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Agence canadienne d'inspection des aliments
Planification, rapports et responsabilisation

Évaluation des capacités de modernisation des pratiques de gestion

16 septembre 2002

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Table des matières - Sommaire | Introduction | Aperçu de la méthode d'évaluation des capacités
Résumé des constatations et des possibilités d'agir | Possibilités d'amélioration et plans d'action
Constatations détaillées et possibilités d'amélioration | Annexe A - Choix des personnes interviewées


Constatations détaillées et possibilités d'amélioration

Leadership stratégique

Engagement de la direction

Constatations Possibilités d'action
  • La haute direction est généralement déterminée et intéressée à mettre en œuvre les pratiques de gestion modernes (p. ex. le Programme d’excellence dans la prestation du service), quoique des problèmes de ressources viennent compromettre la mise en œuvre des initiatives. On a beaucoup réfléchi à l’identification et à l’étude des problèmes et des priorités de leadership/gestion.
  • On organise régulièrement des réunions fonctionnelles entre les gestionnaires (gestionnaires et spécialistes).
  • On observe actuellement une tendance à régler les « problèmes du jour ». Les décisions sur les problèmes sont maintenant prises de façon plus centralisée, pour des raisons d’uniformisation ainsi qu’en raison de la structure organisationnelle et de la nécessité d’atténuer les risques.
  • Il n’y a pas toujours manifestement un climat d’ouverture.
  • On n’observe aucune stratégie « globale » harmonisant les diverses orientations opérationnelles de l’organisation. Cependant, les priorités stratégiques sont généralement claires et bien connues du personnel.
  • L’infrastructure d’information et de gestion ne supporte pas la prise de décisions sur l’allocation des ressources.
  • Les gestionnaires insistent de plus en plus sur la nécessité d’améliorer les rapports sur le rendement.
  • Il faut faire preuve de leadership face à la question du Réseau des Programmes.
  • Ce serait un bon moment de redéfinir l’orientation et la stratégie de l’Agence, et d’en faire part au personnel.
  • Prendre appui sur l’engagement et l’intérêt du personnel, en continuant d’améliorer les pratiques de gestion moderne dans des secteurs comme la mesure du rendement, la planification stratégique et l’allocation des ressources.

 

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Engagement de la direction

Sensibilisation et engagement du Président, des vice-présidents et des DG quant à l’établissement et à l’application d’un environnement de pratiques de gestion moderne

L'administrateur général et la haute direction n'ont qu'une connaissance partielle de la place importante des pratiques modernes de gestion. * L'administrateur général et la haute direction ont une idée générale du concept des pratiques modernes de gestion et admettent la nécessité de changement. L'administrateur général a pris des mesures pour que les données sur le rendement soient groupées et intégrées dans un rapport incluant le rendement financier et autre que financier. Il a élaboré un plan d'amélioration des pratiques modernes de gestion à court et à long terme et a mis en place une organisation qui préconise de telles pratiques. L'information sur le rendement, la reddition de comptes et la gérance constituent des priorités pour la haute direction. # L'administrateur général et la haute direction accordent beaucoup d'importance et de soutien aux pratiques modernes de gestion et affectent les ressources nécessaires à la mise en application de pratiques exemplaires de la gestion moderne. La haute direction a établi des méthodes de préparation des rapports permettant de grouper et d'intégrer les données sur le rendement. L'administrateur général est capable de mesurer le degré de conformité aux normes gouvernementales relatives aux pratiques modernes de gestion dans l'organisation et de présenter des observations périodiques au ministre et aux organismes centraux. Un style de pratiques modernes de gestion imprègne le processus décisionnel et le ministère. L'administrateur général et la haute direction ont créé un climat favorisant la créativité et la prise de risques calculés, l'élimination des barrières entre les fonctions et la remise en question des décisions opérationnelles. La haute direction discute ouvertement des risques. Elle examine activement les mécanismes de prestation des services. L'administrateur général est en mesure de présenter avec assurance, au ministre et au Parlement, les résultats atteints en matière de rendement Le ministère est reconnu parmi ses pairs comme un chef de file de la mise en œuvre de pratiques modernes de gestion. L'administrateur général a su gagner la confiance des organismes centraux et des membres du Parlement qui croient fermement à l'efficacité et à l'intégrité des systèmes utilisés pour administrer les programmes, à l'exactitude et à l'intégralité de l'information sur cette administration. L'administrateur général et la haute direction ont élaboré une méthode tournée vers l'avenir à l'égard d es pratiques modernes de gestion pour évaluer la capacité du ministère à maintenir à l'avenir les niveaux de rendement souhaités.
Justification
  • La haute direction reconnaît la nécessité d’améliorer les pratiques de gestion et est déterminée à agir. Des mesures ont été prises pour améliorer les pratiques de gestion dans plusieurs domaines (p. ex. planification, mesure du rendement). Les processus et les systèmes de gestion sont toujours en voie de peaufinage, puisque l’Agence est une organisation relativement jeune (quatre années d’existence).

Participation des gestionnaires

Constatations Possibilités d'action
  • De nombreux gestionnaires sont déterminés à se tenir au fait de l’évolution des pratiques de gestion modernes et agissent de façon proactive.
  • Les gestionnaires sont mieux à même de travailler en équipes.
  • L’organisation a amélioré ses capacité de gestion, ses aptitudes et ses orientations.
  • La Direction des laboratoires a instauré de nombreuses initiatives individuelles pour promouvoir les pratiques de gestion modernes.
  • La nécessité de gérer les crises au jour le jour vient souvent compromettre la volonté d’appliquer des pratiques de gestion modernes.
  • Le personnel cadre est composé de gestionnaires dont l’expérience et la formation varient grandement, et qui doivent s’efforcer de concilier leur savoir-faire scientifique et administratif et les priorités de l’organisation.
  • On observe d’importantes carences dans les compétences de gestion financière; les gestionnaires sont moins à l’aise à l’égard des questions de gestion financière.
  • Offrir davantage de formation en gestion, spécialement en gestion financière.

 

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Participation des gestionnaires

Les gestionnaires sont conscients de leurs responsabilités liées aux pratiques modernes de gestion et s'engagent à les assumer.

Les gestionnaires opérationnels et financiers associent toujours le contrôle à la « conformité » et croient encore qu'il constitue l'élément principal de la fonction de contrôleur. Les gestionnaires opérationnels se concentrent sur les opérations et comptent sur l'ensemble du personnel pour que les exigences en matière de règles, de règlements et de préparation des rapports soient respectées. Ils ne connaissent pas bien les pratiques exemplaires de la gestion moderne. Les préoccupations financières portent surtout sur la disponibilité du financement pour l'exécution des initiatives. Les gestionnaires comprennent leurs pouvoirs (financiers, passation de marchés, etc.) et ceux de leur personnel. Ils sont au courant de leurs responsabilités en ce qui concerne la probité, la prudence et la protection des biens qui leur sont confiés. L'analyse de rentabilisation relative aux plans et aux initiatives porte uniquement sur le financement. Les initiatives de programmes sont élaborées sans l'apport d'experts. Les gestionnaires ne sont pas toujours informés sur les spécialités fonctionnelles, et l'inverse est vrai. * Les gestionnaires estiment que l'amélioration continue des pratiques de gestion est au nombre de leurs fonctions et demandent l'appui des spécialistes fonctionnels. Ils connaissent leurs responsabilités en matière de gestion moderne et acceptent de rendre compte des ressources qui leur sont confiées. Les incidences sur la gestion (soit financière, RH, technologie de l'information, gestion des actifs) sont évaluées dans les plans opérationnels et les nouvelles initiatives de programmes. # Les gestionnaires accordent un très grand soutien aux pratiques modernes de gestion et sont très engagés à leur égard; ils affectent les ressources nécessaires à l'utilisation de meilleures pratiques de gestion. Ils élaborent et intègrent les pratiques modernes de gestion à l'appui (soit financière, RH, TI, approvisionnement, gestion des actifs) lorsqu'ils instaurent de nouvelles initiatives d'exécution de programmes ou de prestation de services. Les gestionnaires perçoivent les contrôles comme une méthode visant à détecter les risques et les possibilités et à réagir aux imprévus. Ils appliquent les principes de gestion moderne dans leurs opérations quotidiennes. Ils tiennent aussi compte de l'information financière et autre que financière dans leur processus décisionnel. Ils sont toujours à la recherche de pratiques de gestion nouvelles et novatrices et partagent les pratiques exemplaires à l'échelle de l'organisation.
Justification
  • Les gestionnaires estiment que la gestion fait intrinsèquement partie de leurs responsabilités. Dans leurs décisions, ils tiennent compte des conséquences sur la gestion.

Autorités fonctionnelles supérieures du ministère

Constatations Possibilités d'action
  • L’équipe de direction de l’Agence compte des spécialistes fonctionnels supérieurs.
  • Le processus des « dossiers chauds » est un exemple de bonne utilisation des spécialistes fonctionnels
  • Toutes les propositions majeures sont revues par les autorités fonctionnelles.
  • Des centres de services ont été établis dans des domaines spécialisés (finances, approvisionnements, etc.).
  • Le niveau d’appui des autorités fonctionnelles (p. ex. les RH) varie entre l’Administration centrale et les centres opérationnels/bureaux régionaux.
  • Les principaux services hiérarchique (p. ex. Direction générale des opérations) ont établi des postes spécialisés pour la planification des ressources et des finances (p. ex. DSG, agents de planification et des ressources). À l’avenir, à mesure que s’affermiront les rôles confiés à ces postes dans l’organisation, ils devront plus activement exercer une fonction de remise en question auprès des gestionnaires dans l’évaluation de la rentabilité des décisions opérationnelles — il y a actuellement une certaine hétérogénéité à ce sujet dans l’organisation.
  • Certaines autorités fonctionnelles centrales (p. ex. contrôleur, RH) sont perçues comme exerçant un rôle de contrôle plutôt que de facilitation ou de consultation stratégique. À l’échelle régionale, on semble insister davantage sur la facilitation que sur le contrôle.
  • Pour les capacités de consultation financière, on constate un écart entre l’administration centrale et le Réseau des Programmes, sur le terrain. L’administration centrale a récemment mis en place des capacités financières pour commencer à contrer ce problème.
  • De nombreux gestionnaires ne sont pas à l’aise en gestion financière et avec les responsabilités qui en découlent (comparativement à la gestion des ressources humaines, par exemple).
  • Continuer d’orienter davantage le rôle des autorités fonctionnelles vers la facilitation plutôt que vers le contrôle, au niveau de l’organisation.
  • Développer le rôle de remise en question et de consultation stratégique des autorités fonctionnelles dans les centres opérationnels et les bureaux régionaux (p. ex. les DSG, les agents de planification et des ressources)—par exemple pour l’analyse de rentabilisation, la planification d’affaires, les décisions d’allocation des ressources et les initiatives d’amélioration de la gestion.
  • Revoir la structure organisationnelle de l’Agence sous l’angle des autorités fonctionnelles, pour s’assurer que les fonctions organisationnelles de soutien (Finances, RH, GI/TI, etc.) se situent au bon endroit entre les Directions générales d’entreprise et les Directions générales hiérarchiques. Ainsi, les autorités fonctionnelles seront en mesure d’exercer un rôle objectif de remise en question à tous les paliers de l’organisation, toutes les Directions générales seront adéquatement servies, les ressources limitées de soutien d’entreprise seront utilisées de façon optimale, et l’on réduira le chevauchement entre les Directions générales.

 

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Autorités fonctionnelles supérieures du ministère

Mesure ou l'autorité fonctionnelle supérieure du ministère et de l'organisation de soutien est utilisée pour obtenir des commentaires objectifs et des conseils indépendants.

Aucune autorité fonctionnelle délimitée (par exemple AFP, RH, DPI) dans l'organisation. Le rôle des autorités fonctionnelles est perçu comme étant principalement axé sur les transactions ou les processus (par exemple tenue des registres et des contrôles, traitement). Les conseils portent surtout sur les processus. * Les autorités fonctionnelles supérieures du ministère et les employés appuient l'équipe de direction dans l'évaluation de l'incidence sur la gestion des grandes décisions (par exemple relatives aux finances, aux RH). Les autorités fonctionnelles supérieures sont souvent appelées à fournir des conseils stratégiques alors que l'organisation d'appui est principalement tournée vers les transactions ou les processus. * Les autorités fonctionnelles supérieures du ministère et les employés sont des membres principaux de l'équipe de direction et sont souvent appelés à fournir des conseils stratégiques et du soutien relatifs aux initiatives de programmes nouvelles ou modifiées. La portée du travail comprend non seulement les questions fonctionnelles mais aussi l'efficacité et l'efficience de la prestation des services ainsi que des contrôles et pratiques de gestion nécessaires. # Les autorités fonctionnelles principales et l'organisation assurent le leadership de l'intégration des processus et des systèmes pour veiller à ce que le ministère prenne de bonnes décisions d'affaire, assure le contrôle, gère le risque à long terme et atteigne des normes de rendement élevées. Le rôle de l'autorité fonctionnelle est bien compris et très valorisé. Les autorités fonctionnelles principales et leurs organisations sont reconnues parmi leurs pairs comme des chefs et perçues dans le ministère comme ayant de solides capacités d'expert sur le plan technique et stratégique.
Justification
  • Les autorités fonctionnelles supérieures font partie de l’équipe de direction et offrent des conseils stratégiques. Cependant, ce n’est pas la norme partout dans l’organisation (centres opérationnels et bureaux régionaux). Les autorités fonctionnelles pourraient également jouer un rôle plus affirmé pour ce qui est de remettre en question l’efficience/l’efficacité de la prestation des services et des pratiques de gestion.

