Gouvernement du CanadaSanté Canada/Health Canada
   
Sauter toute navigation -touch directe z Sauter au menu vertical -touch directe x Sauter au menu principal -touch directe m  
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil - ASPC Centres Publications Lignes directrices Index A-Z
Santé - enfants Santé - adultes Santé - aînés Surveillance Santé Canada
   
    Agence de santé publique du Canada
Relevé des maladies transmissibles au Canada

 

Relevé des maladies transmissibles au Canada
Volume 29  DCC-9
le 1er octobre 2003

Une déclaration d'un comité consultatif (DCC)
Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV)
*

DÉCLARATION SUR L'ÉTHIQUE ET LE VOYAGE

Document Adobe télédéchargeable
8 pages - 173 KB PDF


Préambule

Le Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV) donne à Santé Canada des conseils courants et à jour de nature médicale, scientifique et de santé publique concernant les maladies tropicales infectieuses et les risques pour la santé associés aux voyages internationaux. Santé Canada reconnaît que les conseils et les recommandations figurant dans cette déclaration reposent sur la pratique médicale et les connaissances scientifiques les plus récentes et les diffuse dans le but d'informer les voyageurs ainsi que les professionnels de la santé qui sont appelés à leur prodiguer des soins. 

Les personnes qui administrent ou utilisent des médicaments, des vaccins ou d'autres produits devraient bien connaître la monographie du produit ainsi que toute autre norme ou instruction approuvée concernant leur usage. Les recommandations relatives à l'usage des produits et les autres renseignements présentés ici peuvent différer de ceux qui figurent dans la monographie ou toute autre norme ou instruction approuvée pertinente établie par les fabricants autorisés. Rappelons que les fabricants font approuver leurs produits et démontrent leur innocuité et leur efficacité uniquement lorsqu'ils sont utilisés conformément à la monographie ou à toute autre norme ou instruction approuvée semblable.

Le tourisme est l'une des industries les plus florissantes du début du XXIe siècle et un indicateur fiable de la croissance économique des pays développés et en développement. Beaucoup de pays voient le tourisme comme une solution simple et rapide pour surmonter leurs difficultés économiques. De plus en plus, des pays choisissent d'exploiter et de promouvoir leurs ressources naturelles afin d'attirer davantage de touristes dans ce qui représente un marché très concurrentiel. Cette nouvelle situation pose plusieurs défis d'ordre éthique pour l'industrie des voyages et du tourisme, le voyageur, la culture du pays d'accueil et les professionnels de la santé des voyages.

L'industrie des voyages et du tourisme

Toute industrie qui tente de concilier «le bien du marché» et le «bien de la population» doit maintenir une tension éthique entre les deux principes. Selon le Conseil mondial du tourisme et des voyages, l'industrie touristique a dépassé celles de l'automobile, de l'acier, de l'électronique et de l'agriculture et est maintenant considérée comme l'une des plus importantes industries mondiales(1). Plus de 100 millions de personnes travaillent dans l'industrie touristique qui sert annuellement plus d'un demi-milliard de touristes; au milieu des années 90, cette entreprise a généré une force économique annuelle évaluée entre 2 et 3,5 trillions $US(2,3)

Beaucoup de problèmes auxquels se heurte l'industrie du tourisme sont d'ordre éthique, notamment la destruction de l'environnement, la pollution, l'épuisement des ressources naturelles, l'impéralisme économique et l'exploitation sexuelle(4). Le tourisme a été défini comme l'industrie des entreprises de vacances, des agents de voyage, des entreprises de transport et de construction, des fabricants de roulottes, des exploitants de funiculaires, des fabricants de skis, des marchands de souvenirs, de l'automobile, des banques, des assureurs. Cette industrie a ses propres lois, sa propre légitimité(5). Chaque secteur de l'industrie touristique cherche à se tailler une plus grande part du marché, peu importe les méthodes de marketing utilisées pour atteindre ses objectifs d'ordre économique, les préceptes du marché l'emportant sur l'éthique. 

