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LIGNES DIRECTRICES
INSTRUCTIONS RELATIVES À L'ADMINISTRATION DES RÉCLAMATIONS
[ Renseignements requis pour traiter une réclamation
| Unité responsable du traitement de la réclamation
| Renseignements à fournir aux requérants
| Enquêtes sur les réclamations
| Demandes de renseignements
| Avis juridiques
| Analyse des réclamations
| Demandes de paiement à titre gracieux ]
[ Généralités
| Réclamations présentées par des délinquants
| Décisions relatives aux réclamations
| Document de renonciation (Quittance)
| Griefs
| Rapports sur les réclamations non réglées
]
Réclamations présentées par l'État pour des biens perdus ou endommagés
[ Généralités
| Dommages résultant de la négligence d’un employé, d’un bénévole, d’un entrepreneur
ou d'un détenu
| Demandes de renseignements
| Avis juridiques ]
Demandes d'indemnité présentées par des délinquants en cas d'accident
Annexe A - Renseignements sur la présentation des réclamations Annexe B - Enquêtes sur les réclamations Annexe C - Facteurs à prendre en considération pour l'évaluation d'une réclamation
OBJET1. Établir des méthodes administratives pour :
INSTRUMENTS HABILITANTS
2. Règlement sur la radiation des créances (1994); SURVEILLANCE3. Les coordonnateurs régionaux et national des réclamations peuvent demander un dossier complet sur toute réclamation. DÉFINITIONS4. " Cellule " a la même signification qu'au paragraphe 5 de la Directive du commissaire no 090, intitulée " Effets personnels des détenus ". 5. " Réclamation " signifie un montant dû, ou que l'on prétend être dû, ou encore une mesure qui est prise relativement à des dommages aux biens subis par l'État ou par un demandeur. En outre, le terme s'entend des réclamations pour des pertes, des dépenses ou des dommages aux biens subis par l'État ou un requérant, y compris les demandes ou suggestions pour que l'État fasse un paiement à titre gracieux, mais ne comprend pas ce qui suit :
6. " Objets interdits " a la même signification qu'à l'article 2 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. 7. " Objet non autorisé " a la même signification qu'à l'article 2 du Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. PARTIE IRÉCLAMATIONS ET DEMANDES DE PAIEMENT À TITRE GRACIEUX CONCERNANT DES EFFETS PERSONNELS DE DÉTENUS ET D'EMPLOYÉSRenseignements requis pour traiter une réclamation 8. L'administrateur des réclamations doit veiller à ce que le requérant, ou la personne autorisée par la loi à le représenter, ait fourni les renseignements suivants :
9. Lorsqu'un requérant n'a pas présenté tous les documents exigés, le Service ne doit pas retarder le traitement de la réclamation, sauf si une décision ne peut pas être rendue sans ces renseignements. 10. Le délinquant peut remplir le formulaire SCC 561, intitulé " Réclamation du détenu pour les effets perdus ou endommagés ", afin de présenter une réclamation. Lorsque le délinquant n'a pas utilisé ce formulaire, sa réclamation doit y être annexée. 11. Lorsqu'un groupe présente une réclamation concernant la perte ou l'endommagement d'effets lui appartenant, tous les membres du groupe doivent signer la réclamation et indiquer le nom du membre auquel la réponse doit être communiquée. Unité responsable du traitement de la réclamation 12. La responsabilité du traitement d'une réclamation incombe à l'unité opérationnelle où s'est produit l'incident en cause sauf si l'incident est survenu pendant la livraison par le Service, à ses frais, des effets personnels d'un détenu. Dans ce cas, la responsabilité du traitement de la réclamation devrait généralement incomber à l'établissement d'où les effets ont été envoyés. S'il s'agit d'un délinquant ayant résidé temporairement dans au moins un établissement et dont les effets n'ont pas été déballés, le traitement de la réclamation devrait revenir à l'établissement initial. 13. L'administrateur des réclamations de l'unité opérationnelle où la réclamation a été présentée doit, le plus rapidement possible, examiner celle-ci pour déterminer quelle installation du SCC est responsable du traitement de la réclamation. 14. Lorsqu'il incombe à une autre unité opérationnelle de traiter la réclamation, l'administrateur des réclamations doit promptement transmettre celle-ci à l'administrateur des réclamations de cette unité. L'installation qui envoie la réclamation doit également :
