Enquête nationale sur la santé de la population: Les habitudes alimentaires
au Canada - Où en sommes-nous?
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Faits saillants sur la nutrition, Enquête nationale sur la santé
de la population, 1994-1995
Table des matières
Réduire les matières
grasses dans l'alimentation
Qui se préoccupe de sa
consommation de matières grasses?
Préoccupation égale action
Augmenter l'apport en
féculents et en fibres
Qui se préoccupe de sa
consommation de féculents et de fibres?
Mesures prises concernant
la consommation de féculents et de fibres
Les Canadiens et leur
poids
Qui essaie de perdre
du poids?
Les Canadiens et leurs
habitudes alimentaires?
Résumé
Pour plus d'information
Sources
Une saine alimentation, comme chacun le sait, contribue activement à
la santé. Elle fournit les éléments nutritifs nécessaires
à la croissance et au développement et peut aider à
prévenir les problèmes liés à la nutrition,
notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer, l'obésité,
l'hypertension, l'ostéoporose, l'anémie, la carie dentaire
et certains troubles intestinaux. Une saine alimentation contribue également
au bien-être et aide les gens à avoir meilleure mine, se
sentir mieux à mieux s'acquitter de leurs tâches.
Les Recommandations
sur la nutrition, les Recommandations alimentaires pour la santé
des Canadiens et Canadiennes et
le Guide alimentaire
canadien pour manger sainement, publiés
par Santé Canada au début des années 1990, forment
la base des messages sur la nutrition reconnus à l'échelle
nationale et de toute une gamme d'initiatives liées à la
nutrition qui sont mises en oeuvre d'un bout à l'autre du pays.
Les Recommandations alimentaires sont une adaptation à l'intention
des consommateurs d'énoncés scientifiques, les Recommandations
sur la nutrition. Le Guide alimentaire
canadien pour manger sainement,
basé sur les Recommandations alimentaires, donne aux consommateurs
plus de détails sur la façon d'adopter de bonnes habitudes
alimentaires en choisissant judicieusement chaque jour les aliments qu'on
consomme.
Comment les Canadiens et les Canadiennes ont-ils réagi à
ces messages sur unesaine alimentation depuis qu'ils ont été
diffusés pour la première fois? Connaissent- ils les messages
clés? Prennent-ils des mesures pour améliorer leur alimentation?
Si tel est le cas, quelles mesures prennent-ils?
Pour aider à trouver les réponses à ces questions,
Santé Canada a ajouté un questionnaire à l'Enquête
nationale sur la santé de la population (ENSP) de 1994-1995 menée
par Statistique Canada. Un échantillon de 13 400 Canadiens et Canadiennes
de 12 ans et plus a répondu aux questions de Santé Canada.
Les données de l'enquête ont été pondérées
avant d'être analysées de manière à représenter
près de 24 millions de personnes dans les dix provinces canadiennes.
Toutes les données de l'ENSP sont basées sur des réponses
autodéclarées.
À propos de l'ENSP et de la nutrition :
L'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP)
est une enquête longitudinale sur la santé des Canadiens
et Canadiennes. Réalisée par Statistique Canada, elle est
conçue pour mesurer l'état de santé des Canadiens
et pour enrichir la base de connaissances actuelle sur les déterminants
de la santé. Dans le cadre de l'ENSP, qui repose sur de l'information
sur la santé autodéclarée par les répondants,
on interrogera le même groupe de répondants tous les deux
ans, pendant une période allant jusqu'à 20 ans.
Un certain nombre des questions que Santé Canada a ajoutées
à l'ENSP de 1994-1995 avaient trait à la nutrition. Ces
questions étaient axées sur deux messages clés portant
sur une saine alimentation (augmenter la consommation de féculents
et de fibres et réduire la consommation de matières grasses),
ainsi que sur les habitudes alimentaires auto-évaluées,
la taille et le poids autodéclarés et les sources d'information
sur la nutrition.
Qu'est-ce qu'une saine alimentation?
Cinq messages clés...
- Agrémentez votre alimentation par la variété.
- Dans l'ensemble de votre alimentation, donnez la plus grande part
aux céréales, pains et autres produits céréaliers
ainsi qu'aux légumes et aux fruits.
- Optez pour des produits laitiers moins gras, des viandes plus maigres
et des aliments préparés avec peu ou pas de matières
grasses.
- Cherchez à atteindre et à maintenir un poidssanté
en étant régulièrement actif et en mangeant sainement.
