Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

22 septembre 2006

Éclosion d’infection à E. coli O157:H7 dans plusieurs États américains : États-Unis
Les autorités sanitaires de l’État et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont découvert une poussée étendue d’infections à E. coli O157:H7 attribuable à des épinards frais aux États-Unis. La Food and Drug Administration (FDA) a émis un communiqué de presse le 14 septembre afin d’aviser la population de ne pas consommer d’épinards frais. En date du 21 septembre, 157 personnes infectées par la souche d’E. coli O157:H7 responsable de l’éclosion ont été signalées aux CDC dans 23 États. Au nombre des personnes infectées, 83 personnes (52 p. 100) ont été hospitalisées, 27 personnes (17 p. 100) ont été traitées pour une insuffisance rénale (syndrome hémolytique et urémique) et un adulte est décédé au Wisconsin. Cent treize personnes (71 p. 100) étaient des femmes et 11 (7 p. 100) étaient des enfants âgés de moins de 5 ans. Parmi les personnes infectées qui ont fourni la date à laquelle elles sont tombées malades 92 p. 100 ont commencé à présenter des symptômes entre le 19 août et le 5 septembre. La date du premier signalement de symptômes associés à la consommation d’épinards frais est le 19 août. Les États qui ont signalé des cas sont l’Arizona (4 cas), la Californie (1), le Colorado (1), le Connecticut (3), l’Idaho (4), l’Illinois (1), l’Indiana (8), le Kentucky (7), le Maine (2), le Michigan (4), le Minnesota (2), le Nebraska (8), le Nouveau-Mexique (5), le Nevada (1), l’État de New York (11), l’Ohio (20), l’Oregon (5), la Pennsylvanie (7), l’Utah (17), la Virginie (1), l’État de Washington (3), le Wisconsin (41) et le Wyoming (1).
Source : Avis d’alerte médicale, Centers for Disease Control and Prevention, les 15 et 21 septembre 2006

Hospitalisations associées à la grippe confirmée en laboratoire chez les enfants, dans la région métropolitaine de Toronto et de Peel, selon les données de surveillance active, 2004-2005 : Canada
L’infection grippale est associée à une morbidité et à une mortalité importantes dans la population pédiatrique. Le grand nombre d’hospitalisations attribuables à l’infection grippale a une incidence importante sur le système de soins de santé au Canada. Malgré ces constats, rares sont les données sur les taux d’hospitalisation et les résultats associés à la grippe chez les enfants canadiens, lesquels pourraient guider l’élaboration d’une politique de vaccination, ainsi que des recommandations quant à la prise en charge des cas. Les progrès réalisés dans la mise au point de tests de diagnostic rapides en laboratoire permettent d’évaluer avec précision le fardeau de l’infection grippale. Ces taux d’hospitalisations ont été calculés en fonction de caractéristiques épidémiologiques et cliniques dans la population pédiatrique de la région métropolitaine de Toronto et de Peel. Ces données ont été recueillies par l’intermédiaire d’une surveillance active au cours de la saison 2004-2005. En tout, 184 enfants âgés de 16 ans ou plus atteints de la grippe ont été hospitalisés dans la région métropolitaine de Toronto et de Peel au cours de la saison 2004-2005. Quatre-vingt-dix-neuf (54 p. 100) étaient infectés par le virus de la grippe A et 85 (46 p. 100) par le virus de la grippe B. Cent trois enfants (55 p. 100) ont été admis dans l’un des 13 hôpitaux du Toronto Invasive Bacterial Disease Network (réseau de la maladie bactérienne invasive de Toronto) et 81 (44 p. 100) ont été admis à l’Hospital for Sick Children. Les sujets de sexe masculin représentaient 59 p. 100 (n =109) des hospitalisations. Quatre-vingt-dix-sept (53 p. 100) patients étaient âgés de moins de 24 mois. De ce nombre, 42 (43 p. 100) étaient âgés de 0 à 6 mois et 55 (57 p. 100) de 6 à 24 mois. Le taux d’hospitalisation fondé sur l’ensemble de la population était de 0,25 pour 1 000; le taux variait selon l’âge et était le plus élevé (0,81 pour 1 000) chez les sujets âgés de moins de deux ans. Le nombre de personnes hospitalisées en 2004-2005 atteint un sommet en février, alors que 74 cas ont été signalés.
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, vol. 32, no 18, le 15 septembre 2006

Effet de la vaccination antipneumococcique : comparaison des taux de vaccination chez les patients atteints de la pneumonie pneumococcique bactériémique et non-bactériémique : États-Unis
Malgré l’acceptation répandue du vaccin antipneumococcique 23-valent capsulaire contre le pneumocoque (VPP), ses effets de protection continuent d’être contestés. Le statut de vaccination de chaque patient d’un centre médical d’anciens combattants à Houston, au Texas, ayant soumis à une culture qui a révélé la présence de Streptococcus pneumoniae au cours d’une période de 4,5 ans, a été utilisé afin d’établir le taux de comparaison entre des patients qui avaient reçu le VPP et qui étaient atteints de la pneumonie pneumococcique bactériémique, de la pneumococcie invasive, de la pneumonie pneumococcique non-bactériémique, de l’exacerbation aiguë de bronchite chronique dûe au S. pneumoniae et de la colonisation pneumococcique. Les comparaisons principales ont été faites entre des patients atteints de pneumonie pneumococcique bactériémique ou toute pneumococcie invasive et les patients qui étaient atteints de la pneumonie pneumococcique non-bactériémique. On a également comparé les taux de vaccination des patients traités pour une pneumonie pneumococcique non-bactériémique aux taux de vaccination des patients traités pour l’exacerbation aiguë de bronchite chronique ou la colonisation pneumococcique. Le taux des patients qui avaient reçu antérieurement le VPP était moins élevé chez ceux qui étaient atteints de la pneumonie pneumococcique bactériémique (39,7 p. 100) ou de toute pneumococcie invasive (38, p. 100) que parmi les patients atteints d’une pneumonie pneumococcique non-bactériémique (57,6 p. 100), de l’exacerbation aiguë de bronchite chronique (60 p. 100) ou de la colonisation pneumococcique (57,8 p. 100). Le VPP a donné un taux de protection de 54 p. 100 contre la pneumonie pneumococcique bactériémique comparativement à la pneumonie pneumococcique non-bactériémique. La protection ne semble pas avoir été efficace contre la pneumonie non-bactériémique comparativement, par exemple, à la colonisation pneumococcique ou à l’exacerbation aiguë de bronchite chronique. Le VPP offre une protection modérée contre la pneumococcie invasive, mais il ne donne pas une protection efficace contre la pneumonie pneumococcique non-bactériémique. Selon ces conclusions, il est important de poursuivre la recherche en vue d’améliorer le vaccin antipneumococcique.
Source : Clinical Infectious Diseases, vol. 43, no 8, le 15 octobre 2006


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2006-09-22 haut de la page