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![]() ![]() Accueil de l'OTC :
Transports accessibles : Bulletin - On va de l'avant Bulletin - On va de l'avantPrintemps 2001à linterieur
Comment communiquer avec nous Pour nous faire part de vos idées et de vos commentaires, ou pour obtenir de plus amples renseignements ou d'autres publications de l'Office, veuillez communiquer avec : Direction des transports accessibles, Office des transports du Canada, Ottawa (Ontario) K1A ON9 Voix : (819) 997-6828 ou 1-800-883-1813 Message du présidentDurant mon mandat à titre de président de lOffice des transports du Canada, de nombreux obstacles à laccessibilité ont été examinés. Ce bulletin dinformation est consacré à un obstacle : la communication. Sans communication efficace, il ne peut y avoir de compréhension claire et sans compréhension claire, il ne peut y avoir dinitiatives efficaces, notamment labolition des barrières entravant la mobilité des personnes ayant une déficience. La communication entre les fournisseurs de services, les utilisateurs des services et lOffice ne sert pas seulement à identifier les obstacles, elle aide également à déterminer la meilleure méthode pour les supprimer. LOffice a toujours eu comme principale mission déliminer les obstacles abusifs et il accomplit cette tâche en réglant les plaintes individuelles et en élaborant des règlements et des codes de pratiques. Sans la rétroaction des voyageurs ayant une déficience, il est difficile de déterminer si les codes et règlements de lOffice sont efficaces. Par conséquent, la Direction des transports accessibles étudie les problèmes daccessibilité et effectue des sondages dans lindustrie du transport. Cette année par exemple, entre mai et août, lOffice a effectué un sondage sur le transport aérien aux principaux aéroports canadiens. Ce sondage a permis aux voyageurs ayant une déficience de faire connaître leurs opinions et de commenter leur expérience de voyage. Ces renseignements précieux ont fourni à lOffice un outil supplémentaire pour cerner clairement les forces et les faiblesses du réseau de transport fédéral du Canada. Un rapport de la dernière réunion du Comité consultatif de lOffice a révélé que de nombreux changements constructifs ont été effectués. Dimportants manquements à la conformité ont été identifiés, particulièrement en ce qui a trait à la fourniture dinformation aux passagers ayant des besoins spéciaux. Il y a encore place à amélioration et on espère que les fournisseurs de services, maintenant plus conscients des lacunes, mettront en uvre les suggestions de lOffice. Dans le cas contraire, lOffice devra examiner la possibilité de convertir ces suggestions en règlements. Jai le plaisir de vous informer que le personnel du programme de transport accessible a élargi cette communication sur tous les fronts et que léchange dinformation concernant les problèmes, les préoccupations et les solutions va bon train. La communication et les dialogues entre lOffice, les fournisseurs de services et les utilisateurs des services permettent didentifier les améliorations nécessaires et les solutions pratiques éventuelles. Laccessibilité consiste à aller de lavant; plus nous agissons, plus nous réalisons ce que nous pouvons faire. La communication des réussites en tant que meilleure pratique vise à stimuler lindustrie pour quelle redouble defforts et fasse encore plus pour promouvoir laccès universel au réseau de transport. La communication ouvre le chemin du succès. [ haut ]
Sondage sur laccessibilité du transport aérienLes aéroports et les vols au Canada peuvent être source de confusion et de frustration : longues files dattente, annonces incompréhensibles, bagages tirés péniblement jusquaux points denregistrement, sans parler des retards dans les vols quotidiens ni, maintenant, des difficultés que rencontrent les voyageurs qui ont une déficience. Le plaisir de voyager tourne rapidement au cauchemar lorsque sajoutent de nouveaux obstacles. Quel est le degré daccessibilité du transport aérien pour les personnes ayant une déficience? Cette question était à la base du sondage « Être maître de la situation » sur le transport aérien qui a été mené durant lété de 2000 à six aéroports du Canada. Selon les résultats préliminaires, les répondants ont dressé un tableau positif de leur expérience de voyage. Ces résultats varient toutefois par sous-groupe de personnes ayant une déficience. À bien des égards, les résultats ont été surprenants, si lon considère que le sondage a eu lieu en pleine période de restructuration de lindustrie du transport aérien