- Lorsque vous consommez du sel, de l'alcool ou de la caféine,
allez-y avec modération. (Recommandations alimentaires pour la santé
des Canadiens et Canadiennes).
Réduire les matières grasses dans l'alimentation
Dans l'ensemble du pays, les consommateurs semblent connaître le
message «optez pour des aliments moins gras». En fait, selon
l'ENSP, de nombreuses personnes se préoccupent de la quantité
de matières grasses contenues dans les aliments qu'elles consomment
et prennent des mesures pour changer leurs habitudes alimentaires.
Qui se préoccupe de sa consommation de matières
grasses?
Plus des deux tiers (68 %) des Canadiens de plus de 12 ans disent qu'ils
se préoccupent de la quantité de matières grasses
contenues dans leurs aliments. La mesure dans laquelle ils s'en préoccupent
varie en fonction de plusieurs facteurs, dont le sexe, l'âge et
le revenu. Par exemple :
- les personnes de 45 à 64 ans ont plus tendance que celles des
autres groupes d'âge à faire attention à leur consommation
de matières grasses, comme en ont témoigné 77 %
d'entre elles. Chez les adultes des autres groupes d'âge, beaucoup
ont déclaré se soucier également de cette question;
leur proportion varie de 63 % chez les 20-24 ans à 73 % chez
les 65 ans et plus. Près de la moitié (46 %) des jeunes
de 12 à 19 ans signalent se préoccuper des lipides dans
leur alimentation;
- moins de femmes et d'hommes présentant une insuffisance pondérale,
c.-à-d. les personnes dont l'indice de masse corporelle (IMC)
est inférieur à 20 (IMC<20) d'après la taille
et le poids autodéclarés, indiquent se soucier de leur
consommation de matières grasses (68 % des femmes et 42 % des
hommes) comparativement aux personnes appartenant aux autres catégories
d'IMC;
- les personnes présentant une surcharge pondérale (IMC>27)
sont celles qui se préoccupent le plus de la quantité
de matières grasses dans les aliments (83 % des femmes, 69 %
des hommes).
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Préoccupation égale action
La plupart des gens (86 %) qui disent se préoccuper de la quantité
de matières grasses dans les aliments prennent des mesures pour
la réduire. Parmi ces personnes, les femmes (89 %) sont plus nombreuses
que les hommes (83 %) à prendre de telles mesures.
Quel que soit leur niveau de revenu ou l'endroit où ils vivent,
les Canadiens qui se préoccupent de leur consommation de lipides
déclarent apporter des changements dans leurs habitudes alimentaires.
Dans le même ordre d'idée, les Canadiens de toutes les catégories
pondérales sont unanimes à déclarer prendre des mesures
pour réduire la quantité de matières grasses dans
leur alimentation.
La proportion de Canadiens prenant des mesures pour réduire leur
consommation de matières grasses augmente de façon stable
au fur et à mesure qu'ils avancent en âge. Alors que 86 %
des personnes de 20 à 24 ans qui se préoccupent de cette
question indiquent prendre des mesures pour diminuer l'apport total en
matières grasses de leur régime alimentaire, plus de neuf
Canadiens sur dix (92 %) de 65 ans et plus signalent prendre des mesures
à cet effet.
Indice de masse corporelle (IMC) :
Indice de masse corporelle = poids (kg)/taille (m)2.
Les catégories d'IMC utilisées dans ce rapport sont les
suivantes :
- insuffisance pondérale (IMC <20,0);
- poids acceptable (IMC de 20,0 à 24,9);
- surcharge pondérale possible (IMC de 25,0 à 27,0) et
surcharge pondérale (IMC >27,0).
Vu que les critères de classification de l'IMC ne s'appliquent
ni aux enfants, ni aux adolescents, ni aux personnes âgées,
ni aux femmes enceintes ou qui allaitent, ces groupes ont été
exclus des questions d'enquête se rattachant à l'IMC.
« Optez pour des produits laiters moins gras, des viandes plus
maigres et des aliments préparés avec peu ou pas de matières
grasses. » -Recommandations alimentaires pour la santé
des Canadiens et Canadiennes
Les mesures que les gens prennent :
Plus de la moitié de tous les Canadiens qui se soucient de la
quantité de lipides dans leur alimentation disent prendre au moins
six des mesures suivantes pour la réduire :
Mesures les plus fréquemment mentionnées...
