Auparavant, une demande pouvait être « rejetée au tri » (non discutée lors des réunions du comité) si les deux évaluateurs internes lui avaient attribué une cote de 2,9 ou moins. Ce processus faisait en sorte qu'un niveau relativement faible de demandes (env. 10 %) ne faisait pas l'objet d'une discussion, alors que généralement, de 70 à 75 % des demandes présentées dans le cadre d'un concours n'étaient pas financées.
Le nouveau système permet de se concentrer plutôt sur « l'évaluation des chances de financement » , indépendamment de la cote initiale. Avant la réunion du comité, on demandera aux évaluateurs de désigner dans RechercheNet les demandes les plus concurrentielles parmi celles qu'ils auront examinées; c'est-à-dire celles qui non seulement méritent une subvention, mais qui ont aussi de bonnes chances d'être financées. Selon la nouvelle directive, les évaluateurs devraient classer environ la moitié des demandes qu'ils examinent dans cette catégorie, bien que la proportion puisse varier selon la qualité de l'ensemble des demandes. À la réunion, si une demande est désignée comme ayant peu de chances d'être financée (non classée dans la moitié supérieure par les évaluateurs), il n'est pas nécessaire d'en discuter pourvu que tous les membres du comité soient d'accord et que la cote initiale moyenne soit inférieure à 3,5 (c.-à-d. que la demande ne tombe dans le groupe des projets qui peuvent être financés). Si ces conditions ne sont pas remplies, le comité doit inclure la demande dans ses discussions (la discussion peut être brève) et la soumettre à un vote. Si les deux conditions sont remplies, les membres du comité ne discutent pas de la demande et ils ne votent pas; la cote finale est établie en calculant la moyenne des cotes initiales des évaluateurs internes. Les nouvelles procédures sont aussi décrites dans la section 5 du Processus d'examen par les pairs des IRSC sur le site Web des IRSC.
En examinant attentivement le système utilisé lors des concours antérieurs, on peut prévoir que le nouveau système nous évitera d'avoir à discuter de 25 à 30 % des demandes. Pour éviter d'avoir à discuter d'une demande lors d'une réunion de comité, les deux évaluateurs doivent classer la demande dans leur moitié inférieure, la cote moyenne doit être inférieure à 3,5 et les autres membres du comité doivent être d'accord. Conformément à la pratique courante, les candidats dont la proposition n'est pas discutée recevront les évaluations écrites des deux évaluateurs internes mais pas les notes de l'agent scientifique, et leur cote sera établie en calculant la moyenne des cotes initiales des deux évaluateurs internes.
Ces changements font partie des efforts du SSIEP visant à s'assurer que le processus d'examen par les pairs soit de grande qualité. Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires concernant ces changements ou toute question relative à l'examen par les pairs.
Personne-ressource : Greg Huyer à ghuyer@irsc-cihr.gc.ca ou au
