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Option vie (LifeLine)

Les intervenants-accompagnateurs

Peu de gens sont aussi bien préparés pour comprendre ce à quoi un délinquant condamné à perpétuité doit faire face qu'un autre condamné à perpétuité. C'est là le principe de base de Option vie (LifeLine), un projet de partenariat mis en œuvre par le Service correctionnel du Canada (SCC), la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et des organismes non gouvernementaux. Le SCC recrute des condamnés à perpétuité en liberté conditionnelle qui se sont réinsérés dans leur collectivité depuis au moins cinq ans pour travailler comme intervenants-accompagnateurs et aider d'autres condamnés à perpétuité.

La première tâche d'un intervenant-accompagnateur, selon le premier intervenant lui-même, le regretté Tom French, est de garder les condamnés à perpétuité « en vie, en santé et sans démêlés avec les autres ». Plus précisément, les intervenants-accompagnateurs prennent contact avec les condamnés à perpétuité, les motivent et les aident à profiter au maximum des programmes correctionnels offerts à l'établissement. Par leur expérience et par leur connaissance des besoins des détenus condamnés à une peine de longue durée, les intervenants contribuent également à mettre en place de nouveaux programmes dans l'établissement. Ils apportent aussi un soutien au condamné à perpétuité qui entreprend une démarche pour obtenir une audience de libération conditionnelle, une permission de sortir et une audience de révision judiciaire. Pour être admissibles, les intervenants-accompagnateurs doivent :

li être eux-mêmes des condamnés à perpétuité ou des délinquants purgeant une longue peine qui ont réussi leur réinsertion sociale du fait qu'ils ont gardé un comportement responsable et qu'ils ne sont pas retombés dans la criminalité depuis leur libération conditionnelle, qui doit remonter à au moins cinq ans;

li être acceptés et reconnus comme un modèle responsable par le Service correctionnel du Canada, la Commission nationale des libération conditionnelles, d'autres condamnés à perpétuité et la collectivité.

Les intervenants-accompagnateurs constituent un lien important entre le délinquant incarcéré et la collectivité. Les relations avec la famille font donc partie intégrante de leur travail. Les intervenants aident les détenus à garder contact avec leur famille et prêtent assistance à celle-ci; ils fournissent en outre des renseignements à la famille tout au long de l'incarcération du détenu.

À l'intérieur de l'établissement, l'intervenant-accompagnateur travaille étroitement avec les agents de libération conditionnelle à mettre au point une approche intégrée pour les relations avec les détenus. Les établissements profitent ainsi de l'expérience et de la crédibilité des intervenants, qui les aident à réduire les tensions entre les détenus et à lever les obstacles à l'efficacité des programmes. Pendant les périodes de conflits, les intervenants peuvent faire fonction d'intermédiaires et se charger de la médiation entre les détenus ou entre les détenus et le personnel.

Un répertoire de candidats de talent

Étant donné que près du tiers des 3 500 condamnés à perpétuité sont surveillés dans la collectivité, le Service correctionnel du Canada dispose d'un vaste répertoire de candidats possédant un large éventail de compétences, de capacités et d'expérience pour travailler comme intervenants-accompagnateurs.

Par exemple, la région de l'Ontario a recruté comme intervenants-accompagnateurs un artiste et écrivain qui a déjà publié un ouvrage, un travailleur auprès des jeunes et un ministre du culte. Les trois personnes en cause ont obtenu leur diplôme universitaire pendant qu'elles purgeaient leur peine en établissement.

Les intervenants-accompagnateurs sont embauchés par les organismes communautaires non gouvernementaux qui ont conclu un contrat avec le Service correctionnel du Canada. Une description de travail uniforme a été élaborée pour élargir l'application du service Option vie (LifeLine); le SCC a également mis au point un programme d'orientation qui permet d'initier les intervenants à leur nouveau rôle et de leur faire acquérir les compétences dont ils auront besoin. En outre, les intervenants participent à des rencontres régulières pour discuter de problèmes et donner de brefs comptes rendus sur leur travail.

Les intervenants-accompagnateurs : des agents de liaison

Les intervenants-accompagnateurs constituent également des ressources importantes pour la collectivité. Lorsqu'ils rencontrent des organismes communautaires, des groupes de bénévoles et d'autres personnes du milieu correctionnel, les intervenants-accompagnateurs aident à sensibiliser la population aux besoins particuliers des condamnés à perpétuité et à préparer celle-ci à mieux accueillir les délinquants mis en liberté conditionnelle.

Les activités des intervenants-accompagnateurs dans les collectivités vont de la présentation d'exposés dans des écoles et des collèges à la comparution devant des comités du Parlement et du Sénat. En outre, les intervenants font du travail de prévention en parlant aux jeunes de ce qui les a conduits à purger une peine à perpétuité, des conséquences qu'a eues cette peine sur leur vie et des moyens qui sont à leur disposition pour ne pas tomber dans la toxicomanie ou la criminalité.

Par leur travail de sensibilisation de la population, les intervenants- accompagnateurs dissipent les craintes des citoyens et recueillent un soutien dont les condamnés à perpétuité ont grand besoin lorsqu'ils retournent dans la collectivité.

Les intervenants-accompagnateurs : un groupe qui gagne en importance

Actuellement, quelque 19 intervenants-accompagnateurs œuvrent auprès des condamnés à perpétuité au Canada. Après la présentation en 1998 du rapport du Groupe de travail du SCC sur les délinquants purgeant une peine de longue durée, le Service correctionnel du Canada s'est engagé à atteindre un ratio d'un intervenant-accompagnateur pour 125 condamnés à perpétuité.
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