- utiliser moins de beurre, d'huile, de sauce à salade - 81
%
- manger moins d'aliments frits à la poêle ou en grande
friture - 80 %
- manger des viandes, de la volaille et du poisson plus maigres - 79
%
- consommer moins de produits laitiers à teneur élevée
en matières grasses - 71 %
- consommer davantage de produits laitiers à faible teneur en
matières grasses - 67 %
- consommer moins de grignotines telles que les chips et les tablettes
de chocolat - 64 %
- opter pour des aliments à plus faible teneur en matières
grasses 61 %
- manger aliments cuits au four, grillés ou cuits au micro-ondes
- 60 %
Mesures les moins fréquemment mentionnées...
- réduire la consommation de noix et de graines - 34 %
- utiliser des substituts de la viande - 28 %
Ce que les gens disent :
De nombreux Canadiens pensent que les aliments à teneur moins
élevée en matières grasses :
- sont faciles à trouver 79 %
- sont faciles à apprêter 65 %
- ont un bon goût 57 %
De plus, selon 64 % des répondants, les étiquettes des
produits indiquent la teneur en matières grasses. Relativement
peu de gens (36 %) pensent que les aliments à faible teneur en
matières grasses coûtent cher.
Qui se préoccupe de sa consommation de matières
grasses?
![Qui se préoccupe de sa consommation de maitières grasses?](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/population/images/concerned_fat_e.gif)
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Augmenter l'apport en féculents et en fibres
Donner la plus grande part aux céréales,pains et autres
produits céréaliers ainsi qu'aux légumes et aux fruits
est une façon pratique pour les Canadiens d'augmenter leur apport
en glucides (féculents) et en fibres. D'après les résultats
de l'ENSP, nombreux sont les Canadiens qui ont entendu le message leur
recommandant de consommer davantage de ces aliments et qui donnent suite
à cette recommandation.
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
« Donnez la plus grande part aux produits céréaliers
ainsi qu'aux légumes et aux fruits. » -Recommandations
alimentaires pour la santé des Canadiens et Canadiennes
Qui se préoccupe de sa consommation de féculents
et de fibres?
Près de la moitié (44 %) des Canadiens disent qu'ils se
préoccupent de leur consommation de féculents et de fibres.
Plus précisément :
- plus de la moitié des Canadiens de 65 ans et plus se soucient
de consommer suffisamment de féculents et de fibres (55 %) -
comparativement à 36 % seulement des personnes de 20 à
24 ans;
- les groupes d'âge plus jeunes semblent accorder moins d'attention
à cette question - 25 % des jeunes de12 à 19 ans indiquent
qu'ils se soucient de l'apport en féculents et en fibres.
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Mesures prises concernant la consommation de féculents
et de fibres
Trois Canadiens sur cinq (60 %) disant se soucier de la quantité
de féculents et de fibres qu'ils consomment prennent des mesures
à ce sujet. Dans ce groupe :
- 64 % des personnes se situant dans la catégorie de revenu élevé
prennent des mesures pour accroître leur apport en féculents
et en fibres, comparativement à 54 % dans la catégorie
de faible revenu;
- plus de femmes (64 %) que d'hommes (54 %) prennent des mesures pour
augmenter leur consommation de féculents et de fibres;
- la proportion des adultes prenant des mesures pour consommer davantage
de féculents et de fibres augmente avec l'âge (allant de
59 % chez les 20-24 ans à 62 % chez les 45-64 ans), bien qu'elle
diminue légèrement (57 %) chez les personnes de 65 ans
et plus;
- parmi tous les groupes d'âge, les adolescents sont ceux qui
sont les moins nombreux à augmenter l'apport en féculents
et en fibres (40 % d'entre eux prennent des mesures à cet effet).
Consommer davantage de féculents et de fibres :
Visionnez la table « Les
mesures visant à augmenter la consommation de féculents
et de fibres les plus fréquemment signalées (parmi les personnes
qui se soucient de cette question) »
Où les gens obtiennent-ils de l'information sur
la nutrition?
Selon les résultats de l'ENSP de 1994-1995, bon nombre de Canadiens
sont au courant des messages véhiculés au sujet d'une saine
alimentation. Mais où obtiennent-ils leur information?
![Oû les gens obtiennent - ils de l'information sur la nutrition?](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/population/images/nutrition_information_how_f.gif)
Qui se préoccupe de sa consommation de féculents et de fibres?