En réaction à ces tensions éthiques, on a reconnu la nécessité d'envisager le concept de «tourisme durable» si l'on veut que l'industrie continue de réaliser des gains économiques. Le tourisme durable est défini comme le développement de la capacité mondiale de l'industrie touristique et de la qualité de ses produits sans qu'il y ait d'effets indésirables sur l'environnement qui soutient et alimente cette industrie(6). De ce cadre est né l'écotourisme, un volet du tourisme qui représentait près de 10 % de l'industrie touristique en 1994(7). L'écotourisme est défini comme une forme de tourisme qui permet de voyager de façon responsable dans un milieu naturel tout en préservant l'environnement et en améliorant le bien-être de la population locale(8). Selon le Conseil consultatif canadien de l'environnement, l'écotourisme doit promouvoir une éthique environnementale positive, reposer sur une philosophie biocentrique plutôt qu'anthropocentrique et entraîner des avantages sur les plans social, économique, scientifique, politique et sur le plan de la gestion pour la faune et l'environnement(9)

L'écotourisme a suscité un intérêt considérable au sein de l'industrie des voyages, en partie à cause de l'intérêt croissant des consommateurs et des impacts économiques évidents, mais aussi en raison des préoccupations croissantes concernant la conservation et le développement durable de la ressource la plus précieuse du tourisme - le milieu naturel - qui constitue la principale attraction touristique. Cependant, la popularité de l'écotourisme a aussi donné lieu à une pléthore de pseudo-entreprises écotouristiques qui ne respectent pas les normes en matière d'impact minimal sur l'environnement, d'avantages maximaux pour les régions touristiques ni d'éthique de la conservation(10). Bien qu'on ait conçu des projets de surveillance du niveau de développement durable et de conservation appliqué par l'industrie touristique(11-13), il n'existe actuellement aucun organisme de réglementation ni mécanisme pour évaluer l'impact du tourisme. 

Le voyageur

De nombreux codes d'éthique ont été élaborés, tout d'abord pour les touristes et ensuite pour l'industrie touristique, en raison d'une préoccupation croissante concernant des pratiques soit-disant irresponsables de la part de touristes, de l'industrie touristique et des gouvernements(14). Ces codes abordent généralement les principes d'éthique en mettant l'accent sur le sens des responsabilités plutôt que sur une ligne de conduite précise, sur l'exhortation et la pression morale plutôt que sur une série de règles applicables(15) (voir l'annexe). Selon un auteur, les codes sont conçus pour traduire les théories philosophiques plus formelles de l'éthique en une série de lignes directrices pouvant être appliquées à la prise de décisions au quotidien(16)

Une des responsabilités du touriste lorsqu'il entre en contact avec une culture étrangère est de respecter la culture et les coutumes du pays d'accueil. Toutefois, les voyageurs sont habituellement préoccupés en premier lieu par les risques personnels dont le vol, les agressions, les traumatismes non intentionnels et les infections. Il vient rarement à l'esprit du voyageur que celui-ci représente un risque potentiel ou un danger pour la population d'accueil et son milieu de vie. Des dangers tels que la propagation des infections dans la population locale par les touristes, la pollution introduite par les touristes, la destruction de l'environnement, la consommation accrue de ressources précieuses comme l'eau et l'électricité, la hausse du coût de la vie, l'inflation de la valeur des terres due à la demande des touristes, les conflits créés par l'étalage de la richesse et de la prospérité face à la pauvreté omniprésente dans beaucoup de cultures d'accueil, l'exploitation sexuelle et le manque de débouchés économiques pour les populations locales qui n'ont généralement pas accès à la propriété dans l'industrie touristique, font rarement l'objet de discussion avant le départ. 

Les touristes, souvent pressés de se libérer du stress de la société, généralement occidentale, peuvent ne pas être intéressés à discuter de tels problèmes d'éthique exigeants ou qu'on les leur rappelle. Néanmoins, un ressentiment croissant de la part des cultures d'accueil(17) envers les touristes et les conséquences potentielles de certaines activités touristiques, notamment l'introduction ou la propagation du VIH(18), rendent nécessaire l'examen des comportements éthiques des voyageurs. Le problème réside dans la façon d'aborder ces questions et de savoir qui devrait le faire. Il ne sera pas facile d'appliquer des règles ou des codes de conduite stricts à l'intention des voyageurs, ce qui, au bout du compte, ne sera peut-être pas utile. Cependant, on ne devrait pas sous-estimer la sensibilisation et l'éducation. Les personnes qui donnent des conseils en prévision d'un voyage, entre autres les spécialistes de la médecine des voyages, les bureaux des passeports, les agents de voyage et les entreprises de tourisme, devront évaluer les éléments d'une éducation et d'une information adéquates en matière d'éthique du voyage. En plus de recevoir des messages appropriés de prévention des maladies, les voyageurs ont besoin de se doter d'une éthique qui assurera la protection de la culture d'accueil et de son milieu de vie, la survie ultime de l'industrie touristique de même qu'une expérience plus sûre et plus enrichissante pour tous les voyageurs. 