et en saison de pointe. Pourquoi un sondage? LOffice des transports du Canada veille à ce que ses règlements et codes de pratique concernant laccessibilité des transports soient appliqués et, à cet effet, examine les renseignements que lui soumet lindustrie des transports ainsi que les plaintes dont il est saisi. Mais ceci ne fournit à lOffice quune description partielle de lexpérience dun voyageur. Avant le sondage, il existait très peu de données sur laccessibilité du réseau de transport au Canada, ou encore sur lensemble des voyageurs qui ont une déficience. Le sondage avait donc pour objectif de recueillir des statistiques sur laccessibilité du transport aérien au Canada pour les personnes ayant une déficience, ainsi que sur les réalisations en matière de transports accessibles et les derniers obstacles aux possibilités de déplacement des personnes qui ont une déficience. Il sagissait de lenquête nationale la plus détaillée sur laccessibilité du réseau de transport aérien. Les résultats seront partagés avec lindustrie du voyage et les voyageurs afin de favoriser un meilleur service. Selon Mme Marian Robson, présidente de lOffice des transports du Canada, « bon nombre de résultats du sondage reflètent les préoccupations des voyageurs qui ont déjà soumis des plaintes à lOffice ». Mme Robson ajoute que les renseignements que le sondage a permis de recueillir seront très utiles; ils permettront à lOffice de concentrer ses efforts sur lamélioration de laccessibilité à partir de données concrètes. Les plaintes que les personnes ayant une déficience ont soumises à lOffice en 2000 portaient sur des questions de service, les communications avec les transporteurs et dans les aérogares, et lattribution des sièges et ce, pour tous les modes de transport. Ce sont ces points qui sont revenus le plus dans le sondage. Les questions Les questions du sondage portaient notamment sur la sensibilisation des agents de réservation aux services et aux installations à lintention des personnes ayant une déficience, la facilité daccès aux différents secteurs des aéroports, la facilité de consultation des écrans daffichage des renseignements sur les vols, la clarté des annonces publiques, lobligeance du personnel préposé à lenregistrement, la facilitation de lembarquement des passagers et de la manutention des bagages, lattribution des places, la disponibilité déquipement accessible à bord des aéronefs comme des fauteuils roulants, et lespace réservé aux animaux aidants. Les répondants Des représentants de lOffice ont distribué plus de 4 200 questionnaires entre mai et août 2000 aux aéroports dHalifax, de Montréal, dOttawa, de Toronto, de Calgary et de Vancouver. Plus de 1 700 questionnaires ont été retournés par courrier ou remplis au téléphone. Des 1 716 répondants, 1 120 ont indiqué avoir une déficience, soit 65 % du total. Les personnes âgées de plus de 65 ans représentaient 81 % des répondants ayant une déficience. Des 596 autres répondants nayant aucune déficience, 76 % étaient des personnes âgées. Des personnes ayant divers types de déficience, tels handicaps moteurs, déficiences auditives, troubles respiratoires ou cardiaques, vision partielle, cécité, surdité, problèmes dagilité et difficultés dapprentissage, ont pris part au sondage. Ce sont les personnes ayant des handicaps moteurs qui représentaient le plus grand nombre de voyageurs ayant une déficience, soit 63 % des répondants, suivies des personnes ayant des troubles de louïe (31 %). Enfin, plus de 40 % des voyageurs ayant une déficience ont précisé quils avaient des déficiences multiples. Ce sondage, dont le taux de réponse dépassait légèrement 40 %, sest révélé un outil statistique très fiable quutilisera lOffice pour relever les points névralgiques et les obstacles à surmonter. Les résultats Selon Mme Robson, il semble que, à la lumière des critères daccessibilité établis par lOffice, les transporteurs aériens aient répondu la plupart du temps aux besoins de la plupart des voyageurs qui ont pris part au sondage. À tous les aéroports, au moins 85 % des répondants ayant une déficience ont jugé les principales installations accessibles. Il semble toutefois que ce sont les renseignements fournis au moyen du système de diffusion publique des aéroports qui le sont le moins; un tiers pratiquement des répondants ayant une déficience ont indiqué que ces annonces étaient difficiles à comprendre. Pour 92 % des répondants ayant une déficience, le personnel en place au comptoir denregistrement connaissait les services quoffrait le transporteur pour répondre à leurs besoins. Toutefois, les