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Option vie (LifeLine)

De belles réussites de Option vie (LifeLine)

Option vie (LifeLine) est un service innovateur offert grâce à un partenariat conclu entre la Service correctionnel du Canada (SCC), la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) et des organismes non gouvernementaux. Il fait appel à des condamnés à perpétuité qui se sont réinsérés dans la société depuis au moins cinq ans pour aider d'autres condamnés à perpétuité à cheminer tout au long de leur peine.

Depuis 1991, année au cours de laquelle le premier intervenant-accompagnateur, le regretté Tom French, est entré en fonction, le service Option vie (LifeLine) a aidé de nombreux délinquants purgeant une peine à perpétuité à se réinsérer dans la collectivité après leur libération conditionnelle.

Bien qu'il soit un service relativement jeune, Option vie (LifeLine) compte déjà de nombreuses réussites :

li Le groupe L.I.N.C. (Long-term Inmates Now in the Community) de la Colombie-Britannique est un groupe d'auto-assistance dirigé par des ex-délinquants. Créé en 1992, L.I.N.C. aide ses membres à briser le cycle de délinquance et à se créer une vie productive. Il encourage ses membres à établir des relations positives avec les agents de libération conditionnelle, à tirer profit des ressources existantes, comme les Alcooliques anonymes et les Narcotiques anonymes, et à faire du bénévolat dans des projets communautaires utiles. L'un des participants raconte : « en tout, j'ai passé 35 ans derrière les barreaux. Cela ne vous rend pas confiants envers les autres. Ni compréhensifs. Parce que L.I.N.C. est dirigé par des condamnés et des ex-condamnés, les gens comme moi s'y sentent à l'aise; ils y trouvent un groupe chaleureux qui leur inspire un sentiment d'appartenance aigu. Sans le genre de soutien que L.I.N.C. offre, la plupart des ex-condamnés n'auraient pas la chance de rompre avec de vieilles habitudes et de vieux comportements. »

li Trois nouveaux intervenants-accompagnateurs embauchés par la région de l'Ontario témoignent du fait qu'il est possible de changer de vie et de réussir après une longue incarcération. L'un de ces intervenants est un artiste et écrivain qui a publié un ouvrage, un autre travaille auprès des jeunes et le troisième a été ordonné ministre du culte. Les trois intervenants ont obtenu leur diplôme pendant leur incarcération.

li En mars 1999, des condamnés à perpétuité de deux établissements du Manitoba ont organisé une « journée de sensibilisation ». L'événement a donné l'occasion aux condamnés à perpétuité et aux citoyens de discuter de questions qui intéressent tout le monde, comme la sécurité publique. Les membres de la collectivité ont pu faire part de leur point de vue grâce à une émission de la télévision locale et à une tribune libre à la radio.

li En Nouvelle-Écosse, des délinquants condamnés pour meurtre qui ont mené une vie honnête depuis leur réinsertion ont une incidence immédiate sur les jeunes auxquels ils s'adressent. Qu'il s'agisse du manque d'intimité dans les établissements, du danger de violence auxquels ils ont dû faire face ou du fait qu'ils demeureront en liberté conditionnelle pendant toute leur vie, ne pouvant voyager qu'après avoir obtenu une autorisation écrite, les paroles des ex-détenus ont un impact qu'aucune lecture ne pourrait procurer. Par leur témoignage, ils espèrent influencer les jeunes avant qu'ils ne prennent la mauvaise voie.

li Au Québec, une intervenante-accompagnatrice de Option vie (LifeLine) a mis sur pied une fripperie à l'établissement de Joliette afin que les délinquantes purgeant une peine de longue durée puissent se vêtir à prix abordable lors d'audiences devant la Commission nationale des libérations conditionnelles, d'entrevues d'emploi et de sorties sociales. En outre, un groupe d'appui composé de femmes qui purgent une peine de longue durée a été fondé et rencontre l'intervenante-accompagnatrice chaque semaine en vue de discuter de préoccupations et de régler diverses questions. Ce groupe d'appui aide à réduire le niveau de stress provoqué par l'incarcération en favorisant un milieu chaleureux.

Les responsables de Option vie (LifeLine) peuvent mesurer leur succès au nombre de condamnés à perpétuité qui se sont réinsérés dans la collectivité et qui en sont devenus des membres productifs ainsi qu'à la sensibilisation accrue de la collectivité sur la capacité des condamnés à perpétuité de contribuer à la prévention du crime.
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