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Bilan des réalisations de 2002-2003 sur la mise en oeuvre de l'article 41 de la Loi sur les langues officielles

Condition féminine Canada


TABLE DES MATIÈRES

Introduction

Partie 1 : Bilan des réalisations de 2002-2003

Partie II : Signatures

Annexe 1 : Initiatives entreprises par des groupes de femmes de langues officielles en situation minoritaires
Annexe 2 : Initiatives nécessitant une participation importante de femmes de langues officielles en situation minoritaires


Introduction

En tant que ministère responsable de la coordination des moyens d'action employés par le gouvernement fédéral pour promouvoir l'égalité des sexes, Condition féminine Canada (CFC) travaille en partenariat avec d'autres ministères fédéraux, d'autres paliers de gouvernement, des municipalités, des institutions et les collectivités à la détermination et à l'élimination des obstacles à l'accès complet et à la participation active de l'ensemble des Canadiennes à la vie économique, sociale, culturelle et politique du pays. CFC reconnaît donc la diversité des femmes et l'importance du rôle qu'elles jouent dans le développement de leurs collectivités.

CFC est un agent du changement bien positionné au sein du gouvernement du Canada et c'est à ce titre qu'il assume les trois rôles suivants :

  • Courtier du savoir sur l'égalité entre les sexes - Le Ministère facilite l'interaction et le partage d'information entre les partenaires et joue un rôle de premier plan afin d'informer sa clientèle des possibilités d'apporter une contribution opportune et efficace au processus fédéral d'élaboration des politiques. CFC met en contact les personnes qui ont les connaissances et celles qui ont de l'influence ou qui prennent les décisions.

  • Portail d'information - CFC sert de portail de l'information sur l'égalité entre les sexes dans l'administration fédérale et pour les collectivités de toutes les régions du pays. Le Ministère met en contact les personnes qui ont des besoins et celles qui proposent des solutions.

  • Centre d'expertise - CFC recueille activement des connaissances de premier ordre sur des enjeux précis, particulièrement les nouveaux enjeux, en plus d'établir des contacts importants dans le domaine. Le but du Ministère est de partager le savoir, des cadres et des contacts avec des intervenantes, des intervenants et des partenaires, et ainsi les aider dans les efforts de promotion de l'égalité entre les sexes de leurs programmes et politiques.

CFC a circonscrit trois résultats stratégiques pour ses activités durant 2002-2003 : d'abord, des politiques gouvernementales affermies et plus équitables; ensuite, un plus large éventail d'intervenantes et d'intervenants informés et efficaces; enfin, l'efficacité du Ministère. Le Programme d'action pour l'égalité entre les sexes (PAES) est la principale stratégie utilisée pour faire avancer le travail de CFC. Le PAES est un cadre gouvernemental qui veille à ce que les considérations liées à l'égalité des sexes soient prises en compte dans les programmes et politiques qui existent déjà dans les nouveaux, dans le but de renforcer la politique publique. Le but global du PAES est de tenir compte des réalités différentes des femmes et des hommes, en utilisant l'analyse comparative entre les sexes (ACS) et l'intégration des considérations liées à l'égalité des sexes.

CFC s'est engagé à mettre en oeuvre l'article 41 de la Loi sur les langues officielles. Aux termes de l'article 41 de la Loi sur les langues officielles, il incombe aux ministères, organismes et sociétés d'État fédéraux de respecter l'engagement que le gouvernement du Canada a pris de :

  • favoriser l'épanouissement des francophones et anglophones en situation minoritaire du Canada et de soutenir leur développement;

  • promouvoir la pleine reconnaissance et l'usage du français et de l'anglais dans la société canadienne.

En 2000, CFC a élaboré un plan d'action triennal (2000-2003), qui décrit sa contribution au développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire, particulièrement les groupes de femmes de ces collectivités, et qui répond aux préoccupations soulevées par les femmes de langue officielle en situation minoritaire. Dans le cadre de ce plan pluriannuel, CFC et ses quinze points de service au Canada s'engagent à reconnaître et à promouvoir la dualité linguistique canadienne. CFC appuie les efforts des groupes de langue officielle en situation minoritaire en leur fournissant un appui technique et financier, des outils de recherche stratégique et du matériel promotionnel dans le but de faciliter leur participation aux efforts déployés en faveur de l'égalité entre les sexes aux niveaux local, régional, national et international.