demandes de service spécial faites au moment de la réservation navaient pas été transmises comme il se doit au personnel du comptoir denregistrement dans 19 % des cas. Il est possible que ce problème de communication soit à lorigine des difficultés rencontrées par de nombreux voyageurs pendant leur voyage. Le traitement des demandes de siège sest révélé un obstacle majeur pour les voyageurs ayant une déficience. Lassistance à bord a répondu aux besoins des voyageurs ayant une déficience dans 95 % des cas. De tous les services dembarquement requis, lassistance a été celui qui a répondu le plus souvent aux besoins des répondants (91 %). Le type dassistance à lembarquement qui a causé le plus de problèmes, selon le sondage, a été lentreposage et la récupération des bagages (15 %). Même si la qualité des annonces à bord des aéronefs est de beaucoup supérieure à celle dans les aéroports, 15 % des répondants ayant une déficience ont précisé quelles ne leur avaient pas été transmises clairement. Utilisation des résultats du sondage Les renseignements aideront lOffice à évaluer les progrès réalisés jusquà maintenant et à établir des priorités pour dautres améliorations dans le secteur du transport aérien au Canada. Le sondage se révélera également utile en ce qui concerne les obstacles aux possibilités de déplacement que rencontrent les personnes ayant une déficience, y compris les personnes âgées, au sein du réseau fédéral de transport aérien et ce, même si lindustrie se conforme pleinement aux règlements et aux codes de pratique en vigueur. Le sondage dresse également un profil des Canadiens qui ont une déficience et qui voyagent par avion, et comprend des données démographiques sur la fréquence et le but de leurs déplacements, les restrictions sy rattachant, ainsi que leurs besoins. Les données du sondage se révéleront également utiles aux fournisseurs de services de transport, qui pourront se pencher sur les améliorations devant être apportées aux installations pour répondre aux besoins des voyageurs ayant une déficience. Les organisations qui représentent les personnes ayant une déficience obtiendront également une description générale des obstacles que leurs membres rencontrent lorsquils voyagent par avion. Selon Mme Robson, le sondage a fait ressortir des secteurs où lOffice, les transporteurs aériens et les aéroports au Canada doivent continuer de collaborer à lamélioration des services, des équipements et des installations afin de mieux répondre aux besoins des voyageurs ayant une déficience qui prennent lavion. Rapport final Un rapport sommaire sur les résultats du sondage sera publié en 2001. Si vous désirez en recevoir une copie papier ou être informés de la date de publication de la version électronique sur le site Internet de lOffice des transports du Canada, nhésitez pas à nous communiquer. Office des transports du Canada LOffice des transports du Canada a pour mandat dappliquer les lois et les règlements canadiens en vue de promouvoir un réseau de transport national qui soit accessible aux personnes ayant une déficience. En vertu de la Loi sur les transports au Canada, lOffice est habilité à prendre des règlements pour supprimer tout obstacle abusif aux possibilités de déplacement dune personne ayant une déficience et qui utilise les modes de transport de compétence fédérale. LOffice travaille également en partenariat avec lindustrie du voyage et les voyageurs chaque fois que cela est possible pour améliorer les conditions daccessibilité des transports. [ haut ]
Reconnaissance mutuelle des cartes de stationnementConférence Européenne des Ministres des Transports Lors de la rencontre de novembre 2000, tous les pays membres ont convenu de reconnaître les permis de stationnement canadiens. La plupart acceptent déjà les permis valides dautres pays pourvu que le symbole international daccessibilité y soit apposé. Grâce à la résolution no 97/4 de la Conférence Européenne des Ministres des Transports, le Canada a lavantage de pouvoir profiter de cette entente du fait que ses permis de stationnement provinciaux et territoriaux sont reconnus dans les pays membres de la Conférence Européenne des Ministres des Transports. La résolution et les politiques de stationnement des pays membres sont disponibles sur le site Internet www.oecd.org/cem/topics/handicaps/parkingfr.htm [ haut ]