Renseignements à fournir aux requérants 15. L'administrateur des réclamations de l'unité opérationnelle où la réclamation a été présentée initialement doit, dès que possible après la réception de la réclamation, envoyer au requérant un accusé de réception indiquant :
16. Dès qu'une réclamation est présentée ou que le Service est avisé d'un incident susceptible de donner lieu à une réclamation contre l'État, il doit procéder le plus tôt possible à une enquête. Les conclusions de l'enquête doivent être mises par écrit. Les instructions concernant la tenue des enquêtes sur les réclamations figurent à l'annexe B. 17. Aucune personne impliquée dans l'incident qui a donné lieu à la réclamation ne doit être responsable de la tenue de l'enquête. 18. Aux fins de l'évaluation ou du règlement d'une réclamation, on peut obtenir l'avis des agents régionaux et nationaux responsables des réclamations ou des griefs. 19. Il faut obtenir un avis juridique des Services juridiques ministériels au SCC lorsque le règlement proposé d'une réclamation dépasse 25 000 $. Un avis juridique peut également être obtenu dans tout autre cas. 20. La demande d'avis juridique doit être accompagnée du rapport d'enquête, de copies de tous les documents à l'appui des faits mentionnés dans le rapport d'enquête, de la réclamation et de tout autre renseignement fourni par le requérant. Les Services juridiques ministériels doivent se prononcer sur les points suivants :
21. Les dépenses occasionnées par la présentation d'une réclamation ne doivent pas être remboursées si elles ne sont pas liées directement à l'incident qui a donné lieu à la réclamation. Demandes de paiement à titre gracieux 22. Un paiement à titre gracieux est un instrument exceptionnel qui n'est utilisé que lorsqu'il n'y a aucune loi, aucun règlement ou aucune politique permettant de faire le paiement. Par conséquent, on ne doit pas y avoir recours d'une manière systématique ou à titre de substitut. Chaque cas doit être étudié au mérite et répondre aux conditions énoncées ci-après. 23. Le traitement des demandes de paiement à titre gracieux doit être conforme aux exigences des alinéas 7.3.4 et 7.3.5 de la Politique du Conseil du Trésor sur les réclamations et paiements à titre gracieux. Conformément au sous-alinéa 7.3.4.(i), il incombe aux administrateurs des réclamations de vérifier si une indemnité peut être versée :
24. Lorsqu'un requérant a reçu une indemnisation couvrant une partie seulement du coût de remplacement ou de réparation d'un effet personnel perdu ou endommagé et que cette indemnisation ne représentait pas un paiement à titre gracieux, la portion non financée pourra être prise en considération en vue de l'obtention d'un paiement à titre gracieux. RÉCLAMATIONS CONTRE L'ÉTAT25. En plus de tenir compte des aspects juridiques et du bien-fondé de la réclamation, le décideur doit prendre en considération la rentabilité et le caractère opportun de la mesure sur le plan administratif. 26. Une réclamation doit normalement être acceptée lorsque les circonstances à l'origine de la réclamation montrent que :
27. Des exemples de facteurs à prendre en considération pour déterminer si une réclamation devrait être acceptée ou refusée figurent à l'annexe C. Réclamations présentées par des délinquantsObjets interdits ou non autorisés 28. Une réclamation concernant un objet interdit ou non autorisé qui a été saisi suivant la procédure établie aux articles 57 et 58 du Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition doit être rejetée, sauf si l'objet devait être remis au requérant - ou à son représentant - aux termes de l'article 59 du Règlement. Par exemple, une réclamation peut être acceptée dans les cas suivants :
