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Maladies à déclaration obligatoire en direct

La fièvre paratyphoïde est une maladie gastro-intestinale provoquée par un bacille, Salmonella enteriditis. Le tableau clinique de la maladie est semblable, quoique un peu plus bénin, que la fièvre typhoïde. La paratyphoïde se manifeste moins souvent que la fièvre typhoïde puisque l'on retrouve dix cas de cette dernière pour chaque cas de paratyphoïde déclaré. Au Canada et aux États-Unis, on ne signale que peu de cas de la maladie.

PARATYPHOÏDE

AGENT DE LA MALADIE

La paratyphoïde est provoquée par trois biosérotypes de la bactérie Salmonella enteriditis, soit la paratyphique A, la paratyphique B (S. schottmuelleri) et la paratyphique C (S. hirschfeldii). De ces trois sérotypes, la paratyphique B est la plus courante, la A la moins fréquente et la C la plus rare.

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DANS LE MONDE

La maladie se manifeste sporadiquement et dans de petits regroupements partout dans le monde.

AU CANADA

On n'a que rarement signalé des cas de fièvre paratyphoïde au Canada : seulement 24 en 1995. Le nombre de cas est demeuré relativement constant dans la dernière décennie, s'échelonnant de 16 à 35 par année.

SYMPTÔMES

Les symptômes font leur apparition environ un à 10 jours après consommation de nourriture contaminée. Ils se caractérisent par de la fièvre, des maux de tête, la perte d'appétit, un sentiment généralisé de malaise et, fréquemment, une toux sèche non productive. Les complications comprennent le saignement des intestins, la confusion mentale et une légère surdité.

PÉRIODE DE CONTAGION

Une personne contaminée est susceptible de transmettre l'infection aussi longtemps que le bacille se retrouve dans ses fèces (excréments), soit habituellement d'une à deux semaines.

TRANSMISSION

La bactérie se transmet par absorption de nourriture ou d'eau contaminées par les fèces (excréments) ou l'urine d'une personne infectée. La transmission fécale-orale (la bactérie est répandue lorsque quelque chose de contaminé par des fèces où elle se trouve est placé dans la bouche) est la source de certains cas, tandis que les foyers de source commune (de la nourriture contaminée qui est consommée par plusieurs personnes) représentent une grande partie des autres cas signalés. Les sources aquatiques à l'air libre sont facilement contaminées par les matières fécales. Les légumes et les fruits non traités, le lait non pasteurisé et les produits laitiers peuvent se retrouver infectés après avoir été manipulés par des fermiers et des travailleurs atteints par le bacille.

PRÉVENTION

  1. Il faudrait que tout le monde s'astreigne à une hygiène personnelle, en particulier en se lavant les mains avec du savon après chaque visite aux toilettes, et avant la préparation et la présentation d'aliments. Une quantité suffisante de papier hygiénique est nécessaire pour éviter le contact des mains et des doigts avec les fèces (excréments).
  2. Les stocks d'eau publique devraient être protégés, purifiés et chlorés. Les voyageurs à l'étranger devraient faire bouillir ou traiter chimiquement l'eau qu'ils boivent.
  3. Il faut s'efforcer de contrôler les mouches en ayant recours à la sélection, à l'aspersion d'insecticides et à la mise en place d'appâts et de pièges empoisonnés.
  4. Les porteurs de la typhoïde ne devraient pas manipuler la nourriture, ni fournir de soins à des patients.
  5. Il faudrait encourager l'allaitement tout au cours de l'enfance; le lait et l'eau destinés aux enfants devraient être bouillis.
  6. Il faut assurer une propreté absolue lorsque l'on manipule et prépare les aliments. Prendre garde à bien entreposer la laitue et les autres aliments qui exigent une réfrigération. Si une personne a des doutes quant à la bonne façon de manipuler un aliment, en particulier lorsqu'elle se trouve à l'étranger, elle doit se tourner vers quelque chose de cuit et de servi tel quel. Le consommateur de fruits prendra soin de les peler lui-même.

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Dernière mise à jour : 2003-12-11