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Après chaque « high » il ya a une descente. Sois plus futé que la drogue.
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Sois plus futé que la drogue

Les faits : Signes précurseurs

Comment savoir si tu as un problème?
Il y a des signes...

Si tu penses que toi ou l'un de tes amis a un problème, sache que la première étape pour s'en sortir consiste à l'admettre. Il y a beaucoup de gens qui se feront un plaisir de t'aider. Obtiens de l'information sur les services d'aide offerts.

Signes : dans ce cas-ci, le terme « high » se rapporte autant aux effets de l'alcool qu'à ceux des autres drogues.

  • Tu sens le besoin d'être « high » avant d'aller à l'école ou pendant les cours.
  • Tu as l'impression que tes activités préférées sont soudainement ennuyantes si tu n'es pas « high ».
  • Tu choisis des activités en fonction de la possibilité d'être « high ».
  • Tu cesses de pratiquer des activités qui ne te permettent pas de boire ou de consommer d'autres drogues.
  • Tu choisis de nouveaux amis et tournes le dos à tes anciens amis selon qu'ils aiment consommer avec toi ou non.
  • Tu remarques qu'il te faut de plus en plus de drogues ou d'alcool pour avoir un « high ».
  • Tu remarques que tu dépenses beaucoup plus d'argent qu'auparavant pour acheter de la drogue et de l'alcool.
  • Tu commences à boire ou à consommer de la drogue juste pour pouvoir affronter tes problèmes.
  • Tu as de la difficulté à te souvenir de certaines choses.
  • Tu te sens triste, fâché ou impatient si tu n'es pas « high ».
  • Tu consommes de l'alcool ou une autre drogue quand tu es seul.
  • Tu aimes avoir un « high » dès que tu te lèves le matin.
  • Tu as l'impression de devoir choisir entre avoir un « high » ou t'occuper de tâches courantes à la maison, au travail ou à l'école.
  • Tu te disputes plus souvent qu'auparavant avec des gens qui te tiennent à coeur.
  • Tu as toujours envie d'un « high ».
  • Tu conduis en étant « high ».
  • Tu remarques que tu n'es pas aussi vigilant ou alerte qu'auparavant.
  • Tu prends de grands risques juste pour un « high » - comme aller dans des quartiers dangereux pour acheter de la drogue.
  • Tu commences à expérimenter de nouveaux types de drogues pour avoir un « high » plus intense.
  • Tu commences à mélanger drogues et alcool encore une fois pour avoir un « high » plus intense.

Évidemment, un seul ou deux de ces signes ne signifient pas que tu doives pour autant t'inscrire à une thérapie, mais si tu en reconnais plusieurs chez toi, il est peut-être temps de constater que tu as un problème. N'oublie pas que les problèmes de consommation sont insidieux, c'est-à-dire qu'ils s'installent progressivement. Pour cette raison, il est beaucoup plus facile de les traiter le plus rapidement possible. Plus tu attends, plus il sera difficile pour ton cerveau et pour ton corps de reprendre le dessus, et pour toi de surmonter l'état de manque.

En parler peut aider

Hé, c'est vrai que la vie n'est pas facile avec toutes les pressions qu'elle apporte, les défis quotidiens et les différents messages véhiculés par les médias. Tout le monde réagit différemment à ce qui se passe autour et c'est pourquoi il est important de parler avec les autres. Même si tu es expert dans un domaine, il se peut que quelqu'un d'autre en connaisse plus sur ta propre situation. Des amis, des frères, des soeurs, des tantes, des oncles, des enseignants, des conseillers pédagogiques - et surtout des parents - voilà autant de personnes à qui tu peux parler, même si tu n'es pas d'accord avec tout ce qu'elles te diront. Elles pourraient cependant te surprendre parce que, après tout, elles ont déjà eu ton âge. Tu auras sans doute beaucoup plus en commun que tu ne le penses. Essaie, tu verras!

Conséquences à long terme : si tu n'agis pas sur-le-champ

Tous les problèmes de drogues et d'alcool ne sont pas nécessairement évidents. Certains prennent du temps à se développer, à l'insu de tous, mais ils peuvent tout de même être très graves. La meilleure façon de les prévenir consiste à être sensible aux signes précurseurs et à les traiter avant qu'ils ne dégénèrent.

  • Tout comme la cigarette, la fumée de marijuana contient du goudron et des substances chimiques (plus de 400), ce qui est très nocif pour les poumons, la gorge et l'œsophage. L'une des substances qui causent le cancer, le « benzo (alpha) pyrène » est même plus concentrée dans la fumée de marijuana que dans celle de la cigarette.