Architectural and Transportation Barriers Compliance BoardComité consultatif daccessibilité des navires à passagers par René Campeau LOffice a siégé à titre de membre doffice au sein dun comité américain qui a élaboré des lignes directrices visant laccessibilité de quelque 10 000 nouveaux navires à passagers et des navires qui ont été remis à neuf. Créé en août 1998, le Passenger Vessel Access Advisory Committee a présenté ses recommandations au US Access Board le 17 novembre 2000. Le rapport décrit en détail les critères daccessibilité des traversiers, des casinos flottants, des bateaux dexcursions et des paquebots de croisières, tout en tenant compte de certaines considérations dordre structural. Le Board sinspirera des recommandations du comité lors de lélaboration de lignes directrices sur laccessibilité des navires à passagers. Le rapport du comité consultatif est disponible à ladresse Internet suivante : www.access-board.gov/pvaac/commrept [ haut ]
Accès au transport aérien et plaintes relatives au service : la responsabilité de lofficepar Julia Seferovic Bon nombre dentre vous connaissez déjà en partie les fonctions de la Direction des transports accessibles. Lors dun récent voyage, peut-être avez-vous consulté « Être maître de la situation », un guide de transport aérien à lintention des personnes ayant une déficience, peut-être avez-vous été contacté pour participer à notre sondage sur laccessibilité ou peut-être avez-vous fait face à un obstacle abusif et déposé une plainte relative à laccessibilité auprès de lOffice. Quoi quil en soit, lOffice des transports du Canada sefforce de répondre aux besoins des Canadiens et de sadapter aux changements de lindustrie du transport en constante évolution en assurant efficacement la réglementation des voyages. Récemment, le besoin sest fait sentir de trouver un moyen neutre qui permettrait aux voyageurs de se faire entendre de lindustrie et pour déposer une plainte ou exprimer leurs préoccupations par rapport à une expérience non satisfaisante sur des lignes aériennes qui desservent le Canada. Un nouveau Commissaire aux plaintes relatives au transport aérien, Bruce Hood, ainsi que plusieurs experts en relations avec la clientèle ont été nommés en réponse à ce besoin. Cette équipe soccupe des plaintes que les consommateurs nont pu régler directement avec un transporteur aérien ainsi que des plaintes pour lesquelles il nexiste aucun recours (par exemple, pour la qualité du service à la clientèle). Les plaintes concernant laccessibilité continuent dêtre traitées par lOffice comme par le passé. Quels types de plaintes peuvent être déposées auprès de lOffice? En plus de traiter des questions relatives à laccessibilité des systèmes de transport (ferroviaire, maritime et aérien) de compétence fédérale, lOffice a le pouvoir de prendre des décisions concernant :
LOffice traite des plaintes concernant les obstacles à laccessibilité du transport aérien depuis déjà dix ans. Cela ne changera pas avec le nouveau Commissaire aux plaintes relatives au transport aérien. En fait, les voyageurs ayant une déficience possèdent maintenant plus de moyens pour avoir recours à lOffice. Par exemple, si durant un vol, les bagages dun voyageur sont perdus, y compris son aide à la mobilité, le voyageur devra tout dabord chercher à résoudre le problème avec le transporteur. Si aucune entente nest conclue à la satisfaction du voyageur, il pourra contacter lOffice et enregistrer une plainte pour bagages perdus en même temps quune plainte relative aux services daccessibilité du transporteur. Comment déposer une plainte auprès de lOffice? Avant de déposer une plainte auprès de lOffice, vous devez tout dabord soumettre votre plainte au transporteur. Les plaintes touchant, par exemple, la qualité du service peuvent souvent être résolues directement avec le transporteur. Si vous nêtes toujours pas satisfait des mesures adoptées par la ligne aérienne, vous pourrez communiquer avec lOffice pour déposer une plainte par écrit. Il est important de rassembler tous les documents et faits pertinents concernant votre vol, soit votre reçu, votre confirmation de vol, votre itinéraire, les noms des représentants à qui vous avez parlé et une copie de votre billet. Lorsque vous déposez une plainte auprès de lOffice, vous devez fournir au responsable des plaintes le plus de détails possibles sur votre voyage. Ces renseignements sont utiles pour accélérer le processus de règlement. Le délai nécessaire dépendra en grande partie des renseignements que vous fournirez, mais soyez assuré que votre plainte sera traitée de toute manière. Vous pouvez contacter lOffice à notre numéro sans frais, par écrit ou par fax afin dobtenir un formulaire de plainte. Vous pouvez également présenter une plainte directement sur notre site Web. Autres types de plaintes : Les plaintes liées à la sécurité et la sûreté du transport aérien ainsi quaux transport des marchandises dangereuses (ex. bonbonnes doxygène) à bord dun aéronef ne relèvent pas du mandat de lOffice des transports du Canada et ne sont traitées que par Transports Canada. Les problèmes survenant dans un aérogare (et non au cours du vol ou avec le transporteur aérien) devraient être réglés directement avec ladministration aéroportuaire. Sil sagit dune question daccessibilité dans laérogare et que ladministration aéroportuaire na pas réglé le problème à votre satisfaction, vous pouvez contacter lOffice pour déposer une plainte relative à laccessibilité. Si vous désirez formuler une plainte touchant les services bilingues à la clientèle, vous devez tout dabord en faire part au transporteur. Si vous narrivez pas à une entente et quil sagit dAir Canada ou lun des transporteurs de son groupe (seuls transporteurs assujettis à la Loi sur les langues officielles du Canada), vous pouvez poursuivre laffaire en déposant une plainte auprès du Commissaire aux langues officielles. Tout problème relié aux droits de la personne concernant des préoccupations, litiges ou plaintes relatives au service devraient être soumises directement à la Commission canadienne des droits de la personne. Pour terminer, les plaintes concernant la partie sur terre dun voyage organisé sont du ressort des provinces et doivent être adressées au bureau de votre province qui traite des voyages. Seule la partie du service aérien du forfait peut être traitée par le Commissaire aux plaintes relatives au transport aérien. [ haut ]
Direction des transports accessibles Office des transports du Canada(Réimpression autorisée par Le Réseau de leadership) Quand les transports sadaptent. « Notre approche se résume en trois mots : consulter, consulter et consulter. » Depuis dix ans, lindustrie des transports a-t-elle changé dattitude envers les personnes ayant une déficience ? Hélène Nadeau répond par une anecdote. « Quand on a commencé à parler de normes pour ladmission de chiens-guides dans les avions, les gens de lindustrie ont dit : " Pas question de chiens dans les avions ! Quest-ce quon fait sils prennent le mord aux dents ou quils veulent faire leurs besoins ? " En faisant de léducation et en favorisant les contacts avec la communauté des aveugles, on a aidé lindustrie à comprendre que ces chiens étaient bien dressés. Et bientôt ils étaient acceptés partout. » Mais elle se félicite surtout de létape suivante : « À mesure que les vols longs sont devenus plus communs, les employés des lignes aériennes ont recommencé à sinquiéter des chiens-guides. Mais là, lindustrie ne nous a même pas contactés, elle a simplement expliqué aux employés que les chiens étaient bien dressés et ne poseraient aucun problème. » La Direction des transports accessibles collabore avec lindustrie et les groupes de personnes ayant une déficience afin déliminer les obstacles à la mobilité. Hélène Nadeau signale avec fierté que les programmes de formation chez les transporteurs aériens se sont énormément développés et quon embauche de plus en plus de personnes ayant une déficience pour donner des cours. La Direction a un rôle de facilitateur. « Nous avons un comité consultatif formé de représentants de lindustrie et de toutes les organisations nationales de personnes ayant une déficience. Nous les rencontrons et les consultons régulièrement. » Il reste du pain sur la planche. Par exemple, il nest pas facile de répondre aux besoins des personnes ayant une déficience invisible telle que la surdité ou une déficience cognitive. « On a trop tendance à cataloguer les gens et à tirer des conclusions hâtives sur leurs besoins. » « Les transporteurs savent que chaque client est différent », ajoute Hélène Nadeau. Maintenant, grâce à léquipe de la Direction des transports accessibles, ils apprennent quil en va de même des personnes ayant une déficience. [ haut ]
