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Discours et présentations

Allocution de M. Jim Judd, directeur du SCRS, à

l’Association canadienne pour les études de renseignement et de sécurité (ACERS)

Le vendredi 27 octobre 2006

 

Seul le texte prononcé fait foi

          Je souhaite remercier les organisateurs de m’avoir invité à venir vous adresser la parole cette année.

          J’en suis à ma deuxième conférence de l’ACERS et je dois dire que les deux conférences m’ont très impressionné, tant par la variété des sujets abordés que par la diversité et la qualité des conférenciers invités.

          Des échanges comme celui d’aujourd’hui sont à la fois importants et très utiles. J’ai toujours cru qu’il fallait recueillir le point de vue d’un grand nombre d’intervenants sur les enjeux liés aux politiques d’intérêt public – les spécialistes actuels et anciens, les groupes de réflexion, les universitaires, les médias et d’autres encore. L’appareil de la sécurité et du renseignement ne fait certes pas exception et c’est pourquoi je félicite les organisateurs des conférences de leurs efforts.

          Je prononce cette année le discours à la mémoire de John Tait, un défi imposant pour quiconque a eu le privilège de connaître John et de travailler avec lui. Il avait entre autres qualités celle d’être un ardent partisan des rencontres comme celle-ci et je suis certain qu’il aurait été heureux de voir combien elles ont progressé au cours des dernières années.

          À ceux qui ne l’ont pas connu, je tiens simplement à dire qu’il était un homme remarquable et un fonctionnaire modèle. Il était intelligent, réfléchi, aimable, honnête et d’une bravoure exceptionnelle – dans sa vie professionnelle et personnelle, il a lutté contre une maladie débilitante avec courage et dignité.

          J’ai travaillé avec lui pour la première fois il y a 15 ans, au moment où l’on jetait les bases de l’Accord de Charlottetown. Il était alors sous-ministre de la Justice et l’un des principaux conseillers en politiques du gouvernement, dans ce dossier et dans d’autres.

          Quelques années plus tard, j’ai de nouveau travaillé avec lui. Il était cette fois coordonnateur de la sécurité et du renseignement du gouvernement. Grâce à l’expérience qu’il a acquise dans ce poste et dans les autres postes qu’il avait déjà occupés au sein de la haute fonction publique, il est devenu l’un des premiers et des plus importants partisans de la présente conférence.

          Dans l’intervalle qui a séparé nos deux rencontres, il a aussi dirigé les travaux précurseurs du rapport de 1996 sur l’éthique et les valeurs de la fonction publique intitulé Bâtir sur de solides assises. Il nous a ainsi légué une oeuvre à la mesure de ce qu’il était.

          Je dois vous avouer tout de suite que lorsque j’ai accepté de donner cette conférence, j’ignorais de quoi j’allais vous parler aujourd’hui.

          Ces derniers mois – qui ont marqué le cinquième anniversaire des attentats du 11 septembre – est survenu un déluge d’analyses et de questions sur le contexte de la sécurité nationale et internationale. 

          J’ai néanmoins résisté à la tentation de vous faire un bilan. Je vais plutôt tenter de vous donner un aperçu de certains défis qui, je crois, sont à venir en matière de sécurité nationale.

Mon exposé porte sur quatre préoccupations : la menace du terrorisme, les priorités, la technologie et, enfin, l’évolution du renseignement. 

Terrorisme 

De nos jours, la plupart des organismes comme le mien en Occident et ailleurs dans le monde consacrent beaucoup d’énergie à lutter contre le terrorisme. Plus particulièrement, ils se penchent sur la menace que représente ce que je qualifierais d’« idéologie d’al-Qaïda », à savoir l’idéologie que prônaient les membres originaux d’al-Qaïda et qu’embrassent maintenant ce qui reste de l’organisation, les groupes qui y sont affiliés et, de plus en plus, les groupes et les personnes du monde entier qui s’en inspirent. 