La culture du pays d'accueil

On peut retracer les fondements modernes de l'opposition mondiale au tourisme lors d'une conférence tenue à Manille en 1980 par des chefs religieux provenant de pays en développement et préoccupés par l'impact négatif du tourisme sur leur culture d'accueil. De cette rencontre est née l'audacieuse «Déclaration de Manille» stipulant que le tourisme fait plus de mal que de bien aux populations et aux sociétés du tiers monde. Par la suite, la Ecumenical Coalition on Third World Tourism a été créée et est devenue depuis une des organisations internationales d'avant-garde encourageant le tourisme responsable(15) (voir l'annexe). 

Les avantages du tourisme pour les cultures d'accueil sont souvent mentionnés comme étant principalement d'ordre économique, y compris la génération de devises étrangères, la création d'emplois, des revenus supplémentaires pour le gouvernement d'accueil au moyen de la taxation des touristes et l'amélioration des structures économiques locales. D'autres avantages potentiels, mais indirects, incluent l'amélioration des routes, la disponibilité de l'électricité, l'accès aux hôpitaux, l'amélioration des systèmes d'aqueduc et d'égouts et des services de santé. 

Est-ce que les cultures d'accueil tirent profit des bienfaits potentiels du tourisme? Les données actuelles laissent entendre que non. Les sociétés transnationales rapatrient la majorité des revenus générés par le tourisme dans les pays en développement. Cette soi-disant «fuite économique de l'industrie touristique» s'explique en grande partie par le fait que les Occidentaux sont propriétaires des hôtels, des centres de villégiature, des restaurants, des agences de voyage, des sociétés aériennes et des agences de location de voitures mis à la disposition des touristes en voyage dans les pays en développement(19). De plus, le secteur de l'industrie touristique dans les pays en développement utilise beaucoup de biens importés, notamment des matériaux de construction, de l'équipement de chantier, des aliments et des boissons. Malgré ces fuites, les cultures locales peuvent encore tirer profit du tourisme grâce à la création d'emplois; on s'interroge toutefois sur cet avantage potentiel(19). Les populations locales embauchées par le secteur touristique peuvent gagner des salaires très insuffisants en monnaie locale dévaluée pour effectuer des métiers inférieurs qui leur sont souvent attribués(20). Les occasions de travail plus lucratives, tels que des postes de gestion, d'administration financière et de relations publiques, sont souvent réservées aux étrangers(21). Par conséquent, les avantages économiques du tourisme pour les cultures d'accueil locales peuvent être surestimés. 

Est-ce que la population indigène retire des bienfaits indirects du tourisme? On considère souvent les améliorations dans les secteurs du transport, de l'électricité, de l'eau et des systèmes d'égouts comme étant des avantages indirects de l'industrie touristique. Toutefois, les touristes consomment de façon disproportionnée davantage d'eau, d'aliments et d'électricité que les populations locales, ce qui se traduit à l'occasion par une réduction de l'accès de ces populations à ces ressources(20). Des données laissent entendre également que la santé des populations locales peut être aggravée par l'afflux de touristes(21,22). Comme il a été déjà mentionné, le tourisme peut avoir été responsable de l'introduction et de la propagation du VIH dans au moins une destination d'accueil(18). Les revenus du tourisme sont rarement affectés à l'amélioration de l'état de santé des populations locales. 