Accessibilité du transport aérien au Canada, de la théorie à la pratiqueLOffice des transports du Canada semploie à faciliter les déplacements des personnes ayant une déficience au Canada. Dans le cadre de son mandat, lOffice est responsable de lélaboration, de lapplication et du contrôle des règlements en matière daccessibilité touchant le réseau de transport de compétence fédérale. Ce réseau comprend les transporteurs aériens et les aéroports; les transporteurs ferroviaires fédéraux de voyageurs et les gares; les traversiers interprovinciaux et leurs terminaux. Après de vastes consultations auprès du Comité consultatif sur laccessibilité, de lindustrie du transport aérien, des personnes ayant une déficience et dautres parties intéressées, lOffice a rendu public le Code de pratiques Accessibilité des aéronefs pour les personnes ayant une déficience (Code aérien) à lautomne 1996. Les transporteurs aériens du Canada avaient jusquen 1999 pour se conformer à la plupart des exigences du Code aérien. Les transporteurs aériens ont accepté dappliquer le Code sur une base volontaire et lOffice sest engagé à surveiller la mise en oeuvre intégrale de ce dernier. Résultats de 1999 Comme plusieurs des dispositions du Code aérien devaient être appliquées en 1999, lOffice a effectué son premier sondage à ce moment. En 1999, lOffice a reçu des réponses de 17 transporteurs qui exploitaient 461 aéronefs. Lindustrie du transport aérien a connu une certaine croissance depuis le sondage-repère de 1997, qui avait permis de recenser 16 transporteurs aériens exploitant 410 aéronefs. LOffice a terminé et interprété le premier sondage du plan quinquennal de mise en oeuvre en vue de garantir que les Canadiens ayant une déficience bénéficient à bord des aéronefs de tous les dispositifs daccessibilité prévus dans le Code aérien dici le 1er janvier 2002. Les données fournies par les transporteurs en 1999 donnent un aperçu de la situation. LOffice peut ainsi suivre les progrès de lindustrie du transport aérien, en constatant les critères qui sont respectés, les améliorations et les secteurs auxquels il faudra accorder plus dattention pour que lensemble de la flotte daéronefs soit conforme au Code aérien. Les résultats révèlent que bien des transporteurs canadiens ont installé des dispositifs coûteux qui nétaient pas requis avant 2002. Par contre, ils ne se sont toujours pas conformés à de nombreuses mesures peu coûteuses qui devaient être en place au plus tard en 1999 aux termes du Code aérien. La flotte daéronefs de chaque transporteur canadien a été divisée en trois catégories : petits aéronefs (de 30 à 99 sièges passagers), aéronefs moyens (100 sièges passagers ou plus une allée), et gros aéronefs (100 sièges passagers ou plus plus dune allée). Les résultats de cette étape de contrôle ont été à la fois étonnants et décevants. Bien des transporteurs canadiens ont mis en place des dispositifs plutôt chers ou difficiles à installer (comme des accoudoirs mobiles du côté de lallée et des fauteuils roulants de bord) ou qui nétaient pas requis avant 2002 (plusieurs critères applicables aux toilettes). Cependant, ils nont pas procédé à des améliorations qui auraient été faciles et peu coûteuses à apporter (bandes de couleur contrastante et signalisation appropriée). « Certaines améliorations ont été apportées, mais dans plusieurs secteurs aucun progrès na été réalisé et on a même constaté un net recul de la conformité depuis le sondage repère de 1997 », a déclaré Marian Robson, président de lOffice des transports du Canada. « De manière générale, labsence du progrès dans lapplication du Code aérien est décevante, mais jai bon espoir que les résultats du sondage de 1999 permettront à lindustrie de faire le nécessaire pour se conformer entièrement au Code dici le sondage de 2002. » Daprès les résultats globaux, lobservation de nombreux critères est en baisse dans lensemble de la flotte daéronefs. Les gros aéronefs sont dotés dun plus grand nombre de dispositifs daccessibilité, tandis que les petits aéronefs sont ceux qui en ont le moins. Cette constatation est conforme au sondage-repère de 1997. Dans toutes les catégories daéronefs (petits, moyens et gros), on constate que les critères de signalisation sont moins respectés. Seulement 4 % de la flotte offre un supplément dinformation en braille, alors que 9 % le faisait en 1997. En outre, moins de la moitié des aéronefs fournissent des moyens pour renseigner visuellement les passagers, un pourcentage qui est passé de 57 % en 1997 à 40 % en 1999. Seulement 9 % de la flotte respecte les critères relatifs aux indicateurs tactiles de rangées, ce qui est aussi en baisse. On note une amélioration notable pour ce qui est de lexigence de munir 50 % des sièges du côté de lallée daccoudoirs mobiles. Le nombre daéronefs conformes est passé de 98 en 1997 à 181 en 1999 (soit de 23 % à 39 % de lensemble de la flotte). Les aéronefs qui transportent un fauteuil roulant de bord sont également plus nombreux, de sorte que 271 aéronefs (59 %) respectent maintenant cette exigence (il y en avait 194, soit 47 % de la flotte en 1997). Le taux de conformité aux exigences applicables aux toilettes est très élevé dans les gros aéronefs, relativement élevé dans les