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Commentaire N° 18

L'Azerbaïdjan et L'Arménie: Le territoire ou la paix?

M. A. Kagedan

Mars 1992
Non classifié

Précis : L'auteur analyse l'origine du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet du Nagorno-Karabakh et les perspectives de paix. Mars 1992. Auteur : M. A. Kagedan.

Note du rédacteur : La dispute au sujet du Karabakh, conflit régional en puissance qui, pour l'observateur occidental apparaissait lointain il y a à peine quelques mois, s'est depuis intensifiée de façon dramatique, au point que les détails affreux de la violence font les manchettes.

Alimentée par des différends ethniques, religieux et nationalistes de longue date, la dispute, semblable à d'autres conflits dans l'ancien bloc soviétique — en Yougoslavie — pourrait amener une intervention internationale plus large. Dans cette optique, la République de Russie, la Turquie, l'Iran et l'Iraq sont, comme le note l'auteur, des «spectateur intéressés».

Le docteur Allan Kagedan est un analyste stratégique de la Direction de l'analyse et de la production du SCRS.

Avertissement : Le fait qu'un article soit publié dans Commentaire ne signifie pas que le SCRS a confirmé l'authenticité des informations qui y sont contenues ni qu'il appuie les opinions de l'auteur.


Des tueries ont submergé le conflit entre les républiques d'Arménie et d'Azerbaïdjan à propos de la région montagneuse du Karabakh, située près de la frontière des deux républiques. Comme beaucoup d'autres luttes insolubles entre ethnies, le conflit est caractérisé par une haine bien enracinée, un territoire contesté et des nationalités distinctes sur le plan culturel. Étant donné que les conditions politiques sont semblables partout en Europe de l'Est et dans la Communauté des États indépendants, le problème du Karabakh, la première version post-soviétique du conflit yougoslave, attire l'attention à l'échelle internationale.

Néanmoins, malgré l'intensité du conflit du Karabakh, aucune des deux parties n'a encore conquis le territoire revendiqué par l'autre, et la question d'une solution pacifique refait surface régulièrement. En effet, en septembre 1991, le président de l'Arménie et celui de l'Azerbaïdjan ont signé un accord de paix et promis de faire cesser les hostilités; mais en mars, le leader azerbaïdjanais, Ayaz Mutalibov, fut forcé de démissionner et, le massacre s'est intensifié.

Pour l'Arménie, l'imbroglio du Karabakh est une conséquence fort malencontreuse, bien que prévisible, de la souveraineté. Pendant des siècles, les Arméniens ont aspiré à l'indépendance pour s'affranchir de leurs voisins autoritaires et parfois violents (selon l'historien britannique Christopher Walker, les Turcs auraient tué un million d'Arméniens entre 1915 et 1920) (1). Or, juste au moment où l'Arménie devient indépendante, elle se trouve mêlée à un violent conflit. Cela a donné une nouvelle raison d'être aux groupes adoptant la ligne dure notamment la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA), qui, depuis 1891, se considère comme le défenseur des intérêts arméniens. La FRA est solidement établie au sein de la diaspora arménienne, et quelques-uns de ses membres ont manifesté leur appui aux attaques contre des représentants turcs dans l'Ouest, perpétrées par l'Armée révolutionnaire arménienne (ARA) et l'Armée secrète arménienne pour la libération de l'Arménie (ASALA).

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À quoi est attribuable le conflit du Karabakh?

À quoi est attribuable le conflit du Karabakh?

Le conflit à propos du Karabakh a commencé lorsque l'Union soviétique a mis en oeuvre de façon très autoritaire et selon sa fantaisie une politique accordant un statut politique à des territoires selon des critères ethniques. Au début des années 20, les Arméniens et, dans une moindre mesure, les Azéris, ont voulu contrôler deux territoires, séparés du gros de leurs républiques respectives mais où leurs frères se trouvaient en majorité. Dans le Karabakh, situé à l'intérieur des frontières administratives de l'Azerbaïdjan, les Arméniens constituaient 95 % de la population; au Nakhitchevan, situé sur la frontière séparant la Turquie et l'Arménie, les Azéris représentaient 60 % de la population.

