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Ressources

Consultation sur l'égalité entre les sexes


Introduction à la consultation

Le questionnaire sur l'égalité entre les sexes :
Un tour d'horizon
Qu'entend-on par égalité entre les sexes?

Par égalité entre les sexes, on entend le fait de permettre aux femmes et aux hommes, ainsi qu'aux filles et aux garçons, de profiter de leurs droits fondamentaux, de développer leurs possibilités de contribuer à la société et de bénéficier à parts égales des avantages de celle‑ci. Le concept de l'égalité entre les sexes reconnaît qu'un traitement identique des femmes et des hommes n'est pas garant de résultats égaux, car chaque personne a des relations sociales et des conditions de vie différentes. Ce concept reconnaît aussi que les femmes et les filles peuvent être désavantagées en raison de l'intersection de leur sexe et d'autres facteurs, tels que l'âge, la race, l'origine autochtone, une déficience, l'orientation sexuelle et le statut d'immigrante.

Condition féminine Canada aimerait connaître votre expérience et ce que vous pensez.

Pourquoi est-ce que nous vous consultons maintenant?

Le Canada a beaucoup évolué depuis la présentation, en 1970, du rapport de la Commission royale d'enquête sur la situation de la femme au Canada, lequel contenait des recommandations relativement à des politiques dans un large éventail de domaines. Les plus nombreuses possibilités d'éducation et d'emploi et les prestations de maternité et les prestations parentales dont nous profitons aujourd'hui ne sont que quelques exemples du grand nombre de politiques et de programmes dont les origines remontent à ces recommandations.

La Commission royale d'enquête a aussi recommandé la création d'institutions qui permettraient, à long terme, d'intégrer l'égalité des femmes dans les affaires du gouvernement. Une ministre du cabinet fédéral responsable de la condition féminine, Condition féminine Canada, un organisme fédéral ayant pour mandat d'appuyer la ministre, et un programme qui apporte le soutien du gouvernement aux groupes de femmes sont des exemples de telles institutions.

Le Canada continue d'évoluer et, tout comme de nombreux autres pays, il est confronté à de nouveaux défis ainsi qu'à des problèmes persistants. Nous nous trouvons à une croisée des chemins particulière au Canada. Malgré les nombreux gains réalisés sur le plan de l'égalité entre les sexes, certaines femmes sont frustrées parce que leur vie devient de plus en plus difficile. Les groupes de femmes ont critiqué les gouvernements en les accusant de ne pas prendre au sérieux les engagements qu'ils ont contractés envers les femmes et, néanmoins, il y a de nombreuses personnes qui pensent que l'égalité entre les femmes et les hommes est chose faite.

Au Canada, il existe des exemples de points forts dont on peut tirer parti et de certaines inégalités entre les sexes qui persistent et doivent être éliminées. Cela signifie qu'il faut examiner le mode de fonctionnement du gouvernement, ainsi que les politiques et programmes qui ont des répercussions sur la vie des gens.

Que ferons nous avec le résultat de la présente consultation?

CFC compilera les réponses au questionnaire conjointement avec les résultats d'une série d'activités qui se tiennent partout au Canada et présentera le tout dans un rapport qui sera disponible à la fin de l'automne. Les résultats seront pris en considération dans le travail que nous effectuerons, lorsque nous mettrons la dernière main à une stratégie fédérale à long terme pour l'égalité entre les sexes et que nous entreprendrons l'élaboration d'un plan d'action pour les prochaines années. Par conséquent, le temps que vous consacrerez à ce questionnaire sera bien employé et nous vous remercions beaucoup pour votre contribution.

Où a-t-on fait des progrès et quelles sont les inégalités qui persistent encore?

Le présent questionnaire est basé sur les commentaires que nous avons reçus de nombreuses sources, y compris d'organisations de la société civile et de chercheuses et chercheurs qui étudient les enjeux en matière d'égalité entre les sexes, ainsi que du Comité permanent parlementaire de la condition féminine, lequel a été créé à l'automne 2004 et a entendu un grand nombre de témoins. Une autre source de commentaires est le Comité chargé de surveiller l'application de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW). Cette Convention est un traité international concernant les droits de la personne et, aux termes de celle‑ci, les pays présentent régulièrement des rapports. Le Comité examine tous les rapports et il a une bonne idée des points forts des différents pays et des points à l'égard desquels ils ont besoin d'apporter des améliorations.

