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Le 6 décembre 1999

OMNIPRÉSENCE DE LA VIOLENCE À L'ENDROIT DES FILLES



OTTAWA  -- D'après les conclusions d'un rapport rendu public conjointement aujourd'hui à Ottawa par l'honorable Hedy Fry, Secrétaire d'État (Multiculturalisme) (Situation de la femme), et l'Alliance des cinq centres de recherche sur la violence, la violence est devenue un mode de vie tragique, mais normal, pour les filles au Canada.

Le rapport de cinquante-neuf pages, La prévention de la violence envers les filles, souligne que chaque fille vit avec la réalité de la violence, que ce soit en raison d'expériences personnelles ou par crainte de connaître la violence. Cette situation altère profondément le comportement des filles et leur façon de voir le monde et a pour effet de normaliser la violence dans leur vie. « La recherche sur la violence à l'endroit des femmes a beaucoup progressé. Le Canada a été le premier pays à procéder à une enquête nationale sur l'incidence de la violence faite aux femmes », a déclaré Mme Fry. « Il faut aussi reconnaître le besoin évident de recherches et de programmes axés sur les rapports sociaux entre les sexes et qui ont comme prémisse la réalité, c'est-à-dire que les pratiques de socialialisation diffèrent pour les filles et les garçons. »

Au nombre des recommandations, le rapport demande qu'une analyse des politiques municipales, provinciales et fédérales soit faite afin d'en arriver à des solutions concertées plutôt que fragmentaires et dont la perspective tiendrait compte des différences culturelles et de celles sur le plan des possibilités offertes par la société canadienne.

« L'Alliance souhaitait diffuser ce rapport à l'occasion du 10e anniversaire du massacre de Montréal », a affirmé Katherine McKenna, directrice du Centre de recherche sur la violence faite aux femmes et aux enfants de l'University of Western Ontario, à London, « nos centres ayant, au départ, été établis dans le cadre de la réponse du gouvernement fédéral à cette tragédie. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour faire du Canada une société sûre pour les filles ».

L'Alliance, qui regroupe les centres de recherche universitaires de London, Vancouver, Winnipeg, Montréal et Fredericton, a reçu l'an dernier un financement de 250 000 $ de Condition féminine Canada pour parachever le rapport. Il s'agit de la première partie d'une étude quinquennale de 1 350 000 $ sur la question.

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Renseignements :

Condition féminine Canada


   
Mise à jour : 2003-02-19
Contenu revu : 2003-02-19
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