CFC tient compte de la question de la diversité des femmes dans le contexte de ses résultats stratégiques, y compris des femmes de langue officielle en situation minoritaire. Afin de s'acquitter de ses engagements aux termes de l'article 41 de la Loi sur les langues officielles, le Ministère a fait porter ses efforts sur les quatre mesures principales suivantes, qui s'inscrivent dans le PAES :

  • fournir de l'aide de développement social aux groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire et financer des activités qui cadrent avec les critères et objectifs du Programme de promotion de la femme;

  • promouvoir une plus grande collaboration entre les décisionnaires et les groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire et faciliter la participation de ces groupes au processus d'élaboration des politiques publiques aux niveaux local, régional, national et international;

  • encourager la participation des femmes et des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire aux activités de CFC portant sur la recherche en matière de politiques;

  • promouvoir et faciliter la commémoration des dates importantes pour l'égalité des femmes (Mois de l'histoire des femmes, Journée internationale de la femme, Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada, Journée en commémoration de l'affaire « personne », etc.) par les femmes et les groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire, et favoriser une plus grande participation de leur part.


Partie I. Bilan des réalisations de 2002-2003

Section I. Résumé des réalisations de 2002-2003


Ministre responsable : l'honorable Sheila Copps, c.p., députée
Secrétaire d'État responsable : l'honorable Jean Augustine, c.p., députée

C'est avec plaisir que Condition féminine Canada (CFC) rend compte de ses réalisations pour l'exercice 2002-2003 en ce qui concerne la mise en oeuvre de l'article 41 de la Loi sur les langues officielles.

Principales réalisations

Les faits saillants des principales réalisations de CFC en 2002-2003 sont les suivants :

  • CFC a approuvé un octroi de 783 003 $ à l'appui de 18 initiatives visant tout particulièrement à favoriser le renforcement des capacités des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire, à faire participer ces femmes au processus des changements institutionnels et politiques, et à renseigner le public sur les questions qui les préoccupent;

    Voici trois exemples de la diversité des initiatives financées par CFC.
    • « L'espace politique ontarien en changement : femmes francophones et démocratie », de la Table féministe francophone de concertation provinciale en Ontario, vise à démocratiser les lieux de pouvoir, à augmenter la place des femmes dans l'arène politique et à intégrer les besoins et la voix des femmes francophones en situation minoritaire aux Ententes Canada-Communauté.

    • Dans le cadre de l'initiative régionale de l'Association des Acadiennes de la Nouvelle-Écosse : « Sommet des Femmes 2004 », la collectivité des Acadiennes francophones de la région de l'Atlantique s'est préparée en vue du Congrès Mondial Acadien de 2004. Une centaine d'Acadiennes se sont réunies à Dartmouth, Nouvelle-Écosse, pour élaborer une plate-forme stratégique mettant l'accent sur les questions les concernant.

    • L'initiative de la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises, intitulée « Femmes…Recherches/Actions/Politiques F.R.A.P. », est composée de trois volets, y compris la réalisation d'un profil socioéconomique des femmes francophones vivant dans la région de l'Atlantique. La recherche permettra de déceler les facteurs qui contribuent à la pauvreté des femmes francophones (salaire minimum, manque de formation postsecondaire, frais élevés et accès difficile à la formation postsecondaire en français, travail non rémunéré, précarité des emplois pour les femmes, etc.).


    De plus, CFC a fourni un appui technique (établissement de liens entre des groupes ayant des objectifs communs; facilitation de l'accès de certains groupes à différentes composantes du gouvernement et prestation d'un accès à du matériel documentaire et à des outils qui permettent aux groupes de travailler plus efficacement, etc.) notamment à des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire.

  • Un certain nombre de groupes ont eu l'occasion de rencontrer la secrétaire d'État (Multiculturalisme) (Situation de la femme) alors qu'elle parcourait le Canada et l'ont informée de leurs besoins variés et des défis qu'ils doivent relever. La Table féministe francophone de concertation provinciale de l'Ontario, Les EssentiElles (Yukon) et Pluri-elles (Manitoba) sont parmi ces groupes.