En plus des avantages latents potentiels, à quels autres risques liés au tourisme les cultures d'accueil sont-elles exposées? Les coûts environnementaux du tourisme, tels que la perturbation et la destruction d'écosystèmes, la pollution, l'érosion des terres, l'épuisement des ressources naturelles (aliments, eau, terres, combustibles fossiles) et les déchets créés par les produits jetables, sont bien documentés(21,23). Les coûts sociaux du tourisme ne sont pas aussi nettement liés à l'industrie touristique. La perte des traditions culturelles et des langues locales ainsi que la hausse des problèmes de sécurité tels que le cambriolage, le vol qualifié, la prostitution, les jeux de hasard et les crimes violents ont tous été attribués en partie au tourisme(24-26). Une augmentation de l'abus de drogues et d'alcool accompagnée d'une hausse subséquente des maladies transmises sexuellement ont été manifestement liées au tourisme dans certaines régions du monde en développement(27). Enfin, on refuse souvent aux populations locales l'accès aux ressources naturelles qui attirent au départ les touristes(28). Pour que le tourisme soit durable à long terme, les avantages pour les cultures d'accueil devront l'emporter sur ces risques importants. 

Les professionnels de la santé des voyages

Les cliniques de voyageurs devraient-elles apprendre au voyageur à adopter des modèles éthiques de comportement et d'interaction interculturelle en plus des comportements de prévention des maladies? Les renseignements destinés aux voyageurs devraient-ils inclure des conseils mettant l'accent sur les questions d'ordre éthique pour certaines destinations? Malheureusement, moins de 50 % des voyageurs séjournant dans un pays en développement consultent un professionnel de la santé des voyages(29). Ils ont tendance à demander conseil à d'autres voyageurs, à des agents de voyage, à des groupes de voyageurs ou à l'ambassade/au consulat du pays d'accueil et reçoivent souvent des renseignements erronés(30-33). Les voyageurs qui consultent des professionnels de la santé, y compris des cliniques de voyage spécialisées, reçoivent souvent des renseignements incomplets et imprécis(34,35). De plus, les conseillers en médecine des voyages ne possèdent que peu ou pas de formation sur les aspects culturels et éthiques des voyages. Tout comme pour les messages de prévention des maladies, il est manifestement nécessaire d'améliorer l'éducation des professionnels de la santé en matière d'éthique des voyages et de tourisme. Il est possible d'y arriver en incorporant un volet médecine des voyages et éthique du tourisme dans les programmes d'études en sciences de la santé, en améliorant et en multipliant les programmes de formation médicale continue à l'intention des conseillers en santé des voyages, de même qu'en établissant des normes pour la profession au moyen d'examens et de certificats. En outre, il faut accorder plus d'attention aux sources et au contenu appropriés de recommandations sur l'éthique des voyages, tels que les guides de voyage ou les dépliants qui offrent un aperçu des codes d'éthique à l'intention des voyageurs. Enfin, des organisations internationales de médecine des voyages, comme l'International Society of Travel Medicine, devraient s'engager à encourager des mesures plus responsables de la part de tous les acteurs de l'industrie des voyages et du tourisme. 

Conclusion

Vraisemblablement, le tourisme continuera d'être une industrie mondiale en plein essor. Une évaluation complète en prévision d'un voyage va bien au-delà des risques personnels pour la santé du voyageur. Étant donné que le rôle du conseiller en médecine des voyages est de rendre le voyage possible, les aspects éthiques des voyages et du tourisme relèvent du spécialiste de la médecine des voyages, à la condition que la fourniture de renseignements supplémentaires ne se fasse pas au détriment des questions de santé et de sécurité, qui font partie de son mandat principal. Un tourisme qui fait du voyageur son point d'intérêt central pour la commercialisation et la vente sans égard aux risques environnementaux et socioculturels pour les cultures d'accueil peut, à court terme, réaliser des objectifs de profit, mais à la limite ne sera jamais une industrie durable. Les codes d'éthique mondiaux à l'intention des touristes et de l'industrie touristique ne seront efficaces que dans la mesure où la sensibilisation aux questions d'éthique actuelles concernant le tourisme progressera. Les professionnels de la santé des voyages peuvent jouer un rôle important en sensibilisant davantage l'industrie touristique et le public voyageur. 

Recommandations

Recommandation

Cote MFP*

L'industrie des voyages, les professionnels de la santé des voyages et les bureaux des passeports devraient fournir aux voyageurs potentiels des renseignements sur les aspects éthiques des voyages, y compris la protection des milieux et des cultures d'accueil(27) 

C III

Les touristes potentiels devraient connaître les codes internationaux d'éthique du tourisme (voir l'annexe) distribués par l'industrie touristique, les professionnels de la santé des voyages et les bureaux des passeports(27) 

C III

L'impact du tourisme sur les milieux et les cultures d'accueil devrait être surveillé par une organisation ou un mécanisme international(4) 

C III

*Médecine fondée sur des preuves

Expiration

Le présent document sera mis à jour tous les 4 ans ou lorsqu'on disposera de nouveaux renseignements. 

