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Santé des Premières nations et des Inuits

Virus du Nil occidental

Service d'information national sur le virus du Nil occidental

Le virus du Nil occidental et les Premières nations

Que fait-on pour lutter contre le virus du Nil occidental dans les collectivités des Premières nations ?

Pour lutter contre le virus du Nil occidental, la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada, en collaboration avec les autorités des Premières nations, participe à des activités de surveillance, d'éducation du public et de lutte contre les moustiques dans les collectivités des Premières nations.

La DGSPNI collabore avec ses homologues provinciaux et territoriaux pour s'assurer que les activités régionales de protection contre le virus du Nil occidental sont cohérentes et qu'elles s'intègrent à celles des provinces et des territoires dans toute la mesure du possible.

Surveillance

Suivi de l'activité du virus du Nil occidental  :

En 2006, les activités de surveillance dans les collectivités des Premières nations portent essentiellement sur les oiseaux, les moustiques et les humains. L'objet des activités de surveillance est de détecter le plus rapidement possible la présence du virus du Nil occidental dans une collectivité donnée de sorte que l'on pourrait décider rapidement des mesures d'intervention appropriées. Si la présence du VNO était détectée dans une collectivité des Premières nations, les autorités sanitaires de la collectivité en avisaient le chef et le conseil de bande.

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Oiseaux

Signalement des oiseaux morts

Trouver un oiseau mort porteur du VNO est un signe qui peut indiquer la propagation du virus dans une région donnée. Les citoyens peuvent aider à détecter le virus du Nil occidental dans leur collectivité en signalant tout oiseau mort au centre de santé communautaire ou au poste de soins infirmiers. Comme mesure préventive, on rappelle aux citoyens de toujours porter des gants de caoutchouc lorsqu'ils manipulent un oiseau ou un animal mort, car il peut être porteur de maladies.

Si l'on signale un oiseau mort dans une réserve, les autorités sanitaires locales (par exemple, les agents d'hygiène du milieu) coordonnent la collecte de la carcasse et envoye celle-ci au laboratoire approprié pour analyse. Les tests de détection sont effectués aux Centres canadiens coopératifs de la santé de la faune ou dans des laboratoires provinciaux ou fédéraux. Les résultats sont ensuite diffusés à travers le réseau local de santé publique vers la base de données nationale sur le virus du Nil occidental.

Les oiseaux visés incluent les corneilles, les geais, les corbeaux et les pies d'Amérique, mais les espèces variaient selon la région et la province. Les résidents peuvent communiquer avec le centre de santé communautaire ou le poste de soins infirmiers de leur collectivité pour connaître les espèces d'oiseaux ciblées dans leur région.

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Moustiques
La surveillance des moustiques porte essentiellement sur le recensement des espèces présentes et leur abondance relative au cours de la saison. On procède à des tests de détection du virus du Nil occidental dans les populations de moustiques, afin de déterminer si le virus est présent dans la collectivité et s'il y avait lieu d'intervenir.

Humains
Les professionnels dans les collectivités des Premières nations surveillent l'apparition de symptômes de virus du Nil occidental chez leurs patients et, le cas échéant, demandent des tests de laboratoire. Ils signalent aux autorités sanitaires locales et provinciales et aux autorités sanitaires régionales de la DGSPNI tout cas probable ou confirmé.

Suivant les résultats des analyses de laboratoire, les représentants de la DGSPNI, les chefs et les conseils de bande décident s'il convient d'intervenir, et, le cas échéant, quand et comment le faire de manière à réduire le risque de transmission de virus du Nil occidental aux humains. Les bureaux régional et national de la DGSPNI compileraient les résultats positifs pour assurer un suivi.

Catégories de risque
Les régions à faible risque sont celles où il y a absence d'infection confirmée par le virus du Nil occidental chez des oiseaux, des mammifères, des humains ou dans des populations de moustiques, et où l'activité de virus du Nil occidental est peu probable, possible ou inconnue.

Les régions à risque moyen sont des régions où le virus du Nil occidental a été détecté dans une collectivité des Premières nations l'année précédente, ou dans un territoire voisin durant l'année en cours, selon des tests de laboratoire qui ont relevé la présence du virus chez des oiseaux, des mammifères ou des humains ou dans des populations de moustiques.

Les régions à risque élevé sont des régions où le VNO a été détecté dans une collectivité de Première nation durant l'année en cours, selon des tests de laboratoire qui ont relevé la présence du virus chez des oiseaux, des mammifères ou des humains ou dans des populations de moustiques.

Notez que le terme « territoire » est défini différemment dans chaque province, donc la DGSPNI tiendra compte de la définition du terme telle qu'elle apparaît dans les lignes directrices provinciales.