  • Le partenariat conclu avec Relais-femmes et le Réseau national d'action éducation femmes a donné lieu à une discussion en direct pour faire la promotion de l'ACS et en favoriser la compréhension. À la suite de cette initiative, une fiche d'information a été publiée dans les deux langues officielles. Vu le succès de l'initiative, la discussion en direct sur l'ACS a été relancée en mars 2003 par Relais-femmes. Une telle discussion peut renforcer la compréhension des participantes à propos de la façon dont l'ACS peut favoriser une meilleure intégration des enjeux des femmes dans le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

  • En tant que catalyseur du changement, CFC a continué de travailler avec différents ministères afin de veiller à ce que les questions liées aux femmes appartenant à des groupes de langue officielle en situation minoritaire soient intégrées aux considérations et aux discussions stratégiques. Ainsi, le Ministère a agi à titre de cochampion des langues officielles du Conseil des hauts fonctionnaires fédéraux de la région du Pacifique et a également défendu les dossiers prioritaires des femmes francophones de la région de la Colombie-Britannique (C-B.) et du Yukon à l'occasion de réunions interministérielles et intergouvernementales, dont les réunions de l'Équipe rurale de la C.-B. et celles du Conseil des hauts fonctionnaires fédéraux de la région du Pacifique ainsi que dans le cadre de l'Accord de Vancouver et de l'Initiative pour les sans-abri. Les membres du personnel de l'Ontario ont participé activement aux rencontres des coordonnatrices et coordonnateurs provinciaux de l'article 41, à des comités de bailleurs de fonds et aux réseaux de gestionnaires dont le Conseil fédéral de l'Ontario a permis de faire connaître les dossiers prioritaires des femmes francophones. Au Nunavut, CFC a poursuivi des contacts en vue d'établir un réseau d'intervenantes et d'intervenants par l'intermédiaire des représentantes et représentants de certains organismes majeurs, tels que Patrimoine canadien, Développement des ressources humaines Canada, le ministère de la Culture, de la Langue, des Aînés et de la Jeunesse, le Conseil du statut de la femme, le Conseil de développement social et l'Association des francophones du Nunavut. La région de l'Atlantique continue de participer à différents comités interministériels qui fournissent un appui aux communautés francophones, plus particulièrement aux Conseils fédéraux, au comité interministériel de Patrimoine canadien et au Partenariat rural canadien. En outre, la coordonnatrice de CFC a agi à titre de championne des langues officielles au sein du Ministère.

  • CFC a encouragé les femmes et les groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire à participer davantage aux activités organisées par CFC pour souligner des dates importantes pour l'égalité des femmes. Une gamme de produits bilingues conçus pour des activités spéciales telles que la Journée internationale de la femme, le Mois de l'histoire des femmes, la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada et le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne » ont été envoyés aux personnes et organisations figurant sur la liste d'envoi de CFC, y compris des femmes vivant dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire et des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire.
Section II. Bilan des réalisations de 2002-2003

Direction du Programme de promotion de la femme et des Opérations régionales

Les activités de la Direction du Programme de promotion de la femme et des Opérations régionales ont appuyé les quatre mesures principales de CFC.

La planification annuelle entreprise par la Direction du Programme de promotion de la femme et des Opérations régionales par rapport à l'article  41 continue d'être intégrée dans le processus régional et national de planification et d'évaluation de l'exécution du programme.

Les demandes de financement sont examinées cas par cas, en fonction des objectifs, critères, domaines cibles et ressources disponibles du Programme de promotion de la femme, une attention particulière étant accordée aux initiatives répondant aux préoccupations de femmes qui font face à de multiples obstacles, dont les femmes de langue officielle en situation minoritaire. CFC a fourni un appui technique (établissement de liens entre des groupes ayant des objectifs communs; facilitation de l'accès de certains groupes à différentes composantes du gouvernement et prestation d'un accès à du matériel documentaire et à des outils qui permettent aux groupes de travailler plus efficacement, etc.) notamment à des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire.

En 2002-2003, CFC a approuvé un octroi de 783 003 $ à l'appui de 18 initiatives répondant tout particulièrement aux préoccupations de femmes et de groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire au Canada. Ces initiatives portaient sur des enjeux liés à la violence faite aux femmes et aux filles, à la pauvreté, à l'éducation, à l'équité salariale, aux obstacles au développement économique, aux besoins des femmes immigrantes et membres de minorités visibles, aux répercussions de la guerre sur les femmes, à la participation des femmes au processus politique, etc. (On trouvera à l'annexe 1 des renseignements sur les initiatives financées).

CFC a également financé des initiatives visant à répondre aux préoccupations des collectivités plus diversifiées de femmes. Ces initiatives incluaient un nombre important de femmes de langue officielle en situation minoritaire. (On trouvera à l'annexe 2 une description de ces initiatives).