Considérant que les Turcs, plus nombreux, seraient des alliés politiques plus utiles que les Arméniens, les Soviétiques, qui avaient assigné initialement ces régions à l'Arménie, ont changé leur fusil d'épaule et cédé les territoires à l'Azerbaïdjan, provoquant l'indignation des Arméniens. Qui pis est, les Bolcheviks ont transigé et reconnu l'autonomie des régions du Karabakh et du Nakhitchevan, les deux devenant, aux yeux des Arméniens, des symboles de la duplicité bolchevique.

Pendant les 70 années qui ont suivi, le contexte très rigide en Union soviétique n'a permis aucune discussion entre les Arméniens affligés et les Azéris. Comme on pouvait s'y attendre, les Arméniens ont commencé à quitter les deux régions, ne représentant plus qu'une infime proportion de la population du Nakhitchevan et 75 p. 100 de la population du Karabakh en 1979. Les Arméniens estimaient que les Soviétiques avaient volé à leur nation le Nakhitchevan, et qu'ils leur volaient lentement le Nagorno-Karabakh également.

La détente politique en Union soviétique dans les années 20, 60 et 70 a amené l'Arménie a lancé des appels, vigoureux mais inutile, pour l'union avec ses frères et soeurs du Karabakh (que les Arméniens appellent «Artsakh»), craignant pour cette province un exode des Arméniens semblable à celui survenu au Nakhitchevan. Les protestations pendant la période qui a succédé à la détente amorcée par Gorbatchev en 1985 s'inscrivaient initialement dans le même ordre d'idées. Les Arméniens du Karabakh et plusieurs de leurs frères en Arménie, à Moscou et ailleurs ont senti à la fin de 1987 que le moment était venu de faire approuver par le Kremlin la réunification du Karabakh et de l'Arménie. D'une part, la population du Karabakh voulait cette union, et Gorbatchev exprimait à haute voix son appui pour la démocratie; d'autre part, les Arméniens, comme le conseiller économique Abel Aganbeyan, avaient réussi mieux que les Azéris (qui n'étaient pas associés au camp favorable à la perestroika) à entrer au Kremlin.

De novembre 1987 à février 1988, des centaines de milliers d'Arméniens en faveur de la réunification ont manifesté et signé des pétitions pour appuyer la cause du Karabakh. Quelques incidents de violence contre des Azéris ont été rapportés mais n'ont pas été confirmés. Le 22 février 1988, tout a changé : ce jour-là, 30 individus, presque tous des Arméniens, ont été tués dans la ville de Soumgaït au Karabakh. Pendant la nuit, les manifestations ont fait place à la violence; les massacres ont alimenté les sentiments de vengeance et de peur. En 1989, les troupes de sécurité interne soviétiques sont arrivées pour assurer l'ordre public, mais ce fut peine perdue. Depuis, la violence, parsemée de vaines tentatives pacifistes, est devenue la norme.

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Qui sont les joueurs du côté arménien?

Les principaux protagonistes dans le camp des Arméniens sont le gouvernement arménien, dirigé par Levon Ter-Petrosian, la population arménienne du Karabakh et, dans une moindre mesure, la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA) et les milices arméniennes dans le Karabakh.

Parmi eux, c'est l'administration du président Ter-Petrosian qui offre le plus grand espoir d'un règlement pacifique du conflit. Originaire de la Syrie, Ter-Petrosian est devenu important sur la scène politique en tant que dirigeant du Comité du Karabakh, qui exerçait des pressions sur Moscou pour la réunification. Perçu à Moscou comme un fauteur de troubles, Ter-Petrosian a été incarcéré en 1987-1988; sa réclusion lui a fait gagner des appuis politiques en Arménie en tant que nationaliste, ce qui l'a aidé à accéder à la présidence de la république en août 1990. Il a été renommé président lors d'élections libres le 18 octobre 1991.