![Qui se préoccupe de sa consommation de féculents et de fibres?](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/population/images/concerned_starch_fibre_f.gif)
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Les Canadiens et leur poids
La taille et le poids autodéclarés dans le cadre de l'ENSP
ont servi à calculer l'indice de masse corporelle (IMC). De façon
générale, on considère que l'IMC est une façon
simple et assez juste d'évaluer le poids corporel du point de vue
des risques potentiels pour la santé.
Trente pour cent des Canadiens de 20 à 64 ans présentent
une surcharge pondérale. Alors que 20 % des hommes âgés
de 20 à 24 ans se situent dans la catégorie des personnes
ayant une surcharge pondérale, cette proportion passe à
43 % chez les hommes de 55 à 64 ans. La même tendance est
observée chez les femmes (seulement 17 % des femmes de 20 à
24 ans présentent une surcharge pondérale, comparativement
à 35 % de celles qui ont entre 55 et 64 ans. En revanche, la proportion
de Canadiens, en particulier de femmes, présentant une insuffisance
pondérale a diminué par rapport à 1990. En 1990,
le taux de femmes se classant dans cette catégorie était
de 18 %; en 1994-1995, ce taux était tombé à 12 %.
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Qui essaie de perdre du poids?
En 1994-1995, deux femmes sur cinq (40 %) et près d'un homme sur
quatre (23 %) essayaient de perdre du poids. Les Canadiens commencent
jeunes à vouloir perdre du poids (chez les 12-14 ans, 27 % des
filles et 14 % des garçons signalent essayer de perdre du poids).
Qui d'autre tente d'en perdre?
- 70 % des femmes et 48 % des hommes qui présentent une surcharge
pondérale veulent maigrir;
- de façon générale, les femmes sont plus nombreuses
que les hommes à vouloir perdre du poids, et ce, dans toutes
les catégories de poids, y compris 63 % des femmes présentant
une surcharge pondérale possible comparativement à 26
% des hommes de cette catégorie;
- même les personnes qui ont un poids acceptable tentent d'en
perdre (y compris 37 % des femmes ayant un poids acceptable, comparativement
à 8 % seulement des hommes qui font partie de cette catégorie).
Évolution du poids entre 1990 et 1994-1995 :
![Évolution du poids entre 1990 et 1994-1995](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/population/images/weighing_in_f.gif)
*Les données de 1990 sont tirées du Rapport technique
de l'Enquête promotion de la santé (1990) de Santé
Canada. Selon cette enquête, le poids acceptable se situe entre
20,0 et 25,0, et la surcharge pondérale possible entre 25,1 et
27,0.
Les femmes et les hommes - deux poids, deux mesures :
![Les femmes et les hommes - deux poids, deux mesures](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/population/images/tipping_the_scales_f.gif)
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Les Canadiens et leurs habitudes alimentaires?
Dans le cadre de l'ENSP de 1994-1995, on a demandé aux Canadiens
de tous les âges d'évaluer leurs habitudes alimentaires.
Près de la moitié d'entre eux (46 %) ont dit que leurs habitudes
alimentaires étaient «excellentes» ou «très
bonnes». Il semble qu'il y ait un lien entre, d'une part, la façon
dont les gens évaluent leurs habitudes alimentaires et, d'autre
part, l'âge et le revenu. Par exemple :
- alors que 36 % des jeunes adultes de 20 à 24 ans indiquent
avoir d'«excellentes» ou de «très bonnes»
habitudes alimentaires, chez les adultes âgés de 65 ans
et plus, cette proportion augmente pour passer à 58 %;
- les personnes dans la catégorie de revenu élevé
sont moins nombreuses (14 %) à juger que leurs habitudes alimentaires
sont «passables» ou «médiocres» que celles
qui se situent dans la catégorie de faible revenu (21 %).
En ce qui concerne la diminution des matières grasses dans l'alimentation
et l'augmentation de la consommation de féculents et de fibres,
l'enquête révèle ce qui suit :
- 72 % des Canadiens qui considèrent que leurs habitudes alimentaires
sont «excellentes» ou «très bonnes» se
soucient de leurconsommation de matières grasses parmi eux, 90
% prennent des mesures pour consommer moins de matières grasses;
- 59 % des personnes qui jugent que leurs habitudes alimentaires sont
«passables» ou «médiocres» se préoccupent
des matières grasses contenues dans les aliments, 77 % d'entre
elles prennent des mesures pour réduire leur consommation de
matières grasses;
- près de la moitié (48 %) des Canadiens qui considèrent
que leurs habitudes alimentaires sont «excellentes » ou
«très bonnes» indiquent qu'ils se préoccupent
de leur consommation de féculents et de fibres. Par comparaison,
un peu plus du tiers (35 %) seulement des personnes qui cotent leurs
habitudes alimentaires comme étant «passables» ou
«médiocres» se préoccupent de cette question;
- tout comme dans le cas des matières grasses, les personnes
qui jugent que leurs habitudes alimentaires sont «excellentes»
ou «très bonnes» sont plus nombreuses à prendre
des mesures pour augmenter leur consommation de féculents et
de fibres (62 %, par comparaison à 56 % pour les personnes qui
considèrent que leurs habitudes alimentaires sont «passables»
ou «médiocres»).
