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Lignes directricesPROGRAMME DE SÉCURITÉ ET DE SANTÉ AU TRAVAIL
[ Objectifs de la politique
| Renvois
| Instruments habilitants
| Définition
| Application
| Responsabilités
| Responsabilités des gestionnaires ou surveillants
| Que faire en cas d'accident
| Responsabilités des employés du SCC
| Structure organisationnelle
| Formation
| Formation en premiers soins et en RCR | Enquête sur les accidents
| Sécurité-incendie
| Plans de mesures d'urgence
| Télétravail
| Réaffectations ou congés liés à la maternité
| Politique antitabac
| Protection associée aux rayons ultraviolets (UV)
| Refus de travailler en cas de danger
| Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT)
| Protection respiratoire
| Sécurité en espace clos
| Dispositifs de protection contre les chutes
| Suivi des accidents
| Mécanismes de présentation de rapports
| Confidentialité de l'information
| Vérification et évaluation ]
Annexe A Annexe B Annexe B1 Annexe B2 Annexe B3 Annexe C Annex D Annexe E Annexe F OBJECTIFS DE LA POLITIQUE 1. Les objectifs de la présente politique sont :
RENVOIS 2. Directive du commissaire no 254 - Programmes de sécurité et santé au travail et de retour au travail; Directive du commissaire no 345 - Sécurité-incendie; Directive du commissaire no 573 - Contrôle des objets pouvant compromettre la sécurité dans les établissements. INSTRUMENTS HABILITANTS 3. Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition; Loi sur la gestion des finances publiques; Partie II du Code canadien du travail; Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail; Manuel du Conseil du Trésor, volume Sécurité et santé au travail; Conventions collectives; Normes nationales de formation du Service correctionnel du Canada. DÉFINITION 4. Dans les présentes lignes directrices, la « Commission des accidents du travail » (ou CAT) désigne toutes les commissions provinciales, y compris la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) au Québec, la Commission de la sécurité professionnelle et de l'assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) en Ontario et la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) au Yukon. APPLICATION 5. Les normes énoncées dans le présent document s'appliquent à tous les employés et les contractuels oeuvrant au SCC, tant à l'administration centrale qu'aux paliers régional et local. L'application des politiques, directives, normes et procédures approuvées figure dans les annexes indiquées ci-après.
RESPONSABILITÉS 6. À titre d'employeur, le SCC a l'obligation d'exercer un leadership efficace à tous les échelons afin de veiller à l'observation intégrale des exigences découlant des politiques du Conseil du Trésor, de la partie II du Code canadien du travail et du Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail, ainsi que de toute norme et ligne directrice qu'il pourrait lui-même élaborer. Les gestionnaires sont tenus d'encourager le respect de plein gré des consignes, l'auto-réglementation et la résolution en commun des problèmes. 7. Le Secteur de la gestion des ressources humaines à l'administration centrale est chargé d'élaborer des lignes directrices touchant la réglementation de questions précises par rapport à la sécurité et la santé au travail (SST) ainsi que des normes nationales de formation en la matière. Il revient au coordonnateur national de la santé et de la sécurité au travail de surveiller l'exécution du Programme de la SST à l'échelle nationale et de donner des instructions à cet égard aux coordonnateurs régionaux, aux gestionnaires et aux comités de la sécurité et de la santé. 8. Sous-commissaires régionaux
9. Les sous-commissaires régionaux, les directeurs d'établissement, les directeurs de district, les responsables de secteur, les directeurs des centres correctionnels communautaires et les chefs de secteur ont les responsabilités suivantes :
RESPONSABILITÉS DES GESTIONNAIRES OU SURVEILLANTS 10. Le surveillant doit veiller à ce que les tâches soient accomplies en toute sécurité dans un environnement sain. Ses responsabilités incluent les suivantes :
QUE FAIRE EN CAS D'ACCIDENT 11. Premiers soins ou soins médicaux - Le gestionnaire doit d'abord veiller à ce que le travailleur blessé ou malade reçoive les premiers soins et (ou) des soins médicaux. Si ce dernier requiert des soins médicaux, il revient à l'employeur de s'occuper de son transport chez un médecin ou à l'hôpital, selon le cas. Le surveillant devrait demander au travailleur s'il désire être accompagné chez le médecin ou à l'hôpital afin :
Tel qu'il est stipulé à la partie II du Code canadien du travail, une enquête doit immédiatement être menée sur les lieux de l'accident en conformité avec les dispositions que renferme le Code canadien du travail. En cas de blessure grave ou de décès, la police locale, Développement des ressources humaines Canada (DRHC) - Programme du travail - et un employé représentant le Comité local de la sécurité et de la santé au travail sont habilités, en vertu de la partie II du Code canadien du travail, à mener une enquête sur les circonstances entourant l'accident. Le représentant du SCC doit veiller à ce que les lieux de l'accident soient laissés tels quels (p. ex., en les circonscrivant à l'aide d'une corde) jusqu'à ce que ces enquêtes soient terminées, sauf s'il faut s'y introduire pour sauver une vie ou pour minimiser les risques d'autres accidents. Une copie du rapport d'enquête sera envoyée au commissaire ou à son délégué. Immédiatement après avoir été mis au courant de l'accident du travail ou de la maladie professionnelle, le gestionnaire doit veiller à ce que le rapport d'accident de la Commission des accidents du travail (voir la liste des formulaires de chaque CAT provinciale à l'annexe F) et le Rapport d'enquête de situation comportant des risques (formulaire LAB 1070 de DRHC) soient dûment remplis, puis transmis au représentant ou au coordonnateur de la sécurité et de la santé au travail. (Voir l'annexe D.) RESPONSABILITÉS DES EMPLOYÉS