Ter-Petrosian, un pragmatiste pour qui les rêves sont le point de départ des responsabilités qu'on assume, croit que la réunification de l'Arménie et du Karabakh est justifiée mais impossible pour l'instant. Vu les conditions économiques (aggravées par le tremblement de terre de 1988), l'Arménie n'était pas en mesure de réclamer le Karabakh. D'ailleurs, — Ter-Petrosian reconnaît que l'Arménie est entourée de Turcs plus puissants et nombreux, si bien qu'il est essentiel de favoriser de bonnes relations, même avec eux.

Écrivant à ses compatriotes en octobre 1990, au milieu d'un sérieux conflit à propos du Karabakh, Ter-Petrosian indiquait «qu'au lieu d'une nation audacieuse, romantique, nous devons devenir une nation froide, réaliste et pragmatique, dont chaque geste doit être posé avec circonspection, selon des calculs concrets et irréprochables». Il leur a demandé d'éviter «les graves conflits» et d'opter plutôt pour le calme, laissant aux prochaines générations «le soin de réaliser nos autres rêves nationaux». Bref, Ter-Petrosian exige que cesse la violence contre les Arméniens en Azerbaïdjan et que soient respectés les droits des Arméniens du Karabakh; il n'est pas en faveur d'une guerre pour le territoire du Karabakh et se contenterait d'un maintien de la paix aux frontières de l'Arménie.

L'avis de Ter-Petrosian n'est pas partagé par la Fédération révolutionnaire arménienne, un mouvement politique qui, depuis 1891 au moins, préfère réclamer les territoires perdus et se venger du massacre des Arméniens par les Turcs à l'aide d'attaques dirigées contre des officiels turcs. La FRA s'est établie de nouveau en Arménie à l'été 1991, quelques mois seulement avant que Ter-Petrosian ne gagne les élections présidentielles, dépassant de loin son concurrent de la FRA, Sos Sarkisian, qui n'a recueilli que 4 p. 100 des votes.

La FRA se présente comme l'opposition politique de Ter-Petrosian et appuie les opérations des guérillas d'Arménie qui aident les Arméniens du Karabakh. L'un de ces groupes, appelé les «Commandos de la liberté du Karabakh», a indiqué dans une annonce parue dans un périodique arménien que «la libération du Karabakh est le but de nos vies». La FRA, qui a gouverné l'Arménie pendant une brève période d'indépendance (1918-1920), souhaite diriger de nouveau le pays. Elle perçoit Ter-Petrosian comme un opportuniste qui se sert de la cause du Karabakh pour se faire élire président, cause qu'il abandonne dès qu'il est porté au pouvoir.

Pendant que Ter-Petrosian et la FRA luttent pour la suprématie politique en Arménie, ce sont les Arméniens du Karabakh qui déploient le plus d'efforts pour la réunification. L'un d'eux est l'activiste écologique Zori Balayan, qui a lancé le mouvement de réunification en 1987. Selon Balayan, le panturanisme (Turan étant la grande patrie éventuelle des Turcs, s'étendant de l'Azerbaïdjan à la Turquie et aux républiques de l'Asie centrale) est une doctrine qui gagne de plus en plus d'appuis parmi l'ancienne population turque de l'Union soviétique et qui menace les Russes aussi bien que les Arméniens. Balayan croit que le conflit du Karabakh n'est qu'un combat dans la future lutte de plus grande envergure entre turcs et non-turcs.