Un certain nombre d'éléments communs sont ressortis des commentaires de ces sources :

  • Le Canada a élaboré d'excellents outils d'analyse comparative entre les sexes et il possède des données bien meilleures que celles de la plupart des autres pays pour étayer l'analyse et l'élaboration des politiques.
  • Toutefois, il est nécessaire de recourir plus largement et plus régulièrement à l'analyse comparative entre les sexes et d'améliorer la responsabilisation à l'égard des résultats.
  • Les groupes de femmes ont joué un rôle crucial pour faire intégrer les enjeux en matière d'égalité des femmes dans le programme gouvernemental.
  • Ces groupes continuent d'être confrontés à de multiples défis et ils ont besoin d'un soutien continu pour être en mesure de poursuivre leur travail.
  • Le Canada a obtenu des résultats stratégiques remarquables dans certains domaines, tels que les études supérieures pour les femmes, des pensions de retraite qui réduisent radicalement l'incidence des faibles revenus chez les personnes âgées, ainsi que la prolongation de la durée des prestations parentales.
  • Toutefois, les femmes ne profitent pas toutes également de ces améliorations et deux domaines, en particulier, nécessitent une attention prioritaire – le risque de pauvreté élevé et persistant chez certaines femmes, telles que les mères seules et les nouvelles immigrantes, et les graves préjudices dont sont victimes les femmes autochtones.
Que nous révèlent les statistiques?

En 2001, les immigrantes et les immigrants constituaient 18,4 p. 100 de la population canadienne, 13,3 p. 100 se disaient membres d'une minorité visible et 3,3 p. 100 disaient être Autochtones.

Les familles canadiennes sont de moins en moins nombreuses et la monoparentalité est à la hausse.

  • En 1961, 9 p. 100 des familles ayant des enfants étaient dirigées par une mère seule. Ce taux est passé à 16,4 p. 100 en 1991 et à 20,1 p. 100 en 2001.
  • En 2001, 8,7 p. 100 des Canadiennes et 2,1 p. 100 des Canadiens étaient des chefs de familles monoparentales. Beaucoup plus de femmes autochtones étaient des mères seules (19,4 p. 100 et beaucoup plus d'hommes autochtones étaient des pères seuls (4,8 . p. 100 ).

La plupart des femmes considèrent que leur état de santé se situe entre bon et excellent. Cependant,

  • 5,9 p. 100 des femmes contre 3,4 p. 100 des hommes ont déclaré avoir connu des troubles de l'humeur en 2002 et on retrouve une tendance semblable pour les troubles anxieux.
  • En 2001, 9,7 p. 100 des femmes et 8,6 p. 100 des hommes âgés de 25 à 54 ans avaient une incapacité. La fréquence de l'incapacité s'accroît avec le vieillissement de la population et, chez les personnes âgées de 75 ans ou plus, 54 p. 100 des femmes et 52 p. 100 des hommes avaient une incapacité.

Les femmes ont fait des gains importants sur le plan de l'éducation. En  2003 :

  • 77 p. 100 des femmes âgées de 25 ans ou plus et 78 p. 100 des hommes du même groupe d'âge possédaient au moins un diplôme d'études secondaires ou autre, plus de 3 femmes et hommes sur 10 détenaient un diplôme ou un certificat d'études postsecondaires.
  • 19 p. 100 des femmes et 21 p. 100 des hommes détenaient un diplôme universitaire.

L'équilibre entre les sexes dans le travail rémunéré et non rémunéré (p. ex. la prestation de soins aux enfants, l'entretien ménager ) semble aller en s'améliorant, mais, pour de nombreuses familles, cet équilibre est difficile à atteindre.

  • En 1998, le travail rémunéré des femmes correspondait à 62 p. 100 de celui des hommes, ce qui représentait une hausse de 59 p. 100, par rapport à 1992 tandis que leur part du travail non rémunéré avait diminué, passant de 189 p. 100 à 156 p.100 de celle des hommes.
  • En 2001, les parents ont déclaré plus de conflits entre le travail et la famille. Ces conflits allaient de moyens à élevés et ils étaient passés à 54 p. 100 pour les mères et à 47 p. 100 pour les pères, soit, pour les deux catégories, une hausse de 10 points de pourcentage depuis 1991.

La situation des femmes sur le plan du revenu va en s'améliorant, mais il existe encore des écarts considérables entre leur revenu et celui des hommes :

  • En 2002, comparativement à ceux des hommes, les gains des femmes correspondaient à 58 p. 100, leur revenu total (y compris les prestations gouvernementales) à 62 p. 100 et leur revenu après impôt à 66 p. 100. Tous ces chiffres ont augmenté depuis 1997.
  • En 2002, 35 p. 100 des femmes chefs de familles monoparentales avaient un faible revenu, contre 10 p. 100 des femmes dans leur ensemble et 11 p. 100 des pères seuls. Les femmes autochtones, les immigrantes, les femmes faisant partie d'une minorité visible, les femmes handicapées, et les femmes qui vivent seules ont des taux de faible revenu plus élevés que ceux de leurs homologues du sexe masculin ou que ceux des femmes dans leur ensemble.

La violence est un problème persistant qui a de nombreuses conséquences.

  • Les femmes sont plus susceptibles de subir les types les plus graves de violence conjugale et, en 2004, elles étaient trois fois plus susceptibles que les hommes de s'absenter de leurs activités quotidiennes à cause de la violence.
  • Les hommes constituent la vaste majorité des harceleurs criminels et les femmes sont leurs principales victimes.

Toutes les données proviennent de Statistique Canada


   
Mise à jour : 2005-11-14
Contenu revu : 2005-11-14
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