs appartiennent aux entreprises qui en sont les auteurs et sont généralement protégés par la Loi sur la propriété intellectuelle. Au Canada, la propriété intellectuelle englobe entre autres les brevets, les marques de commerce, le droit dauteur, les certificats dobtention et les secrets commerciaux. La protection des renseignements commerciaux confidentiels ne signifie pas que les renseignements ne sont pas nécessaires à une évaluation, ni qui'ils sont dispensés dune évaluation rigoureuse. Les renseignements commerciaux confidentiels sont assujettis aux mêmes normes dévaluation que tous les autres renseignements exigibles. Les autorités de réglementation ne poursuivront pas les évaluations de sécurité et ne prendront aucune décision, sauf si l'information transmise est complète et répond entièrement aux critères d'évaluation. Il existe tout un éventail dexperts au sein de lACIA pour évaluer les nouveaux produits issus de la biotechnologie agricole, notamment les renseignements commerciaux confidentiels qui figurent dans les évaluations. Au nombre des employés de lACIA, il y a des spécialistes de la nutrition animale, des écologistes, des entomologistes, des toxicologues, des vétérinaires et des spécialistes de la biologie moléculaire et végétale. Cette combinaison dexperts permet à léquipe de réglementation de procéder à des examens exhaustifs et rigoureux. Ces renseignements commerciaux confidentiels sont jugés précieux par les entreprises qui les fournissent dans le cadre des évaluations, et le gouvernement est tenu par la loi de veiller à ce quils ne soient pas transmis à des personnes non autorisées. Les innovateurs investissent leurs ressources dans des activités de recherche et développement, et pour protéger leur investissement, ils ont droit à la protection du gouvernement lorsquils lui soumettent des renseignements nécessaires à lapprobation de leurs produits. Ces renseignements sont analysés dans le cadre de lévaluation environnementale, mais ils ne sont pas divulgués au public car ils pourraient être utilisés par les concurrents dun établissement ou dune entreprise qui a obtenu lapprobation de ses produits, causant ainsi un préjudice économique aux gens qui ont investi dans les recherches à lorigine de ces renseignements. Les renseignements présentés sous le sceau du secret sont assujettis à la Loi sur laccès à linformation et à la Loi sur la protection des renseignements personnels du gouvernement fédéral. Les données et autres renseignements scientifiques ou techniques sont analysés et classés dans le plus grand secret. Larticle 20 de la Loi protège les renseignements commerciaux, scientifiques ou techniques fournis par un tiers qui constituent une exception obligatoire, ce qui veut dire que les institutions fédérales ne doivent pas divulguer certains renseignements commerciaux confidentiels. Cette règle s'applique, peu importe que lon fournisse des renseignements au public, comme un document de décision réglementaire, ou que les renseignements sur lévaluation du produit soient lobjet dune demande daccès à linformation de la part dun tiers. Larticle 20 de la Loi sur laccès à linformation confère au gouvernement le pouvoir de refuser de divulguer des renseignements fournis par un tiers qui risquent de léser les intérêts de linstitut ou de lentreprise. Voici ce que dit l article 20 : Renseignements de tiers 20(1) Le responsable d une institution fédérale est tenu, sous réserve des autres dispositions du présent article, de refuser la communication de documents contenant :
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