Planification

Constatations Possibilités d'action
  • En raison de l’incapacité de modifier la législation, on n’a pu adéquatement améliorer la conception des programmes pour faire face aux nouvelles réalités. Pour cette raison, la planification se fait « à la pièce ».
  • Il y a un découplage entre d’une part l’orientation stratégique et les priorités pan-organisationnelles (p. ex. les réunions du lac Meech), et d’autre part la planification du travail au niveau local/opérationnel. Par conséquent, on n’a pas adéquatement résolu le financement des priorités stratégiques; il y a un manque de coordination entre les Directions générales dans la coordination des efforts à long terme; les plans d’affaires de Direction ne sont pas intégrés ni reliés; les priorités stratégiques pan-organisationnelles ne sont pas suffisamment visibles au niveau de l’exécution; et les décisions difficiles n’ont pas été prises—« quels services allons-nous cesser d’offrir? ».
  • Il y a beaucoup de planification au niveau local. Dans certains cas, cependant, la capacité de planification de la DG des Opérations est entravée par un manque d’orientation de la part de la DG des Programmes au niveau micro. Par exemple, les Programmes insistent sur le respect des normes de conception des programmes, malgré l’insuffisance des ressources. Par conséquent, les priorités sont établies individuellement au niveau local/micro, sans nécessairement être cohérentes au niveau national.
  • L’allocation des ressources n’est pas corrélée à la planification du travail—la planification financière/budgétisation et la planification du travail se déroulent isolément.
  • Au niveau des centres opérationnels, les Programmes et les Opérations collaborent considérablement pour la planification des tâches et la préparation des rapports trimestriels, de programme à programme. Cette interaction ne semble pas être aussi forte à Ottawa.
  • On procède à une analyse de la conjoncture, mais sans l’intégrer à de nombreux plans ni au plan organisationnel.
  • Le nouveau processus de gouvernance des GI/TI suscite un optimisme prudent.
  • Il faut confirmer les priorités stratégiques à plus long terme (cinq ans) et réexaminer les priorités organisationnelles qui doivent être réalignées avec la stratégie.
  • Les agents de planification et des ressources et les DSG doivent davantage participer à la planification et à l’allocation des ressources dans les régions, pour relier plus étroitement la planification et la budgétisation.
  • Poursuivre les travaux en cours visant à améliorer le cycle et le processus de planification, en insistant plus particulièrement sur :
    • les liens entre d’une part la planification et d’autre part la gestion des ressources, la mesure du rendement et l’analyse des risques;
    • les mécanismes permettant aux Directions générales de faire une planification conjointe au niveau pan-organisationnel, et à celui des secteurs d’activité/programmes;
    • les mécanismes visant à corréler la planification opérationnelle aux priorités stratégiques et aux priorités des programmes au niveau national;
    • les rôles des postes-clés de planification, comme le gestionnaire de programme, le gestionnaire des inspections, les DSG, les agents de planification et des ressources;
    • la formation du personnel en planification et en mesure du rendement.
  • Passer en revue les liens devant être établis dans les systèmes d’information (p. ex. SGR, PAM) afin de produire des renseignements pour la planification locale/nationale.

 

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Planification

Planification de la stratégie, des activités et des opérations et liens entre cette planification et l'affectation des ressources.

Les plans opérationnels sont préparés indépendamment du plan stratégique. Peu ou pas d'efforts sont déployés pour harmoniser les deux. La planification n'est pas uniforme à l'échelle de l'organisation. Les plans d'activité du ministère sont conformes aux exigences en matière de rapport des organismes centraux, mais ils mettent principalement l'accent sur l'information financière. Aucun effort n'est déployé pour lier ou rapprocher les plans d'activités des directions. Les plans, après avoir été préparés, sont rarement utilisés pour appuyer l'exécution des programmes. * Les plans stratégiques et opérationnels sont préparés de manière indépendante. Les directions préparent leurs propres plans d'activité. Les plans d'activité visent principalement l'atteinte des exigences en matière de rapport des organismes centraux. Les questions liées au RH, à la GI et d'autres questions horizontales sont réglées au cas par cas, et les plans d'activité n'en tiennent que partiellement compte. On s'efforce dans une certaine mesure d'assurer l'uniformité entre les plans d'activité et le plan stratégique ou de rapprocher les plans d'activité des directions. # Les plans d'activité indiquent clairement les résultats escomptés, les priorités stratégiques et les ressources. Des liens étroits existent entre les objectifs et priorités stratégiques, les plans d'activité et les plans opérationnels, d'une part, et les budgets, d'autre part. Les plans d'activité sont complets et tiennent compte de toutes les ressources provenant de tous les secteurs fonctionnels. Les ressources sont rajustées annuellement en fonction des priorités. Les plans d'activité des directions sont étroitement liés. Les résultats atteints dans le plan d'activité sont comparés aux priorités stratégiques. Le plan stratégique et les plans d'activité contiennent les questions visant l'ensemble de l'organisation, les risques principaux et les incidences sur les ressources. Les hypothèses sont remises en question périodiquement pour en assurer la pertinence. Les plans reflètent les besoins des clients et des intervenants, qui sont consultés dans le cadre du processus. Les ressources et les objectifs de rendement du plan d'activité tiennent compte des priorités stratégiques. Les résultats atteints sont analysés en fonction des tendances et comparés aux priorités stratégiques. Les plans et les ressources sont rajustés en fonction du rendement obtenu. Les clients participent au processus de planification des activités.

Les plans font partie intégrante de la gestion des programmes. Les résultats des programmes sont périodiquement comparés au plan stratégique et au plan d'activité en fonction des tendances. Les plans et les processus sont étroitement intégrés. Les plans sont transmis à l'échelle de l'organisation et peuvent facilement être consultés grâce au système d'information pan-organisationnel. Les plans et les ressources sont révisés périodiquement en fonction du rendement obtenu.

Justification
  • Il faut raffermir un certain nombre de liens au niveau pan-organisationnel (p. ex. planification stratégique et opérationnelle, budgétisation financière, planification des programmes et des opérations).

Autres observations sur la planification, faisant suite à l’examen des ressources

Constatations Possibilités d'action
  • La Loi sur l’ACIA comporte des exigences précises de planification et de rapport pour l’Agence.
  • Le premier plan d’entreprise de l’Agence a été préparé pour la période 1997-2000. Il a été actualisé en septembre 2000, avec la mise à jour de 2000-2002.
  • Les objectifs d’entreprise de l’Agence figurent dans le cadre de responsabilisation et d'information sur le rendement, qui expose les résultats-clés que l’Agence s’engage à obtenir.
  • Un certain nombre de Directions générales (Programmes, Opérations, Ressources humaines et Affaires publiques et réglementaires) ont dressé de solides plans stratégiques. Les plans de travail des centres opérationnels et des bureaux régionaux sont amalgamés au sein d’un plan national des Opérations.
  • Un processus de planification intégrée de l’exécution des programmes est en cours depuis deux ans, les DG des Opération et des Programmes travaillant à l’établissement de « tables de planification » pour chacun des 14 programmes, en vue d’élaborer conjointement des résultats, des stratégies et des activités.
  • Le nombre et la fréquence des situations d’urgence, des rappels d’aliments et des signalement de maladies animales et végétales a augmenté. Il est très difficile de planifier les situations d’urgence, qui sont imprévues et gourmandes en ressources.
  • Vu l’absence de secteur d’activité administratif pour l’entreprise, il est important d’intégrer les RH, la GI/TI, la gestion financière et la planification des biens aux plans des secteurs d’activité.
  • L’interaction Programmes/Opérations est source de confusion quant à la répartition des responsabilités de planification.
  • Les liens entre les priorités stratégiques et les plans des secteurs d’activité ne sont pas toujours évidents, n’incluent pas les ressources de tous les secteurs spécialisés fonctionnels (p. ex. RH, GI/TI) et ne sont pas surveillés en regard des priorités stratégiques.
  • L’Agence pourrait mettre davantage l’accès sur la planification à long terme. De nombreuses Directions générales ont entrepris des exercices de planification de nature stratégique, mais la détermination des priorités stratégiques de l’organisation pourrait procéder d’une approche plus coordonnée, structurée et intégrée.
  • Une meilleure intégration des activités d’aperçu, d’analyse et de surveillance des facteurs internes et externes de l’Agence pourrait générer des renseignements opportuns et utiles pour la prise de décisions et la planification stratégique.
  • On pourrait solidifier les liens horizontaux unissant les plans d’affaires, spécialement entre les Programmes et les Opérations, entre les 14 secteurs de programmes ainsi qu’entre les plans de programme et les plans des services corporatifs.
  • Certains outils et systèmes de l’Agence sont jugés inadéquats pour la planification des ressources et la surveillance des coûts des activités (p. ex. le SGR et PeopleSoft).
  • Il faut améliorer les mécanismes organisationnels pour mieux orienter les ressources vers les besoins hautement prioritaires et continuer de répondre aux exigences courantes des programmes.
  • Les responsabilités de planification sont réparties entre plusieurs groupes, qu’il est fort ardu d’amener à travailler de concert, afin d'amuer une meilleure coordination et un plus grande cohérence.

Gestion des ressources

Constatations Possibilités d'action
  • L’allocation des ressources est dissociée du processus de planification. Il n’y a pas de liens entre les opérations et les priorités. La gestion des ressources est compliquée par l’émergence des situations de crise; la planification d’urgence est une réalité quotidienne.
  • La gestion des ressources est considérée comme étant très centralisée. Les gestionnaires n’obtiennent qu’une partie de leur budget au début de l’exercice financier, et ne se sentent donc pas responsables de leurs ressources budgétaires.
  • Certaines contraintes entravent l’allocation des ressources. Les abattoirs accaparent d’importantes ressources, même si les risques sont relativement peu élevés—cet investissement est en partie exigé par les exigences de commerce international. La nature réglementaire des activités complique l’obtention de fonds externes. Il est difficile d’éliminer des activités en raison de l’obligation de transparence publique.
  • On estime que la DG des programmes n’intervient pas suffisamment lorsque les ressources ne suffisent pas à exécuter les programmes d’une manière conforme aux normes de conception. La détermination de la la priorité relative des activités serait facilité par une collaboration plus étroite entre les Programmes et les Opérations quant aux priorités d’exécution (et aux risques y afférents) vis-à-vis des normes.
  • L’arrivée des nouveaux conseillers financiers facilite les opérations de budgétisation et de prévision.
  • Quelquefois, on prend des décisions sur les priorités organisationnelles sans prévoir de budget spécial ni désigner de responsable.
  • Élaborer un outil d’allocation pan-organisationnel qui aiderait à concilier les plans stratégiques et les plans détaillés. Cet outil pourrait permettre :
    • d’uniformiser les règles du jeu, pour homogénéiser l’allocation des ressources entre tous les programmes;
    • de répartir les fonds entre les projets/groupes de travail selon les priorités;
    • de faire corréler la demande de l’industrie avec les ressources disponibles;
    • de raffermir les liens entre les coûts engagés et les recettes engendrées par les mêmes activités.
  • Évaluer les rôles joués dans l’allocation des ressources par les Directions générales des programmes et des opérations lorsque les ressources s’avèrent insuffisantes.
  • Examiner le dossier du temps supplémentaire par une analyse de rentabilisation approfondie.
  • Envisager de réviser les lignes directrices pour constituer à l’Agence un fonds de partage des frais pour l’investissement.

 

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Gestion des ressources

Mécanismes de classement des options de programmes, de détermination des besoins de financement et d'affectation des ressources, et de budgétisation et de prévision.

