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La fertilisation du sol pendant une année sèche

Confrontés aux conséquences de sécheresses consécutives, les producteurs envisagent de retirer les engrais de leur liste d'achats pour tenter de réduire leurs coûts de production et les risques économiques. Cependant, ils devraient tenir compte de plusieurs facteurs avant de prendre leur décision.

Contrairement B la croyance populaire, un sol sec au printemps n'est pas le signe irréfutable d'une récolte déficitaire. Des essais de fertilisation menés sur une période de plus de 30 ans dans des champs où l'on pratique la culture sur chaume dans le sud-ouest de la Saskatchewan ont révélé que, la plupart du temps, les pluies pendant la saison de croissance sont supérieures B la moyenne lorsque l'humidité du sol au printemps est inférieure B la moyenne. L'inverse survient plus fréquemment quand l'humidité du sol au printemps excède la moyenne.

Les résultats de ces essais montrent aussi que 8,1 boisseaux par acre auraient été perdus si aucun engrais azoté n'avait été appliqué au blé cultivé sur chaume lorsque l'humidité du sol au printemps était sous la moyenne.

Conclusion : le blé réagit B l'apport d'engrais azoté même pendant les années sèches. Il y a toutefois des exceptions : les années où le sol contient suffisamment d'azote résiduel pour soutenir la culture jusqu'à maturité et celles où le sol renferme suffisamment d'eau au début de la saison de croissance et se dessèche par la suite.

La fertilisation des sols B faible teneur en azote a produit des rendements supérieurs B la moyenne dans plus de la moitié des essais en champ. Ce résultat démontre qu'il est important d'analyser le sol avant de prendre des décisions concernant la fertilisation. Les analyses revêtent une importance cruciale dans les régions de sécheresse où les champs amendés en 2002 pourraient contenir un niveau élevé d'azote résiduel. Comme il n'en coûte que 0,10 $ l'acre pour déterminer la teneur en azote du sol, soit beaucoup moins que le coût d'une livre d'azote, il s'agit d'une pratique judicieuse

Les cultures ont besoin d'un apport suffisant en nutriments pendant la saison de végétation, afin de favoriser une croissance vigoureuse et le développement d'un système radiculaire robuste. La fertilisation au moment de l'ensemencement donnera un bon départ B vos cultures, en particulier dans les sols ayant une faible teneur en nutriments résiduels.

Compte tenu de ces considérations, l'élaboration d'un plan de fertilisation pour 2003 devrait débuter par une analyse du sol pour déterminer la teneur en azote et la quantité optimale B épandre. A elle seule, cette étape peut réduire considérablement votre facture d'engrais. Au moment de l'ensemencement, appliquez un engrais de démarrage qui répond B vos besoins en azote et en phosphore. Si votre culture a besoin de niveaux élevés de soufre, comme le canola, appliquez-en aussi au moment de l'ensemencement. Le cas échéant, vous pouvez épandre le reste de l'azote en surface plus tard dans la saison, si les conditions d'humidité s'améliorent et si la croissance des cultures l'exige.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Fernando Selles ou Robert Zentner du Centre de recherches sur l'agriculture des prairies semi-arides d'Agriculture et Agroalimentaire Canada au (306) 778-7200.

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