Revenu et auto-évaluation des habitudes alimentaires
:
![Revenu et auto-évaluation des habitudes alimentaire](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/population/images/income_eating_habits_f.gif)
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Résumé
En général, les habitudes alimentaires des Canadiens changent
dans le sens des recommandations actuelles. Les messages de saine alimentation
incitent un grand nombre de consommateurs à prendre des mesures
à cet égard.
Les résultats de l'enquête semblent indiquer que le public
non seulement comprend les messages transmis, mais qu'il prend aussi des
mesures concrètes pour modifier ses comportements et ses habi-tudes
en matière d'alimentation. De toute évidence, il faut poursuivre
les efforts visant à toucher davantage de Canadiens et Canadiennes.
En particulier, il faut diffuser sur une plus grande échelle les
messages recommandant une augmentation de la consommation de féculents
et de fibres dans le cadre d'une saine alimentation. Il est également
important de faire des recommandations significatives afin d'aider davantage
les consommateurs, en particulier les hommes, à prendre des mesures
pour réduire la quantité de matières grasses dans
leur alimentation. Enfin, le fait que beaucoup de gens présentent
encore un excès pondéral requiert qu'on y porte attention.
Préoccupation et action - matières grasses,
féculents et fibres :
![Préoccupation et action - matières grasses, féculents et fibres](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/surveill/nutrition/population/images/concern_action_f.gif)
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Pour plus d'information...
L'analyse effectuée jusqu'à présent n'est qu'un
début. Étant donné la taille importante de son échantillon,
l'ENSP est une source de données qu'on pourrait étudier
plus à fond au moyen de souséchantillons de la population
(par exemple jeunes, femmes, catégories de revenu) ou d'une analyse
transversale selon des méthodes qui permettraient de mieux comprendre
les consommateurs. On aurait avantage à poursuivre l'analyse et
la synthèse des données de l'ENSP. La récente Initiative
de démocratisation de données (IDD) a facilité l'accès
aux données. Cette initiative permet à toutes les universités
et aux centres de promotion de la santé affiliés à
une université qui participent à l'IDD d'avoir gratuitement
accès au fichier de microdonnées qui contient les questions
supplémentaires de l'ENSP de 1994-1995. Pour plus d'information,
on peut communiquer avec la bibliothèque de l'université
ou avec l'Initiative de démocratisation de données de Statistique
Canada au (613) 951-5904. Les autres secteurs intéressés
à avoir accès aux données de l'ENSP peuvent communiquer
avec Statistique Canada, en appelant au numéro suivant : (613)
951-1653.
![Haut de page](/web/20061210174703im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/fn-an/arrow_up.gif)
Sources
- Santé et Bien-être social Canada. Recommandations
sur la nutrition... Un appel à l'action. Ottawa, Ministère
d'Approvisionnements et Services Canada, 1991.
- Santé et Bien-être social Canada, Stephens T., Fowler
Graham D., rédacteurs. Enquête promotion de la santé,
1990 : Rapport technique. Ottawa, Ministère d'Approvisionnements
et Services Canada, 1993.
- Santé Canada. Guide alimentaire
canadien pour manger sainement.
Ottawa, Ministère d'Approvisionnements et Services Canada, 1992.
- Santé Canada. Report on the 1994-1995 National Population
Health Survey: Nutrition Component 1996 (rapport non publié
de l'Unité des programmes de nutrition).
- Données d'exploitation spéciales tirées des données
sur la nutrition de l'ENSP.
Publication autorisée par le ministre de la Santé.
Also available in English under the title Canadians and Healthy Eating:
how are we doing?
© Ministre de Travaux publics et
Services gouvernementaux
Canada, 1997
No de cat. : H49-107/1997F
ISBN : 0-662-81997-7
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