Références

  1. The WTTC report: travel and tourism in the world economy. Brussels : World Travel and Tourism Council, 1992.

  2. Whitney DL. Ethics in the hospitality industry: an overview. Dans : Hall SSJ, éd. Ethics in hospitality management: a book of readings. East Lansing, Michigan: Educational Institute of the American Hotel & Motel Association, 1992.

  3. Exploring tourism [éditorial]. The Nation 1997;265:3.

  4. Payne D, Dimanche F. Towards a code of conduct for the tourism industry: an ethics model. J Business Ethics 1996;15:997-1007.

  5. Krippendorf J. Towards new tourism policies. Dans : Medlick S, éd. Managing tourism. Oxford, England: Butterworth-Heinemann, 1991.

  6. Hawkes S, Williams P. The greening of tourism - from principles to practice, GLOBE'92 tourism stream: case book of best practice in sustainable tourism. Vancouver, BC: Sustainable Tourism, Industry, Science and Technology, Canada, and the Centre of Tourism Policy and Research, Simon Fraser University, 1993.

  7. Frank P, Bowerman J. Can ecotourism save the planet? Conde Nast 1994(Dec):134-37.

  8. Western D. Defining ecotourism. Dans : Lindberg K, Hawkins DE, éds. Ecotourism: a guide for planners and managers. North Bennington, Vermont: The Ecotourism Society, 1993:7-11.

  9. Canadian Environmental Advisory Council. A protected areas vision for Canada. Ottawa: Minister of Supply and Services Canada. Cat. No. EN 92-14/1991F.

  10. Arlen C. Ecotour, hold the eco: polluting rivers and bagging wildlife may be on the agenda. U.S. News & World Report 1995(May 29):61-3.

  11. Hiller H. Environmental bodies edge closer to green ratings for travel. The Ecotourism Society Newsletter 1991(summer):1.

  12. Holland R. Rating and recommending ecotourism enterprises [résumé]. Présenté au : First World Congress on Tourism and the Environment (Belize City), Belize, avril 1992.

  13. Shores JN. The challenge of ecotourism: a call for higher standards [résumé]. Présenté au : Fourth World Congress on National Parks and Protected Areas (Caracas), Venezuela, février 1992.

  14. Malloy DC, Fennell DA. Codes of ethics and tourism: an exploratory content analysis. Tourism Management 1998;19(5):453-61.

  15. Kutay K. The new ethic in adventure travel. Buzzworm: The Environmental Journal 1989;1(4):31-6.

  16. Dean PJ. Making codes of ethics “real”. J Business Ethics 1991;10:99-110.

  17. Chandrapurkar J. Tourists' haven, locals' hellhole. Herald (Calangute, Goa) 1997 (18 juillet).

  18. Figueroa JP, Brathwaite A, Ward E et coll. The HIV/AIDS epidemic in Jamaica. AIDS 1995;9(7):761-68.

  19. Hundt A. Impact of tourism development on the economy and health of Third World nations. J Travel Med 1996;3:107-12.

  20. Ascher F. Tourism: transnational corporations and cultural identities. Paris : UNESCO, 1985.

  21. Stonich S, Sorensen JH, Hundt A. Ethnicity, class, and gender in tourism development: the case of the Bay Islands, Honduras. J Sustainable Tourism 1995;3:1-28.

  22. Bezruchka S. Tourism and the health of local populations [éditorial]. Wilderness and Environmental Medicine 1997;8:73-4.

  23. Green H, Hunter C. The environmental impact assessment of tourism development. Dans : Johnson P, Thomas B, éds. Perspectives on tourism policy. London: Mansell, 1992:29-48.