La menace pèse sur nous depuis au moins quinze ans. Elle a atteint son paroxysme il y a cinq ans, le 11 septembre 2001. Depuis, tous les pays du monde ont été victimes d’attaques ou ont déjoué des complots. 

Heureusement, rien n’a encore approché les pertes subies le 11 septembre, mais le complot déjoué par les autorités britanniques qui visait des avions à Londres en partance pour les États-Unis aurait pu faire autant de victimes, sinon plus, que les attaques d’il y a cinq ans. 

Le terrorisme n’est pas un phénomène nouveau. Il se manifeste sous diverses formes depuis très longtemps. Par contre, je doute que nous ayons jamais eu à faire face à une menace comme celle des partisans de l’« idéologie d’al-Qaïda ». 

Contrairement aux mouvements terroristes précédents, qui se concentraient davantage sur un pays ou une région, la menace actuelle touche la planète entière. 

Les partisans de cette idéologie sont de diverses nationalités. Ils voyagent dans le monde et ont montré qu’ils pouvaient frapper partout. Ils sont effectivement devenus les « Nations Unies du mouvement terroriste ».

L’idéologie d’al-Qaïda dépend beaucoup plus des attentats suicide que la plupart des autres mouvements terroristes. 

Ses partisans ont montré qu’ils étaient résistants, ingénieux, forts en technologie et habiles à gagner des sympathisants. 

Leurs dirigeants ont fait preuve de subtilité politique – comme en témoignent les répercussions des attentats contre le réseau ferroviaire de Madrid sur les élections en Espagne. La récente flambée de violence en Irak pourrait aussi bien être liée à l’élection de mi-mandat américaine qu’au conflit en cours. 

Enfin, les partisans se sont révélés être un remarquable appareil de marketing dans la façon dont ils se servent des médias internationaux et d’Internet pour répandre leurs croyances et glorifier leurs attentats. Par le complot contre les avions au Royaume-Uni, ils pourraient bien avoir voulu commémorer le cinquième anniversaire des attentats du 11 septembre – et rappeler de façon spectaculaire les moyens dont ils disposent encore. 

La menace terroriste de notre époque porte aussi la marque de bon nombre des meilleures caractéristiques d’une organisation intelligente moderne. Les leçons tirées des succès et des échecs sont bien communiquées. On accorde une attention tout aussi grande aux méthodes de lutte contre le terrorisme et aux nouvelles mesures de sécurité pour y échapper ou y faire échec.

Découvrir les complots et déjouer les attentats représentent déjà tout un défi, mais d’autres aspects de la menace sont peut-être encore plus préoccupants. 

Premièrement, l’idéologie a manifestement séduit des citoyens et des résidents de longue date de pays occidentaux, y compris le nôtre. 

Naturellement, ce phénomène complique énormément un défi opérationnel déjà redoutable et modifie le paradigme traditionnel qui s’appliquait aux enquêtes antiterroristes précédentes. Il s’agit d’un processus de radicalisation encore mal compris des services de renseignements et qui tracasse clairement beaucoup d’entre nous. 

De plus, lorsqu’ils s’allient à des dirigeants d’al-Qaïda à l’étranger, les Occidentaux radicalisés peuvent être dévastateurs, comme nous le révèle le récent complot contre les avions au Royaume-Uni. 

Deuxièmement, ce phénomène nous incite à repenser la manière de gérer les répercussions plus vastes qu’il pourrait avoir sur nos propres sociétés. Que des étrangers planifient ou commettent un acte terroriste est une chose, que des citoyens ou des résidents de longue date du pays fassent de même en est une autre. Les défis qu’ils posent ne sont pas du tout les mêmes. 

Troisièmement, les partisans de l’idéologie ont des objectifs et des activités qui reposent sur des interprétations corrompues de l’une des plus grandes religions du monde, une situation qui a trop souvent plongé des communautés des quatre coins du monde dans un « dialogue de sourds » sur la foi, les pratiques religieuses, la liberté d’expression et d’autres enjeux fondamentaux. 