Il n'existe pas de méthode ou de processus systématique ou officiel d'affectation des ressources, de budgétisation ou de prévision. Les niveaux de ressources sont rajustés progressivement d'année en année. Les budgets s'intéressent principalement à l'attribution d'objectifs de dépense ou en espèces. Les employés opérationnels sont peu consultés ou participent peu à la budgétisation et aux prévisions. Le budget ou les prévisions ne sont pas commentés et les hypothèses ne sont pas étayées. L'information et l'analyse financières ne sont pas intégrées à l'évaluation des options et priorités des programmes. * Les niveaux de ressources sont revus périodiquement lors d'examens des programmes et d'autres examens du financement. Ils sont rajustés en fonction des nouvelles activités et priorités et gérés de manière indépendante par chacune des unités organisationnelles (direction, région). Un processus clair et officiel de budgétisation existe. Les budgets et les prévisions sont préparés par le Service des finances et fondés sur une vaste connaissance des plans à long terme et des hypothèses fondamentales fournies par les employés opérationnels. Les prévisions ne sont pas examinées pour déterminer le caractère réaliste des hypothèses. Les résultats réels correspondent rarement aux prévisions. De nouvelles prévisions sont rarement préparées et celles qui le sont présentent peu de détails. Des commentaires restreints sont faits sur les hypothèses financières. * Les modèles de planification des ressources servent à évaluer les besoins en ressources. Des mécanismes sont instaurés pour faciliter la réaffectation des ressources entre les directions et les régions. On se sert des analyses de rentabilisation pour attribuer les ressources. Les employés opérationnels préparent les budgets en se fondant sur les conseils et les données fournis par le Service des finances; les budgets sont clairement liés aux plans stratégiques et d'activité. L'AFP et son effectif élaborent le cadre de budgétisation et le communiquent aux gestionnaires. Le budget indique clairement les objectifs et les hypothèses. Les postes du budget sont établis en fonction de la consommation présumée. L'établissement du coût du cycle de vie sert à cerner l'ensemble des ressources requises. Les prévisions sont examinées pour déterminer le caractère réaliste des hypothèses et des nouvelles prévisions trimestrielles sont effectuées. Les gestionnaires analysent les écarts et les justifient. L'AFP et son effectif offrent aux gestionnaires une fonction de remise en question et de conseil. # Des mécanismes ont été instaurés au niveau de l'organisation pour faciliter les choix entre des priorités contradictoires et pour tenir compte des changements apportés aux objectifs et hypothèses du plan d'activité. Les gestionnaires de tous les niveaux participent aux décisions d'attribution et de réaffectation des ressources. Les décisions de réaffectation du budget sont entièrement transparentes. La culture d'affectation des ressources appuie l'ouverture et la souplesse. Les budgets sont étroitement liés à la méthode d'établissement des coûts et ils lient les ressources aux activités et aux coûts des programmes et des produits. Les processus de budgétisation et de prévision sont rationalisés. Les données sont entrées directement dans un mode de planification financière (par exemple analyse par simulation/anticipation). Les gestionnaires sont tenus responsables des écarts budgétaires et récompensés ou pénalisés en conséquence. Les ressources sont réattribuées entre les programmes en fonction des priorités qui tiennent compte des résultats atteints et de l'optimisation des ressources. Tous les niveaux de gestion sont très engagés envers le processus d'attribution des ressources et y participent activement. La méthode de budgétisation est étroitement centrée sur les résultats. Les budgets sont liés de près aux priorités en matière d'attribution des ressources et aux résultats atteints au chapitre du rendement.
Justification
  • Il y a des mécanismes au plus haut niveau, mais ils ne se répercutent pas partout dans l’organisation. Les décisions sur l’allocation des ressources sont prises isolément, au niveau micro. Il faut corréler plus étroitement l’allocation des ressources avec la planification, au moyen de modèles de planification stratégique des ressources qui feront correspondre les ressources avec les priorités stratégiques.

Autres observations sur la gestion des ressources, faisant suite à l’examen des ressources

Constatations Possibilités d'action
  • Les niveaux de ressources sont revus périodiquement, ils sont ajustés selon les nouveaux programmes et les nouvelles activités, et un sous-comité exécutif a été formé pour déterminer la priorité relative des demandes de ressources au moyen d’un processus officiel de budgétisation.
  • La répartition des services votés entre les Directions générales se fait principalement selon les niveaux historiques.
  • Quand les ressources s’avèrent insuffisantes, on s’attend à ce que les Directions générales fassent une étude interne et soumettent ensuite un formulaire de demande de ressources au sous-comité exécutif des finances, en présentant à l’appui une analyse de rentabilisation.
  • On a constitué un fonds central, constitué à même les montants reportés et inutilisés. Entre 2 et 5 % des fonds sont retenus pour les situations d’urgence.
  • Tout au long de l’année, le sous-comité des finances détermine la priorité relative des demandes de ressources et puise au fonds central. Il est coprésidé par le Président et le contrôleur. Les vices-présidents de toutes les grandes Directions générales siègent au sous-comité.
  • Les demandes spéciales de financement (p. ex. pour les situations d’urgence) font l’objet d’une requête au Conseil du Trésor.
  • Les membres du comité exécutif sont informés des décisions concernant l’allocation des ressources. Les comptes rendus des réunions du Sous-comité des finances sont acheminés aux cadres supérieurs, qui en informent ensuite les gestionnaires qui relèvent d’eux.
  • Il existe à la DG des opérations un Système de gestion des ressources, qui n’est pas utilisé partout dans l’Agence. Une bonne partie des données qu’on y trouve sont incomplètes ou périmées, et il est difficile d’y accéder par voie électronique.
  • Clarifier le processus d’affectation des ressources.
  • Continuer d’améliorer le modèle d’affectation des ressources, et s’en servir comme outil de planification financière et d’allocation des ressources.
  • Continuer de bonifier le processus de détermination des priorités entre les secteurs d’activité et entre les programmes d’un même secteur d’activité.
  • Élaborer des lignes directrices sur la réattribution des ressources, en cas d’insuffisance des ressources.
  • Continuer d’améliorer les mécanismes visant à faire participer les gestionnaires de tous les paliers et de tous les programmes aux décisions d’allocation des ressources.
  • Raffermir les analyses de rentabilisation soutenant les demandes de financement.
  • Continuer d’améliorer le processus de mise en exécution des décisions.
  • Continuer d’améliorer les systèmes de base soutenant la planification et l’allocation des ressources, en particulier le regroupement des renseignements et des informations sur les risques au niveau de l’organisation, les systèmes d’établissement des coûts, les systèmes de mesure du rendement et les systèmes de production de rapports financiers internes (y compris les systèmes autonomes, le SGRH et les rapports financiers du système SAP.

Gestion des partenariats

Constatations Possibilités d'action
  • Il existe de nombreux partenariats (p. ex. avec les provinces, d’autres ministères fédéraux, des universités, des organismes internationaux, le secteur universitaire).
  • Ces partenariats sont gouvernés par une grande diversité d’ententes officielles et officieuses (accords de recherche concertée, protocoles d’entente, etc.), selon la nature de la collaboration.
  • Des accords clairs sous-tendent la conclusion des protocoles d’entente au niveau provincial, et des accords-cadres sont en place pour les partenariats avec les autres ministères fédéraux.
  • Au niveau provincial, la DG des opérations chapeaute les ententes sur le partage des tâches. D’autres relations avec les provinces sont « incorporées » au mandat de la DG des programmes.
  • On recense quelque 1 500 protocoles d’entente, y compris avec d’autres pays.
  • Continuer d’améliorer les activités de collecte et de diffusion de l’information au sein de l’Agence et avec ses partenaires.    Conséquemment attaquer aux entraves législatives et réglementaires, avec les provinces.
  • Continuer d’instiller une culture de partenariat pour la prestation concertée de services. Voir à la page suivante les possibilités d’action découlant de l’examen des ressources.
  • Cerner et résoudre de façon proactive les problèmes juridiques, pour prévenir tout obstacle futur.
  • Inventorier le nombre de protocoles d’entente.
  • Mettre en exergue le rôle potentiel du commerce électronique dans les partenariats.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Gestion des partenariats

L'organisation recourt dans une large mesure aux partenariats pour appuyer la prestation des services en mettant à profit les capacités des intervenants externes, des partenaires et d'autres organisations gouvernementales.

Les rôles et les responsabilités liés à l'identification et à la mise en œuvre des partenariats ne sont généralement pas bien compris. Aucun mécanisme formel n'est appliqué dans l'organisation pour gérer ses rapports avec les partenaires ou pour mesurer l'étendue des avantages et des économies de coûts. L'information sur le succès des ententes de partenariat est en large part sous forme de témoignages. Le ministère examine de manière proactive ses activités et services pour déterminer où les partenariats sont appropriés. Les gestionnaires estiment que les partenariats représentent une manière de mieux conduire les affaires mais ils n'ont qu'une connaissance générale des avantages et des risques y afférents. Des lignes directrices ont été rédigées pour aider les gestionnaires à conclure de nouveaux partenariats. Un processus décisionnel clair est en place pour autoriser les grands partenariats. Un processus officiel de consultation permet aux intervenants de fournir des intrants aux stades critiques d'un projet. Toutes les nouvelles ententes de partenariat sont étayées par une analyse de rentabilisation et une évaluation du risque. * # Les gestionnaires examinent périodiquement les options en fonction des modes de prestation des services, ce qui comprend les occasions de partenariats. Les spécialistes fonctionnels jouent un rôle proactif pour aider les gestionnaires à évaluer et à instaurer les ententes de partenariat. La stratégie des RH visant les employés touchés est bien élaborée et bien comprise. Des programmes de formation existent à l'intention des gestionnaires et des spécialistes. Des trousses d'outils ont été constituées pour aider les gestionnaires à chacune des étapes du processus. Des systèmes ont été instaurés pour surveiller le rendement des partenaires extérieurs et comportent des mesures incitatives et des sanctions. Des analyses comparatives sont effectuées pour comparer les coûts avec ceux des fournisseurs extérieurs. Des politiques de gestion du risque ont été instaurées à l'égard des grands partenariats. Une méthode uniforme est utilisée à l'échelle du ministère pour suivre le rendement général des ententes de gouvernance et de partenariat. Le ministère a dressé un plan à long terme et a engagé des ressources au niveau ministériel à l'appui des nouveaux modes de prestation des services, dont les partenariats. Les principaux risques liés aux partenariats sont indiqués dans les plans stratégiques et d'activité, et l'évaluation des partenariats fait partie intégrante de la planification des activités et du processus décisionnel permanent. L'organisation a fait l'essai de nouveaux genres d'ententes de gouvernance et de financement. Les occasions de partenariat dans l'ensemble des fonctions ont été cernées. Des processus ont été instaurés au niveau des projets pour répartir les risques entre les parties. Les risques liés aux partenariats sont suivis en permanence. Les outils et techniques sont bien élaborés et utilisés uniformément partout au ministère. L'information sur le rendement des ententes de gouvernance est facile à obtenir. Le ministère est reconnu à l'échelle du gouvernement pour son innovation, son efficience et son succès dans l'instauration de nouveaux modes de prestation des services. Le ministère sert de repère et est souvent appelé à fournir des conseils à d'autres ministères sur les avantages et les risques de la mise en œuvre des partenariats. L'organisation s'est méritée un niveau élevé de confiance des intervenants. Les risques et incidences significatifs sont communiqués périodiquement aux intervenants. Les résultats du rendement des ententes de gouvernance font partie intégrante des rapports généraux sur le rendement du ministère. Les outils et les modèles sont évalués en permanence et mis à jour en fonction des nouvelles tendances et de la nouvelle technologie.
Justification
  • Il existe des partenariats de haut niveau avec d’autres organismes à mandat réglementaire. Étant donné sa vocation réglementaire, l’Agence ne devrait pas nouer de tels partenariats au niveau opérationnel.