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Éducation et sensibilisation du public

La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits de Santé Canada renseigne les collectivités des Premières Nations sur le virus du Nil occidental et les mesures de protection à prendre dans l'éventualité où la présence du virus du Nil occidental serait confirmée dans leur région. Dans le cadre des campagnes de sensibilisations de publique en matière de virus du Nil occidental, les autorités sanitaires de la DGSPNI peuvent tenir, sur demande, des séances d'information à l'intention des résidents des collectivités des Premières Nations, des chefs autochtones, des travailleurs communautaires ou des travailleurs de la santé. L'information porte sur:

Protection contre les piqûres de moustiques
Pour réduire le risque de piqûres de moustiques, on recommande aux citoyens des collectivités des Premières nations de porter des vêtements à manches longues et des pantalons, un chapeau et des chaussettes de couleur pâle à l'extérieur, d'éviter le plus possible de sortir lorsque les moustiques sont très actifs, d'utiliser un insectifuge contenant du DEET, et de veiller à ce que les moustiquaires et les fenêtres de la maison, des tentes et des camps de chasse soient en bon état et qu'ils ne soient pas troués.

Réduction des gîtes larvaires
Les citoyens des collectivités des Premières nations peuvent diminuer les populations de moustiques autour de leur propriété et dans leur collectivité en réduisant ou en éliminant l'eau stagnante accumulée dans de vieux pneus, de petites embarcations et différents articles pour l'extérieur. Il leur est également recommandé de changer l'eau des bols des animaux de compagnie au moins deux fois par semaine.

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Intervention et lutte contre les moustiques

Recommandations, à l'intention des chefs et des conseils de bande, de mesures de santé publique appropriées pour lutter contre le virus du Nil occidental, en se fondant sur l'activité du virus dans une collectivité des Premières nations :

Les autorités sanitaires de la DGSPNI avisaient les chefs et les conseils de bandes, ainsi que d'autres ministères fédéraux s'il y a lieu, des mesures de santé publique à prendre pour protéger les collectivités des Premières nations contre le VNO, notamment l'utilisation d'insecticides.

Les autorités sanitaires de la DGSPNI ont consulté leurs homologues provinciaux ou territoriaux pour s'assurer que les activités régionales de lutte contre le VNO, dont l'utilisation d'insecticides, étaient cohérentes et qu'elles s'intègrent aux activités provinciales, dans toute la mesure du possible.

Dans les régions où l'on estime que le risque d'infection est élevé (selon le nombre de cas d'infection signalés chez les humains, les animaux ou les oiseaux, ou la présence de ce virus dans les populations de moustiques), les autorités sanitaires de la DGSPNI recommandent des mesures à prendre aux chefs de bande. On tentera d'obtenir une résolution du conseil de bande concernant l'utilisation d'insecticides avant de procéder à tout épandage.

Les insecticides, y compris les larvicides et les adulticides, sont utilisés pour réduire la population des moustiques susceptibles de transmettre aux humains le virus du Nil occidental. Les larvicides pourraient être utilisés dans les collectivités des Premières nations où les humains courent un risque moyen ou élevé de contracter le virus.

L'utilisation d'adulticides sera envisagée comme mesure de dernier recours pour prévenir les cas d'infection humaine et seulement lorsque le virus du Nil occidental représentera un risque considérable pour la santé humaine et que les mesures de lutte contre les moustiques auront échoué ou auront été de toute évidence inadéquates pour arrêter la propagation du virus.

D'autres mesures préventives (par exemple l'utilisation d'insectifuges, les stratégies d'évitement et la réduction à la source) seront utilisées avant et pendant toute campagne d'épandage d'insecticide.

Où les citoyens des collectivités des Premières nations peuvent-ils obtenir plus de renseignements sur le virus du Nil occidental ?

Pour de plus amples renseignements sur le virus du Nil occidental veuillez visiter Le lien suivant va ouvrir une nouvelle fenêtre www.virusduniloccidental.gc.ca ou appeler le Service d'information national sur le virus du Nil occidental.

Des renseignements sur les insectifuges homologués et les moyens de réduire les populations de moustiques sont affichés sur le site Web de Le lien suivant va ouvrir une nouvelle fenêtre l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) (choisissez la rubrique Lutte contre les moustiques).

Matériel d'information

 
Feuille d'activité pour les enfants

Feuillet d'activité sur le virus du Nil occidental - Échappe aux piqûres de moustiques! (La version PDF s'affichera dans une nouvelle fenêtre)

 
Feuillet - Protégez-vous du virus du Nil occidental

Feuillet - Protégez-vous du virus du Nil occidental (La version PDF s'affichera dans une nouvelle fenêtre)

 
Feuillet publipostal - Le virus du Nil occidental et les Premières nations

Feuillet publipostal - Le virus du nil occidental et les Premières nations (La version PDF s'affichera dans une nouvelle fenêtre)

 
Messages d'intérêt public radio  
 
Message d'intérêt public - télévision  
 

 

Mise à jour : 2005-08-18 Top