Malheureusement, la plupart de ces phénomènes cadrent avec des objectifs de longue date des auteurs de l’idéologie. Les services de sécurité et de renseignements ne suffiront pas à y remédier, car la tâche excède leurs mandats et leurs ressources.

Priorités 

Depuis une dizaine d’années, particulièrement depuis les attentats du 11 septembre, la plupart des services de renseignements occidentaux ont dirigé leur attention et leurs ressources sur la menace terroriste. 

Pour la plupart des organismes de défense, de sécurité et de renseignements, la décennie précédente avait été une période de repli importante pendant laquelle les gouvernements du monde entier avaient touché un dividende de la paix à l’occasion de la fin de la guerre froide (et de ce que certains voyaient comme l’inauguration d’un « nouvel ordre international »).

          Cependant, malgré les nouvelles ressources que nous avons obtenues au cours des cinq dernières années, il est évident que le terrorisme n’est pas la seule menace pour notre sécurité, ce qui nous amène à nous demander si les autres menaces reçoivent toute l’attention qu’elles méritent.

          Ce mois-ci, la Corée du Nord a rappelé au monde entier la menace que représente la prolifération des armes de destruction massive, quelques mois seulement après l’essai infructueux d’un nouveau missile à longue portée (auquel s’ajoutent des négociations multilatérales intermittentes avec l’Iran sur son programme nucléaire).

Il y a une semaine à peine, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique nous avertissait que 30 pays pourraient bientôt fabriquer des armes nucléaires. De plus, en août dernier, le chef d’al-Qaïda en Irak a de nouveau appelé l’organisation à se procurer des armes de destruction massive.

          L’espionnage étranger prend de l’ampleur et une forme de plus en plus sophistiquée grâce aux nouvelles technologies. L’ingérence étrangère dans les affaires intérieures des pays, plus particulièrement les sociétés multiculturelles composées d’un grand nombre d’immigrants, sévit elle aussi plus que jamais.

          Autrefois, on se représentait les auteurs des attaques contre les réseaux informatiques et les autres systèmes informatisés essentiels comme de jeunes gens énergiques, mais souvent étranges, assis devant leur ordinateur. Il est toutefois devenu évident que certains de ces jeunes ont depuis accédé à des postes dans la fonction publique et qu’ils ont intégré la technologie de pointe à leurs activités d’espionnage.

          Dans son récent livre sur le crime organisé international moderne, le rédacteur en chef de la revue Foreign Policy observe que selon certains, ce type d’activité génère maintenant un revenu équivalant à 10 % du PIB mondial. Il souligne que la corruption liée à ce phénomène ronge les institutions publiques, au point de contaminer des gouvernements entiers.

          J’ai parlé de menaces pour la sécurité assez traditionnelles. Maintenant, à quels futurs défis devrions-nous réfléchir et nous préparer? D’aucuns pourraient se demander si nous sommes en train de répéter une erreur souvent attribuée aux organismes militaires, qui consiste à se préparer comme s’il s’agissait de la dernière guerre.

Un commentaire typique que vous fera toute personne dans notre domaine est que « nous nous préoccupons de ce que nous savons et nous nous préoccupons encore plus de ce que nous ne savons pas ». Comme l’a demandé la commission sur les attentats du 11 septembre, avons-nous assez d’imagination pour prévoir les menaces futures?

Technologie

          Au risque de passer pour un luddite, je crois que divers problèmes technologiques posent de grands dilemmes pour ceux d’entre nous qui assurons la sécurité nationale.

          Tout d’abord, la vitesse à laquelle la technologie évolue, particulièrement la technologie des télécommunications, met à rude épreuve la faculté des services de renseignements et des organismes d’application de la loi de continuer d’intercepter des communications en vertu des mandats délivrés par les tribunaux.

