Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Questions fréquentes sur la grippe aviaire

Information pour le public : 1 800 454-8302

La grippe aviaire est une infection virale contagieuse qui peut affecter toutes les espèces d'oiseaux. Très peu de cas humains ont été signalés.


Qu'est-ce que la grippe aviaire ?

La grippe aviaire est une virose contagieuse qui peut toucher toutes les espèces d'oiseaux et qui peut, plus rarement se transmettre aux mammifères. On considère que toutes les espèces d'oiseaux sont prédisposées à une infection, alors que les bandes de volaille d'élevage sont particulièrement vulnérables aux infections qui peuvent rapidement se transformer en épidémie.

Les oiseaux sauvages peuvent être porteurs du virus de l'influenza sans être malades en raison de leur résistance naturelle. La sauvagine joue le rôle de réservoir naturel de ces virus et peut être responsable de l'introduction initiale d'une infection chez la volaille d'élevage. Une évolution plus poussée de ces virus chez la volaille peut produire des souches qui sont capables de causer un large éventail de maladies cliniques, qui vont d'une infection légère sans symptômes à une épizootie grave qui peut tuer jusqu'à la totalité des oiseaux infectés.

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La grippe aviaire peut-elle se transmettre à l'humain?

Certaines personnes ont contracté la grippe aviaire et on présume qu'il y a quelques cas de transmission restreinte et peu efficace d'une personne à une autre. Jusqu'à présent, on sait que ce sont entre autres les sous-types H5N1, H7N7, H7N3 et H9N2 du virus de la grippe aviaire qui causent la maladie chez les humains, le sous-type H5N1 étant celui qui est associé à la forme la plus grave de la maladie chez les humains.

Depuis janvier 2004, des flambées de H5N1 de grande envergure chez les oiseaux des pays asiatiques ont été associées à d'autres cas d'infection et de mortalité chez les humains en Asie.

En Colombie-Britannique, deux cas d'infection de la grippe aviaire ont été confirmés chez des humains au cours d'une flambée de H7N3 chez de la volaille en 2004. Ces deux cas d'infection se sont produits par suite de contacts étroits avec des volailles et de l'équipement contaminé et ont occasionné de légers symptômes. Les deux personnes en question sont maintenant entièrement rétablies.

Durant le mois de février 2003, la souche H5N1 a fait le saut à partir des oiseaux pour aller infecter deux membres (le père et le fils) d'une famille de Hong Kong qui avaient fait un voyage en Chine du Sud. Le père en est mort, mais le fils s'en est remis. Un troisième membre de la famille, la sœur du garçon, est mort d'une maladie respiratoire grave en Chine.

Une flambée de souche H7N7 aux Pays-Bas en 2003 a entraîné un décès et plus de 80 cas de maladie sans gravité chez les humains. La plupart de ces cas présentaient une conjonctivite et une affection pseudo-grippale bénigne.
La première infection humaine qui a été documentée pour le H5N1 est survenue à Hong Kong en 1997. Lors de cette première flambée, 18 personnes ont été hospitalisées et six d'entre elles en sont mortes.

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Pourquoi y a-t-il tant de personnes dans des pays comme le Vietnam et la Thaïlande qui meurent?

Une augmentation des cas humains de grippe aviaire au Vietnam et en Thaïlande coïncide avec de nouvelles flambées du virus chez les oiseaux. La grippe aviaire demeurera une menace tant et aussi longtemps que le virus sera présent au pays. Les virus de la grippe aviaire deviennent plus actifs à des températures plus froides de sorte qu'il est probable que nous continuerons de voir davantage de flambées chez la volaille et de constater une augmentation des cas humains.

Jusqu'à ce jour, la plupart des cas humains ont été associés au contact direct avec de la volaille infectée. Souvent, ce contact comprend des risques élevés d'exposition au cours de l'abattage, le déplumage et la préparation de la volaille pour la cuisson.

La mise en marché, le transport et la consommation de la volaille sont également en augmentation au Vietnam à l'approche de la nouvelle année lunaire tôt au début du mois de février. Ces activités créent des conditions favorables aux flambées chez la volaille.

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Y a-t-il un vaccin contre le H5N1?

