La journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes

À l’occasion de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, qui coïncide avec le 17e anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes à l’École polytechnique de Montréal, le Premier ministre Stephen Harper a fait la déclaration qui suit :

« Le meurtre, le 6 décembre 1989, de 14 jeunes femmes à l’École polytechnique de Montréal a secoué les Canadiennes et les Canadiens de toutes les régions du pays. Alors que nous soulignons ce triste anniversaire, renouvelons la détermination qui est la nôtre à l’échelle nationale de prévenir et d’éliminer la violence faite aux femmes.

« Le motif du massacre de Montréal est la haine des femmes. Le fait que le Canada non seulement se targue d’être l’une des sociétés les plus pacifiques du monde, mais encore reconnaît l’égalité des sexes et défend les droits des femmes rend ce massacre doublement horrible.

« Sous quelle que forme que ce soit, les crimes de violence sont inacceptables. “ La paix, l’ordre et la bonne gestion des affaires publiques ”  sont les principes fondamentaux du Canada et le nouveau gouvernement est résolu à les défendre tous les trois. Les Canadiennes et les Canadiens considèrent la sécurité des rues et les collectivités pacifiques comme des droits innés et nous prenons des mesures pour protéger ces caractéristiques essentielles de la société canadienne.

« Nous offrons davantage de ressources aux services de police, nous durcissons les lois qui s’appliquent aux peines et aux libérations conditionnelles, nous multiplions les initiatives de prévention de la criminalité et nous donnons aux victimes une voix dans le système de justice.  Nous rendons les rues plus sûres pour tous : hommes, femmes et enfants. Les enfants, qui sont les éléments les plus exposés de notre société, profiteront particulièrement de ces initiatives, notamment celle de faire passer de 14 à 16 ans l’âge du consentement.

« Mémoire et action s’inspirent l’une l’autre. En nous rappelant celles qui ont perdu la vie dans le massacre de Montréal, nous nous engageons aussi à mettre fin à la violence – sous toutes ses formes – faite à toutes les Canadiennes et à tous les Canadiens. »