DU SCC 12. Les employés du Service doivent se familiariser avec les dispositions que renferme l'article 126 à la partie II du Code canadien du travail, ainsi que s'y conformer. En outre, ils doivent immédiatement signaler à la direction toute situation présentant ou pouvant présenter un danger susceptible d'être cause de blessure ou de maladie pour eux-mêmes ou pour d'autres personnes. Il incombe à l'employé blessé ou malade, ou à un autre employé si la blessure en empêche l'employé blessé, de signaler l'accident du travail ou la maladie professionnelle à l'employeur (c'est-à-dire au surveillant immédiat ou, en l'absence de ce dernier, à un autre surveillant). STRUCTURE ORGANISATIONNELLE 13. La partie II du Code canadien du travail et la Directive sur les comités et les représentants (chapitre 2-20 du Manuel du Conseil du Trésor) prescrivent la création d'un comité d'orientation (CNMSST) et de Comités locaux de la sécurité et de la santé au travail. Les comités établis aux paliers régional et local du SCC doivent être composés de représentants patronaux et syndicaux, tel que le prévoit le Code canadien du travail. Dans les installations où il y a moins de 20 employés, un représentant en matière de sécurité et de santé au travail est désigné. Un Comité régional mixte de la sécurité et de la santé au travail doit être constitué dans chacune des régions pour répondre aux préoccupations des comités locaux en la matière. (Voir l'annexe B1.) Les comités régionaux et locaux ainsi que les représentants en matière de sécurité et de santé au travail doivent remplir le mandat élaboré par le SCC. (Voir les annexes B2 et B3.) Le Comité national mixte de la sécurité et de la santé au travail (CNMSST) constitue le comité d'orientation. Ce comité doit participer à l'élaboration de la politique et des programmes en matière de sécurité et de santé ainsi qu'examiner les questions de fond soulevées par les Comités régionaux mixtes de la sécurité et de la santé au travail et ne faisant pas l'objet d'un grief au moment de l'examen. Le CNMSST présente ses recommandations au Comité de direction. (Voir l'annexe B.) FORMATION 14. La formation indiquée ci-après est requise suivant des mesures législatives, les politiques du Conseil du Trésor et les normes nationales de formation du SCC.
FORMATION EN PREMIERS SOINS ET EN RCR 15. Le SCC doit assurer aux employés des services de premiers soins en conformité avec les exigences établies dans les normes du Conseil du Trésor et les normes nationales de formation du SCC. Il doit veiller à ce que des secouristes soient disponibles en nombre suffisant pour administrer les premiers soins aux employés pendant les heures de travail.
ENQUÊTE SUR LES ACCIDENTS 16. Le SCC doit satisfaire aux exigences énoncées à la partie II du Code canadien du travail en ce qui concerne les enquêtes, l'enregistrement et les rapports d'enquête sur les accidents, maladies professionnelles et autres incidents portés à sa connaissance. Lorsqu'un employé est décédé ou a subi une blessure grave au travail, le SCC doit faire enquête sur la situation conformément à la partie XV du Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail. Une copie du rapport d'enquête doit être envoyée au commissaire ou à son délégué. (Voir l'annexe D -Rapport d'enquête de situation comportant des risques.) SECURITÉ-INCENDIE 17. Le SCC a adopté des procédures uniformes et des pratiques recommandées en vue d'aider toutes les unités à appliquer des normes élevées en matière de sécurité-incendie et ainsi minimiser les risques de pertes humaines et matérielles. (Voir la Directive du commissaire no 345 et le Manuel sur la sécurité-incendie.) PLANS DE MESURES D'URGENCE 18. Les plans de mesures d'urgence doivent préciser comment répondre efficacement aux situations d'urgence touchant la sécurité et la santé au travail et ils doivent figurer dans le plan d'urgence de l'unité opérationnelle. Le responsable de l'installation doit informer tous les employés de la teneur de ces plans. Le Comité local de la sécurité et de la santé au travail doit participer à l'élaboration des plans pour tout ce qui concerne la sécurité et la santé. En outre, les employés prenant directement part à la planification des mesures d'urgence en matière de sécurité et de santé doivent être mentionnés dans le plan d'urgence d'ensemble de l'unité opérationnelle. Il importe que les plans décrivent clairement la marche à suivre en cas d'urgence et les mesures à prendre par les employés compétents. (Voir la Directive du commissaire no 600 - Gestion des cas d'urgence.) TÉLÉTRAVAIL 19. La politique relative au télétravail doit être examinée de concert avec les Comités locaux de la sécurité et de la santé au travail, ou les représentants en la matière, afin de déterminer les conditions à remplir pour assurer la sécurité des lieux de travail. Ces comités doivent veiller à ce que les employés adoptant une telle formule soient au courant des risques éventuels et prennent toutes les précautions raisonnables pour prévenir les accidents au travail. Une nouvelle disposition du Code canadien du travail élimine le droit de l'employeur d'inspecter les lieux de télétravail dans des domiciles sans le consentement de l'employé. L'accord de télétravail doit être en conformité avec les lignes directrices figurant dans la politique du Conseil du Trésor sur le télétravail. RÉAFFECTATIONS OU CONGÉS LIÉS À LA MATERNITÉ 20. Selon la politique du Conseil du Trésor en matière de réaffectations ou de congés liés à la maternité, les employées enceintes et celles qui allaitent peuvent demander une modification temporaire de leurs tâches ou de leur lieu de travail sans perte de salaire. Des dispositions à la partie II du Code canadien du travail permettent à l'employée enceinte ou allaitant un enfant de cesser d'exercer des fonctions qui, selon elle, peuvent constituer un risque pour sa santé ou celle du fœtus ou de l'enfant, et ce, jusqu'à ce qu'elle obtienne un certificat médical attestant qu'il existe ou non un tel risque. Pendant