29. Lorsque des effets personnels d'un délinquant, dans lesquels un objet interdit ou non autorisé avait été dissimulé, ont été endommagés par inadvertance au moment où l'objet interdit ou non autorisé a été extrait, le Service ne doit pas être tenu responsable des dommages causés aux effets personnels s'il fallait endommager ces effets pour extraire l'objet interdit ou non autorisé. Cependant, une indemnité devrait être offerte si des effets ont été endommagés, mais qu'il n'y avait aucun objet interdit ou non autorisé. Objets d'artisanat - Propriété 30. Un objet d'artisanat appartient à un délinquant lorsque celui-ci le fabrique pendant ses heures de loisir avec des matériaux de récupération ou qu'il a achetés lui-même. La réclamation du délinquant concernant un tel objet peut être acceptée si l'article est perdu ou endommagé du fait de la négligence du Service. 31. Une réclamation concernant un objet d'artisanat doit être rejetée lorsque l'article en question a été fabriqué dans le cadre d'un programme éducatif ou avec des matériaux fournis et payés par le Service. Dans ce dernier cas, l'article appartient au Service. Réclamation de délinquants résidants des établissements résidentiels communautaires 32. Dans le cas d'une réclamation présentée par un délinquant qui est logé dans un établissement résidentiel communautaire (ERC) ou par suite de la suspension de sa mise en liberté, le Service doit envisager d'accepter la réclamation lorsque la perte ou les dommages sont attribuables à sa négligence ou à celle d'un transporteur commercial dont le SCC avait retenu les services. Par exemple, les effets personnels du délinquant, pour lesquels il possède une preuve qu'il en est le propriétaire (entre autres un relevé des effets personnels du SCC ou de l'ERC, des reçus d'achat ou des déclarations du personnel de l'ERC), ont été :
Décisions relatives aux réclamations 33. Les titulaires de postes autorisés à rendre des décisions au sujet des réclamations ainsi que les limites de leurs pouvoirs figurent dans le document du SCC sur le Pouvoir financier de signer. 34. Le Service doit rendre une décision à l'égard de toute réclamation, sauf si le requérant la retire par écrit. Toutefois, une réclamation ne peut pas être retirée si une somme a été versée au requérant pour son règlement ou pour la réparation d'un objet faisant l'objet de la réclamation. 35. Lorsque l'adresse du délinquant n'est pas connue au moment où la décision est rendue, la réponse du Service à une réclamation doit, dans la mesure du possible, être transmise à son surveillant de libération conditionnelle. En cas de décès du requérant, la décision doit être transmise à son plus proche parent, à son représentant légal ou à la personne que le délinquant a déjà désignée par écrit au Service à cette fin. 36. Lorsqu'un délinquant a été expulsé vers les États-Unis ou transféré dans une prison des États-Unis, l'adresse de ce dernier peut être obtenue au moyen du numéro de repérage des délinquants du Bureau of Prisons des États-Unis, soit le (202) 307-3126. 37. Une réclamation doit être considérée comme traitée à la date à laquelle le Service envoie une réponse au requérant. Lorsqu'une réponse ne peut pas être transmise au requérant, la date de traitement de la réclamation doit être la date à laquelle la décision concernant la réclamation a été rendue. Document de renonciation (Quittance) 38. Lorsque le règlement d'une réclamation a été autorisé, le paiement ne doit pas être versé à moins que le requérant ne signe un avis de renonciation à tout droit d'action qu'il peut exercer contre l'État par suite de l'incident qui a donné lieu à la réclamation. Toutefois, une renonciation n'est généralement pas nécessaire dans le cas des paiements à titre gracieux ou lorsqu'il n'est pas indiqué sur le plan administratif d'obtenir le document. Le document de renonciation du Service (formulaire SCC 536 intitulé " Quittance ") doit être utilisé, sauf si les Services juridiques ministériels au SCC prescrivent une autre façon de procéder. 39. Le document de renonciation doit indiquer clairement l'incident pour lequel le requérant renonce à son droit d'action concernant toute réclamation future contre l'État, y compris les griefs. 40. Lorsqu'un règlement a été autorisé à l'égard de tous les effets personnels faisant l'objet d'une réclamation et du montant total demandé, le requérant doit :
41. Le document de renonciation signé devrait être retourné à l'employé qui a envoyé au requérant la décision concernant la réclamation. 42. Lorsqu'un règlement a été autorisé à l'égard d'une partie seulement des effets personnels faisant l'objet d'une réclamation ou que le montant demandé a été réduit et que le requérant accepte le règlement partiel, le Service peut régler la réclamation en préparant un document de renonciation qui doit :