Qu'ils partagent ou non les craintes de Balayan, la majorité des Arméniens du Karabakh se sont longtemps sentis à l'écart des Azéris et négligés par eux. Après le massacre de Soumgaït en 1988, les Arméniens du Karabakh ont été attaqués à maintes reprises, tantôt par les Azéris, tantôt par les Forces de sécurité interne soviétiques; pour riposter, ils ont établi des unités d'autodéfense et importé des armes de l'extérieur du Karabakh. Il y a lieu de croire que les Arméniens du Karabakh appuient la FRA. Un journaliste a rapporté qu'il avait vu le drapeau de la FRA en haut d'un mât à un bureau municipal de Shahumian, une région au sein de l'Azerbaïdjan, adjacente au Karabakh. À en juger d'après la quantité de sang déjà versée, il ne sera pas facile de réprimer ces forces de volontaires. En effet, ce sont les milices bien armées qui font la guerre au Karabakh. Elles orientent ainsi la situation politique autant, sinon plus que le gouvernement arménien élu.

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De l'autre côté des lignes de combat se trouvent les Azéris.

Ils croient qu'en défendant le Karabakh, les Azéris protègent leur patrie. À l'inverse de Zori Balayan, ils pensent que les Arméniens sont engagés dans une lutte de guérilla contre eux, et ils sont déterminés à se défendre. Comme on pouvait s'y attendre, au moment où l'Union soviétique s'effondrait et où le nationalisme azerbaïdjanais s'intensifiait, le Front national azerbaïdjanais faisait de la défense du Karabakh un élément important de son programme. On peut d'ailleurs prévoir que les Azéris, soucieux de leur patrie, garderont le Karabakh à l'ordre du jour, malgré les tendances de l'élite traditionnelle plus conservatrice.

Outre le nationalisme, le retour de l'influence turque dans la région est un fait historique naturel qui vient compliquer le problème du Karabakh. Les Azéris, un peuple turc musulman, entretiennent assidûment d'étroites relations culturelles et économiques avec la Turquie; mentionnons à ce propos qu'en novembre 1991, le ministre turc de la Défense a visité Bakou et reçu des demandes d'armes et de munitions. Tout signe d'une alliance de sécurité entre les Turcs et les Azéris serait un drapeau rouge pour les Arméniens en général et donnerait une poussée aux militants arméniens, dont l'un des principaux objectifs est de se venger du massacre des Arméniens par les Turcs.

Les bonnes relations entre Azéris et Turcs pourraient expliquer l'attentat contre l'ambassadeur turc à Budapest, le 20 décembre 1991. Selon un reportage des médias, il s'agissait d'une attaque commise par l'Armée secrète arménienne pour la libération de l'Arménie (ASALA), en collaboration avec l'Irak, qui se servait des Arméniens pour se venger des Turcs parce qu'ils avaient appuyé les États-Unis pendant la guerre du Golfe. Un autre reportage, provenant du Karabakh, laissait entendre qu'une douzaine d'Iraniens (qui comme les Azéris sont des musulmans Chiites) se battaient aux côtés de Azéris. Les intervenants régionaux pourraient, bon gré mal gré, être mêlés au conflit entre Arméniens et Azéris.

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Perspectives de paix

L'intensification des combats depuis l'effondrement de l'URSS en décembre 1991 a assombrit les perspectives de paix. La situation serait plutôt sombre si ce n'était de cette lueur d'espoir créée par le pragmatisme des présidents arménien et azerbaïdjanais. L'accord de paix le plus prometteur à ce jour (même s'il n'a pas encore été mis en oeuvre) est celui issu des négociations entre les Arméniens et les Azéris, dirigées par les présidents Boris Eltsine de la Russie et Nursultan Nazarbayev du Kazakhstan. Le choix des deux garants de la paix reposait sur les bonnes relations qu'ont toujours entretenues la Russie et l'Arménie et sur la position prééminente d'Eltsine dans l'ancienne URSS, ainsi que sur le rôle de Nazarbayev en tant que principal politicien turc dans la région.