la période où l'employée tente d'obtenir le certificat médical, l'employeur peut, en consultation avec l'employée, affecter celle-ci à un autre poste ne présentant pas de risques pour sa santé ou celle du ftus ou de l'enfant. Sans préjudice des droits prévus par les autres dispositions que renferment le Code canadien du travail, toute convention collective ou autre accord, ou encore les conditions d'emploi applicables, l'employée ne peut plus refuser d'exercer ses fonctions dès que le médecin en vient à une décision concernant l'existence ou l'absence du risque. Qu'elle ait ou non été affectée à un autre poste, l'employée est, pendant cette période, réputée continuer à occuper son poste et à en exercer les fonctions, et continue de recevoir le salaire et de bénéficier des avantages qui y sont rattachés. POLITIQUE ANTITABAC 21. Le SCC a mis en application une politique relative à l'usage du tabac qui respecte les exigences du Conseil du Trésor et la Loi sur la santé des non-fumeurs. (Voir l'annexe C - Politique antitabac du SCC.) PROTECTION ASSOCIÉE AUX RAYONS ULTRAVIOLETS (UV) 22. Il incombe à la haute direction d'examiner, de concert avec les Comités locaux de la sécurité et de la santé au travail, les situations où le travail des employés s'effectue à l'extérieur afin de prendre toutes les mesures pratiques et raisonnables pour réduire l'exposition aux rayons nocifs du soleil. REFUS DE TRAVAILLER EN CAS DE DANGER 23. Suivant l'article 128 du Code canadien du travail, l'employé au travail peut refuser d'utiliser ou de faire fonctionner une machine ou une chose, de travailler dans un lieu ou d'accomplir une tâche s'il a des motifs raisonnables de croire que, selon le cas, il est dangereux pour lui de travailler dans le lieu, ou encore l'utilisation ou le fonctionnement de la machine ou de la chose ou l'accomplissement de la tâche constitue un danger pour lui-même ou un autre employé. Advenant qu'un agent de santé et de sécurité de DRHC donne une directive, ou est sur le point de le faire, en vertu de la partie II du Code canadien du travail, le chef régional des Relations de travail en informera - par téléphone, télécopieur ou courrier électronique - le directeur général des Relations de travail à l'administration centrale. Un refus de travailler qui influe sur la sécurité matérielle de l'installation sera traité comme un incident de sécurité et signalé à l'administration centrale conformément à la Directive du commissaire no 620 - Transmission et consignation de renseignements sur la sécurité. La marche à suivre en ce qui concerne le refus de travailler est décrite dans le Guide sur le refus de travailler du SCC ainsi que dans la Directive sur le refus de travailler (chapitre 2-19 du Manuel du Conseil du Trésor). SYSTÈME D'INFORMATION SUR LES MATIÈRES DANGEREUSES UTILISÉES AU TRAVAIL (SIMDUT) 24. Le SIMDUT est un système conçu pour faire en sorte que les substances dangereuses fabriquées, importées ou utilisées sur les lieux de travail au Canada soient identifiées par les fournisseurs selon les critères types de la Loi sur les produits dangereux. Le fournisseur doit s'assurer que l'information est transmise aux employeurs et aux employés concernés. Le SIMDUT est exigé dans tous les lieux de travail où on utilise des matières dangereuses. Ce système comprend trois éléments : les étiquettes, les fiches signalétiques et les programmes de formation des employés. De plus amples renseignements sont fournis sur pf En direct. PROTECTION RESPIRATOIRE 25. Le SCC devrait prendre les mesures d'intervention minimales pour résoudre d'une façon efficace et sûre toute situation d'urgence, afin d'assurer la protection des personnes se trouvant sur sa propriété et de réduire le risque pour les employés touchés. Les appareils respiratoires ne devraient être utilisés qu'en dernier ressort lorsque les mécanismes de contrôle administratif et ceux de l'immeuble ne peuvent offrir un environnement sûr. SÉCURITÉ EN ESPACE CLOS 26. La direction et les employés sont conjointement responsables de la sécurité de toute personne qui pénètre dans un espace clos. Il faut prendre les précautions nécessaires pour protéger l'employé de toute atmosphère dangereuse, empêcher qu'il soit emprisonné par le déplacement de matériaux stockés et assurer sa sécurité d'une manière générale. La mise en uvre d'un programme de sécurité en espace clos est obligatoire dans tous les lieux de travail comportant des espaces clos conformément à la Directive sur les espaces clos dangereux (chapitre 2-7 du Manuel du Conseil du Trésor) et à la partie XI du Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail. De plus amples renseignements à cet égard sont affichés sur pf En direct. DISPOSITIFS DE PROTECTION CONTRE LES CHUTES 27. Le SCC doit fournir des dispositifs de protection contre les chutes conformément à la Directive sur les charpentes surélevées (chapitre 2-16 du Manuel du Conseil du Trésor) et à la partie XII du Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail. SUIVI DES ACCIDENTS 28. Le sous-commissaire régional doit veiller à ce que tous les lieux de travail dont il est responsable respectent les modalités en matière de rapport énoncées à la partie XV du Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail. Les situations dangereuses et les accidents doivent tous être consignés dans le Module sur la sécurité et la santé au travail du système PeopleSoft. À chaque endroit, les responsables de la sécurité doivent faire une analyse semestrielle des tendances, notamment en ce qui a trait aux groupes professionnels touchés, parties du corps blessées, causes des blessures, lieux des accidents et autre information pertinente, puis transmettre les résultats au Comité régional mixte de la sécurité et de la santé au travail. Dans le cas d'une blessure accidentelle subie par un détenu, le CMSST doit déterminer si des mesures correctives sont nécessaires. MÉCANISMES DE PRÉSENTATION DE RAPPORTS 29. Les rapports indiqués ci-après doivent être préparés par les personnes désignées.