43. Lorsqu'une réclamation est rejetée ou réduite, l'employé ou le délinquant visé peut contester la décision au moyen du processus de règlement des griefs approprié. Rapports sur les réclamations non réglées 44. La réclamation et les raisons du retard dans le traitement de celle-ci doivent être déclarées au moyen des formulaires appropriés du Système de gestion des règlements de réclamations, soit le Rapport trimestriel, Réclamations des détenus non réglées dans les 90 jours et le Rapport trimestriel, Réclamations des employés non réglées dans les 90 jours. (Nota : Ce dernier formulaire n'est pas encore élaboré.) 45. La responsabilité de signaler les " raisons du retard " dans le traitement d'une réclamation incombe à l'unité opérationnelle du SCC chargée de la réclamation à la fin du trimestre. 46. Une réclamation figurant dans le rapport trimestriel antérieur doit figurer dans le rapport suivant si la décision rendue n'a pas été envoyée au requérant, et ce, par écrit, avant la fin de la période visée par le rapport trimestriel. 47. Le contrôleur transmettra les rapports au cadre supérieur compétent avec les observations concernant les rapports de chaque région. Une copie de tous ces documents doit également être transmise aux sous-commissaires régionaux et, en ce qui a trait au rapport des réclamations des détenus, au Bureau de l'enquêteur correctionnel. PARTIE IIRÉCLAMATIONS (autres que celles mentionnées à la partie I) PRÉSENTÉES PAR UNE TIERCE PARTIE CONCERNANT DES EFFETS PERSONNELS PERDUS OU ENDOMMAGÉS48. Les réclamations présentées par une tierce partie doivent être traitées conformément à la Politique du Conseil du Trésor sur les réclamations et paiements à titre gracieux ou à la Loi sur la responsabilité civile de l'État et le contentieux administratif. Cependant, la présente partie ne s'applique pas aux réclamations autrement couvertes (p. ex., les contrats et la Politique sur les voyages ou la Politique sur les bénévoles du Conseil du Trésor). PARTIE IIIRÉCLAMATIONS PRÉSENTÉES PAR L'ÉTAT POUR DES BIENS PERDUS OU ENDOMMAGÉS49. Les réclamations présentées par le Service pour des biens perdus ou endommagés doivent être traitées conformément à la Politique du Conseil du Trésor sur les réclamations et paiements à titre gracieux. Cependant, la présente partie ne s'applique ni aux réclamations autrement couvertes, telles que les contrats, ni aux réclamations concernant la perte et le recouvrement d'argent. 50. Il faut déployer tous les efforts raisonnables pour régler les réclamations formulées par l'État, tout en tenant compte de la rentabilité et de l'efficacité du processus sur le plan administratif. Par exemple, une réclamation pourrait être présentée par l'État contre un transporteur commercial pour récupérer le montant versé à un délinquant par suite de la perte d'effets personnels ou de dommages causés à ceux-ci pendant un transfèrement. 51. La procédure décrite dans la Politique du Conseil du Trésor sur la gestion des comptes débiteurs doit être suivie en ce qui concerne le recouvrement des créances de l'État. 52. La procédure décrite dans la Politique du Conseil du Trésor sur les réclamations et paiements à titre gracieux doit être suivie lorsque :
53. Les réclamations de l'État ne doivent être radiées qu'aux termes du Règlement sur la radiation des créances (1994) et conformément à la Politique du Conseil du Trésor sur la suppression des dettes dues à la Couronne. 54. Les fonctionnaires du SCC qui sont autorisés à radier les réclamations de l'État sont désignés dans le document du SCC sur le Pouvoir financier de signer. 55. Les titulaires de postes qui sont autorisés à présenter les réclamations de l'État peuvent signer un avis de renonciation en tant que condition du paiement effectué pour régler une réclamation de l'État. Dommages résultant de la négligence d'un employé, d'un bénévole, d'un entrepreneur ou d'un détenu Employé 56. Lorsque, en raison de la négligence d'un employé du SCC,