Autres observations sur la gestion des partenariats, faisant suite à l’examen des ressources

Constatations Possibilités d'action
  • La Loi sur l’ACIA établit les rôles et responsabilités juridiques de l’Agence et de Santé Canada. Un protocole d’entente officiel circonscrit les grandes lignes des rôles et responsabilités du gouvernement fédéral, et définit les mandats du Comité de l’innocuité des aliments et du Comité de la nutrition. Un comité sous-ministériel examine les enjeux d’intérêt mutuel pour Santé Canada et l’Agence, et chapeaute quatre sous-comités.
  • L’ACIA et SC ont conclu plusieurs ententes particulières sur des thèmes comme les communications, l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, les interventions d’urgence en sécurité alimentaire, etc.
  • Au niveau opérationnel, il existe un certain nombre de relations de collaboration de longue date entre l’ACIA et Agriculture et Agroalimentaire Canada ( AAC). Plusieurs ententes de services ou protocoles d’entente officiels sont en place (ou en gestation) entre l’Agence et AAC.
  • AAC fournit divers services techniques, administratifs et stratégiques, par exemple : soutien et entretien des systèmes financiers; services financiers; SGRH; services de gestion de l’information; soutien informatique; Bibliothèque canadienne de l’agriculture, ect.
  • L’ACIA et AAC collaborent sur un certain nombre de dossiers conjoints touchant les politiques et ont conclu des protocoles d’entente considérés partie intégrante du portefeuille d’ AAC.
  • Pêches et Océans Canada donne des directives à l’ACIA pour ce qui est de l’importation de poissons vivants.
  • Des groupes de travail techniques ont été formés avec Environnement Canada, sur des sujets touchant le développement durable et la biotechnologie.
  • L’ACIA et le MAECI collaborent étroitement sur les questions relatives à la négociation des accords internationaux et au commerce international.
  • L’ACIA a conclu un protocole d’entente exhaustif avec l’Agence canadiennes des douanes et du revenu au sujet des initiatives frontalières.
  • L’ACIA a également conclu des partenariats avec TPSGC, Justice Canada, DRHC, l’Agence canadienne d’hygiène et de sécurité au travail, le Bureau de la traduction et des organismes centraux (SCT et BCP).
  • L’Agence fait partie du Groupe de mise en oeuvre du système canadien de l'inspection des aliments, un comité interministériel/intergouvernemental chargé de promouvoir l’établissement d’un système d’inspection pleinement intégré.
  • La réalisation des projets communs (p. ex. pour le développement durable) est quelquefois entravée par les différences de mandat entre l’Agence (qui a un rôle réglementaire) et les autres ministères (dans leur rôle de promotion ou d’établissement de politiques).
  • Au niveau bilatéral, des protocoles d’entente cadres ont été signés ou sont en négociation avec la majorité des provinces et territoires. Certains de ces protocoles sont assortis d’accords auxiliaires détaillés sur certains enjeux ou produits alimentaires. Les compressions budgétaires opérées au niveau provincial exacerbent les pressions exercées sur l’ACIA pour la fourniture de services d’inspection, ce qui change la nature des partenariats.
  • Deux autres comités fédéraux/provinciaux/territoriaux, dont le mandat est semblable à celui du Groupe de mise en oeuvre du système canadien de l'inspection des aliments, ont également contribué au succès des activités fédérales-provinciales : le Comité fédéral-provincial-territorial de l’inspection, et le Comité fédéral/provincial/territorial de la politique de salubrité des aliments.
  • L’hétérogénéité interprovinciale des approches réglementaires complexifie la gestion des relations. Plus d’une trentaine de ministères et organismes gouvernementaux (de niveau fédéral, provincial et municipal) administrent 80 lois touchant l’inspection des aliments.
  • La sécurité alimentaire est une responsabilité conjointe fédérale-provinciale, et nécessite donc une concertation dans la formulation des politiques et l’exécution des programmes.
  • L’Agence entretient des bonnes relations avec l’industrie, principalement via une trentaine d’associations de producteurs et de transformateurs. L’ACIA a conclu d’autres partenariats avec le secteur privé, par exemple le partenariat avec l’Université de Guelph et le Partenariat canadien pour la salubrité des aliments.
  • Le Partenariat canadien pour la salubrité des aliments a été conclu avec Santé Canada et vingt autres groupes intéressés.
  • L’ACIA a collaboré avec le secteur des fruits et légumes frais pour fixer les principes d’un programme international de règlement des différends découlant de l’ALENA, appliqué par l’industrie.
  • Le Réseau canadien de santé animale relie les différents partenaires s’intéressant à ce dossier.
  • Revoir les mécanismes existants en vue d’améliorer les relations de travail avec les autres ministères, en particulier AAC, Santé Canada et AECI, notamment en :
    • établissant des mécanismes permettant à la haute direction de chaque organisation d’échanger sur les questions horizontales d’intérêt commun;
    • mettant en commun les meilleures pratiques de partenariat de chaque ministère;
    • sensibilisant les ministères partenaires au mandat particulier de l’Agence.
  • Passer en revue le niveau des capacités organisationnelles nécessaires pour maintenir des relations avec les autres ministères et organismes fédéraux, afin que l’Agence puisse mieux se positionner dans la structure fédérale.
  • Améliorer les capacités en matière d’ententes et d’obligations internationales. À cette fin, participer à des forums internationaux, à des activités de reconnaissance mutuelle et l’élaboration de règlements avec les partenaires commerciaux, amorcer des négociations et acquérir des compétences techniques pour faire en sorte que le personnel appelé à travailler au niveau international ait les attestations et les compétences nécessaires.
  • On pourrait rationaliser les structures des comités.
  • Réexaminer les ressources nécessaires à l’établissement et à la gestion des partenariats avec les provinces et les territoires, pour instaurer des relations davantage proactives que réactives.
  • Réévaluer les objectifs stratégiques des relations fédérales/provinciales/territoriales, pour déterminer les priorités et leurs besoins en ressources.
  • Conclure d’autres accords de collaboration avec les provinces, par exemple des initiatives de concertation ou de partage des tâches (p. ex. échange mutuel de personnel dans les bureaux et les laboratoires, pour mettre en commun les compétences et enrichir les connaissances).

Gestion des relations avec la clientèle

Constatations Possibilités d'action
  • La nature réglementaire du mandat de l’Agence limite l’étroitesse des liens qu’elle peut entretenir avec sa clientèle. Pour cette raison, et parce qu’il faut se préoccuper des perceptions publiques, on doit soigneusement assurer la transparence des liens et bien gérer les consultations avec les clients. « Les clients savent qui contacter. »
  • La Direction générale des laboratoires s’est dotée d’une fonction spéciale de liaison avec la clientèle.
  • Les commentaires formulés via Internet sont régulièrement analysés, spécialement au sujet de l’information sur les rappels d’aliments (la liste d’avis de rappel compte 5000 adresses).
  • Dans chacun des bureaux régionaux, les coordonnateurs fédéraux-provinciaux facilitent la gestion des relations avec la clientèle. Au niveau national, l’ACIA copréside les comités de la salubrité des aliments et de la santé animale.
  • Il n’existe pas de mécanisme officiel de rétroaction qui facilite le cheminement de l’information vers l’amont de la chaîne organisationnelle.
  • Les liens avec les consommateurs sont ténus (p. ex. avec les associations de consommateurs).
  • La capacité consultative de l’Agence peut excéder la capacité de l’industrie d’être consultée —l’industrie peut souffrir de « consultationnite ».
  • On pourrait remplacer les multiples consultations par une stratégie et un cadre de consultation, qui assureraient une démarche plus concertée.
  • Élaborer des mécanismes de rétroaction plus systématiques, pour partager avec tous les groupes intéressés, dans l’Agence, les commentaires formulés par les clients lors des consultations.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Gestion des relations avec la clientèle

Engagement à renforcer sciemment les rapports avec les organisations clientes et à intégrer et coordonner l'élaboration et la prestation des services.

Il n'existe aucun rôle officiel de gestion de la clientèle au ministère. Les rapports avec les clients et les intervenants se font surtout au niveau personnel. Le ministère dispose de systèmes et d'infrastructure limités à l'appui des opérations de la fonction de gestion de la clientèle. * # Une fonction de gestion de la clientèle (par exemple gestionnaires chargés des clients, équipes de relations avec la clientèle) a été créée lorsque l'ampleur et la complexité des interactions d'un client avec le ministère le justifient. Les employés de groupes clés des opérations, des programmes, des politiques à l'appui et des fonctions concertent leurs efforts pour servir les principaux clients. De l'information de base existe sur les principaux clients et intervenants. Les clients savent à qui ils doivent s'adresser lorsqu'ils ont des questions et de nouvelles exigences en matière de service. Le ministère est en liaison avec des organisations clientes principales pour répondre aux exigences nouvelles et courantes en matière de service, promouvoir de nouveaux services et partager de l'information sur les plans et priorités futurs des clients. Des plans de services à la clientèle ont été élaborés à l'intention des principaux clients. Une fonction de gestion de la clientèle accumule et coordonne les ressources de tous les secteurs du ministère pour veiller à la satisfaction des engagements en matière de prestation de services et au règlement des problèmes de prestation des services. Le ministère établit d'étroits rapports avec les clients pour bien comprendre leurs besoins. La fonction de gestion de la clientèle fixe les objectifs du ministère avec les principaux clients et surveille le rendement de la prestation des services et la satisfaction de la clientèle. Les organisations clientes participent directement aux séances de planification. Les produits et les prix sont bien compris des clients. L'infrastructure à l'appui est en place — des systèmes suivent les renseignements des clients, consignent les activités des clients et les niveaux de service. Le rendement du ministère est suivi pour les comptes de chacun des principaux clients. Le ministère connaît en profondeur les affaires du client. La fonction de gestion de la clientèle a une incidence positive sur le volume des affaires des clients et sur la satisfaction de la clientèle. Les clients estiment que les services du ministère sont homogènes. Les renseignements sur les clients et les enseignements tirés sont partagés à l'échelle de l'organisation. Les employés chargés de l'exécution des programmes et de la prestation des services travaillent en étroite collaboration pour mieux servir le client, où qu'ils soient dans la structure organisationnelle.
Justification
  • Les relations avec la clientèle doivent être maintenues au niveau macro, vu la nature réglementaire du mandat de l’Agence— la « capacité actuelle » et la « capacité visée » doivent donc se situer au niveau 2. Les consultations sur les modifications réglementaires sont un élément-clé de la gestion des relations avec la clientèle, et pourraient donc être menées de façon plus concertée pour prévenir l’excès de consultation.

Valeurs et éthique communes

Cadre de valeurs et d’éthique

Constatations Possibilités d'action
  • L’organisation a la réputation de pouvoir compter sur un personnel dévoué, hautement intègre, qui a à cœur le mandat de l’organisation et qui croit à ses responsabilités vis-à-vis de la population canadienne.
  • Après avoir consulté le personnel, l’ACIA s’est dotée d’une série de valeurs centrales et de principes d’exploitation qui, ensemble, constituent la « charte » qui unit toute l’organisation. Dès la naissance de l’Agence, on a accordé beaucoup d’attention aux valeurs et à l’éthique.
  • Ce noyau de valeurs englobe le milieu de travail, les gens, l’emploi, le leadership et la gestion. Un code d’éthique est en gestation.
  • L’éthique de travail est fortement influencée par la présence de nombreux professionnels habitués à respecter scrupuleusement des codes de conduite professionnelle.
  • Certains groupes professionnels (p. ex. les VM) font face à des dilemmes déontologiques touchant l’autorité fonctionnelle/la supervision. On a commencé à aborder ces problèmes.
  • On craint que le comportement ne reflète pas les valeurs et l’éthique. Il existe des problèmes de transparence et de conciliation travail-vie.
  • La classification du groupe GE a soulevé des problèmes éthiques.
  • Continuer de baser les valeurs sur le milieu de travail et le comportement des gestionnaires et des employés, en prenant appui sur l’impulsion et l’intérêt initiaux envers la question des valeurs et de l’éthique.
  • Examiner la nécessité d’accroître les discussions avec le personnel, la formation et/ou la sensibilisation aux valeurs et à l’éthique.
  • Démontrer l’intérêt de l’Agence envers les pratiques de gestion modernes en continuant d’élaborer un cadre d’activités qui atteste de cet engagement (formation, comité d’éthique, etc.).
  • Pour mesurer les conditions de référence, on pourrait réaliser un sondage sur le climat de travail, qui évalue la question des valeurs et de l’éthique.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Cadre de valeurs et d’éthique

Leadership de politiques et d'activités qui soutiennent visiblement la fonction de gardien des ressources publiques et donnent priorité aux « pratiques modernes de gestion ».

Il n'existe pas de politique ou de ligne directrice clairement énoncée en matière d'éthique. Les énoncés de politique sont publiés sur une base ponctuelle. Peu d'attention est accordée aux valeurs et à l'éthique. Aucune orientation claire n'a été fournie. Il n'existe pas de dialogue sur le sujet. L'organisation suit des lignes directrices minimales, comme un code de conduite. * On reconnaît l'importance des valeurs et de l'éthique. L'organisation a entamé un dialogue avec les employés sur ce sujet. Elle a fait montre de son leadership dans la promotion des valeurs et de l'éthique, par exemple en nommant un champion. Elle prend part à des sondages à l'échelle du gouvernement qui portent notamment sur les valeurs et l'éthique. Elle peut avoir adopté un énoncé des valeurs et de l'éthique. Le ministère a adopté une structure de promotion des valeurs et de l'éthique et l'a dotée de ressources (par exemple champions, ombudsman, conseiller en éthique). Des politiques écrites ont été communiquées à l'échelle de l'organisation et sont généralement comprises. Les valeurs et l'éthique ont été intégrées aux programmes de formation du ministère. L'organisation commence à mieux comprendre comment régler les dilemmes liés à l'éthique. # Les employés comprennent bien les principes et lignes directrices en matière de valeurs et d'éthique et ceux-ci sont pris en compte dans les documents et publications diffusés dans l'ensemble de l'organisation. Les gestionnaires supérieurs font montre d'un leadership constant en matière d'éthique. Les processus sur les valeurs et l'éthique sont appliqués de manière uniforme. Les comportements éthiques manifestés sont évalués dans les évaluations du rendement. Un climat de confiance mutuelle existe à tous les niveaux. Les tendances dans le domaine des valeurs et de l'éthique sont surveillées, mesurées et évaluées en permanence. L'organisation est reconnue à l'extérieur comme un chef de file dans l'élaboration d'un programme d'éthique et de valeurs. L'éthique et les valeurs se reflètent constamment dans les pratiques et les réalisations de l'organisation. Tous les niveaux de l'organisation participent à l'élaboration des politiques et des programmes liés aux règles d'éthique et à la conformité. Les valeurs et l'éthique sont intégrées aux processus et dans l'ensemble du milieu de travail. Le comportement général est uniforme. Des évaluations et des sondages relatifs à l'éthique et aux valeurs sont menés périodiquement.
Justification
  • Les valeurs et l’éthique sont perçues comme d’une importance cruciale pour l’organisation. On pourrait mieux les intégrer aux processus de l’Agence. On pourrait instituer des mécanismes (formation, ateliers, discussion d’études de cas) pour mieux promouvoir et communiquer les valeurs, en permanence. On pourrait également mener des enquêtes mesurer les conditions de base.