Il n'y pas de vaccin offert actuellement. A cette étape cependant, une souche modifiée génétiquement pour la mise au point d'un vaccin contre le H5N1 est offertes et les fabricants de vaccins dans plusieurs pays, y compris le Canada, ont acquis cette souche. Les fabricants travaillent en ce moment en vue de maximaliser les conditions sous lesquelles le virus modifié de H5N1 croît dans des oeufs. Cela permettra de mettre au point une banque de souches virales pour la production future de vaccins.

Le virus a été modifié par la technique que l'on nomme la génétique inverse, de sorte qu'il peut croître dans des Éufs de poulet, la source principale dans la production de vaccins contre l'influenza. La modification génétique rend également le virus moins virulent.

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Combien de personnes en sont mortes dans ces pays ?

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) offre la plus récente information sur le nombre cumulatif de cas et de décès depuis le 28 janvier 2004. Veuillez visiter le site Web de l'OMS Nouvelle fenêtre

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L'activité de la grippe aviaire augmente-t-elle dans ces régions ?

Selon l'OMS et l'Organisation mondiale de la santé animale, des flambées chez les oiseaux au Vietnam semblent être en augmentation depuis décembre 2004, particulièrement dans les régions du Sud. Le nombre de cas humains n'est actuellement pas si différent de ce que nous avons vu en 2004. Une augmentation des flambées chez les oiseaux dans les pays touchés augmente le risque d'une exposition humaine au virus.

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Que fait le Canada pour aider ces pays et pour prévenir la propagation du virus à l'échelle internationale ?

L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) a diffusé des communications et a offert un soutien de santé publique à la région. L'Agence continue de travailler avec l'OMS ainsi qu'avec d'autres organismes internationaux et d'autres pays en vue d'améliorer la prévention et le contrôle de la grippe aviaire et l'état de préparation en cas de pandémie d'influenza.

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Le H5N1 évoluera-t-il en une souche de pandémie d'influenza ?

Nous ne sommes pas certains si le H5N1 évoluera en une souche pandémique, mais il présente la capacité de muter de sorte qu'il représente un problème. Les virus de l'influenza changent constamment en fonction du temps et il est possible que ces changements liés au virus qui touche actuellement le Vietnam et la Thaïlande donnent lieu à un virus qui se transmet avec une plus grande efficacité chez et chez les êtres humains. Alors qu'il y a eu récemment des changements liés au virus, il n'y a actuellement aucune indication que le virus se soit transformé en une forme qui pourrait donner lieu à une pandémie. Cette possibilité est suivie de près.

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Comment saurons-nous si le H5N1 se transforme en une souche pandémique ?

Si le H5N1, ou tout autre souche de grippe aviaire, évoluait en une souche de pandémie d'influenza, nous nous attendrions, selon la recherche scientifique réalisée, à constater une transmission du virus de personne à personne efficace et soutenue. Cela veut dire qui nous constaterions un nombre croissant et important de cas nouveaux et non liés qui augmenteraient tous les jours, ce qui, jusqu'à maintenant, n'a pas été le cas.

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Que fait l'ASPC pour protéger les Canadiens contre la prochaine pandémie ?

L'ASPC, conjointement avec les ministères des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, s'est engagé et continue de s'engager dans un certain nombre de domaines en vue de protéger les Canadiens. Les activités comprennent ce qui suit