CONFIDENTIALITÉ DE L'INFORMATION 30. La confidentialité, au sens de la loi, signifie que l'on doit s'abstenir de divulguer volontairement de l'information reçue en confidence. Cela n'a rien à voir avec des situations où la loi oblige une personne à divulguer une information ou le lui permet, ou lorsque des considérations humaines, morales ou éthiques existent. VÉRIFICATION ET ÉVALUATION 31. Selon la politique du Conseil du Trésor portant sur l'examen, la vérification interne et l'évaluation, les sous-commissaires régionaux doivent veiller à ce que tous les lieux de travail fassent l'objet d'une vérification annuelle en vue d'assurer le respect des politiques et procédures pertinentes en matière de sécurité et de santé, au moyen d'un système de vérification établi par le Secteur de la gestion des ressources humaines. Les résultats de ces vérifications doivent être communiqués au Comité de direction. Le Secteur de l'évaluation du rendement inclura l'évaluation du Programme de la SST dans son plan de vérification à long terme. Commissaire adjoint, Gestion des ressources humaines Original signé par : Jacques M. Pelletier
NORMES, GUIDES, PROCÉDURES ET RÈGLEMENTS APPROUVÉS EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ET DE SANTÉ AU TRAVAIL La présente annexe énumère les normes, les guides, les procédures et les règlements approuvés en matière de sécurité et de santé au travail. GUIDES DU CONSEIL DU TRÉSOR Les guides ci-après font partie du volume Sécurité et santé au travail du Manuel du Conseil du Trésor.
PROCÉDURES DU CONSEIL DU TRÉSOR Les procédures mentionnées ci-après sont décrites dans le volume Sécurité et santé au travail du Manuel du Conseil du Trésor.
POLITIQUES, DIRECTIVES ET NORMES DU CONSEIL DU TRÉSOR Les politiques, les directives et les normes indiquées ci-après font partie du volume Sécurité et santé au travail du Manuel du Conseil du Trésor.
RÈGLEMENT CANADIEN SUR LA SÉCURITÉ ET LA SANTÉ AU TRAVAIL Le Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail établit les exigences minimales que tout lieu de travail fédéral au Canada doit satisfaire. Les documents susmentionnés du Conseil du Trésor sont basés sur ce règlement tout comme ceux du Conseil national mixte et des syndicats de la fonction publique. Le Règlement traite des questions indiquées ci-après.
COMITÉ NATIONAL MIXTE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA SANTÉ AU TRAVAIL MANDAT Des détails sur la constitution et la fonction de ce type de comité sont fournis à la partie II du Code canadien du travail et dans les Procédures pour les comités nationaux et régionaux de sécurité et de la santé (chapitre 4-9 du Manuel du Conseil du Trésor). 1. Nom du Comité Comité national mixte de la sécurité et de la santé au travail (CNMSST). 2. Représentation Le Comité dessert tous les employés du Service correctionnel du Canada. 3. Instruments habilitants La partie II du Code canadien du travail; la Directive sur les comités et les représentants (chapitre 2-20 du Manuel du Conseil du Trésor); les conventions collectives signées par les employés de la fonction publique; les Procédures pour les comités nationaux et régionaux de sécurité et de la santé (chapitre 4-9 du Manuel du Conseil du Trésor), qui précisent le mode d'application, les exigences et les principes régissant le fonctionnement d'un tel comité. 4. Fonction du Comité Le CNMSST constitue la tribune principale pour les consultations patronales-syndicales sur les questions de sécurité et de santé au travail (SST). Il examinera les questions de SST d'envergure, stratégiques, nécessitant une réflexion à long terme et de manifestation récente. Se basant sur cet examen, il exercera un leadership à l'échelle du Service et fournira une orientation stratégique aux comités directeurs nationaux en matière de SST de même qu'aux comités régionaux et locaux chargés de la SST. 5. Composition et formation Le Comité doit être composé des personnes indiquées ci-après. Représentants de la partie patronale Commissaire ou son délégué Sous-commissaire régional (1) Directeur général des Services de santé Commissaire adjoint de la Gestion des ressources humaines Directeur général des Services techniques Représentants de la partie syndicale Syndicat des employés du Solliciteur général (SESG) Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) Syndicat des agents de correction canadiens (SACC) Association des gestionnaires financiers de la fonction publique (AGFFP) Coprésidents Partie patronale : commissaire ou son délégué Partie syndicale : agent syndical, SESG Secrétaire exécutif Directeur du Bien-être de la main-d'oeuvre Conseiller Chef de la Sécurité-incendie opérationnelle Les membres du Comité peuvent désigner des suppléants chargés de remplacer les membres incapables de remplir leurs fonctions ou d'assister aux réunions. Les membres recevront une formation conformément aux normes établies à la partie II du Code canadien du travail. 6. Mandat du Comité La principale fonction du CNMSST consiste à fournir une tribune pour :
7. Rôles Les rôles à assumer par le CNMSST sont les suivants :
8. Réunions Le Comité se réunira au moins quatre fois par année, pendant les heures normales de travail. Au besoin, des réunions spéciales seront organisées à la demande des coprésidents. La partie patronale et la partie syndicale devront s'entendre sur la nécessité de soumettre des questions à l'examen du CNMSST. Le quorum est atteint quand la majorité des membres sont présents, à condition qu'au moins la moitié d'entre eux représentent les employés et qu'il y ait au moins un représentant de l'employeur. Les membres du Comité s'efforceront de parvenir à un consensus plutôt que de soumettre au vote les questions à l'étude. Les représentants syndicaux des régions qui seront invités à assister à une réunion ne perdront pas leur salaire de base, mais leurs dépenses seront remboursées conformément aux dispositions pertinentes de leur convention collective. La direction n'assumera pas les frais de déplacement. 9. Registre Le Comité tiendra un registre de toutes les questions dont il sera saisi et respectera le caractère confidentiel des documents distribués aux réunions. Les membres du Comité ne divulgueront pas à d'autres des renseignements de nature personnelle fournis au cours de réunions, sans le consentement préalable écrit de la personne à laquelle appartiennent les dossiers. 10. Ordres du jour et procès-verbaux Un ordre du jour sera préparé par le secrétaire exécutif et distribué aux membres avant chaque réunion. Un procès-verbal sera rédigé, en anglais et en français, aussitôt que possible après chaque réunion. Il sera envoyé à tous les participants et aux membres du Comité de direction, puis affiché sur l'Infonet après avoir été approuvé par les deux coprésidents. Au besoin, des copies des procès-verbaux et des rapports sur les activités du Comité seront envoyées à DRHC (Programme du travail). 11. Dirigeants Le Comité sera dirigé par deux coprésidents, l'un de la partie patronale et l'autre de la partie syndicale, qui assumeront la présidence à tour de rôle. Le secrétaire exécutif sera chargé de la tenue des dossiers relatifs aux réunions ainsi que de la préparation et de la distribution des ordres du jour, des procès-verbaux et de tous les rapports finaux produits sous la direction du commissaire adjoint de la Gestion des ressources humaines. 12. Modifications Des modifications peuvent être apportées au présent mandat à condition qu'elles soient approuvées par la majorité des membres du Comité.