Gens motivés

Compétences nécessaires à l’application des pratiques modernes de gestion

Constatations Possibilités d'action
  • On a fait de bons progrès quant à la répartition des compétences partout dans l’organisation, fonction par fonction, mais les compétences ne sont pas toujours exploitées de manière optimale. On observe une certaine méconnaissance du concept de compétence. Cette question pourrait faire l’objet d’une formation.
  • De la formation est offerte, mais la limitation des ressources restreint la capacité des gens à la suivre. Par ailleurs, on dénote certaines incohérences dans la formation offerte au personnel.
  • Il n’existe pas de mécanisme officiel de suivi de la formation. Il faudrait instaurer un tel mécanisme pour attester de l’atteinte individuelle des objectifs en matière de compétences.
  • L’Agence est en train d’élaborer des cours standards, pour l’acquisition de compétences générales en gestion. Les gestionnaires accueillent favorablement cette mesure.
  • Des plans de formation sont en préparation dans de nombreux secteurs de l’organisation.
  • Continuer de répartir les compétences partout dans l’organisation et mener une analyse pan-organisationnelle des lacunes à ce sujet, pour faciliter l’élaboration d’une stratégie de formation et d’un plan de relève.
  • S’assurer que les compétences acquises sont employées pour l’évaluation du rendement, la planification de la relève et la dotation.
  • Élaborer une stratégie de formation (et lui attribuer les ressources nécessaires) qui comble les lacunes observées; l’arrimer chaque fois que possible à la gestion des compétences et au plan de relève.
  • Mieux évaluer les candidats à des postes de gestion (p. ex. utiliser le cadre de compétences pour repérer les personnes qui profiteraient d’une formation en gestion).

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Compétences nécessaires à l’application des pratiques modernes de gestion

Mesure où les compétences exigées pour l'application des pratiques modernes de gestion sont définies et où les gestionnaires ont accès à la formation.

Peu ou pas d'information existe sur les compétences en matière de pratiques modernes de gestion exigées des experts ou des gestionnaires fonctionnels. Des compétences relatives aux pratiques modernes de gestion ont été définies. D'autres exigences relatives à la connaissance des pratiques modernes de gestion ont été identifiées. Les lacunes au chapitre des compétences ont été cernées. On s'intéresse peu à l'amélioration des compétences au chapitre des pratiques modernes de gestion (par exemple formation, partage des pratiques exemplaires). * # On tente de combler les lacunes des gestionnaires en matière de pratiques modernes de gestion. Des plans d'apprentissage ont été dressés. Des ressources sont attribuées aux exigences en formation sur les pratiques modernes de gestion. Les spécialistes fonctionnels et les gestionnaires hiérarchiques échangent leurs idées. Des mécanismes ont été instaurés pour le partage des pratiques exemplaires. Les gestionnaires appliquent les pratiques modernes de gestion dans leurs activités quotidiennes. La formation et le financement relatifs aux pratiques modernes de gestion sont très prioritaires. Les spécialistes fonctionnels et les gestionnaires ont reçu une formation. Les pratiques modernes de gestion font partie intégrante du programme de formation du ministère. Les compétences et la formation relatives aux pratiques modernes de gestion font partie intégrante de l'établissement des objectifs et de l'évaluation du rendement. Les gestionnaires connaissent bien les pratiques modernes de gestion et sont informés sur les disciplines fonctionnelles et la loi. Les spécialistes fonctionnels sont bien informés sur les programmes et les opérations.
Justification
  • Les compétences ont été en grande partie définies. Des plans de formation ont été dressés. Une formation est offerte au personnel, notamment pour l’acquisition de compétences générales en gestion. Il faut mieux arrimer les compétences avec les autres processus et programmes de RH, et axer la formation sur les principales lacunes.

Satisfaction du personnel

Constatations Possibilités d'action
  • Depuis la naissance de l’Agence, aucun mécanisme officiel n’a été mis en place pour surveiller le moral des employés et les relations avec le personnel. Bien qu’un sondage ait été mené en 1999 dans l’ensemble de la fonction publique fédérale, l’ACIA n’a pas voulu y participer. L’Agence ne prévoit pas pour l’instant réaliser de sondage pan-organisationnel, mais quelques sondages sont prévus dans des secteurs particuliers. Par exemple, on a récemment mené une enquête auprès des gestionnaires de l’inspection.
  • D’importants problèmes de classification nuisent à la satisfaction du personnel. La relativité inter-groupes et les échelles de rémunération sont les principales causes de mécontentement.
  • Le personnel chargé de l’hygiène des viandes évolue dans un milieu de travail difficile, ce qui se reflète dans le nombre de griefs émanant du groupe EG.
  • Le cadre de gestion des ressources humaines de l’Agence vise effectivement la création d’un milieu de travail propice, le maintien d’un effectif qualifié et l’encouragement de l’apprentissage.
  • Il faut mesurer les conditions de base, pour juger de l’amélioration du niveau de satisfaction. Le cinquième anniversaire de l’organisation semble un moment opportun pour mener un tel sondage.
  • Poursuivre les efforts entrepris pour mesurer et évaluer la satisfaction du personnel, en effectuant des sondages-pilotes dans certains secteurs (p. ex. auprès des gestionnaires de l’inspection), en vue ultimement de mener un sondage pan-organisationnel sur le climat de travail.
  • Envisager recourir à d’autres méthodes de consultation pour mesurer la satisfaction du personnel (groupes témoins, réunions du personnel).
  • Mettre la priorité sur la résolution des problèmes de classification.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Satisfaction du personnel

Mécanismes en place pour surveiller le moral des employés et les relations de travail

* La collecte d'information sur la satisfaction du personnel est effectuée de manière non officielle et ponctuelle. Différents sondages sur la satisfaction du personnel sont menés à l'échelle de l'organisation. Le contrôle des résultats et l'analyse des tendances sont limités. # Des mécanismes officiels sont en place pour sonder régulièrement la satisfaction du personnel. Les résultats sont contrôlés périodiquement et publiés à l'échelle de l'organisation. Des équipes d'amélioration sont formées et chargées de préparer des plans servant à traiter les problèmes très prioritaires. La satisfaction du personnel constitue un élément important de la planification stratégique et opérationnelle et de l'évaluation du rendement des gestionnaires. Des efforts continuels sont faits pour résoudre les problèmes relatifs à la satisfaction du personnel. Les résultats des sondages menés auprès des employés indiquent une hausse du degré de satisfaction. Les outils d'évaluation de la satisfaction du personnel sont révisés et améliorés régulièrement. De nouveaux programmes sont mis en œuvre au besoin afin d'accroître la satisfaction du personnel. Les liens entre la satisfaction du personnel et le rendement de l'organisation sont quantifiés. L'organisation est reconnue à l'extérieur comme un chef de file dans ce domaine.
Justification
  • La satisfaction du personnel n’a pas été mesurée de façon systématique. Il est possible d’établir des mécanismes plus officiels.

Milieu de travail propice

Constatations Possibilités d'action
  • L’ACIA recourt couramment à un style de gestion participative faisant appel à la consultation du personnel. Par exemple, la haute direction tient souvent des réunions régionales/nationales avec les gestionnaires.
  • L’organisation possède un bon esprit d’équipe. Aucune autre organisation gouvernementale n’est en mesure de former aussi efficacement des équipes d’urgence. Le personnel est très dévoué.
  • L’alourdissement de la charge de travail partout dans l’organisation engendre une fatigue chez le personnel. Le moral semble s’effriter; pour compenser la pénurie de ressources, de nombreux employés se sentent obligés de recourir au temps supplémentaire et aux fins de semaine pour travailler et faire leurs déplacements.
  • Le manque de locaux fait problème dans la région de la capitale nationale.
  • Cinq mille griefs ont été déposés pour le groupe des inspecteurs, dont bon nombre sont reliés aux récentes initiatives de classification.
  • En raison des nombreuses heures de temps supplémentaire requises pour répondre aux cas d’urgence (avec les conséquences qui en découlent pour ressources), il est difficile de remplacer les personnes qui devraient quitter temporairement leurs fonctions pour suivre de la formation.
  • De nombreux employés ne peuvent régulièrement pas prendre toutes leurs vacances.
  • Il n’existe actuellement aucun plan de communications interne, mais un tel plan soit en gestation.
  • Dresser un plan de communications interne pour mieux gérer les changements que l’Agence devra affronter au cours des prochains mois et années. Ce plan devra s’insérer dans une stratégie globale de gestion du changement.
  • Examiner la nécessité d’offrir des services et un soutien pour améliorer le bien-être du personnel.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Milieu de travail propice

Pratiques de communication, de bien-être, de sécurité et de soutien qui permettent au personnel de fournir des services et programmes axés sur les clients tout en réalisant leur plein potentiel.

La culture dominante renforce la conformité et l'aversion au risque; on s'attend à ce que les employés suivent des ordres et des procédures définies. Les communications se font principalement vers la base en ce sens que la direction contrôle et limite l'information transmise aux employés. La direction décide des changements et les annonce au besoin aux employés. Les employés participent peu au processus décisionnel. Les communications interfonctionnelles sont limitées. Les employés exercent peu d'influence sur leur travail et leur milieu de travail. En dépit du contrôle de la direction, les employés sont encouragés à augmenter la productivité et à rechercher des économies. Les employés fournissent des commentaires et peuvent faire des suggestions lorsque des changements s'imposent. De l'information est recueillie aux fins du suivi et est partagée entre les fonctions lorsque des rapports existent. On recourt aux bulletins et lettres d'information pour tenir les employés au courant des changements et des initiatives. On met l'accent sur l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. * On reconnaît les employés comme un atout principal et on met en œuvre des programmes de croissance en milieu de travail. On donne aux employés la chance de fournir des commentaires, de modifier les procédures et de prendre des décisions concernant leur travail immédiat. On consulte les employés avant de prendre des décisions importantes. Les employés participent souvent à des groupes de travail interfonctionnels chargés de recommander des solutions. L'information circule librement dans les secteurs fonctionnels et est partagée entre eux. # Le soutien donné par la direction fait ressortir l'importance des employés. Des circuits ouverts et rapides de communication et d'information sont présents. Les employés ont accès aux données sur les processus et le service à la clientèle pour qu'ils puissent prendre eux-mêmes des décisions en vue de l'amélioration continue. Les communications avec les clients et les intervenants sont ouvertes et constantes, l'information et les décisions étant partagées dans le cadre d'ententes de partenariat. Les employés participent à toutes les décisions concernant leur milieu de travail. Les employés sont considérés comme des partenaires dans les rapports avec les gestionnaires. Les employés et les gestionnaires partagent des idées et s'aident mutuellement à fournir les services. L'apprentissage continu est valorisé. On se sert constamment de systèmes d'information internes pour partager l'information, donner de la rétroaction et célébrer les réalisations et les initiatives. Les intervenants donnent une cote élevée aux communications externes et à l'utilisation des médias. On met les particuliers et les équipes au défi de prendre des décisions ou de formuler des recommandations sur les processus ou les produits susceptibles d'améliorer le service à la clientèle.
Justification
  • Bon esprit d’équipe, personnel hautement dévoué, consultation intensive du personnel, forte utilisation de groupes de travail interfonctionnels et communications transparentes, tant à l’interne qu’à l’externe avec les intervenants. La problématique de la classification et de la rémunération est abordée sous le critère « Satisfaction du personnel ».