De plus, CFC a encouragé les organismes anglophones hors Québec et les organismes francophones au Québec à mettre l'accent sur l'intégration de besoins particuliers des femmes de langue officielle en situation minoritaire dans leurs initiatives. Afin de pouvoir faire les recommandations pertinentes, de nombreux organismes financés ont adopté des stratégies visant à connaître les besoins des femmes et des communautés minoritaires relativement aux questions examinées.

D'autres activités ont été entreprises par CFC partout au Canada pour appuyer la mise en oeuvre de l'article 41 de la Loi sur les langues officielles en 2002-2003. Par exemple :

Bureau national

  • Trois initiatives répondant aux besoins et préoccupations des femmes et des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire ont été financées. Ces initiatives traitaient des questions liées à l'analyse des politiques gouvernementales concernant la pauvreté, l'économie, la violence et la santé des femmes francophones vivant en milieu minoritaire.

  • Le bureau national a appuyé des stratégies qui permettraient aux femmes francophones en situation minoritaire de surmonter les inégalités entre les femmes et les hommes; d'encourager la pleine participation et la contribution des femmes francophones dans toute leur diversité, dans tous les domaines de la vie communautaire et aussi dans toutes les activités liées à l'avancement de l'égalité des femmes au Canada.

  • Les fonctionnaires de CFC ont aussi informé les groupes de femmes francophones en situation minoritaire des ressources liées à la commémoration des événements importants pour l'égalité des femmes, de diverses initiatives fédérales et des possibilités de participer et de collaborer davantage à d'autres initiatives financées par le Programme de promotion de la femme.

  • Le bureau national a appuyé :
    • l'établissement d'un profil socioéconomique national des femmes francophones;

    • une formation sur l'analyse comparative entre les sexes visant à favoriser une meilleure intégration des enjeux liés à l'égalité des femmes dans le développement des communautés francophones;

    • l'établissement d'une stratégie d'action nationale pour l'ensemble des groupes de femmes francophones afin d'assurer une meilleure représentativité des enjeux des femmes francophones dans le mécanisme de livraison du Programme d'appui aux organismes et aux institutions des communautés de langue officielle (PALO - Ententes Canada-communauté);

    • une initiative des femmes immigrantes francophones qui visait le développement des capacités et l'élaboration de stratégies liées à l'égalité des femmes immigrantes francophones des communautés de langues officielles.

  • Le personnel de CFC a continué de participer aux réunions du réseau de coordonnatrices et coordonnateurs nationaux organisées par le ministère du Patrimoine canadien.

Région de la Colombie-Britannique et du Yukon

  • A joué le rôle de championne des langues officielles du Conseil des hauts fonctionnaires fédéraux de la région du Pacifique et a fait partie du comité des langues officielles de ce conseil, lequel cherche à coordonner les efforts interministériels déployés pour respecter toutes les obligations de la Loi sur les langues officielles.

  • A défendu les dossiers prioritaires des femmes francophones de la région à l'occasion de réunions interministérielles et intergouvernementales, dont les réunions des équipes rurales de la C.-B., du Conseil des hauts fonctionnaires fédéraux de la région du Pacifique (et de ses comités des politiques et des langues officielles), ainsi que dans le cadre de l'Accord de Vancouver et de l'Initiative pour les sans-abri.

  • A continué d'offrir de l'aide technique de CFC au Réseau-Femmes Colombie-Britannique et à EssentiElles (Yukon) pour appuyer leurs communications et leurs activités courantes, et a poursuivi l'examen systématique de chacune des propositions soumises au Programme de promotion de la femme en fonction des possibilités de participation de femmes francophones et de leur incidence sur la collectivité francophone en situation minoritaire.

  • A intégré au processus régional de planification stratégique une attention explicite aux réalités et aux priorités des femmes appartenant à la minorité francophone de la C.-B. et du Yukon.

Région des Prairies et Territoires du Nord-Ouest

  • A encouragé la participation de groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire aux réseaux et à l'établissement de coalitions de groupes de femmes dans la région.

  • A participé à des foires sur les ressources et à d'autres forums afin de faire connaître le Programme de promotion de la femme aux groupes de femmes francophones.

  • A encouragé la participation des femmes francophones à d'autres initiatives financées par CFC (p. ex. recherches, enquêtes et questionnaires, et groupes de réflexion) de façon à ce que les résultats des activités financées tiennent compte de leur point de vue.