Nous risquons toujours davantage de devenir « sourds et aveugles » dans un contexte où, pour améliorer leurs services, les fournisseurs de services de télécommunications apportent sans cesse des changements à leurs systèmes qui pourraient nous mettre hors circuit.

          Ensuite, l’utilisation d’Internet a pris une importance primordiale, en particulier dans les activités du terroriste moderne. À certains égards, il a été transformé en université du terrorisme et a supprimé le besoin de voyager dans une zone de conflit pour suivre un « entraînement sur le tas ».

Les terroristes peuvent maintenant filmer des techniques d’attaques réussies en Irak et les diffuser instantanément dans le monde, comme cela se fait en Afghanistan, par exemple. Ils peuvent aussi revendiquer des victoires qu’ils n’ont jamais remportées aux fins de leur propagande.

          Les recettes d’explosifs et les instructions pour fabriquer des bombes à partir de produits commerciaux qu’on retrouve sur l’Internet sont maintenant presque aussi monnaie courante que les critiques de restaurants. On peut trouver tout aussi facilement des techniques opérationnelles – généralement bonnes – de contre-surveillance. Un chapitre entier du manuel d’al-Qaïda décrit en détail ce qu’il faut faire en cas d’arrestation et de détention.

          La facilité d’utilisation de techniques comme le chiffrement et la stéganographie ainsi que des sites Web protégés par mot de passe et des salles de clavardage – l’équivalent électronique des boîtes aux lettres mortes – vient davantage gêner un processus d’interception des communications déjà difficile.

          Internet est aussi en train de devenir un mode de radicalisation grâce aux divers outils de propagande qu’on y affiche. Des cris de ralliement inspirateurs diffusés par des partisans du terrorisme lointains ainsi que des vidéos d’attaques perpétrées contre les forces militaires en Irak, en Afghanistan et ailleurs circulent librement sur le Web.

          L’adoption de l’Internet sans fil et de nouvelles technologies comme le système vocal sur Internet ne feront qu’aggraver tous ces phénomènes. 

En troisième lieu, les fausses pièces d’identité de très grande qualité – des documents volés, contrefaits ou fournis par d’autres gouvernements – sont beaucoup plus accessibles qu’avant. Il n’est plus rare que des individus utilisent non seulement une, mais bien plusieurs identités pour parcourir le monde incognito. 

Enfin, la biométrie est une science en évolution qui aura des répercussions sur la sécurité nationale et les activités de renseignement. 

Évolution du renseignement

          Comme toute autre entreprise moderne, le milieu du renseignement et de la sécurité nationale doit constamment évoluer. Ma propre organisation ne fait pas exception, pas plus, j’imagine, que ses homologues dans le reste du monde.

          Nous devons rajuster nos pratiques dans cinq domaines.

          Premièrement, il nous faut augmenter notre aptitude à mener efficacement à l’étranger des activités qui nous aident à remplir notre mandat de base en matière de sécurité nationale. Nos frontières ne remplissent qu’une fonction accessoire en ce qui concerne la grande majorité des menaces contre lesquelles nous luttons actuellement et les risques auxquels les Canadiens sont exposés au pays et à l’étranger.

Nos programmes d’échange d’informations avec des partenaires à l’étranger témoignent de cet état de fait depuis plusieurs années et demeureront indispensables au respect de nos obligations.

          Même si des membres de notre personnel travaillent à l’étranger depuis un certain temps déjà, il est clair que nous devrons améliorer notre capacité de mener des activités à l’étranger.

Le soutien que nous apportons aux Forces canadiennes en Afghanistan ainsi que le rôle que nous avons joué dans la libération des otages canadiens en Irak et l’évacuation des Canadiens au Liban sont tous des exemples du virage que nous avons pris. Il est clair que nous devrons nous préparer à mener plus d’activités de ce genre avec souplesse et efficacité, un projet qui nécessitera un investissement non seulement dans le personnel, mais aussi dans l’infrastructure dont celui-ci aura besoin pour fonctionner à l’extérieur du Canada.