Dans le préambule du document de l'accord, on a reproché aux autorités soviétiques centrales les décisions prises relativement au Karabakh au cours des trois dernières années; il est précisé que les parties acceptent de ne pas s'immiscer dans les affaires internes des États souverains et de respecter les droits des citoyens. L'accord devait mener à un cessez-le-feu et à l'annulation, avant 1992, de toutes les lois inconstitutionnelles de l'Arménie et de l'Arzerbaïdjan et à la «reconnaissance du pouvoir des organismes légitimes», ainsi qu'au retrait de toutes les forces armées, sauf les forces soviétiques (celles de la CEI maintenant). Compte tenu de l'effondrement des forces militaires centrales, qui surveillera le cessez-le-feu? Qui déterminera quels actes sont constitutionnels? Qui déterminera quels organismes sont légitimes?

Pour qu'un accord de paix fonctionne, non seulement il faudra répondre à ces questions cruciales, mais les parties elles-mêmes devront accepter de s'imposer des restrictions et de les imposer aux militants dans leur propre camp. Cela suppose que les Arméniens du Karabakh compromettent leurs demandes d'indépendance et que les gouvernements arménien et azerbaïdjanais aient suffisamment de pouvoir (et de stabilité) pour contrôler leur propre population. Il faudra également faire appel directement à la population du Karabakh pour assurer le respect des modalités du cessez-le-feu. Par ailleurs, les puissances régionales comme la Turquie et la Russie devraient appuyer l'accord et, idéalement, participer aux activités des forces de maintien de la paix. Pour l'instant, les forces russes, à court de fonds et assiégées, ne sont pas en mesure de faire autre chose que de se protéger jusqu' à ce que leur retrait soit organisé.

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De plus, les principes d'un accord de paix devraient inclure: aucune modification des frontière arméniennes et azerbaïdjanaises; des garanties concernant la sécurité et les droits de la personne qui seraient surveillées par des observateurs externes; l'autonomie en matière de culture et l'amélioration du niveau de vie; l'accès non entravé des Arméniens au Karabakh. Une fois ces conditions de base satisfaits et en supposant qu'une paix se maintienne, la question de l'autonomie régionale pour le Karabakh pourrait être, de nouveau, à la table des négociations. Actuellement la situation est trop envenimée pour permettre une discussion utile à ce sujet.

Si la paix représente le meilleur scénario possible, depuis le mois de décembre, les événements vont dans le sens inverse. Les combats se sont intensifiés et l'initiative de paix du mois de février, menée par le ministre des Affaires étrangères iranien Velagati, n'a pas porté fruit. Il reste à voir si le gouvernement arménien pourra résister (éviter) d'être entraîné dans un conflit direct avec les forces ayéris. Si le conflit se généralise, l'Arménie, essaierait d'avoir la haute main sur le Karabakh en prenant le territoire azerbaïdjanais qui la sépare de cette région. L'Azerbaïdjan répliquerait avec toutes les forces qui sont à sa disposition. Quoique les intervenants régionaux soient peu enclins à se mêler au conflit, l'Iran et l'Iraq pourraient intervenir afin de régler de vieux comptes, la Russie et la Turquie étant des spectateurs intéressés.

Jusqu'à date, les gouvernements arménien et azerbaïdjanais font preuve de retenue, conscients des pièges d'une escalade. La démission du président azerbaïdjanais Mutalibov au début mars, au sein de demandes des législateurs azerbaïdjanais visant l'adoption d'une position plus dure sur la question du Karabakh, indique toutefois un renversement de cette tendance. Avec de la chance, les combats diminueront jusqu'à ce que chaque partie en arrive à conclure qu'une paix dans le désordre est préférable à une guerre pure et simple. Dans l'intervalle, cependant, le conflit fait toujours des victimes au front, tant arméniennes au'azerbaïdjanaises, raviver les attaques contre les diplomates Turcs à l'étranger.

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Commentaire est publié régulièrement par la Direction de l'analyse et de la production du SCRS. Si vous avez des questions sur la teneur du document, veuillez vous adresser au Comité de rédaction à l'adresse suivante:

Les opinions susmentionnées sont celles de l'auteur qui peut être joint en écrivant à l'adresse suivante:

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Date de modification : 2005-11-14

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