  • A encouragé la participation de femmes francophones en situation minoritaire au processus d'élaboration des politiques gouvernementales.

  • A fait parvenir de l'information à des groupes de femmes francophones et à d'autres communautés de langue officielle en situation minoritaire, au moyen des réseaux communautaires informels, et les a invités à discuter de la façon dont le Programme de promotion de la femme pourrait les aider à examiner les enjeux qui les touchent.

  • Au Manitoba, le personnel a rencontré Pluri-elles afin de commencer le processus d'élaboration d'une initiative liée aux besoins des femmes francophones. De concert avec le Secrétariat rural et Santé Canada, le personnel a travaillé pour appuyer les efforts du Manitoba Rat River Health Council. Il s'agissait de renforcer la capacité des femmes francophones d'une région rurale du Manitoba de travailler ensemble dans le but de définir leurs besoins en matière de santé et de mettre au point une stratégie visant à combler les lacunes dans les programmes, les services et les politiques.

  • En Alberta, un appui a été fourni à la division des femmes de l'Alliance Jeunesse-Famille de l'Alberta pour une initiative visant à mener des entrevues auprès d'immigrantes africaines francophones afin de définir les besoins et les obstacles propres aux femmes de cette collectivité.

  • En Saskatchewan, le personnel a eu une discussion préliminaire avec la présidente de la Fédération provinciale des fransaskoises afin de fournir à cet organisme un appui technique et financier et d'accroître sa capacité de s'attaquer aux problèmes particuliers aux femmes fransaskoises.

Région de l'Ontario

  • L'équipe a mis l'accent sur l'intégration de besoins particuliers des femmes francophones aux initiatives appuyées dans la région. Afin de pouvoir faire les recommandations pertinentes, de nombreux groupes anglophones financés ont adopté des stratégies visant à connaître les besoins des femmes francophones et des communautés en situation minoritaire sur les questions examinées. De plus, les femmes francophones ont participé à diverses coalitions, dont celle sur la garde d'enfant et le droit de visite. Les groupes de femmes francophones ont présenté six initiatives portant principalement sur : le système judiciaire et électoral; les services aux femmes francophones dans les organismes communautaires et les institutions; l'Entente Canada-communauté Ontario; l'accès à l'emploi; l'impact de la guerre sur les femmes; les femmes âgées.

  • L'initiative majeure pour les femmes francophones en Ontario a été soumise par la Table féministe francophone de concertation provinciale. « L'espace politique ontarien en changement : femmes francophones et démocratie » vise à démocratiser les lieux de pouvoir, à augmenter la place des femmes dans l'arène politique et à intégrer les besoins et la voix des femmes francophones en situation minoritaire aux Ententes Canada-communauté.

  • De nombreux autres contacts ont aussi été établis ou maintenus, sans lien avec le financement, entre autres avec le Regroupement des jeunes filles de Toronto, le Réseau des chercheures africaines, le Collectif des femmes du Nord-Est, le Centre Victoria et le Centre d'intégration et de formation en développement communautaire.

  • La collaboration étroite avec d'autres ministères tels Patrimoine canadien, Citoyenneté et Immigration Canada, Santé Canada ainsi que certains autres gouvernements et certaines universités a assuré un partage efficace de l'information, une meilleure planification des interventions et le cofinancement de certaines initiatives.

  • Une rencontre avec les principaux groupes de femmes de l'Ontario sous l'égide de la Table féministe a permis à la secrétaire d'État de se familiariser avec la diversité et les besoins particuliers des femmes francophones de l'Ontario.

  • La participation active aux rencontres des coordonnatrices et coordonnateurs régionaux de l'article 41, à des comités de bailleurs de fonds, et aux réseaux de gestionnaires dont le Conseil fédéral de l'Ontario a permis de faire connaître les dossiers prioritaires des femmes francophones.

Région du Québec et du Nunavut

  • Le personnel a eu des rencontres structurées et non structurées avec les groupes, les tables, les comités interministériels et intraministériels, les milieux universitaires, le milieu communautaire, les intervenantes et intervenants du milieu et les entrepreneurs privés. Il a également effectué la présentation et la promotion de CFC, la diffusion d'information et de références ainsi que la distribution de documentation, dans les deux langues officielles. Des rencontres mixtes (anglophones et francophones) et bilingues ont eu lieu avec des groupes de la région de Montréal, de l'Estrie (Lennoxville), de New Carlisle en Gaspésie, de Kuujjuaq au Nunavik (nord du Québec) et d'Iqaluit au Nunavut et on y a fait une présentation de CFC et de son Programme de promotion de la femme pour favoriser le partage de connaissances et l'échange entre ces deux communautés.