Effectif durable

Constatations Possibilités d'action
  • Dans l’ensemble, il y a un bon équilibre du travail pour favoriser la planification de la relève, tant au niveau de l’organisation qu’au niveau plus local des unités.
  • On a mis en place des programmes pan-organisationnels. Depuis deux ans, le Programme de formation des agents a entraîné l’arrivée de 50 professionnels. L’Agence participe à un Programme d’avancement de la carrière. Une vidéo de recrutement a été produite.
  • Les RH ont mené une vaste analyse démographique du personnel, et fait des projections sur les taux de retraite.
  • Des stratégies claires de recrutement et/ou de planification de la relève ont été mises en application dans certains secteurs de l’organisation. Des plans et des programmes de relève ont été adoptés au niveau local (centre opérationnel du Québec, laboratoires de l’Ontario) pour former du personnel de remplacement. Cependant, certains de ces plans n’ont pas encore été dotés d’un budget.
  • La DG des Opérations a dressé un plan de développement de la carrière pour le groupe EG, qui encourage le perfectionnement interfonctionnel.
  • Assurer la mise en place de plans de relève partout dans l’organisation, spécialement dans les secteurs où le savoir-faire scientifique repose sur un nombre limité d’individus.
  • Continuer de faire valoir la nécessité d’une bonne gestion de carrière, spécialement pour les employés plus jeunes ou moins expérimentés.
  • S’assurer d’allouer des ressources aux programmes de RH qui soutiennent l’effectif. Continuer d’élaborer la stratégie et l’analyse de rentabilisation concernant les RH, pour améliorer les pratiques de maintien en poste et de recrutement visant à retenir les travailleurs plus âgés et à attirer du sang neuf.
  • Continuer d’élaborer des programmes de formation en leadership et en gestion, en sciences et en technologie, en compétences techniques, en santé/sécurité professionnelles, en gestion de carrière et en langues officielles, conformément au plan d’action en ressources humaines de l’Agence.
  • Envisager la possibilité d’établir des modalités d’emploi divergeant de celles de la fonction publique fédérale, pour améliorer la compétitivité de l’Agence.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Effectif durable

Les énergies du personnel sont gérées sagement, ce qui contribue à assurer la viabilité de l'organisation.

Aucune mesure ne permet de déterminer la productivité ou les résultats escomptés. Les tâches sont attribuées en fonction de l'arrivage sans que la capacité ou les priorités soient vraiment prises en compte. Des méthodes de mesure du travail ont été appliquées pour établir des délais approximatifs d'exécution de certaines tâches, et le travail est assigné en fonction de ces délais. Les normes sont rajustées pour tenir compte de la nouvelle technologie et de l'expérience acquise. * # Les charges de travail et les délais sont assignés en conformité de normes de rendement et de plans de travail. Les employés ont leur mot à dire sur l'établissement des normes servant à mesurer leur productivité et à évaluer leur rendement. On se sert de sondages sur le climat de travail pour obtenir les impressions des employés sur le rythme et le volume de travail. L'organisation offre une certaine marge de manœuvre quant à la manière d'exécuter le travail (par exemple régime de travail flexible). On recourt aux contrats de rendement pour établir les normes de rendement et les résultats escomptés convenus. Les employés participent au processus et peuvent demander des rajustements en cas d'imprévus et d'autres priorités. Les gestionnaires sondent les employés pour veiller au caractère raisonnable des attentes relatives à la charge de travail et pour tenter de déceler des indices de stress et d'aider les employés à composer avec le stress. On reconnaît les particularités des employés et des clients et on rajuste en conséquence les charges de travail. Le travail d'équipe est encouragé, et le travail est attribué en fonction des compétences et des préférences particulières. On encourage l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle, et les gestionnaires incarnent le genre de gestion de la charge de travail personnelle qu'ils s'attendent de voir chez les employés. Les sondages auprès des employés montrent que les exigences de la charge de travail sont considérées raisonnables et contrôlables.
Justification
  • Les gens sont bien sensibilisés à cette problématique. Des programmes et des initiatives de planification de la relève ont été lancés au niveau national et local. Une analyse démographique est en cours pour évaluer l’étendue du problème. Il faut poursuivre les efforts pour étoffer les plans de relève, promouvoir la gestion de la carrière, appliquer des plans de ressources humaines pour soutenir l’effectif, et élaborer des programmes d’apprentissage.

Autres observations sur l’effectif durable, faisant suite à l’examen des ressources

Constatations
  • Une grande partie du personnel sera admissible à la retraite d’ici cinq à sept ans. Il sera difficile de combler le fossé de connaissances entre les nouvelles recrues et le personnel plus expérimenté.
  • En raison des processus opérationnels et des niveaux de ressources actuels, on ne peut planifier la relève de façon cohérente. Au Canada, la population est vieillissante et approche l’âge de la retraite; il en est de même au sein de l’Agence.
  • Dans de nombreux domaines, le bassin de compétences se résume à une seule personne. Il y a une pénurie de savoir-faire ou une absence de masse critique dans certains secteurs essentiels. Il est souvent difficile de recruter ce type de compétences au Canada. Les nouvelles recrues ont besoin d’au moins une à deux années (quelquefois cinq) de formation en cours d’emploi.
  • Comparativement avec l’ensemble de la fonction publique, l’Agence compte une plus grande proportion d’employés de plus de 45 ans, et une proportion moindre d’employés appartenant aux groupes de relève.
  • Même si le personnel reçoit une formation technique, il faut continuer de cerner les besoins de formation et de perfectionnement. À cause de l’absence de formation et de perfectionnement « stratégique », il n’y a pas de plan de relève pour le personnel cadre.
  • L’insuffisance des possibilités de formation nuira à la conservation du personnel scientifique; autrement dit, pour suivre l’évolution de son domaine de spécialisation, le personnel scientifique doit avoir accès à des activités de formation et de perfectionnement (conférences).
  • Les conditions de travail actuelles n’encouragent pas les travailleurs plus âgés à demeurer à l’emploi de l’Agence. Le nombre de retraites augmentera au cours des cinq prochaines années (28 % simplement pour le personnel scientifique).
  • On a instauré plusieurs programmes pan-organisationnels pour mieux planifier la relève (Stratégie de placement des diplômés, Programme de formation des agents, Programme de stages d’étudiants).

Valoriser la participation du personnel

Constatations Possibilités d'action
  • L’Agence a conçu et institué des programmes de gestion de la carrière et de récompense/reconnaissance. Les programmes de récompense/reconnaissance (p. ex. les Prix du président) sont très visibles et bien connus, et sont généralement bien perçus par le personnel.
  • Lors de la création de l’Agence, l’amalgame de plusieurs organisations avait créé des problèmes tels que l’assimilation des cultures et la délimitation des rôles et responsabilités. La fusion des organisations a permis l’apport de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences, mais a également eu pour effet de regrouper les obstacles individuels, organisationnels et institutionnels au changement.
  • L’ACIA s’est attaquée au problème de la diversité au travail. La représentation des francophones est passée de 13 à 24 % dans le groupe de la direction, et de 25 à 26 % dans les autres groupes.
  • Continuer de faire participer le personnel et les intervenants aux processus consultatifs sur la prise de décisions, et intégrer cette participation à l’ensemble de la stratégie de consultation de l’organisation.
  • S’assurer qu’il existe des outils permettant de mettre en œuvre des nouveaux programmes de RH.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Valoriser la participation du personnel

Mesure où la culture organisationnelle favorise la participation des employés, l'esprit d'équipe, le partage des idées, la prise de risques, l'innovation et l'apprentissage continue et où elle récompense ces comportements ou fournit des incitatifs à leur égard.

L'attitude traditionnelle de « rivalité » domine les relations entre la direction et le personnel. La résistance au changement est grande. Le scepticisme au sein de l'organisation est appréciable. Les messages communiqués aux employés sont ambivalents. Les nouvelles initiatives sont retardées ou abandonnées. Peu ou pas d'interaction existe entre les unités organisationnelles. Les programmes de récompense, de reconnaissance et de primes ne sont pas perçus comme étant liés aux contributions des gens. On consulte les employés et on leur offre la possibilité de participer aux principaux projets de changement. La mise en œuvre des changements est faite avec prudence. Le personnel est peu enclin à prendre des risques. Les unités organisationnelles sont en général indépendantes, mais on observe une certaine interaction. Les programmes gouvernementaux de récompense, de reconnaissance et de primes sont appliqués. * # Les employés sont valorisés et respectés. Ils peuvent s'exprimer et participer aux discussions sans crainte de réprimande. L'information est partagée ouvertement dans l'organisation et avec les clients et intervenants de l'extérieur. Un solide esprit d'équipe anime l'ensemble de l'organisation. Un bon dosage de programmes nationaux et locaux de récompense, de reconnaissance et de primes est appliqué. Un lien étroit unit les primes, les récompenses et la reconnaissance aux contributions des gens. Le personnel est autorisé à prendre des risques et encouragé à innover. Les barrières culturelles qui nuisent à l'efficacité de la prestation de services sont éliminées. L'organisation encourage la formation continue et la participation. Dans l'ensemble de l'organisation, on encourage le partage des nouvelles idées et méthodes. D'importants investissements sont faits dans la formation du personnel. Des primes sont instaurées pour récompenser les employés qui sont toujours très performants. Les employés croient fermement que leur travail est essentiel au succès de l'organisation. Le degré de fierté dans l'ensemble de l'organisation est élevé. Il existe une excellente compatibilité entre les aspirations individuelles et organisationnelles. Le comportement exemplaire des employés est souligné continuellement. L'organisation renouvelle continuellement les compétences exigées. La valeur du capital humain de l'organisation est évaluée et contrôlée périodiquement. Les systèmes de primes, de récompense et de reconnaissance sont constamment améliorés et adaptés aux besoins de l'organisation.
Justification
  • Solides programmes de reconnaissance et de récompense; solide participation du personnel; solide esprit d’équipe; beaucoup d’échanges et de discussions au moyen de réunions nationales et régionales des gestionnaires; transparence dans l’échange d’information. Pour rehausser les capacités, il faudrait davantage insister sur l’apprentissage continu, sur le partage des nouvelles idées et méthodes et sur le perfectionnement du personnel.

Gestion du risque évoluée

Gestion intégrée du risque

Constatations Possibilités d'action
  • L’Agence a mis en place des pratiques très conformes au Cadre de gestion intégrée du risque du SCT: examen régulier par la haute direction des dossiers hautement prioritaires présentant un risque; réunions quotidiennes des gestionnaires et mécanismes pour le traitement des dossiers chauds; solides outils et processus permettant d’évaluer les risques de nature scientifique; mécanismes de liaison interministériels pour traiter des questions à risque; forte mise à contribution de groupes de travail et de sous-comités de la haute direction pour évaluer les risques; formation du personnel sur les méthodes de gestion du risque; communications approfondies avec les intervenants dans le cadre du processus de réglementation; constitution de divers comités de consultation des intervenants; politiques détaillées de gestion du risque.
  • La gestion du risque fait partie intégrante des activités de l’ACIA. Le risque est considéré dans la prise de décisions quotidiennes, au niveau opérationnel. Des processus bien établis sont en place pour faire face aux problèmes scientifiques ou de santé publique (p. ex. salubrité des aliments et sécurité publique, étiquetage honnête). Des opérations d’analyse de la conjoncture permettent de cerner les enjeux qui sont ensuite soumis à un processus de modélisation des risques qui examine la probabilité et la gravité des problèmes et intègre les deux variables pour en détermine la priorité.
  • L’ACIA dispose de solides mécanismes de gestion du risque au niveau des dossiers. Les évaluations de risques sont effectuées à l’intérieur d’unités spécialisées. On recourt à des vérifications de programme et à d’autres types d’examen pour cerner les risques. Le risque est géré de façon concertée avec les autres membres du Programme de salubrité des aliments (p. ex. Santé Canada).
  • La culture de l’ACIA peut être qualifiée de craintive face au risque, ce qui étouffe la créativité et l’innovation.
  • Adopter une approche mieux intégrée face aux risques scientifiques (p. ex. santé publique) et aux risques d’investissement/d’affaires plus traditionnels.
  • Élargir et coordonner les opérations d’analyse de la conjoncture et de renseignement.
  • Officialiser davantage le processus de détermination des risques pour l’Agence au niveau du Comité de la haute direction, et communiquer ces priorités au personnel. Déterminer la priorité relative des évaluations de risques qu’il reste à faire.
  • Continuer d’améliorer le processus d’analyse des risques.
  • Appliquer des mécanismes visant à améliorer la formation du personnel et à encourager la mise en commun de l’information dans l’analyse du risque.
  • Introduire des processus plus officiels de surveillance et de signalement des risques.
  • Acquérir des compétences dans l’évaluation du risque pour les technologies de transformation des aliments, et explorer la possibilité de partenariats dans ce domaine.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Gestion du risque intégrée

Des mesures ont été instaurées pour cerner, évaluer, comprendre, régler et communiquer systématiquement et uniformément les risques.

