Service Canadien du Renseignement de Sécurité, Gouvernement du Canada, Canadian Security Intelligence Service, Government of Canada
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Aperçu N° 4

Ressources humaines

Révisé  février 2004 

Historique

La Commission Mackenzie en 1969 et la Commission McDonald en 1977 ont recommandé que, pour réaliser l’équilibre nécessaire entre l’acquisition de renseignements de sécurité précis et utiles et le respect des droits et libertés démocratiques, la responsabilité du renseignement de sécurité au Canada soit confiée à un organisme civil indépendant, distinct de la GRC.

En août 1981, le gouvernement fédéral a rendu publique sa décision de créer le Service canadien du renseignement de sécurité.

La création du SCRS en 1984, par une loi du Parlement, a confirmé les différences qui existent entre les activités propres au renseignement de sécurité et les activités liées à l’application de la loi et a marqué la fin de 120 ans de symbiose entre l’organisme canadien responsable du renseignement de sécurité et la GRC.

La Loi sur le SCRS a reçu la sanction royale en juin 1984. Le SCRS existe officiellement depuis le 16 juillet 1984.

À ses débuts, le Service comptait quelque 1 968 employés. Pendant ses premiers mois d’existence, ceux-ci étaient dispersés dans huit immeubles, un peu partout à Ottawa, et s’occupaient de contre- espionnage, d’antiterrorisme, d’antisubversion ou de filtrage de sécurité au sein de sections opérationnelles. À l’époque, le secteur du contre-espionnage disposait de quatre fois plus de ressources que celui de l’antiterrorisme.

En 1987, le Solliciteur général a déposé à la Chambre des communes le troisième rapport annuel du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS). Dans ce rapport, le CSARS faisait état d’un certain nombre de préoccupations concernant le SCRS, ce qui a poussé le Solliciteur général à annoncer la création d’un groupe consultatif indépendant dirigé par Gordon Osbaldeston, ancien greffier du Conseil privé. Ce groupe consultatif était chargé d’étudier plusieurs questions précises soulevées par le CSARS et de présenter un plan d’action au Solliciteur général.

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Parmi les questions soumises au groupe consultatif figurait celle de savoir si les politiques du SCRS en matière de recrutement, de formation, de perfectionnement et de gestion du personnel permettaient au Service de se doter d’effectifs possédant les compétences, la formation et l’expérience nécessaires pour lui permettre de répondre aux besoins du gouvernement en matière de renseignement.

Sur la question des ressources du SCRS, le groupe dirigé par M. Osbaldeston a conclu que, depuis la proclamation de la Loi sur le SCRS, le Service avait dû : « ... faire face à un certain nombre de nouvelles exigences auxquelles il a fallu affecter de nouvelles ressources. À ce titre, citons une structure de gestion, un système administratif en mesure d’assurer le soutien fourni auparavant par la GRC, des locaux distincts de ceux occupés par la GRC, de nouveaux systèmes informatiques et de communication, et des modalités permettant de faire face à un système compliqué d’examen externe. Et tout cela avec, pour ainsi dire, trois fois rien, comme l’a fait remarquer un ancien cadre du SCRS. Les difficultés liées à la création d’un service du renseignement de sécurité distinct constituent un facteur dont les critiques oublient souvent de tenir compte ».

Le Rapport Osbaldeston recommandait, entre autres, un examen complet de tous les besoins du SCRS en matière d’immobilisations et de fonctionnement, afin de déterminer le niveau de base « ... par rapport auquel on puisse fixer des niveaux raisonnables et adéquats de ressources pour le SCRS ». Le gouvernement a donc accordé au Service des fonds supplémentaires, pendant quatre ans, afin de lui permettre de répondre à ses besoins en matière de personnel et de fonctionnement. Le Rapport précisait aussi qu’il fallait trouver « immédiatement » une solution au problème créé par l’éparpillement des employés qui, en 1987, étaient 2 153 et travaillaient toujours dans différents immeubles un peu partout à Ottawa. Le gouvernement s’est alors engagé à construire, au coût de 151 millions de dollars, un immeuble où loger tous les employés de l’Administration centrale du SCRS. Ce nouveau complexe a été achevé en 1995, et le budget approuvé a été respecté.