  • Le maintien du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza. Le plan élabore la façon dont le Canada se préparera à la pandémie d'influenza et comment il y fera face. L'Agence continue de travailler au plan qui repose sur les nouveaux renseignements qui deviennent disponibles. Le plan offre également un modèle en vue d'intervenir en cas d'autres flambées de maladies infectieuses.
  • L'établissement d'un contrat pour la production d'un vaccin pandémique. Le Canada est le premier pays à l'échelle mondiale à avoir planifié une réserve stable de vaccins en passant des contrats avec un fournisseur national.
  • La creation d'une réserve national d'antiviraux. La réserve nationale servira B traiter les groupe prioritaires désignés par un comité d'experts, dont les patients hospitalisés pour la grippe.
  • La gestion de la Réserve nationale de secours. La Réserve nationale de secours comprend tout ce que vous pourriez vous attendre de trouver dans un hôpital, soit des lits et des draps ainsi qu'une réserve de produits pharmaceutiques. Elle comprend un stock de médicaments antiviraux.
  • L'apport d'un leadership international de préparation en cas de pandémie. Le Canada collabore avec l'OMS et d'autres organismes internationaux ainsi qu'avec d'autres pays en vue d'améliorer la préparation à l'échelle mondiale en cas de pandémie. Le Canada mène, en collaboration avec le Royaume-Uni, des discussions liées à la réserve et à l'utilisation d'antiviraux à l'intérieur du Groupe de travail sur la protection de la santé mondiale avec le G7 et Mexico.
  • La gestion d'un système d'alerte en temps réel pour les maladies respiratoires graves, y compris le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et la grippe aviaire, en vue d'assurer une diffusion de l'information en temps opportun aux provinces et aux territoires.
  • La mise en place d'un système de surveillance établi en fonction de l'hôpital en vue de détecter les cas ou les groupes d'infections respiratoires graves ou urgentes et de prévenir et de maîtriser efficacement leurs propagations dans les installations de soins actifs.
  • La surveillance de la situation mondiale et la vérification de l'information reçue d'un système d'alerte du Réseau mondial d'information sur la santé publique. Le Réseau fait le suivi de milliers d'articles parus dans les médias à l'échelle mondiale en ce qui concerne les questions de santé publique et permet à l'ASPC d'identifier et de suivre rapidement les cas d'infections respiratoires graves partout dans le monde.
  • Un soutien et un maintien sur une base continue des Services de quarantaine aux aéroports internationaux de Toronto, de Vancouver, de Montréal (Pierre Elliott Trudeau), de Calgary, d'Edmonton, de Halifax et d'Ottawa. Les agents de quarantaine offrent des évaluations de santé aux voyageurs internationaux qui montrent des signes de maladie.

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Y a-t-il un vaccin contre le H5N1 ?

Il n'y pas de vaccin offert actuellement. À cette étape cependant, une souche modifiée génétiquement pour la mise au point d'un vaccin contre le H5N1 est offertes et les fabricants de vaccins dans plusieurs pays, y compris le Canada, ont acquis cette souche. Les fabricants travaillent en ce moment en vue de maximaliser les conditions sous lesquelles le virus modifié de H5N1 croît dans des œufs. Cela permettra de mettre au point une banque de souches virales pour la production future de vaccins.

Le virus a été modifié par la technique que l'on nomme la génétique inverse, de sorte qu'il peut croître dans des œufs de poulet, la source principale dans la production de vaccins contre l'influenza. La modification génétique rend également le virus moins virulent.

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Que signifie le H et le N ?

Ces lettres font référence aux protéines de surface, l'hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N), sur le virus grippal qui déterminent son sous-type.

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Quelle est la différence entre une faible pathogénie et une forte pathogénie ?

Le virus est considéré comme peu pathogène ou fortement pathogène selon la gravité de la maladie dans la population d'oiseau. La grippe aviaire fortement pathogène est responsable d'une maladie grave qui s'intensifie rapidement, à partir de l'apparition des symptômes jusqu'à la maladie grave et la mort dans la population d'oiseaux. Le taux de morts dans la population d'oiseaux peut s'approcher de 100 p. 100 lorsque le virus est fortement pathogène. Les virus peu pathogènes sont responsables de maladies moins graves et les oiseaux touchés s'en remettent bien souvent.

Une faible pathogénie et une forte pathogénie font référence à la façon dont se comporte le virus après s'être introduit dans l'oiseau. Tout type de précaution doit être pris et doit continuer d'être pris en vue de protéger la santé humaine quelle que soit la pathogénie du virus chez les oiseaux.

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Les personnes devraient-elles recevoir un vaccin antigrippal pour se protéger contre la grippe aviaire ?

Le vaccin antigrippal de la saison en cours ne protège par contre la grippe aviaire. L'immunisation par le vaccin antigrippal de la saison en cours serait une chose importante pour les personnes qui sont en contact étroit avec la volaille infectée en raison de ce qu'il pourrait réduire la probabilité qu'un travailleur soit infecté avec les formes aviaires et humaines de la grippe en même temps. Si une personne était infecté par les deux virus en même temps, il y a une possibilité que les deux virus se « mélangent » et créent un nouveau virus contre lequel les personnes ne pourraient pas être immunisées.

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Les moustiques peuvent-ils transmettre la grippe aviaire des oiseaux aux personnes comme c'est le cas du virus du Nil occidental ?

Il n'y a pas de données probantes selon lesquelles le virus de la grippe peut être transmis par des moustiques.

Mise à jour : 2005-10-19 haut de la page