Coprésident, partie syndicale
__________________ Date Coprésident, partie patronale
COMITÉ RÉGIONAL MIXTE DE LA SÉCURITÉ ET DE LA SANTÉ AU TRAVAIL MANDAT 1. Représentation Le Comité régional mixte de la sécurité et de la santé au travail (CRMSST) dessert les employés du Service correctionnel du Canada oeuvrant dans la région où est formé ce comité. 2. Instruments habilitants Les Procédures pour les comités nationaux et régionaux de sécurité et de santé (chapitre 4-9 du Manuel du Conseil du Trésor), qui précisent le mode d'application, les exigences et les principes régissant le fonctionnement des comités; les conventions collectives signées par les employés de la fonction publique. 3. Fonction du Comité Le CRMSST constitue la tribune principale où les parties patronale et syndicale peuvent discuter de questions touchant la sécurité et la santé au travail (SST), et y trouver des solutions. 4. Composition du Comité L'employeur et les employés seront représentés également au sein du CRMSST, lequel devrait se composer d'un représentant des employés et d'un représentant de l'employeur pour chaque établissement et bureau de district. La nomination des membres du Comité doit être approuvée par les coprésidents. Coprésidents Le Comité sera dirigé par deux coprésidents, l'un représentant la direction et l'autre le syndicat, qui assumeront la présidence à tour de rôle suivant une rotation dont ils auront convenu. Le coprésident (employés) sera choisi par les représentants de partie syndicale, et le coprésident (employeur) sera nommé par le sous-commissaire régional. Secrétaire de séance Le coprésident (employeur) prendra des dispositions pour assurer la présence d'un secrétaire. Lorsqu'un nouveau coprésident (employeur) est nommé, d'autres arrangements seront faits en vue de remplacer le secrétaire. Le Comité peut être constitué des membres indiqués ci-après. Représentants de la partie patronale Sous-commissaire régional ou sous-commissaire adjoint Chef régional du Personnel Représentant des Opérations et des programmes correctionnels Administrateur régional des Services techniques Coordonnateur régional de la sécurité et de la santé au travail Chef régional de la Sécurité-incendie opérationnelle Directeurs d'établissement Directeurs de district Représentants de la partie syndicale Syndicat des employés du Solliciteur général (SESG) Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) Syndicat des agents de correction canadiens (SACC) Association des gestionnaires financiers de la fonction publique (AGFFP) Association des employé(e)s en sciences sociales (AESS) Coprésidents Partie patronale : sous-commissaire régional ou son délégué Partie syndicale : vice-président régional du SESG ou son délégué Personnes-ressources Coordonnateur régional de la sécurité et de la santé au travail Le Comité peut avoir recours à d'autres spécialistes suivant les besoins. 5. Mandat du Comité La principale fonction du CRMSST consiste à fournir une tribune pour :
6. Rôles Le CRMSST assumera les rôles suivants :
7. Réunions Le CRMSST se réunira au moins une fois par trimestre, pendant les heures normales de travail. Les régions devraient envisager de tenir des rencontres mensuelles si cela est nécessaire et possible. Au besoin, des réunions spéciales seront organisées à la demande de l'un des coprésidents. Les téléconférences constituent une solution acceptable. Des questions peuvent être soumises au CRMSST par n'importe quel membre du Comité à condition qu'elles répondent aux critères de base décrits ci-dessous. En temps normal, les coprésidents devraient s'entendre sur la nécessité de porter à l'attention du CNMSST des questions abordées au palier local ou régional, aux fins de discussion et de résolution; il suffit cependant qu'un coprésident présente la question au niveau national. Les membres du Comité s'efforceront de parvenir à un consensus plutôt que de soumettre au vote les questions à l'étude. Les coprésidents ne devraient habituellement pas se faire remplacer, sauf en cas d'urgence. Les autres membres du Comité peuvent désigner des suppléants chargés de les remplacer lorsqu'ils ne sont pas en mesure d'assister à une réunion. Le quorum est atteint quand la majorité des membres sont présents, à condition qu'au moins la moitié d'entre eux représentent les employés et qu'il y ait au moins un représentant de l'employeur. Le temps consacré par les représentants syndicaux à l'exécution de fonctions sanctionnées par le Comité doit, aux fins du calcul de la rémunération, être considéré comme ayant été passé au travail. Cela signifie que les membres ou leurs remplaçants ne doivent pas subir de perte de salaire lorsqu'ils assistent à une réunion régionale. Leurs dépenses seront remboursées suivant les dispositions pertinentes de leur convention collective. Les frais de déplacement ne seront pas assumés par la direction. Seules les situations d'urgence peuvent faire exception à cette règle, à condition cependant que le sous-commissaire régional ait donné son accord. Critères de base - Avant d'être soumises à l'examen du CRMSST, les questions de SST non résolues doivent d'abord être abordées par le Comité local de la sécurité et de la santé au travail. De plus, le membre qui présente la question au palier régional doit en aviser les représentants locaux. 8. Registre Le Comité tiendra un registre de toutes les questions dont il sera saisi. 9. Ordres du jour et procès-verbaux Un ordre du jour sera préparé par le secrétaire et distribué aux membres au moins sept jours avant la réunion. Un procès-verbal sera rédigé dès que possible après chaque réunion et envoyé promptement à tous les participants et au coordonnateur national de la sécurité et de la santé au travail, qui le remettra au CNMSST. Ce document sera également acheminé aux présidents nationaux des représentants des employés. Au besoin, des copies des procès-verbaux et des rapports d'activité seront envoyées à DRHC (Programme du travail). 10. Modifications Le mandat du CRMSST peut seulement être modifié par consensus. 11. Communication Le CRMSST doit tenir à jour une liste des représentants des Comités locaux de la sécurité et de la santé au travail formés dans la région, incluant le nom des coprésidents. En vue de faciliter l'échange de renseignements entre ces comités, la liste devrait être affichée sur le site régional de l'Infonet ainsi que dans toutes les installations de la région.