  • Une agente a effectué une tournée régionale sur la diversité avec l'honorable Sheila Copps, ministre de Patrimoine canadien. L'agente a effectué la préparation et la présentation bilingue de l'ACS à un de leurs groupes. L'agente responsable au Nunavik y a effectué une tournée d'une semaine, où elle a pu rencontrer environ 90 personnes provenant des 14 communautés de cette région, particulièrement des représentantes et représentants de la corporation Makivik, du réseau de la santé (travailleuses sociales, infirmières, etc.) et des groupes communautaires.

  • Le personnel saisit toutes les occasions de mettre en rapport des groupes anglophones et francophones, tant au niveau des références que des partenariats, tant au niveau de l'administration du programme qu'au niveau de la prestation de services professionnels, au moyen de discussions avec les représentantes et représentants de groupes.

  • Une agente a participé en tant que conférencière au « Aboriginal Women's Leadership and Empowerment Workshop » à Iqaluit du 20 au 25 mars 2003. La conférence a réuni des Inuites de 30 communautés du Nunavut. Au Nunavut, le personnel de CFC veille à augmenter ses contacts en vue d'établir un réseau d'intervenantes et d'intervenants par l'entremise des représentantes et représentants de différents autres ministères fédéraux qui jouent un rôle actif dans la région et les représentantes et représentants de certains organismes majeurs tels que Patrimoine canadien, Développement des ressources humaines Canada, le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, le ministère de la Justice et le ministère de la Culture, de la Langue, des Aînés et de la Jeunesse, le Conseil du statut de la femme, le Conseil de développement social et l'Association des francophones du Nunavut.

Région de l'Atlantique

  • L'Association des femmes acadiennes et francophones de l'Île-du-Prince-Édouard a mis en oeuvre une initiative intitulée « Des pas vers l'avant ». Leur étude socioéconomique des obstacles à l'autonomie économique a en relevé six importants : l'abus et la violence; la piètre estime de soi; l'absence d'un soutien financier suffisant pour mettre sur pied une entreprise; des emplois sous-évalués et sous-payés; le manque de services de garde abordables, sûrs et de qualité; un niveau inadéquat de scolarité et de formation. La Fédération des dames d'Acadie a également relevé ces obstacles dans le cadre de son étude socioéconomique « Mieux se connaître pour mieux avancer » financée par CFC au cours des deux dernières années.

  • L'Association des Acadiennes de la Nouvelle-Écosse a mis en oeuvre une initiative intitulée « Sommet des Femmes 2004 » en vue des préparatifs par la collectivité des femmes acadiennes de l'ensemble de la région de l'Atlantique pour le Congrès Mondial Acadien de 2004 en Nouvelle-Écosse. Quelque cent Acadiennes se sont réunies à Darmouth, Nouvelle-Écosse, pour commencer à élaborer une plate-forme stratégique mettant l'accent sur les questions les concernant.

  • Dans le cadre d'un effort de collaboration, les représentantes de CFC ont travaillé avec le Conseil consultatif de la condition de la femme au Nouveau-Brunswick afin de fournir une formation présentant un intérêt particulier pour les groupes de femmes. Les groupes de femmes francophones, entre autres, ont reçu de l'aide leur permettant d'acquérir de précieuses compétences en planification stratégique et en aptitudes à diriger.

  • Les agentes de CFC surveillent de façon constante la représentation des femmes francophones au sein des regroupements féminins et continuent d'assurer leur inclusion dans les secteurs de préoccupations communs ainsi que leur participation à l'élaboration de politiques stratégiques.

  • Le personnel de la région de l'Atlantique siège toujours à divers comités interministériels qui offrent un appui concerté aux communautés francophones, notamment les Conseils fédéraux, le comité interministériel de Patrimoine canadien ainsi que le Partenariat rural canadien. Ce type d'intervention vise à soutenir le développement des communautés par l'adoption de nouvelles approches et pratiques pour répondre aux préoccupations relatives des clientèles visées.

  • Le personnel facilite continuellement des rencontres de concertation des femmes francophones en leur fournissant un lieu de rencontre gratuit ainsi que les ressources nécessaires pour entreprendre la traduction de documents relatifs à la discussion. Il aide de façon active le milieu francophone à acquérir les capacités et le savoir-faire nécessaires pour appliquer l'analyse comparative entre les sexes à son travail ainsi qu'aux discussions avec le gouvernement et d'autres partenaires.