57. La Politique sur l'indemnisation des fonctionnaires de l'État et sur la prestation de services juridiques à ces derniers ne s'applique qu'aux fonctionnaires. Les bénévoles, les travailleurs détenus et les personnes engagées à contrat ne sont pas visés par cette politique. Bénévole 58. La politique du gouvernement concernant la protection des bénévoles contre les risques financiers ou autres figure dans la Politique sur les bénévoles du Conseil du Trésor. Entrepreneur 59. Lorsqu'une personne engagée à contrat est responsable de dommages causés à des biens du SCC (p. ex., par suite d'un accident avec un véhicule du SCC), une réclamation pourrait être présentée par l'État contre l'entrepreneur pour récupérer la perte subie par le SCC au moment de l'incident. Détenu 60. Le Service peut accepter la responsabilité des dommages que les détenus causent pendant qu'ils participent à un programme de travail en établissement, car ils relèvent de la garde, du contrôle et de la surveillance de celui-ci. (Le Service n'assumerait probablement aucune responsabilité si, par exemple, un détenu prenant part à un programme de placement à l'extérieur causait des dommages après avoir suivi les directives de l'employeur.) Selon les circonstances, le Service peut présenter, mais n'est pas tenu de le faire, une réclamation contre un détenu qui, pendant qu'il participe à un programme de travail en établissement, cause des dommages aux biens du SCC ou d'un tiers. 61. Lorsqu'un détenu détruit volontairement ou avec malveillance des biens de l'État, le Service peut demander une indemnisation en formulant une réclamation contre ce dernier ou l'inculper d'une infraction disciplinaire et essayer d'obtenir une ordonnance de dédommagement en guise de sanction. 62. Aux fins de l'évaluation ou du règlement d'une réclamation, on peut obtenir l'avis des agents régionaux et nationaux responsables des réclamations. 63. Le Service devrait solliciter l'avis d'un juriste des Services juridiques ministériels à l'administration centrale :
PARTIE IVDEMANDES D'INDEMNITÉ PRÉSENTÉES PAR DES DÉLINQUANTS EN CAS D'ACCIDENT64. Toutes les demandes de renseignements concernant une demande d'indemnité ou le Programme d'indemnisation des délinquants en cas d'accident doivent être adressées à Développement des ressources humaines Canada (DRHC) ou au coordonnateur national des réclamations. 65. Les dispositions du Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition se rapportant aux indemnités de décès et d'invalidité, ainsi que le Guide d'indemnisation des délinquants sous responsabilité fédérale, établissent les délais et les exigences concernant les rapports d'accident et la présentation des demandes d'indemnisation. 66. Les requêtes visant à obtenir un avis juridique au sujet d'une demande d'indemnité ou de tout aspect des dispositions du Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition lié aux indemnités de décès ou d'invalidité doivent être adressées aux Services juridiques ministériels au SCC. Décisions relatives aux réclamations 67. Il revient au Solliciteur général du Canada, ou à une personne autorisée par celui-ci, de prendre les décisions concernant le Programme d'indemnisation des délinquants en cas d'accident. La liste des personnes autorisées est dressée dans le document du SCC sur le Pouvoir financier de signer. 68. En procédant cas par cas, le coordonnateur national des réclamations ou DRHC doit informer le requérant, par écrit, de la décision qui a été prise au sujet de sa demande d'indemnité. PARTIE VSYSTÈME DE GESTION DES RÈGLEMENTS DE RÉCLAMATIONS (SGRR)69. Dès que possible après la réception d'une réclamation contre l'État ou lorsqu'une réclamation est présentée par l'État, l'administrateur des réclamations de l'unité opérationnelle doit :
70. Seul le coordonnateur national des réclamations peut enregistrer dans le SGRR les demandes d'indemnité en cas d'accident. 71. Le renvoi de la réclamation à une autre unité opérationnelle, pour enquête, doit également être enregistré dans le SGRR. 72. On peut générer au moyen du SGRR divers rapports concernant les réclamations de délinquants et d'employés, notamment pour s'assurer que les délais de traitement des réclamations sont respectés et relever les réclamations qui ne sont pas réglées dans les délais prescrits. Commissaire adjointe des Services corporatifs Original signé par
Annexe ARENSEIGNEMENTS SUR LA PRÉSENTATION DES RÉCLAMATIONSRéclamations contre l'État autres que des demandes d'indemnité présentées par des délinquants en cas d'accident1. Pour obtenir des renseignements sur la présentation d'une réclamation, les requérants doivent communiquer avec les services indiqués ci-après.
