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Activités criminelles transnationales
Les activités criminelles transnationales constituent un problème croissant au Canada et partout dans le
monde. Les progrès technologiques réalisés au cours des 20 dernières années ont rendu inopérantes les
frontières nationales pour les opérations de télécommunications et les opérations financières, et ces
progrès ont permis la mondialisation des activités criminelles.
Par le passé, les organisations criminelles étaient mêlées à des activités illégales dans la rue comme
le trafic des stupéfiants, la prostitution, les jeux d’argent illicites, les prêts usuraires et l’extorsion.
Aujourd’hui, toutefois, elles ont étendu leurs activités au point de ressembler presque à de véritables
entreprises : trafic d’armes, fraude à l'assurance à grande échelle, crime contre l’environnement,
immigration clandestine, blanchiment d’argent, fraude bancaire, fraude dans le paiement de la taxe sur le
carburant et corruption. Ce type de crime influe sur les sentiments de sécurité, de confiance, d’ordre et d’appartenance
à la communauté des gens, sur lesquels repose la société canadienne, et il présente une menace pour la
sécurité économique du Canada en minant le fonctionnement de l’économie de marché.
Les groupes criminels transnationaux ont accès à d’énormes sommes d’argent qui doivent être blanchies.
Le blanchiment sur une aussi vaste échelle a une incidence sur les opérations des institutions financières
légitimes dont les conséquences à long terme peuvent aller bien au-delà du milieu des affaires et avoir des
effets négatifs sur le climat d’investissement, les recettes fiscales et la confiance des consommateurs. Par
ailleurs, les organisations criminelles transnationales, outre le fait qu’elles sont disposées à recourir à
la violence, se servent de ces gros montants d’argent pour faire chanter les employés des établissements
financiers et des gouvernements ou leur forcer la main. On estime qu’entre 5 et 17 milliards de dollars sont
blanchis au Canada chaque année.
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