aéronefs de taille moyenne et en baisse dans les petits aéronefs. Lutilisation de couleurs contrastantes sur les accessoires et les commandes de la toilette est le critère le moins respecté dans les trois catégories. Les améliorations constatées quant à la présence daccoudoirs mobiles aux sièges du côté de lallée et au respect de plusieurs exigences relatives aux toilettes étaient encourageantes, car ces critères ne sont pas obligatoires avant 2002. Le nombre daéronefs transportant un fauteuil roulant de bord en tout temps a lui aussi augmenté. Les critères concernant léclairage et les surfaces du plancher sont eux aussi presque entièrement respectés. Petits aéronefs Dans lensemble, les résultats de cette catégorie, qui représente 44 % de la flotte, sont faibles. Le nombre de dispositifs daccessibilité a considérablement chuté en 1999 par rapport à 1997. Les reculs les plus importants ont trait aux critères suivants : signalisation; couleur contrastante sur les escaliers dembarquement intégrés (de 69 % en 1997 à 47 % en 1999); espace suffisant pour les animaux aidants (de 58 % à 45 %); indicateurs tactiles de rangées (de 20 % à 8 %); moyens de communiquer visuellement et verbalement avec les passagers; et la plupart des critères applicables aux toilettes à bord. On constate une amélioration pour ce qui est des mains courantes et autres critères liés aux escaliers dembarquement. De plus, le pourcentage daéronefs où 50 % des sièges du côté de lallée sont dotés daccoudoirs mobiles est passé de 15 % à 22 %. Il est encourageant de noter que plus des trois quarts des petits aéronefs fournissent maintenant des cartes dinformation en braille. Aéronefs moyens On note une hausse considérable du nombre daéronefs de cette catégorie en 1999. Ces aéronefs représentent 37 % de lensemble de flotte en 1999, comparativement à 30 % en 1997. Comme lindustrie utilise de plus en plus des aéronefs de cette taille, lOffice et les transporteurs aériens devront travailler fort pour sassurer de respecter tous les critères daccessibilité afin de garantir que les Canadiens ayant une déficience ne rencontrent pas dobstacle dans le transport aérien. Dans lensemble, les améliorations au chapitre de léquipement (accoudoirs mobiles du côté de lallée et fauteuils roulants de bord) sont très encourageantes dans cette catégorie. Par contre, le peu daméliorations et le recul apparent pour ce qui est des dispositifs peu coûteux et faciles à installer (signalisation, couleur contrastante et indicateurs tactiles) sont, ici aussi, très décevants. Le recul important enregistré dans ce groupe quant à lobservation de divers critères est déconcertant. Beaucoup daéronefs, à savoir 58 %, ne respectent pas les critères de signalisation, alors que 96 % des aéronefs les respectaient en 1997. Le pourcentage daéronefs qui offrent assez despace aux animaux aidants est passé de 100 % à 73 %. Lespace de rangement pour les fauteuils roulants dans la cabine passagers a diminué considérablement; 50 % des aéronefs disposaient despace à cette fin en 1997 par rapport à seulement 8 % en 1999. Les aéronefs de cette catégorie noffrent toujours pas de signalisation complétée de braille. Les améliorations comprennent une hausse du nombre daéronefs fournissant des cartes supplémentaires dinformation imprimées en gros caractères et en braille, et linstallation daccoudoirs mobiles sur 50 % des sièges du côté de lallée dans près des deux tiers des aéronefs moyens. De plus, on retrouve des fauteuils roulants de bord dans plus de 85 % des aéronefs de cette catégorie. Il sagit dune augmentation de plus de 30 % comparativement au sondage repère de 1997. On a également constaté que de nombreux critères applicables aux toilettes sont respectés. Gros aéronefs Ce groupe, qui représente 19 % de la flotte, est celui où lon retrouve le plus daméliorations. Les résultats du sondage sur la conformité au Code aérien sont très encourageants. Pour 70 % des 43 dispositifs daccessibilité requis aux termes du Code aérien, on constate une amélioration sur le plan de la conformité ou une conformité totale. Les critères du Code aérien qui répondent aux besoins des personnes ayant une déficience sensorielle demeurent absents dans bien des aéronefs de cette catégorie. Les transporteurs aériens éprouvent encore de la difficulté à communiquer de linformation aux personnes ayant une déficience auditive ou visuelle. Les améliorations les plus importantes en matière daccessibilité dans cette catégorie concernent le critère visant à doter 50 % des sièges du côté de lallée daccoudoirs mobiles (16 % en 1997 contre 42 % en 1999) et les indicateurs tactiles de rangées sur les compartiments de rangement supérieur (0 % contre 22 %). En outre, dans plus de 50 % des aéronefs, les annonces sont aussi communiquées visuellement. Des améliorations ont été constatées pour 18 des 31 critères concernant les toilettes des aéronefs dans cette catégorie ainsi que pour les mains courantes, crochets à vêtements et boutons dappel. Les gros aéronefs respectent entièrement les critères applicables à laire de plancher des toilettes pour un fauteuil roulant de bord. Comme dans les deux autres groupes, on note un net recul quant à la conformité aux critères sur lemplacement et les caractéristiques de la signalisation, lespace de rangement pour les fauteuils roulants manuels pliants des passagers et une diminution considérable du nombre daéronefs qui offrent des cartes dinformation supplémentaire en gros caractères et en braille. Perspectives davenir « En tant que président de lOffice, jattache beaucoup dimportance à laccessibilité du réseau de transport du Canada », a déclaré Mme Robson. « Je suis pleinement consciente de la quantité de travail que cela comporte et je crois que nous pouvons compter sur lindustrie du transport aérien pour la mise en application complète du Code aérien. Les résultats du sondage de 1999 indiquent clairement ce qui a été fait et ce qui reste à faire afin que toutes les dispositions du Code aérien soient respectées dans le réseau de transport aérien du Canada. » Il sera très important détablir des rapports opportuns et précis des résultats du sondage de contrôle de 2002. LOffice continuera de collaborer avec les transporteurs aériens de manière à assurer la conformité au Code aérien sur une base volontaire dici léchéance du 1er janvier 2002. Quand le sondage de 2002 sera terminé, lOffice et les intervenants de la communauté des personnes ayant une déficience examineront lefficacité du Code aérien pour accroître laccessibilité des aéronefs. « Nous travaillons actuellement avec lindustrie de manière à assurer la conformité à tous les critères daccessibilité du Code aérien dici janvier 2002 », a déclaré Mme Robson. « Des plans daction révisés définissant les mesures qui seront prises au cours de la prochaine année, et plus précisément au cours des six prochains mois, sont actuellement mis en oeuvre. Nous croyons quil sera prioritaire pour tous les transporteurs de respecter tous les critères daccessibilité du Code aérien, puisque lindustrie préfère un régime volontaire pour garantir laccessibilité du transport aérien au Canada. Cependant, si lapproche volontaire ne donnait pas les résultats attendus, lOffice envisagera de prendre des règlements en vue déliminer les obstacles abusifs aux possibilités de déplacement des personnes ayant une déficience. » [ haut ]
Ressources sur InternetAir Canada a publié une brochure révisée sur les services quelle offre. Adressez-vous à votre agent de voyage pour en obtenir un exemplaire, ou visitez le site www.aircanada.ca/francais/services/services/special/ Marine Atlantique, North Sydney, Nouvelle-Écosse, exploite tous ses traversiers en conformité avec le Code de pratiques de lOffice des transports du Canada relatif à laccessibilité des traversiers pour les personnes ayant une déficience. www.marine-atlantic.ca/marinef/cuserv/nojava/index.htm VIA Rail offre des services spéciaux aux personnes ayant une déficience qui voyagent dun océan à lautre au Canada. www.viarail.ca/fr.avot.beso.html Information pour le consommateur canadien La première passerelle dinformation en direct au Canada créée par le gouvernement et ses partenaires : [ haut ]
Conférences et salons professionnels imminentsSur la voie de la sécurité et de lautonomie Il sagit de la 9e conférence internationale sur la mobilité et le transport des aînés et des personnes ayant une déficience. Elle se déroulera à Varsovie (Pologne) du 2 au 5 juillet 2001. http://transed2001.idn.org.pl/ Des gens en mouvement La première manifestation de ce genre au Canada pour les personnes ayant une déficience, les aînés ayant des besoins spéciaux et les professionnels des domaines connexes. Cette année, les activités se dérouleront à Toronto, les 1er et 2 juin 2001. Une société inclusive, cest le monde sans obstacles Le Conseil Canadien de la Réadaptation et du Travail organise cet événement international qui se veut à la fois unique et progressif et qui se déroulera à Montréal du 1er au 5 juin 2001. www.ccrw.org/ccrw/worldcongress/dates.htm [ haut ]
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Mise à jour : 2003-08-20 | [ Avis importants ] |