Ayant étudié la façon dont la décision du gouvernement de créer le SCRS avait été mise en oeuvre, le groupe dirigé par M. Osbaldeston a noté dans son rapport que le Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité craignait que « le filet jeté par le programme d’antisubversion ne soit trop large ». Il a recommandé que la Direction de l’antisubversion soit éliminée et que ses fonctions soient réparties entre les autres directions. Le Service a donné suite à cette recommandation en supprimant son programme d’antisubversion.

Le nombre des attentats terroristes ayant augmenté de façon spectaculaire dans les années 80, leur caractère international et leur envergure sont devenus de plus en plus évidents. Le terrorisme a donc été de plus en plus souvent défini comme un problème intéressant tant le milieu du renseignement que les services de police. Au Canada, le secteur de l’antiterrorisme a intensifié ses activités après l’assassinat à Ottawa, en 1982, d’un attaché militaire turc qui se rendait à son travail, la prise de l’ambassade de Turquie, en 1985, au cours de laquelle un garde de sécurité a été tué, ainsi que l’explosion au large des côtes d’Irlande, toujours en 1985, de l’appareil assurant le vol 182 d’Air India, dont les 329 passagers, qui pour la plupart étaient des Canadiens, ont été tués.

En partie à cause de ces événements, les ressources consacrées à l’antiterrorisme, y compris le personnel, ont augmenté en 1986 et en 1987. En raison de la transformation spectaculaire du contexte de la sécurité au cours des vingt dernières années, le Service doit constamment procéder à de nouveaux rajustements de ses ressources opérationnelles. Ce fut notamment le cas après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center et la décision de la communauté internationale de combattre le terrorisme. En 2002, le SCRS a créé une direction de la lutte contre la prolifération afin de faire face à la menace grandissante que les armes de destruction massive font peser sur la paix et la sécurité dans le monde.

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Profil des ressources

Les niveaux de ressources du Service ont connu des changements considérables au fil des ans. De 1992 à 1998, suite au programme de restriction du gouvernement et des exercices d’examen des programmes, le Service a perdu 760 équivalents temps plein (ETP), soit 28 pourcent de son effectif. Les répercussions des examens des programmes et autres compressions ont ramené les effectifs du Service à 2 000 ETP en 1997-1998.

Pour effectuer les compressions prévues, le Service a réduit ses effectifs et ses coûts. Pour ce faire, il a pu compter sur l’attrition normale et s’est attaché à réduire ses dépenses administratives le plus possible ainsi qu’à mettre au point diverses innovations technologiques afin d’accroître son efficience.

En 1998, le SCRS a assumé la responsabilité du filtrage de sécurité des employés du ministère de la Défense nationale, ce qui a entraîné une augmentation de son budget de base à la suite du transfert de ressources du MDN. Depuis, les ETP ont augmenté de nouveau, surtout à cause des exigences accrues associées au programme de filtrage des demandes d’immigration. Les niveaux de ressource ont également augmenté en 1999-2000, en raison du passage à l’an 2000.

Enfin, après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, le gouvernement a approuvé une augmentation du budget de fonctionnement du Service pour lui permettre de mieux combattre le terrorisme. Ses ETP atteindront donc 2 380 au cours de l’exercice 2006-2007.

Pour accroître ses effectifs, le Service a mis au point une stratégie d’embauche ciblée. Le SCRS continuera toutefois d’insister sur le maintien de son intégrité opérationnelle et de nommer aux postes essentiels des candidats possédant les compétences et les connaissances spécialisées nécessaires dans le domaine du renseignement de sécurité. Par conséquent, le SCRS continuera de recruter les futurs agents de renseignements parmi les diplômés universitaires de haut calibre.

Un effectif représentatif

Parce que le SCRS est un organisme national, il est présent partout au pays. Près de la moitié de ses employés sont en poste dans six régions, des Maritimes à la Colombie-Britannique, qui pour la plupart ont un bureau central et des bureaux de district. Le reste de l’effectif du Service se trouve à l’Administration centrale, à Ottawa. Le Service veille en outre à ce que les groupes ethniques qui constituent la mosaïque canadienne soient équitablement représentés au sein de son personnel.