COMITÉ LOCAL MIXTE DE LA SÉCURITÉ ET MANDAT 1. Objectif Établir une structure officielle pour le fonctionnement efficace et uniforme des Comités locaux mixtes de la sécurité et de la santé au travail, au sein du Service correctionnel du Canada. 2. Constitution obligatoire Conformément à l'article 135 du Code canadien du travail, tout lieu de travail comptant 20 employés ou plus doit être doté d'un Comité mixte de la sécurité et de la santé au travail. Le SCC convient de l'importance de la sécurité et de la santé en ce qui a trait à la réalisation de la Mission et à l'appui de la valeur fondamentale 3, suivant laquelle « le personnel du Service constitue sa force et sa ressource principale ». 3. Nom du Comité Le comité constitué à chaque lieu de travail se nommera Comité mixte de la sécurité et de la santé au travail (CMSST), suivi du nom de l'installation (p. ex., le CMSST du pénitencier de Kingston). 4. Instruments habilitants La partie II du Code canadien du travail; le Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail; la Directive sur les comités et les représentants (chapitre 2-20 du Manuel du Conseil du Trésor); le volume Sécurité et santé au travail du Manuel du Conseil du Trésor. Le CMSST est aussi important que les autres aspects du bon fonctionnement de l'installation, et le directeur de l'établissement ou du district doit s'assurer que le Comité obtient la collaboration de tous les employés pour remplir son mandat. Le directeur de l'établissement ou du district doit également veiller à ce que le CMSST ait la possibilité de participer à l'élaboration ou à l'examen de toute nouvelle procédure, dans la mesure du possible, avant sa mise en application. 5. Sélection des membres Les membres du Comité doivent être choisis suivant les alinéas 135.1 (1) a) et b) du Code canadien du travail.
6. Coprésidents Le CMSST sera dirigé par deux coprésidents qui assumeront la présidence à tour de rôle. L'un d'eux sera choisi par les représentants des employés, tandis que l'autre sera nommé par le directeur de l'établissement, le directeur du district ou le chef de section. Les coprésidents devraient être choisis en fonction de leur capacité de collaborer pour résoudre des problèmes. D'ordinaire, la direction nomme au poste de coprésident le directeur adjoint des Services de gestion ou le titulaire d'un poste équivalent dans une installation autre qu'un établissement. Le coprésident peut donc être le DASG, mais il peut également s'agir d'une autre personne choisie par le gestionnaire du centre de responsabilité ou par les membres du Comité qui représentent la direction. 7. Représentants de la direction Il est important que les représentants de l'employeur détiennent le pouvoir d'agir, de sorte que le Comité puisse discuter des questions soulevées à la réunion et convenir des mesures à prendre. Normalement, le DASG, le chef du service d'incendie, les gestionnaires d'unité ou les titulaires de postes équivalents dans des installations autres que des établissements sont au nombre des membres du Comité. Les représentants de la direction doivent faire partie de la direction et ils sont encouragés à jouer un rôle actif au sein du Comité en devenant membres de sous-comités chargés notamment du respect des procédures, des inspections des lieux de travail, des activités de promotion de la sécurité et des ordres du jour des réunions. Le temps consacré aux activités du Comité par les représentants de la direction est reconnu comme rattaché à l'exercice de leurs fonctions, et il faut y accorder la priorité nécessaire. 8. Représentants des employés Les membres représentant la partie syndicale ne peuvent pas être des employés exclus en raison de leurs fonctions de gestion. 9. Secrétaire de séance Les coprésidents doivent nommer un secrétaire de séance, chargé de la rédaction et de la distribution de l'ordre du jour et du procès-verbal des réunions. 10. Procédure Le Comité doit agir en conformité avec la procédure décrite ci-après.
11. Pouvoirs Conformément à l'article 135 du Code canadien du travail, le CMSST a les obligations et les pouvoirs décrits ci-après
12. Refus de travailler En vertu du paragraphe 128 (1) du Code canadien du travail, un employé peut refuser de travailler s'il a des motifs raisonnables de croire que :
Exceptions L'employé ne peut refuser de travailler lorsque :
Responsabilités du CMSST Lorsqu'un employé invoque la partie II du Code canadien du travail, il doit en aviser un membre du CMSST. Au moins un membre du CMSST représentant l'employé mène une enquête, avec le surveillant, pour déterminer s'il existe un danger. Suivant la Directive sur le refus de travailler (chapitre 2-19 du Manuel du Conseil du Trésor), le Service peut, avant la tenue de l'enquête par l'agent de sécurité, exiger de l'employé concerné qu'il demeure à un endroit sûr près du lieu faisant l'objet de l'enquête ou encore affecter l'employé à un autre travail convenable. L'employé en question ne doit pas être envoyé hors du lieu de travail. De plus amples renseignements à cet égard sont fournis dans le Guide sur le refus de travailler du SCC. Remplacement des travailleurs Lorsqu'un employé exerce son droit de refuser de travailler en vertu du paragraphe 128 (1) du Code canadien du travail, le SCC remplacera le ou les employé(s) qui refusent de travailler seulement s'il détermine qu'en ne les remplaçant pas, la sécurité d'autres personnes, y compris des membres du public, des membres du personnel ou des détenus pourrait être compromise. 13. Inspections du lieu de travail Des inspections régulières du lieu du travail sont nécessaires pour assurer la conformité aux exigences établies dans le Code canadien du travail et le Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail. (Voir, à la fin de l'annexe, les spécimens de formulaires d'inspection qui peuvent être adaptés.) Les CMSST doivent effectuer chaque année une inspection complète de chaque lieu de travail. Des inspections mensuelles d'endroits différents sont recommandées afin de répartir la tâche. Les agents de sécurité du Programme du travail de DRHC sont autorisés à faire des inspections des lieux de travail s'ils sont accompagnés d'un représentant du CMSST. Les inspections des lieux de travail incluent les éléments clés indiqués ci-après.