Aucune mesure officielle de gestion du risque n'existe. La notion de gestion du risque est mal comprise. Des politiques et lignes directrices sont en place dans quelques services fonctionnels seulement. Le risque est évalué en profondeur au niveau opérationnel. La gestion du risque se fait principalement dans le cas de grandes initiatives comportant des ressources importantes. Des politiques ou lignes directrices n'existent pas pour l'ensemble du ministère. Les problèmes touchant l'ensemble du ministère sont réglés au fur à mesure qu'ils surviennent. Des fonds pour éventualités ou des réserves sont en place pour traiter des imprévus. Les lacunes éventuelles ont été identifiées et des stratégies ont été élaborées et mises en œuvre pour les gérer. L'organisation commence à utiliser un vocabulaire commun de la gestion du risque. * Un cadre intégré de gestion du risque a été adopté. Le ministère tient un profile du risque ministériel. L'orientation de la direction en matière de gestion du risque et de la tolérance de l'organisation à l'égard du risque est communiquée, et les gestionnaires principaux se font les champions de la gestion du risque. Les principaux risques sont cernés et des plans sont élaborés pour gérer les risques. La gestion du risque est intégrée au processus décisionnel. Les gestionnaires reçoivent une formation à l'égard des principes, des techniques et des outils de gestion du risque et les appliquent. Un processus commun de gestion du risque est appliqué à tous les niveaux. Le même sens est donné à la gestion du risque Les consultations avec les intervenants sont permanentes. Des mécanismes d'évaluation et de préparation de rapports sont en voie d'élaboration pour signaler le rendement par rapport au risque. # La gestion intégrée du risque fait partie intégrante de la stratégie générale du ministère et modèle sa culture du risque. L'apprentissage continu en gestion du risque est encouragé. Les résultats de la gestion du risque sont intégrés aux politiques, plans et pratiques organisationnels. Les enseignements tirés de l'expérience sont valorisés et les enseignements sont partagés. Divers outils et méthodes sont utilisés pour gérer le risque (par exemple des cartes du risque, des outils de modélisation). Le ministère examine périodiquement sa tolérance face au risque. Le partage des pratiques exemplaires et des expériences sert à augmenter les connaissances des gestionnaires. Des conseillers aident à intégrer une orientation ministérielle à la gestion du risque. La gestion du risque appuie le changement culturel en faveur d'un effectif et d'un milieu avertis au risque. L'intégration de la gestion du risque au processus décisionnel est appuyée par une philosophie et une culture ministérielles selon lesquelles la gestion du risque est l'affaire de tous. Le ministère préconise l'innovation et la prise de risques judicieux. Les résultats de la gestion du risque servent à appuyer l'innovation, l'apprentissage et l'amélioration continue. Le ministère est considéré comme un chef de file de la gestion du risque.
Justification
  • Des processus bien établis de gestion du risque (p. ex. analyse du risque) sont en place pour les programmes réglementaires. Il serait possible d’intégrer davantage la gestion du risque au niveau de l’organisation, en amalgamant la gestion des risques scientifiques et les risques d’entreprise plus traditionnels. Pour cette fin, il faudrait dresser le profil des risques pan-organisationnels, communiquer les niveaux acceptables de tolérance au risque et officialiser davantage le processus de surveillance et de signalement des risques.

Cadre intégré de contrôle de la gestion

Constatations Possibilités d'action
  • L’Agence a récemment dressé un plan de vérification interne. Des vérifications sont menées périodiquement dans plusieurs domaines (cartes d’achat, recettes, etc.). L’Agence vérifie régulièrement la qualité des programmes.
  • Le système financier en place (SATURN) permet de contrôler les budgets et les affectations budgétaires. Les agents de planification et des ressources exercent un contrôle quant à l’information financière. Le concept des centres de services (comptabilité, approvisionnements) améliore les contrôles et l’homogénéité des services.
  • Des processus d’analyse du risque sont établis pour l’exécution des programmes. Le processus de traitement des dossiers chauds est un exemple de mécanisme de gestion du risque dans l’exécution des affaires courantes.
  • L’Agence utilise un instrument de délégation des pouvoirs.
  • Le SGR offre des contrôles détaillés sur les activités opérationnelles.
  • Les laboratoires ont une certification ISO.
  • Les mesures d’assurance de la qualité sont inconstantes dans l’organisation, bien que la situation puisse changer. Il n’y a pas toujours de mesures clairement documentées, comprises et suivies par tout le personnel.
  • La structure de gouvernance de la TI assure un contrôle sur la gestion du parc matériel en TI. Il faudrait davantage interrelier les systèmes d’information pour intégrer les données financières et non financières.
  • On pourrait envisager d’établir un cadre de contrôle intégré. Les mesures de contrôles n’ont pas fait l’objet d’un examen stratégique, et ne sont pas officiellement documentées dans le cadre d’une structure intégrée de contrôle de la gestion. À long terme, on pourrait documenter, examiner et améliorer les diverses politiques, procédures et mesures de contrôles de gestion, et en évaluer l’à-propos selon une perspective plus intégrée. On pourrait ainsi évaluer les synergies et les relations unissant les divers mécanismes de contrôle de l’Agence, tant du point de vue financier que du point de vue non financier.
  • Confier aux DSG et aux agents de planification et des ressources un rôle plus proactif dans la surveillance des contrôles.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Cadre intégré de contrôle de la gestion

Pertinence des contrôles de la gestion instaurés et liens entre les contrôles grâce à un cadre intégré.

Les contrôles des transactions sont essentiellement sur support papier. Des niveaux multiples d'approbation existent. Tous les comptes sont vérifiés, quels qu'en soient l'importance ou le risque. Les contrôles des recettes sont faibles. Les dossiers des immobilisations sont incomplets et ne sont pas vérifiés périodiquement. Des dossiers de délégation ne sont pas tenus périodiquement. Les contrôles sont perçus comme des obstacles à la prise de décisions et à la capacité des gestionnaires de s'acquitter de leurs responsabilités. Les politiques et les procédures ne sont pas à jour. * Des systèmes ont été instaurés pour contrôler les dépassements au titre des dépenses, gérer les comptes clients et l'actif. Les systèmes sont légèrement intégrés et des contrôles redondants existent dans les systèmes opérationnels. On recourt peu à l'échantillonnage statistique fondé sur le risque. Les niveaux et les pouvoirs d'approbation sont étayés et revus périodiquement. La structure des pouvoirs est perçue comme un instrument de contrôle plutôt que comme un outil stratégique. Les pouvoirs ne sont pas appliqués de manière uniforme à l'échelle du ministère. # Des systèmes efficaces sont en place et intégrés ou liés au besoin. Un système satisfaisant de contrôle interne de l'actif, du passif, des recettes, des dépenses, des marchés et des ententes de contribution qui tient compte de l'importance, du caractère délicat et du risque a été instauré. L'ensemble des lois, des règlements et des décrets sont respectés, et les limites de dépense sont observées. Une structure des pouvoirs complète est en place pour la plupart des fonctions de l'organisation et est mise à jour périodiquement. La délégation des pouvoirs est conforme aux responsabilités opérationnelles. Le cadre de contrôle est en place et entièrement intégré. Les contrôles sont intégrés aux processus et ne viennent pas s'y ajouter. Les contrôles fonctionnent comme prévu et sont intégrés de manière fonctionnelle pour éviter le dédoublement inutile. Ils sont examinés périodiquement quant aux risques (avantage éventuel ou degré d'exposition à la perte). Des processus sont en place pour veiller à ce que des mesures correctives soient prises. Des contrôles de rechange sont conçus au besoin. La structure des pouvoirs concorde très bien avec les valeurs ministérielles et la culture de l'organisation. Les pouvoirs appuient la prestation de services répondant aux besoins des clients. Les gestionnaires effectuent des autoanalyses des contrôles requis. Ils sont informés des éventuelles lacunes en matière de contrôle. Le cadre de contrôle est utilisé de manière stratégique pour appuyer des valeurs et une éthique à toute épreuve dans l'organisation. La structure des pouvoirs est étroitement liée à la politique de gestion du risque pour l'ensemble de l'organisation. Les pouvoirs sont utilisés à titre d'agent stratégique facilitant la gestion de l'organisation.
Justification
  • On a mis en place des contrôles financiers, des instruments de délégation des pouvoirs et un programme de vérification. Des processus d’analyse du risque ont été établis pour l’exécution des programmes. Cependant, les systèmes ont besoin d’une meilleure interface/intégration. Il faut homogénéiser la méthode d’assurance de la qualité partout l’organisation.

Transparence de la responsabilisation distincte

Clarté des responsabilités et de l’organisation

Constatations Possibilités d'action
  • La mise en place de mécanismes de gouvernance des centres opérationnels a permis d’améliorer la participation, la communication et la coordination horizontales dans les régions. Le gestionnaire des inspections assume des responsabilités de gestion de plus en importante.
  • Il existe différentes visions quant aux rôles des Opérations et des Programmes, ce qui complique la conception des programmes et la détermination de la priorité relative des activités de réglementation lorsque les ressources ne suffisent pas à respecter les normes de conception des programmes. La responsabilité ultime de donner suite aux priorités fixées n’est pas toujours bien définie.
  • Le concept du Réseau des Programmes (organisation matricielle) s’avère un peu plus onéreux en raison de l’interaction entre les programmes et les opérations, du double emploi et de la prise de décisions. L’approche sous-tendant la structure du Réseau des Programmes est inconstante dans l’ensemble de l’organisation, en partie à cause de divergences dans la structure des programmes. On dénote une confusion quant aux responsabilités exactes qui ont été transférées, en matière de politiques, au Réseau des Programmes.
  • On trouve du personnel scientifique dans quatre secteurs de la structure organisationnelle responsable des produits au détail, ce qui complique la coordination de la fonction scientifique (p. ex. pour la recherche).
  • Il faut clarifier la responsabilité de certains secteurs horizontaux (p. ex. l’étiquetage). Les priorités touchant tous les programmes sont particulièrement imprécises.
  • Certaines structures de comité sont peu optimales et peuvent entraver le processus décisionnel. Il faut accroître l’efficacité des processus et des structures sous-tendant les comités.
  • Passer en revue le rôle et l’organisation du Réseau des Programmes. En clarifier la vision en la communiquer dans toute l’organisation. Faire en sorte que les gestionnaires portent davantage attention et impriment une meilleure orientation au Réseau des Programmes. Améliorer les liens entre les Programmes et les Opérations au niveau des centres opérationnels et des bureaux régionaux. Clarifier les rôles des gestionnaires de programme et des gestionnaires de l’inspection dans la détermination de la priorité relative des activités et la répartition des ressources.
  • Revoir la division organisationnelle des fonctions scientifiques dans l’Agence. À cette fin, on devra peut-être examiner la structure existante des activités scientifiques, et se pencher sur les possibilités de mieux intégrer ou coordonner les fonctions scientifiques dans toute l’organisation.
  • Examiner les processus qui pourraient faciliter la gestion des comités ( favoriser l’accès aux outils de gestion de projet, mieux faire connaître les processus de gestion de comité et donner de la formation à ce sujet, passer en revue les comités en place et leur composition, etc.).

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Clarté des responsabilités et de l’organisation

Clarté des responsabilités assignées et de la reddition de comptes dans l'ensemble de l'organisation.

Les rôles et les responsabilités des gestionnaires et des spécialistes sont en général compris à l'intérieur de l'organisation. Une certaine confusion entoure les responsabilités liées à l'atteinte des résultats et à la présentation de rapports à cet égard. * Une certaine confusion entoure les responsabilités des gestionnaires et des spécialistes. Les rôles et responsabilités des gestionnaires et des spécialistes se chevauchent parfois. Il n'est pas facile de déterminer qui détient le pouvoir définitif d'affecter les ressources en cas de conflit. # Le pouvoir, la responsabilité et la reddition de comptes sont clairement définis en fonction des objectifs organisationnels. La reddition de comptes est clairement décrite pour chaque niveau de gestionnaire et de spécialiste et bien comprise dans l'ensemble de l'organisation. On constate peu ou pas de chevauchement des responsabilités. Les problèmes liés à la reddition de comptes sont résolus rapidement. Les responsabilités quant aux ressources, à la présentation de rapports et à l'atteinte de résultats sont clairement délimitées. Les responsabilités en matière de traitement des problèmes financiers et autres problèmes nouveaux qui surviennent dans le ministère sont claires. Il existe un cadre des responsabilités clair qui constitue un cadre de travail pour les pratiques modernes de gestion comme la gestion des ressources et les rapports sur le rendement. Les responsabilités des gestionnaires et des spécialistes sont constamment révisées en fonction des exigences des clients et des intervenants externes ainsi que des organismes centraux. La structure et les responsabilités sont modifiées de façon proactive.
Justification
  • Dans l’ensemble, les rôles et les responsabilités sont clairement définis, et il y a un bon esprit d’équipe. Une certaine confusion entoure le rôle du Réseau des Programmes et ceux des Programmes et des Opérations dans la planification et la détermination de la priorité relative des activités lorsque les ressources sont insuffisantes. En outre, certains considèrent que la répartition des activités scientifiques dans l’Agence est floue et source d’inefficacité.