          Deuxièmement, au cours des années à venir, nous devrons résoudre une série de problèmes importants en matière de ressources humaines.

          Comme la majorité des employeurs, nous devons nous prémunir contre les retombées qu’aura la retraite de la génération du baby-boom – qui emportera avec elle toutes ses connaissances et son expérience. À cette fin, nous devons investir davantage dans la formation et le perfectionnement de la relève pour qu’elle puisse assumer de plus grandes responsabilités avec moins d’ancienneté.

          Il faudra aussi élaborer des méthodes de transfert des connaissances novatrices pour éviter que ne se perdent les nombreuses années d’expérience de tous ceux qui prendront leur retraite pendant cette période.

Nos employés sont des gens très professionnels et dévoués qui remplissent un mandat essentiel du gouvernement malgré le risque personnel de plus en plus élevé auquel ils sont exposés.  

Ces employés reconnaissent le besoin de développer leur potentiel en recrutant des personnes qui possèdent d’autres compétences et d’autres talents. 

Nous aurons notamment besoin d’élargir et d’approfondir nos moyens d’analyse – tant par la compréhension des réalités changeantes de notre propre société que par celle de l’histoire, de la culture, de la politique et de la dynamique des pays étrangers. 

Il nous faudra aussi des talents plus nombreux et plus variés dans le domaine de la gestion de l’information, mais pas uniquement pour suivre le rythme des percées technologiques. 

Nous avons besoin de ces talents pour apporter une solution au problème croissant de la conservation, de la récupération, des renvois et de l’analyse d’un véritable déluge d’informations. Nous devons aussi nous doter de nouvelles façons d’approcher l’analyse des métadonnées pour déceler les tendances et les schémas sous-jacents. 

Troisièmement, nous devons améliorer notre aptitude à communiquer de façon différente avec toute une gamme d’intervenants. 

Dans le domaine des relations publiques traditionnelles, il est de plus en plus important d’être capables d’expliquer ce que nous faisons, ce que nous ne faisons pas et les façons dont nous procédons. Il y aura toujours des limites à ce que nous pourrons dire au public, mais celui-ci a vraiment besoin de mieux comprendre une organisation comme la nôtre, étant donné le mandat que nous avons et les idées fausses que les gens se font souvent de notre travail. 

Un élément tout aussi important est la nécessité de continuer d’aller au-devant des communautés canadiennes, particulièrement celles qui ont le sentiment d’être les plus touchées par les menaces et les problèmes de sécurité actuels. Nous ne pouvons pas nous permettre de donner l’impression à ces communautés que nous ou les organismes d’application de la loi les excluons et que, par conséquent, elles peuvent négliger leurs devoirs civiques.

Enfin, je crois que nous devons chercher de façon plus dynamique à l’extérieur de l’organisation les connaissances spécialisées sur les enjeux qui nous touchent et, à l’ère du Wikipédia, reconnaître l’utilité des informations qui proviennent de sources ouvertes. En recueillant des opinions externes différentes – dans le monde universitaire et ailleurs – nous éviterons de nous enliser dans un esprit grégaire et, du même coup, nous améliorerons nos aptitudes d’analyse. 

Le dernier défi que nous devons continuer d’assumer est celui des partenariats avec les autres organismes fédéraux, les organismes provinciaux et les administrations municipales. Nous devons aussi veiller à entretenir des rapports fructueux avec nos partenaires à l’étranger. 

Nous n’avons pas le monopole de la sécurité nationale – au pays ou à l’étranger – et nous devons donc mettre en place les mécanismes de collaboration nécessaires pour mettre à contribution les ressources de la grande communauté des intervenants en matière de sécurité nationale. 

J’espère vous avoir donné un bon aperçu de nos priorités et de nos défis actuels et futurs.

Merci.

 


Date de modification : 2006-10-30

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