Direction des politiques et des relations extérieures

La Direction des politiques et des relations extérieures a surtout fait porter ses efforts sur la mesure principale suivante :

  • promouvoir une plus grande collaboration entre les décisionnaires et les groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire et faciliter la participation de ces groupes au processus d'élaboration des politiques publiques aux niveaux local, régional, national et international.

En octobre 2002, le Canada a adhéré au Protocole facultatif de la Convention pour l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. CFC, en partenariat avec d'autres ministères, a publié une brochure d'information sur le Protocole facultatif afin d'informer les Canadiennes et les Canadiens de cet instrument supplémentaire de protection des droits de la personne. Cette brochure a été publiée et diffusée, dans les deux langues officielles, à un large éventail d'intervenantes et d'intervenants.

En décembre 2002, les ministres fédérale, provinciaux et territoriaux responsables de la condition féminine ont publié un rapport intitulé Évaluation de la violence contre les femmes : un profil statistique.

Direction de l'analyse comparative entre les sexes

La Direction de l'analyse comparative entre les sexes (ACS) a surtout axé ses efforts sur la mesure principale suivante :

  • promouvoir une plus grande collaboration entre les décisionnaires et les groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire et faciliter la participation de ces groupes au processus d'élaboration des politiques publiques aux niveaux local, régional, national et international.

Le partenariat conclu avec Relais-femmes et le Réseau national d'action éducation femmes a donné lieu à une discussion en direct pour faire la promotion de l'ACS et en favoriser la compréhension. À la suite de cette initiative, une fiche d'information a été publiée dans les deux langues officielles. Vu le succès de l'initiative, la discussion en direct sur l'ACS a été rélancée en mars 2003 par Relais-femmes. Une telle discussion peut renforcer la compréhension des participantes à propos de la façon dont l'ACS peut favoriser une meilleure intégration des enjeux des femmes dans le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

En 2001, la Direction de l'ACS a organisé une conférence sur l'analyse comparative entre les sexes. Seuls les fonctionnaires fédéraux pouvaient assister à cette conférence. C'est pourquoi nous avons cru bon de filmer l'événement pour le rendre disponible aux organisations non gouvernementales ainsi qu'aux Canadiennes et aux Canadiens. La conférence, sous-titrée dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, a pu être visionnée sur Internet pendant un an (2002-2003).

En réponse aux préoccupations exprimées par des groupes de femmes appartenant à une minorité linguistique et concernant la mesure dans laquelle le mécanisme de prestation du Programme d'appui aux organismes et aux institutions des communautés de langue officielle (PALO - ententes Canada-communauté), le ministère du Patrimoine canadien et CFC ont convenu de collaborer dans le cadre d'un effort de renforcement de la capacité d'ACS. CFC facilitera la formation relative à l'ACS de certains membres du personnel de la Direction générale du Programme d'appui aux langues officielles. Les connaissances acquises grâce à la formation en ACS permettront aux membres du personnel d'adapter leurs interventions de façon à mieux tenir compte des questions concernant les femmes dans la perspective du développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

En novembre 2002, la Direction de l'ACS a publié une trousse d'information bilingue sur l'analyse comparative entre les sexes. Cette trousse comprend neuf fiches d'information.

En mars 2003, la Direction de l'ACS a publié un dépliant d'information bilingue sur la formation portant sur l'analyse comparative entre les sexes.

De la formation relative à l'ACS a été fournie à deux reprises à un groupe de femmes de langue officielle en situation minoritaire. Cette formation visait à démontrer la façon dont l'ACS favorise une meilleure intégration des enjeux propres aux femmes dans le développement des communautés francophones.

La Direction de l'ACS a présenté un exposé durant une réunion des coordonnatrices et coordonnateurs nationaux des principaux ministères et organismes fédéraux désignés pour la mise en oeuvre de l'article 41 de la Loi sur les langues officielles. Cet exposé avait pour but de souligner les liens stratégiques entre la mise en oeuvre de l'article 41 et celle de l'ACS.

Direction de la recherche

Les efforts de la Direction de la recherche ont essentiellement porté sur la mesure principale suivante :

  • encourager la participation des femmes et des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire aux activités de CFC portant sur la recherche en matière de politiques.