2. Le requérant peut examiner les documents de politiques du Service concernant les réclamations ainsi que la Politique du Conseil du Trésor sur les réclamations et paiements à titre gracieux. Il suffit de communiquer avec les services ou les représentants indiqués au paragraphe 1. 3. Les réclamations doivent être préparées par écrit et présentées sans délai de la façon indiquée ci-après.
Demandes d'indemnité présentées par des délinquants en cas d'accident4. Pour obtenir des renseignements au sujet de la présentation d'une réclamation, les requérants doivent communiquer avec Développement des ressources humaines Canada au (819) 953-8001. 5. Une fois remplie, la Demande d'indemnisation du détenu (formulaire LAB 1076) doit être envoyée à l'adresse suivante :
Service fédéral d'indemnisation des accidentés du travail
Annexe BENQUÊTES SUR LES RÉCLAMATIONSGÉNÉRALITÉS1. Le rapport d'enquête doit, selon le cas, aborder les questions sous les rubriques suivantes :
2. La portée de l'enquête dépend du montant réclamé ou du montant qui peut être offert pour le règlement de la réclamation. 3. Aucune personne ayant participé à l'incident qui a donné lieu à la réclamation ne doit être responsable de la tenue de l'enquête. 4. Lorsqu'elle recueille des renseignements et formule une recommandation, la personne responsable de la tenue de l'enquête doit s'assurer que les renseignements sur lesquels elle se fonde sont sûrs et convaincants (se reporter au paragraphe 8 pour des exemples). ENQUÊTE OFFICIEUSE5. On devrait envisager de procéder à une enquête officieuse (c.-à-d. une enquête préliminaire visant à établir les faits) avant de préparer un rapport global d'enquête sur les circonstances d'une réclamation (c.-à-d. ordonner une enquête administrative). Cette enquête officieuse vise à déterminer les circonstances de base relatives à la réclamation, par exemple confirmer :
ENQUÊTE ADMINISTRATIVE6. Il n'y a lieu d'ordonner une enquête administrative que dans les cas suivants :
7. Les résultats de l'enquête administrative doivent être consignés par écrit et devraient inclure les renseignements suivants :
PREUVES ADMISSIBLES8. Les faits présentés dans le rapport d'enquête doivent se rapporter à l'incident en cause et être étayés, non pas par des ouï-dire, mais plutôt par des preuves documentaires . Par exemple, ils peuvent être fondés sur :
LISTE DE VÉRIFICATION POUR LA TENUE D'UNE ENQUÊTEL'objet de la présente liste de vérification est d'aider un enquêteur à déterminer les circonstances ayant poussé un détenu à présenter une réclamation contre l'État pour des effets personnels perdus ou endommagés. Les questions ne sont pas exhaustives et ne s'appliquent pas à tous les cas. Toutefois, elles devraient guider l'enquêteur quant aux renseignements dont il aura besoin pour en arriver à une décision concernant une réclamation. I. PREUVE DE PROPRIÉTÉObtenir des copies des titres de propriété du requérant afin d'établir une preuve de propriété, par exemple :
II. COLLECTE DE RENSEIGNEMENTS
Annexe CFACTEURS À PRENDRE EN CONSIDÉRATION POUR L'ÉVALUATION D'UNE RÉCLAMATIONLes facteurs décrits ci-après devraient être pris en considération lorsqu'il s'agit de déterminer si le Service peut être tenu responsable de la perte ou des dommages causés aux effets personnels d'un détenu. Facteurs justifiant l'acceptation d'une réclamation 1. Les effets personnels se trouvant dans la cellule du détenu n'ont pas été immédiatement protégés au moment de son départ de la population carcérale générale (sauf si aucun autre détenu ne pouvait avoir accès à la cellule, par exemple pendant un isolement cellulaire dans tout l'établissement). 