14. Enquêtes sur les accidents Un « accident » s'entend d'un événement qui entraîne un décès, une blessure ou des dommages ou pertes matériels résultant d'un emploi, liés à un emploi ou survenant en cours d'emploi. Les enquêtes ont pour but premier d'établir les causes des accidents aussi rapidement que possible en recueillant et en examinant tous les renseignements s'y rapportant. Leur but ultime est de modifier les conditions et les méthodes de travail de sorte que le risque d'un accident semblable soit supprimé ou réduit. (Manuel du Conseil du Trésor, chapitre 5-2, Guide des enquêtes sur les accidents.)
15. Préoccupations des employés Le CMSST doit permettre aux employés de faire connaître leurs préoccupations concernant la sécurité et la santé. Les employés doivent être sûrs que leurs préoccupations seront prises en considération et traitées, et que celui qui les a fait connaître sera tenu au courant des progrès de l'affaire. Un suivi à bref délai est important pour que les employés sachent où en sont les choses. (Code canadien du travail, art. 133.) Les questions de sécurité et de santé seront examinées sur une base proactive par les membres du Comité de sorte que la priorité soit accordée à la prévention. Les préoccupations doivent être traitées de la manière décrite ci-après.
16. Formation Selon la partie II du Code canadien du travail et la politique du Conseil du Trésor en matière de SST, l'employeur (c.-à-d. le Service) est tenu de fournir à ses employés l'information, les instructions et la formation nécessaires pour assurer leur sécurité et leur santé au travail.
17. Premiers soins et RCR Le directeur de l'établissement ou du district est chargé de déterminer le nombre approprié d'employés désignés aux termes de la partie II du Code canadien du travail. La formation à fournir à ces derniers est décrite dans les normes nationales de formation du SCC. (Partie XVI du Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail et chapitre 2-5 du Manuel du Conseil du Trésor, Directive sur la sécurité et la santé - Premiers soins.) Il incombe aux CMSST de s'assurer que les employés ont accès à des services de premiers soins et de RCR sur place en tout temps. 18. Registres Le Comité doit tenir des registres précis sur :
Le Comité veille à ce que les renseignements pertinents soient entrés dans le Module sur la SST du système PeopleSoft en s'assurant qu'une personne est désignée dans chaque installation pour faire l'entrée des données. Le Comité utilise les rapports produits à l'aide de ce module pour déterminer les tendances, les types d'incidents et les lieux où ceux-ci sont survenus. Ces rapports aident à fixer les priorités dans chaque installation. 19. Ordres du jour et procès-verbaux Un ordre du jour doit être préparé par le secrétaire sous la direction des coprésidents, puis distribué aux membres une semaine avant la réunion. De nouveaux sujets peuvent être ajoutés au début de la réunion. Le Comité doit rédiger le procès-verbal de chacune des réunions. Le plus tôt possible après chaque réunion, le procès-verbal est approuvé par les deux coprésidents. Il doit être distribué aux personnes suivantes :
Les coprésidents doivent veiller à ce qu'une copie du procès-verbal soit affichée sur le lieu de travail dès que le document est approuvé. Une copie du procès-verbal doit être conservée sur le lieu de travail visé pour une période de deux ans après la tenue de la réunion. Cette copie doit être mise à la disposition de l'agent de sécurité du Programme du travail de DRHC, aux fins d'inspection. Tous les ordres du jour des réunions du Comité doivent comporter les points indiqués ci-après.
20. Rapport de fin d'année Suivant les Procédures pour les enquêtes sur les accidents et leur déclaration (chapitre 4-1 du Manuel du Conseil du Trésor), chaque CMSST doit présenter à l'agent de sécurité régional du Programme du travail de DRHC un rapport de fin d'année, au plus tard le 1er mars de chaque année, sur les activités menées par le Comité pendant la période de 12 mois se terminant le 31 décembre de l'année précédente. Le rapport doit être rédigé sur le formulaire LAB 1058, intitulé « Rapport du comité de sécurité et de santé », et porter la signature des deux coprésidents. Une copie du rapport doit également être envoyée au coordonnateur national de la sécurité et de la santé au travail, conformément à la politique du SCC. Dès que possible après la présentation du rapport, une copie doit être affichée sur les lieux du travail pendant une période de deux mois. 21. Communication Les CMSST doivent communiquer avec des spécialistes et demander appui, conseils et formation à l'extérieur lorsque cela est nécessaire. Ils peuvent également se tenir en rapport avec d'autres CMSST de leur région et du SCC. 22. Droits Le temps qu'une personne passe à assister aux réunions du Comité - y compris le temps raisonnable consacré aux préparatifs - et à s'acquitter des fonctions qui lui incombent en tant que membre du Comité est réputé avoir été employé à exécuter son travail. 23. Responsabilité Les membres des CMSST qui, de bonne foi, agissent ou omettent d'agir n'engagent pas leur responsabilité personnelle.