  • Bien des substances - notamment l'alcool - peuvent altérer les inhibitions et embrouiller le jugement. Cela signifie que les effets de la drogue sur le cerveau pourraient te faire faire des choses que tu ne ferais pas autrement. Ces actions peuvent être dangereuses en plus d'être embarrassantes. Tu pourrais adopter des pratiques sexuelles dangereuses (qui pourraient mener à une grossesse ou à la contraction d'une maladie transmissible sexuellement) ou tu pourrais même prendre des drogues supplémentaires que tu n'approches pas normalement.

  • La consommation régulière et à long terme d'alcool et de marijuana interfère sur la capacité de se concentrer et peut même faire oublier des choses que tu sais déjà et limiter ta capacité d'en apprendre de nouvelles - cela aurait fort probablement pour effet d'affecter ton rendement scolaire et ton efficacité au travail.

  • La marijuana peut aussi déclencher un épisode psychotique chez des gens qui sont très à risque de souffrir de schizophrénie, c'est-à-dire une psychose qui fait en sorte que le malade a de la difficulté à distinguer la réalité et souffre d'une ambivalence des pensées, d'idées délirantes et d'hallucinations. Le risque est plus élevé chez les personnes pour qui ce trouble sévit dans leur famille.

  • La consommation problématique d'alcool ou d'une autre drogue mène souvent à la perte de la maîtrise de soi. Une personne ivre ou « high » peut faire des choses qui dépassent largement les limites de l'habituel. Il faut en tenir compte.

  • La consommation chronique d'alcool peut entraîner de graves problèmes de santé comme, par exemple, le cancer de la bouche, de la langue, de l'oesophage, de l'estomac et du foie, ainsi que des troubles du système nerveux et des perturbations psychologiques, telles que l'angoisse et la dépression... entre autres.

Facteurs qui augmentent ou diminuent le risque de développer des problèmes

Des recherches ont permis d'identifier certains facteurs favorisant la probabilité qu'une personne devienne un consommateur abusif d'alcool ou d'une autre drogue. Par exemple, les amis, la famille, les activités et le lieu de résidence ont un rôle à jouer. Alors, pour éviter ou changer des situations risquées ou pour traiter un problème existant, il faut tenir compte de l'influence des facteurs ci-dessous.

Facteurs de risques accrus

Facteurs personnels

  • avoir facilement accès à de l'alcool, à des cigarettes et à d'autres substances
  • l'âge de la première consommation d'alcool, de tabac ou d'autres substances (si c'est avant 14 ans, la tendance veut que les problèmes soient encore plus graves à long terme)

Facteurs liés aux pairs (les gens de ton âge)

  • avoir des amis qui adoptent des comportements risqués
  • laisser les pairs influencer tes décisions

Facteurs familiaux

  • avoir des membres de la famille qui ont des problèmes de consommation d'alcool et d'autres drogues
  • avoir des membres de la famille qui fument du tabac
  • avoir des parents qui approuvent la consommation d'alcool et d'autres drogues
  • vivre des conflits familiaux

Facteurs scolaires

  • ne pas participer à des activités scolaires
  • avoir de mauvaises notes à l'école
  • montrer des signes avant-coureurs de décrochage (comme s'absenter de ses cours)

Facteurs communautaires

  • vivre dans un quartier désorganisé (déchets, vieux édifices, peu d'installations ou de services)
  • vivre dans un quartier où il n'y pas beaucoup d'activités favorisant les échanges sociaux (comme les activités communautaires)

Facteurs de risques affaiblis

Facteurs personnels

  • participer à des activités favorisant les échanges sociaux (comme les sports et les loisirs)

Facteurs familiaux

  • avoir des liens (soutien des parents / des fournisseurs de soins)
  • vivre dans une famille où règne l'harmonie (s'entendre avec ses parents, ses frères et soeurs)
  • avoir des parents qui surveillent tes actes (qui imposent une heure de rentrée par exemple)

Facteurs scolaires

  • avoir des liens à l'école (participer à des activités scolaires)
  • avoir de bonnes notes

Facteurs communautaires

  • présence d'adultes ayant une influence positive dans le quartier (des chefs de file forts)
  • avoir de nombreuses activités favorisant les échanges sociaux (comme des centres pour les jeunes, des installations sportives)

Il n'est jamais trop tard pour obtenir de l'aide

Des recherches ont démontré que si un jeune commence à consommer de l'alcool ou une autre drogue en bas âge - vers 14 ans, disons -, il court davantage de risques de développer des problèmes de consommation abusive dans le futur. Cela ne veut pas dire pour autant que tu doives nécessairement commencer en bas âge pour développer un problème; ce n'est qu'un signe précurseur de risque élevé.

N'oublie pas qu'il y a une foule de services d'aide à ton intention - même si tu as juste des questions à poser - et que ceux qui demandent de l'aide s'en sortent presque toujours, peu importe la gravité de leur situation.

le adolescente
Le savais-tu?
Dès que tu commences à boire, l’alcool commence à entrer dans le sang et il faut environ une heure pour que ton système l'élimine.