2. Il était possible que quelqu'un puisse prendre les effets faisant l'objet de la réclamation dans la cellule du détenu entre le moment où celui-ci a quitté la population carcérale générale et la préparation du formulaire SCC 872, Effets personnels du détenu (Retraits de la cellule). 3. Les effets personnels du requérant ont été perdus ou endommagés pendant qu'ils étaient sous la garde du Service. 4. Les effets personnels du délinquant ont été perdus ou endommagés pendant leur expédition par un transporteur commercial dont les services avaient été retenus par le SCC (sauf si le délinquant a demandé la livraison). 5. Lorsqu'un détenu se trouve éloigné de sa cellule pour diverses raisons (soit hospitalisation, isolement, évasion, permission de sortir, comparution devant un tribunal ou transfèrement d'urgence), le Service n'a pas suivi les procédures énoncées dans une directive du commissaire ou des directives connexes en ce qui concerne l'emballage, la consignation au registre et le retrait (s'il y a lieu) des effets personnels du détenu. 6. Lorsqu'un détenu a été exclu de la population carcérale générale ou qu'on apprend qu'il est illégalement en liberté, il faut établir un inventaire détaillé des effets personnels que ce dernier utilisait dans l'établissement (c.-à-d. effets gardés en cellule, objets d'artisanat ou articles destinés à un usage commercial). Si ces effets n'ont pas été détaillés au moment où le Service a emballé les effets personnels pour en assurer la bonne garde [p. ex., en remplissant le formulaire SCC 872, Effets personnels du détenu (Retraits de la cellule)], le Service doit pouvoir démontrer qu'il était impossible que des effets aient été perdus ou endommagés avant l'établissement de l'inventaire. Facteurs justifiant le refus d'une réclamation7. Les effets, que le Service n'avait pas demandés et qui avaient été envoyés au détenu par un membre de la collectivité, ont été perdus ou endommagés en cours de transport (p. ex., par un transporteur commercial ou par la Société canadienne des postes). 8. Lorsque des effets personnels ont, semble-t-il, été perdus ou endommagés pendant l'absence volontaire du détenu de sa cellule, toute réclamation à cet égard devrait être rejetée si le détenu ne se trouvait pas dans une cellule en occupation double et aurait pu en interdire l'accès (c'est-à-dire que la perte des effets du détenu ou les dommages qu'ils ont subis étaient attribuables à la négligence de celui-ci plutôt qu'à celle du Service). 9. Lorsque le Service installe, à la demande du détenu, un dispositif sur son bouton de déverrouillage de porte électronique (là où ce système est disponible), le Service ne doit pas être tenu responsable de la perte des effets gardés dans la cellule du détenu ou des dommages qui leur sont causés pendant que le dispositif est en place. Effets personnels perdus ou endommagés par un transporteur commercial10. Lorsque les effets personnels d'un délinquant ont été perdus ou endommagés au cours de leur expédition, sur demande du Service, par un transporteur commercial, l'établissement du SCC qui a reçu les effets aurait dû informer le plus tôt possible, par écrit, l'établissement de départ de la perte ou des dommages et envoyer les documents justificatifs (p. ex., la copie originale de la lettre de transport, les états concernant les dommages causés aux effets, le mode d'emballage et l'état du conteneur des effets endommagés). 11. Après avoir été informé de la perte ou des dommages, l'établissement qui a expédié les effets perdus ou endommagés devrait :
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mise à jour:
2006.06.09
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