RAPPORT D'INSPECTION DU LIEU DE TRAVAIL Lieu de l'inspection : ________________________ Date de l'inspection : ______________ Unité ou secteur inspecté : ___________________ Heure de l'inspection : ________
Copies au : Comité mixte de la SST Inspecté par : ____________________________ Gestionnaire ou surveillant de l'unité ____________________________ Directeur de l'établissement ou du district ____________________________
NOTE DE SERVICE - INSPECTION DU LIEU DE TRAVAIL DATE :________________ LIEU
Le ou les dangers suivants ont été relevés :
Le risque d'accident ou de problème de santé est :
On recommande la ou les mesures suivantes :
INSPECTEURS DU COMITÉ DE LA SÉCURITÉ ET DE LA SANTÉ AU TRAVAIL _________________________ ___________________________ Nom (en lettres moulées) Nom (en lettres moulées) _________________________ ___________________________ Signature Signature COPIES AU : Surveillant de la section _________________________________ Gestionnaire de l'unité _________________________________ CMSST (aux fins d'examen et de suivi) Nota : En attendant que le danger relevé soit corrigé en permanence, le surveillant doit prendre toute mesure corrective immédiate jugée nécessaire. La présente note sera examinée à la prochaine réunion sur la SST. Rapport du surveillant de la section au CMSST (a/s du DASG) Les mesures correctives suivantes ont été prises :
Surveillant ______________________________ Date ____________________
REPRÉSENTANTS EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ ET DE SANTÉ AU TRAVAIL MANDAT 1. Nomination obligatoire Suivant l'article 136 du Code canadien du travail, un représentant en matière de sécurité et de santé au travail doit être nommé dans chaque lieu de travail où il y a habituellement au moins cinq employés et où il n'est pas nécessaire de former un Comité mixte de la sécurité et de la santé au travail. Lorsque la nomination d'un représentant en matière de sécurité et de santé au travail est obligatoire, le Service reconnaît :
2. Sélection d'un représentant Suivant l'article 136 du Code canadien du travail, la partie syndicale choisit le représentant comme il est indiqué ci-après.
3. Pouvoirs Le représentant en matière de sécurité et de santé au travail possède les pouvoirs décrits ci-après.
4. Registres Le représentant doit tenir des registres précis sur :
Le représentant voit à ce que les renseignements nécessaires soient entrés dans le Module sur la SST du système PeopleSoft en s'assurant qu'une personne est désignée dans chaque installation pour faire l'entrée des données. Le représentant utilise les rapports produits à l'aide de ce module pour déterminer les tendances, les types d'incidents et les lieux où ceux-ci sont survenus. Ces rapports aident à établir les priorités par rapport aux sujets de préoccupation dans chaque installation. 5. Droits Un représentant en matière de sécurité et de santé peut s'absenter de son travail pour s'acquitter des fonctions qui lui incombent en qualité de représentant. Le temps qu'il consacre à remplir ces fonctions est réputé avoir été employé à exécuter son travail. 6. Responsabilité Le représentant en matière de sécurité et de santé au travail qui, de bonne foi, agit ou omet d'agir n'engage pas sa responsabilité personnelle.
POLITIQUE ANTITABAC DU SCC
La politique antitabac du SCC interdit l'usage du tabac, par le personnel et les délinquants, dans les aires de l'administration, les gymnases, les salles à manger, les cuisines et les centres de santé des établissements. Les établissements devraient continuer de chercher à créer des environnements sans fumée.
Centres correctionnels communautaires (CCC) et centres résidentiels communautaires (CRC) Les mêmes règles que celles des pénitenciers s'appliquent au personnel et aux détenus qui veulent fumer dans les CCC et les CRC. Les chambres des CCC et des CRC qui sont placées sous l'autorité du SCC et qui satisfont à la définition de « local d'habitation », donnée dans le Règlement sur la santé des non-fumeurs, peuvent être désignées comme fumoirs ou zones fumeurs.
Centres psychiatriques régionaux (CPR), centres régionaux de traitement (CRT) et centres de santé régionaux (CSR) La politique antitabac du SCC, datée du 14 août 1990, précise que des exceptions sont nécessaires dans le cas des CPR, des CRT et des CSR; ces établissements doivent se conformer à des politiques sur l'usage du tabac qui remplissent à tout le moins les critères prescrits dans le Guide aux fins d'agrément des centres canadiens de santé mentale (psychiatriques). Jusqu'à tout récemment, ces normes exigeaient que les CPR, les CRT et les CSR aient des politiques sur l'usage du tabac touchant les sujets énumérés ci-dessous.
Le Guide aux fins d'agrément des centres canadiens de santé mentale (psychiatriques) a été remplacé en 1997 par une nouvelle publication intitulée Normes à l'intention des organismes de santé mentale : une approche centrée sur le client. En vertu des normes de 1997, les CPR, les CRT et les CSR ne sont pas tenus de se conformer à une liste quelconque de restrictions touchant l'usage du tabac.
Programmes de renoncement au tabac On devrait continuer à offrir aux détenus et aux employés, dans chaque établissement du SCC, des programmes, dispensés en groupe, de renoncement au tabac. Rapport d'enquête de situation Selon l'article 15.8 du Règlement canadien sur la sécurité et la santé au travail, lorsque l'enquête de l'employeur révèle que la situation comportant des risques a entraîné :
les résultats de l'enquête de l'employeur doivent sans délai être présentés par écrit au Comité de la sécurité et de la santé au travail ou au représentant en la matière, si l'un ou l'autre existe. Dans les 14 jours après que s'est produite la situation, l'employeur doit présenter une copie de ce rapport à l'agent de sécurité au bureau régional. Nota : Chaque fois qu'un tel rapport est préparé, une copie est transmise au Comité mixte de la sécurité et de la santé au travail ou à son représentant. Le formulaire à utiliser est celui de DRHC (Programme du travail), intitulé « Rapport d'enquête de situation comportant des risques » (LAB 1070).
Formulaires de chaque CAT provinciale
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mise à jour:
2003.04.15
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