Clarté des responsabilités et de l’organisation

Constatations
  • L’ACIA conserve les principes de responsabilité ministérielle et fait rapport au ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
  • Même si le Ministre est responsable de l’orientation générale de l’Agence, le président supervise et oriente l’activité et le personnel de l’Agence.
  • La structure de reddition de comptes de l’Agence est définie dans la Structure de rendement, de rapport et de responsabilité.
  • On a créé un conseil consultatif de 12 membres, chargé de conseiller le Ministre sur toute question relevant de l’Agence, y compris les questions de planification, d’élaboration de politiques, opérationnelles et administratives.
  • L’ACIA a appliqué un nouveau cadre de gouvernance de la GI/TI.
  • L’ACIA a négocié des protocoles d’entente avec AAC pour certains services particuliers de surveillance financière et de gestion des installations.
  • L’ACIA a établi des centres de services nationaux pour la gestion des biens, les comptes fournisseurs et les comptes débiteurs.
  • Un certain nombre de modifications organisationnelles ont été apportées à l’Agence depuis sa création. On s’est efforcé d’éliminer le chevauchement interministériel qu’elle a hérité dans des domaines comme l’inspection, l’application des lois, la gestion du risque et les services de laboratoire.
  • L’intégration des services et des fonctions issus de quatre ministères a engendré des problèmes tels que l’assimilation des cultures et la délimitation des rôles et des responsabilités. L’examen des ressources a mis au jour des chevauchements ou des lacunes de responsabilisation dans certains domaines.
  • La mise en œuvre du Réseau des Programmes a créé des difficultés. Ainsi, dans certains cas, le personnel des Programmes joue davantage un rôle opérationnel qu’un rôle de conception de programme. L’inverse est également vrai.

Objectifs de rendement et évaluations

Constatations Possibilités d'action
  • L’Agence a mis au point (mais non appliqué complètement) un Programme d’examen du rendement.
  • La majorité des cadres supérieurs ont conclu des accords de rendement qui précisent les attentes en la matière, y compris les résultats/engagements clés et permanents.
  • Une certaine incohérence caractérise l’évaluation du rendement dans l’ensemble de l’organisation.
  • Des mesures de surveillance, de rétroaction et de contrôle sont prises quotidiennement, mais le processus d’examen du rendement ne s’est pas répandu dans tous les secteurs de l’organisation.
  • Offrir une formation sur le processus d’évaluation du rendement, pour uniformiser davantage les méthodes employées à l’Agence.
  • Évaluer la nécessité d’étendre partout dans l’organisation le processus d’examen du rendement.
  • Déterminer dans quels autres secteurs de l’organisation on pourrait appliquer le principe de la rémunération au rendement.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Objectifs de rendement et évaluations

Mesure où l'atteinte des résultats financiers et opérationnels fait partie des objectifs de rendement.

Aucun objectif de rendement n'est en place. * Les objectifs de rendement des cadres supérieurs définissent les responsabilités et établissent les priorités et évaluent le rendement en fonction de celles-ci. L'atteinte des objectifs de rendement est un élément essentiel de l'évaluation du rendement des cadres supérieurs de l'organisation. Les systèmes servant à grouper les données sur le rendement et à les comparer aux objectifs financiers et opérationnels ne sont pas encore fonctionnels. # Des objectifs de rendement sont généralement instaurés pour la plupart des gestionnaires. Ils tiennent compte des objectifs organisationnels et sont étroitement liés aux plans d'activité, aux plans de travail et aux budgets. Ils sont considérés comme un inducteur principal de la planification des activités et des rapports sur le rendement et constituent le fondement principal de l'évaluation du rendement des gestionnaires. L'information sur le rendement sert à mesurer les résultats opérationnels et financiers précisés dans les objectifs de rendement. Les objectifs de rendement des divers niveaux de gestion sont étroitement liés. L'information contenue dans les objectifs de rendement est partagée ouvertement entre les gestionnaires et les employés. Les objectifs de rendement des gestionnaires sont rajustés au besoin pour tenir compte des changements apportés aux priorités et aux plans d'activité et de travail par suite de l'évolution de l'environnement. L'information sur le rendement fondée sur les tendances sert à évaluer les résultats financiers et opérationnels précisés dans les objectifs de rendement. Les priorités et les objectifs de rendement des ententes de responsabilité se reflètent sur les objectifs particuliers des employés. Les objectifs de rendement sont révisés périodiquement afin de refléter les nouvelles priorités organisationnelles et les changements dans les plans stratégiques et d'activité. Les systèmes de rapport sur le rendement sont étroitement liés aux ententes de responsabilité. L'exécution des responsabilités en matière de pratiques modernes de gestion sont évaluées et les dérogations sont expliquées.
Justification
  • Des accords de rendement sont en place pour les cadres supérieurs. Un Programme d’examen du rendement a été mis en place pour l’ensemble de l’Agence, mais il n’est pas encore pleinement mis en œuvre. On pourrait homogénéiser davantage l’application du processus d’évaluation du rendement. En outre, il semble possible de mieux répartir les objectifs de rendement aux différents paliers de l’Agence.

Appui d’experts

Constatations Possibilités d'action
  • Le Réseau des Programmes signale des lacunes dans le soutien fourni par les services fonctionnels, comme les Finances. À l’origine, les Opérations devaient offrir un soutien fonctionnel, mais ce concept s’est effrité au fil du temps.
  • Dans le cas de certains services, le degré de service/réponse dépend partiellement du poste et de l’emplacement géographique (p. ex. service de RH dans la RCN comparativement au service régional).
  • Certaines Directions générales obtiennent un soutien à la fois de l’administration centrale et d’unités locales, quand le service de l’administration centrale est jugé inadéquat. La chose varie selon le service.
  • Les Services informatiques semblent améliorer leur prestation. Le modèle de gouvernance des TI est considéré comme un pas dans la bonne direction.
  • Aucun commentaire n’a été formulé sur le soutien réglementaire et intergouvernemental, le recouvrement des frais, l’accès à l’information et la protection des renseignement personnels, les relations avec le Cabinet ou les communications.
  • Examiner la répartition des fonctions de services d’entreprise entre les Directions générales/centres opérationnels et les groupes de l’administration centrale, comme le Contrôleur et les Ressources humaines. Ainsi, on pourrait s’assurer que les services d’entreprise sont fournis de façon optimale, avec un minimum de chevauchement et de double emploi, et que les spécialistes en soutien d’entreprise sont en mesure de formuler des conseils stratégiques et de jouer un rôle de remise en question au niveau local, dans les centres opérationnels et les bureaux régionaux.
  • Mieux surveiller les services, pour en harmoniser davantage la prestation. À cette fin, on pourrait au besoin appliquer des normes de service, mener des sondages internes auprès de la clientèle, et procéder à une surveillance constante du respect des normes de service.
  • Poursuivre l’évaluation repère des fonctions de soutien d’entreprise, pour en déterminer la taille optimale.

 

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*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
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Appui d’experts

Excellent conseiller à la disposition des gestionnaires pour les aider à prendre des décisions quant aux questions relatives aux pratiques modernes de gestion et aux opérations.

Le rôle des spécialistes consiste principalement à traiter des transactions. Les spécialistes fonctionnels effectuent des analyses de base de l'information requise par la direction pour appuyer le processus décisionnel en réponse à des demandes précises et dans le cadre de leur mandat de contrôle. * La capacité du ministère en matière de techniques d'analyse a été mise à jour dans les organisations des spécialistes. Ces derniers donnent suite aux demandes des gestionnaires relatives à des conseils sur les processus et des conseils stratégiques. Les spécialistes ne connaissent pas toujours bien les opérations. La qualité du service varie d'un secteur fonctionnel à l'autre. # Le service répond aux besoins. Les conseils des spécialistes sont faciles à obtenir au besoin. Les spécialistes fonctionnels sont compétents sur le plan technique et travaillent avec les gestionnaires hiérarchiques pour fournir une analyse et des conseils stratégiques ainsi qu'une analyse et des conseils relatifs aux processus. Ils sont perçus comme des partenaires à valeur ajoutée pour l'analyse et la prise de décisions et non comme un obstacle. Les spécialistes sont proactifs lorsqu'ils proposent de nouveaux outils et techniques aux gestionnaires. Les spécialisent travaillent en étroite collaboration avec les gestionnaires en leur fournissant de l'information à valeur ajoutée, des conseils techniques et adaptés aux fins de l'établissement des priorités, de la planification, de la prise de décisions et de la conception des programmes. Les spécialistes connaissent très bien les opérations et sont informés sur les techniques d'analyse pour appuyer les gestionnaires hiérarchiques. Les spécialistes se tiennent au courant des secteurs stratégiques connexes et sont conscients des tendances dans leur discipline. Le rôle des spécialistes en ce qui concerne la remise en question et la fourniture de conseils d'expert est valorisé par tous les niveaux de la direction. Les spécialistes sont perçus comme des moteurs principaux de l'amorce de changements et sont souvent appelés à jouer le rôle de chef dans le cadre d'initiatives de changement. Les pairs des spécialistes fonctionnels leur demandent souvent de fournir des conseils et du soutien à d'autres organisations, ou de prendre la parole lors de conférences sur les nouvelles tendances ou les pratiques exemplaires.
Justification
  • Il faut davantage uniformiser la qualité et le niveau des services de soutien fonctionnel comme l’informatique, les finances et les ressources humaines. L’Agence a besoin de s’assurer que tous les groupes (p. ex. le Réseau des Programmes) reçoivent un soutien adéquat, et que les services de soutien d’entreprise sont offerts de façon optimale, considérant leur emplacement actuel dans la structure organisationnelle de l’Agence. La cote de « capacité actuelle » pourrait varier selon le secteur fonctionnel.

Rapports externes

Constatations Possibilités d'action
  • L’Agence produit un grand nombre de rapports externes.
  • La double structure de rapport de l’Agence est onéreuse. La préparation des deux séries de rapports (rapports annuels et rapports ministériels de rendement) est une opération qui exige beaucoup de temps pour toutes les personnes concernées.
  • La loi constitutive de l’ACIA contient une disposition particulière, exigeant que le BVG examine le rapport annuel de rendement de l’ACIA. Le BVG a émis des réserves au sujet des données sur le rendement contenues dans le rapport annuel 1999-2000. Plus précisément, le BVG estime que les rapports ne fournissent pas le « type de renseignements sur le rendement » requis par la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments; à son avis, les données présentées ne brossent pas encore un tableau clair et complet du rendement de l’Agence, permettant de déterminer le degré d’atteinte des objectifs. L’Agence réfute bon nombre des objections soulevées. Des projets-pilotes (donner des exemples?) sont en cours pour contrer les problèmes.
  • Envisager la possibilité de rationaliser le double système de rapport—(rapport ministériel sur le rendement et rapport annuel). Même s’il est coûteux de créer les deux rapports, l’infrastructure technologique doit être en place pour faciliter l’intégration.
  • Continuer d’améliorer les mesures et les rapports de rendement pan-organisationnels, pour pouvoir rehausser la qualité des données de rendement figurant dans les rapports externes. Évaluer les résultats des projets-pilotes sur la mesure de rendement, pour évaluer les améliorations apportées dans la qualité des données produites aux fins des rapports destinés au BVG.

 

Legend
*=Capacité actuelle
#=Capacité visée
THÈME 1 2 3 4 5
Rapports externes

Mesure où les rapports sont conformes aux exigences du Parlement, des organismes centraux et des intervenants clés en matière de diffusion de l'information.

La conformité aux exigences relatives à la préparation des rapports externes est minimale. Le processus utilisé pour consolider l'information financière et autre que financière aux fins des rapports externes est révisé régulièrement. Des liens étroits sont maintenus avec les organismes centraux, les parlementaires et les principaux intervenants afin de veiller à ce que l'information soit conforme à leurs exigences. Les rapports externes sont adaptés aux structures de responsabilisation et de planification du ministère. * L'organisation est reconnue par les organismes externes (par exemple le SCT), les parlementaires (par exemple le Comité des comptes public) et les principaux intervenants (par exemple les organismes provinciaux) pour la production utile, cohérente et crédible d'information financière et autre que financière dans un format convivial. Les rapports externes sont faciles à comprendre et ont du sens pour les utilisateurs. L'information contenue dans les rapports externes est fondée sur les tendances afin que les changements soient contrôlés périodiquement. # Les rapports externes sont étroitement liés aux plans stratégiques et d'activité. L'information intégrée, fournie par les experts et les gestionnaires fonctionnels dans les plans stratégiques et d'activité, est utilisée dans la préparation des rapports externes. La haute direction participe activement à la préparation et à la publication des rapports externes. Le ministère se démarque par la qualité des documents de ses rapports externes, qui sont innovateurs. Le ministère est souvent sélectionné pour la réalisation de projets pilotes visant à modifier les processus de rapport externe dans l'ensemble du gouvernement.
Justification
  • Malgré les réserves du BVG concernant le rapport annuel de l’Agence, les organismes centraux et les intervenants externes estiment généralement qu’elle produit des rapports externes utiles et crédibles. La « capacité visée » est influencée par le fait que l’Agence, de par son mandat réglementaire, est fortement tenue de rendre des comptes au public.

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