En tant qu’institution fédérale, le SCRS doit s’efforcer d’atteindre les objectifs de la Loi sur les langues officielles. Il s’est engagé à veiller à ce que les communications avec le public se fassent dans les deux langues officielles, conformément aux dispositions de la Loi, à ce que le milieu de travail soit propice à l’utilisation de l’une ou l’autre langue officielle par son personnel dans les régions précisées par la Loi, à ce que son effectif reflète la présence des deux communautés linguistiques officielles du Canada et à ce que des chances égales d’emploi et d’avancement au Service soient offertes aux Canadiens de langue française et de langue anglaise.

Le SCRS s’assure également que des programmes et des stratégies sont élaborés à l’intention des gestionnaires chargés du recrutement, du perfectionnement et du maintien en poste des personnes appartenant aux quatre groupes désignés dans le programme d’équité en matière d’emploi, à savoir, les femmes, les minorités visibles, les personnes handicapées et les autochtones.

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Formation et perfectionnement

Le SCRS est bien déterminé à offrir à ses employés un milieu de travail dans lequel ils peuvent constamment apprendre et se perfectionner sur le plan professionnel. Il leur permet donc de participer à des cours et à des séminaires, internes ou externes, afin d’acquérir de nouvelles aptitudes et connaissances ou de nouvelles perspectives sur divers sujets, qui leur seront utiles dans l’exercice de leurs fonctions.

Le Service dispose d’un vaste programme interne de formation et de perfectionnement. Il offre une gamme complète de cours et de séminaires dans les secteurs de la gestion, du perfectionnement professionnel, de l’informatique et des opérations. Il fait aussi appel à divers cours donnés à l’extérieur afin de permettre à ses employés d’améliorer leurs compétences dans des domaines qui ne sont pas propres au SCRS.

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Recrutement

En raison du caractère divers des activités du SCRS, ses employés doivent posséder des antécédents scolaires et des compétences variées. Le Service a besoin non seulement d’agents de renseignements, mais aussi de scientifiques, d’ingénieurs, de technologues, de traducteurs/interprètes, de techniciens, de spécialistes de l’information (bibliothécaires, bibliotechniciens), d’experts financiers et de spécialistes en informatique.

Le principal groupe professionnel du SCRS est celui des agents de renseignements, qui sont chargés de la collecte, de l’analyse et de la production des renseignements. Pour que sa candidature à un poste d’agent de renseignements soit prise en considération, une personne doit avoir les qualifications suivantes :

  • citoyenneté canadienne (exigence applicable à tous les employés);
  • diplôme universitaire de premier cycle;
  • mobilité;
  • permis de conduire valide.

Satisfaire à ces exigences n’est toutefois que le point de départ. Le processus de sélection, qui se fait par voie de concours, est long et rigoureux. En raison du caractère délicat du travail au SCRS, tous les candidats doivent faire l’objet d’une enquête de sécurité portant sur leurs antécédents.

Les citoyens canadiens qu’une carrière au SCRS intéresse sont invités à faire parvenir une demande d’emploi en ligne sur le site Carrière du Service canadien du renseignement de sécurité. Au moment où vous soumettez votre candidature au SCRS, vos renseignements personnels sont protégés en vertu de la Loi fédérale sur la protection des renseignements personnels.

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Important : Une fois que vous avez commencé à remplir le formulaire de demande électronique, vous ne devez pas vous arrêter, car vous courrez le risque de dépasser le temps imparti et de voir le processus interrompu. Vous devez donc vous assurer d’avoir les renseignements suivants sous la main :

  • les informations sur vos emplois précédents : noms des employeurs et des superviseurs, dates, données salariales, adresses et numéros de téléphone;
  • les informations sur vos études et votre formation (diplômes, noms des établissements d’enseignements et dates;
  • la liste de tous les pays, exception faite des états-Unis, où vous avez voyagé - vacances, voyages d’affaires, études, autres - ou vécu et les dates.

Si vous dépassez le temps imparti pour remplir le formulaire, vous devrez recommencer en utilisant un nouveau nom d’utilisateur et un nouveau mot de passe.

Nous remercions tous ceux et celles qui poseront leur candidature. Seuls les candidats et les candidates retenus seront contactés.

 


Date de modification : 2006-06-21

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