En 2002-2003, le Fonds de recherche en matière de politiques (FRP) a publié huit documents dans les deux langues officielles. La Direction de la recherche continue de veiller à ce que tous les intervenantes et intervenants aient accès à l'ensemble des rapports de recherche financés par le FRP. Ces rapports de recherche sont distribués aux ministres et aux fonctionnaires concernés des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, aux bureaux régionaux de CFC, aux groupes de femmes ainsi qu'à d'autres personnes et organismes de recherche cibles. CFC les offre gratuitement au public et ils se trouvent aussi sur le site Web du Ministère (http://www.swc-cfc.gc.ca/), dans les deux langues officielles. Ils peuvent également être téléchargés, ce qui les rend encore plus accessibles pour les femmes et groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire.

Sur les sept nouveaux projets de recherche financés en 2002-2003 par le FRP, six sont rédigés en anglais et un en français. Un des huit rapports publiés était en français : Modèle du workfare ou modèle de l'insertion? La transformation de l'assistance sociale au Canada et au Québec / The Insertion Model or the Workfare Model? The Transformation of Social Assistance within Quebec and Canada.

Grâce au site Web de CFC, toute personne peut ajouter son nom à la base de données de chercheuses et de chercheurs maintenue par la Direction de la recherche, et ce, dans les deux langues officielles. Cette base de données, qui comprend des groupes et des personnes de langue officielle en situation minoritaire, est utilisée pour les appels de propositions et de candidatures pour le comité externe du FRP. Afin d'assurer la représentation de la diversité, des représentantes de groupes de langue officielle en situation minoritaire ont fait partie du Comité externe du FRP. La Direction de la recherche fournit des services de traduction simultanée durant les réunions afin de faciliter la discussion.

Le rapport d'évaluation rédigé à l'extérieur au cours de la dernière année a montré que de nombreuses publications ont été utilisées par des universités de différentes régions du Canada, dans les deux langues officielles. Les renvois aux publications dans les revues, les journaux, les publications spécialisées et sur les sites Web sont assez équitablement distribuées entre les deux communautés linguistiques.

Direction des communications et des consultations

Les efforts de la Direction des communications et des consultations ont essentiellement porté sur la mesure principale suivante :

  • promouvoir et faciliter la commémoration des dates importantes pour l'égalité des femmes (Mois de l'histoire des femmes, Journée internationale de la femme, Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada, Journée en commémoration de l'affaire « personne », etc.) par les femmes et les groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire, et encourager une plus grande participation de leur part.

Une gamme de produits bilingues conçus pour des activités spéciales telles que la Journée internationale de la femme, le Mois de l'histoire des femmes, la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada et le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne » ont été envoyés aux personnes et organisations figurant sur la liste d'envoi de CFC, y compris des femmes vivant dans des communautés de langue officielle en situation minoritaire et des groupes de femmes de langue officielle en situation minoritaire.

Direction des services de l'exécutif et de l'information

La Direction des services de l'exécutif et de l'information a consacré ses efforts aux quatre mesures principales que CFC s'engage à mettre en oeuvre. Cette Direction a assuré la traduction de tous les documents publics de CFC ainsi que la prestation de services de correspondance et d'information et la distribution des publications de CFC à un vaste auditoire de groupes de femmes, d'organisations diverses et de particuliers. Elle a également offert au public des services de bibliothèque sur rendez-vous, dans les deux langues officielles. Elle s'occupe aussi du site Web de CFC, qui est accessible dans les deux langues officielles. L'ajout, de façon régulière, de nouveaux documents et de nouvelles publications de CFC se poursuit. Les Services Web procèdent à la conversion de tous les rapports de recherche, dans les deux langues officielles, et les rendent disponibles sur le nouveau site Internet, conformément aux lignes directrices sur la normalisation des sites Internet.

Section III. Diffusion du bilan des réalisations

Le présent bilan des réalisations sera distribué à tout le personnel de CFC, aux principales organisations aux niveaux national, régional et local, à la Commissaire aux langues officielles, au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes et au Comité sénatorial permanent des langues officielles. Il sera aussi possible de le consulter en téléchargeant le fichier à partir du site Web de CFC.



Partie II. Signatures

   Valerie Lavergne
   Coordonnatrice nationale des langues officielles - article 41
   Condition féminine Canada
   Téléphone : (613) 947-0932


   Florence Ievers
   Coordonnatrice
   Condition féminine Canada


   
Mise à jour : 2003-09-30
Contenu revu : 2003-09-30
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