  24. Mathieson A, Wall G. Tourism: economic, physical and social impacts. New York: Longman, 1982.

  25. Harrison D, éd. Tourism and the less developed countries. New York: Halstead Press, 1992.

  26. Hitchcock M, King VT, Parnwell MJG, éds. Tourism in south-east Asia. New York: Routledge, 1993.

  27. Hobson JSP, Dietrich UC. Tourism, health and quality of life: challenging the responsibility of using the traditional tenets of sun, sea, sand, and sex in tourism marketing. J Travel and Tourism Marketing 1994;3(4):21-38.

  28. McKee DL, Tisdell C. Developmental issues in small island economies. New York: Praeger, 1990.

  29. Lobel HO, Campbell CC, Pappaioanou M et coll. Use of prophylaxis for malaria by American travelers to Africa and Haiti. JAMA 1987;257:2626-27.

  30. Centers for Disease Control. Imported malaria among travelers - United States. MMWR 1984;33:388-90.

  31. Demeter SJ. An evaluation of sources of information on health and travel. Can J Public Health 1989;80:20-2.

  32. Nettleman MD, Wenzel AH. Health advice for travelers from embassies and consulates [lettre]. N Engl J Med 1990;322:136.

  33. Sawyer LJ, Keystone JS. Travel advice from embassies and consulates of developing countries. Can Med Assoc J 1987;136:693.

  34. Keystone JS, Dismukes R, Sawyer L et coll. Inadequacies in health recommendations provided for international travelers by North American travel health advisors. J Travel Med 1994;1:72-8.

  35. Townend M. Sources and appropriateness of medical advice for trekkers. J Travel Med 1998;5:73-9.


ANNEXE
Code d'éthique à l'intention des touristes(15)

  1. Voyagez dans un esprit d'humilité et avec le désir véritable d'en connaître davantage sur la population du pays d'accueil. Soyez respectueux des sensibilités d'autrui en évitant ainsi tout comportement offensant de votre part, en particulier lorsque vous prenez des photos.

  2. Prenez l'habitude d'observer et d'écouter, plutôt que simplement voir et entendre.

  3. Tenez compte du fait que pour les habitants du pays que vous visitez, les concepts de temps et les façons de penser peuvent être différents des vôtres. Cela ne les rend pas inférieurs à vous, seulement différents.

  4. Au lieu de chercher la plage de vos rêves, découvrez une manière de vivre différente, avec un regard différent.

  5. Renseignez-vous sur les coutumes locales; un geste qui peut paraître courtois dans un pays peut signifier tout à fait le contraire dans un autre. Les gens seront heureux de vous aider.

  6. Plutôt que d'adopter l'attitude occidentale «je sais tout», prenez l'habitude de poser des questions.

  7. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un touriste parmi tant d'autres au pays; ne vous attendez pas à obtenir des privilèges spéciaux.

  8. Si vous cherchez à tout prix à vivre une expérience qui rappelle le confort de votre foyer, ne gaspillez pas votre argent en voyages.

  9. Lors de vos emplettes, rappelez-vous que «l'aubaine» que vous avez obtenue n'a été possible qu'en raison du maigre salaire versé au fabricant.

  10. Ne faites pas de promesses aux gens du pays d'accueil si vous ne pouvez pas les tenir.

  11. Prenez le temps de réfléchir à votre expérience quotidienne dans le but d'approfondir votre compréhension des choses. Ce qui peut sembler une bonne affaire pour vous peut causer un tort considérable à autrui.


*

Membres : Dr B. Ward (président); H. Birk; M. Bodie-Collins (serétaire général); Dr H.O. Davies; Dre M.-H. Favreau; Dr K. Gamble; Dre S. Kuhn; Dre A. McCarthy; Dr P.J. Plourde; Dr J.R. Salzman.
Représentants de liaison : Dr R. Birnbaum (SCSI); L. Cobb (CUSO); Dr V. Marchessault (SCP et CCNI); Dre H. Onyette (SCMI); Dr R. Saginur (ACSP).
Représentants d'office : Dre E. Callary (SC); R. Dewart (CDC); Dr E. Gadd (DPT); Dr N. Gibson (DDN); Dr M. Lapointe (CIC); Dr V. Lentini (DDN); Dre M. Parise (CDC).
Membre émerité : Dr C.W.L. Jeanes.

Ce document a été préparé par le Dr P.J. Plourde et approuvé par le CCMTMV.

 

[Relevé des maladies transmissibles au Canada]

Dernière mise à jour : 2003-10-01 début