![]() ![]() |
|||||||||||||||||||||
![]() |
|||||||||||||||||||||
DIRECTIVE DU COMMISSAIRE
Réévaluation de la cote de sécurité des délinquants
[
Objectifs | Instruments habilitants | Renvois | Rôles et responsabilités | Calendrier de l'examen des cotes de sécurité | Échelle de réévaluaton de la cote de sécurité (ERCS) et Échelle de réévaluation du niveau de sécurité pour
les délinquantes (ERNSD) | Administration de l'ERCS et de l'ERNSD | Augmentation de la cote de sécurité des délinquantes à « sécurité maximale »
| Remplir et verrouiller l'Échelle ]
Annexe A - Lignes directrices sur le contenu de l'Évaluation en vue d'une décision concernant la réévaluation de la cote de sécurité
OBJECTIFS1. Assurer la sécurité du public en veillant à ce que les délinquants soient toujours placés dans un établissement du niveau de sécurité approprié tout au long de leur peine. 2. Attribuer à chaque délinquant et délinquante une cote de sécurité minimale, moyenne ou maximale fondée, dans le cas des hommes, sur ses résultats à l'Échelle de réévaluation de la cote de sécurité ou, dans le cas des femmes, sur ses résultats à l'Échelle de réévaluation du niveau de sécurité pour les délinquantes ainsi que sur l'évaluation d'autres facteurs pertinents, de manière à s'assurer que la cote de sécurité fait l'objet d'un examen continu et est modifiée au besoin. INSTRUMENTS HABILITANTS3. Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) : Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (RSCMLC) : RENVOIS
4. DC 006, « Classification des établissements » RÔLES ET RESPONSABILITÉS5. Les directeurs d'établissement sont chargés d'autoriser la cote de sécurité attribuée au délinquant. Ce pouvoir peut être délégué au sous-directeur de l'établissement, sauf lorsque la décision concernant la cote de sécurité du délinquant est reliée à un transfèrement et/ou que le délinquant en cause purge une peine d'emprisonnement à perpétuité pour meurtre au premier ou au deuxième degré et possède actuellement une cote de sécurité maximale. 6. Dans le cas des délinquantes, le directeur ou la Kikawinaw conserve les pouvoirs de décision. 7. Le directeur ou sous-directeur de l'établissement doit préciser la cote attribuée aux chapitres de l'« adaptation à l'établissement », du « risque d'évasion » et du « risque pour la sécurité du public » dans chaque décision finale concernant la cote de sécurité des délinquants. 8. Le directeur de l'établissement est chargé de veiller à ce que l'Échelle de réévaluation de la cote de sécurité (ERCS), ou l'Échelle de réévaluation du niveau de sécurité pour les délinquantes (ERNSD) dans le cas des femmes, soit administrée et à ce que la cote de sécurité correspondante soit attribuée avec exactitude et en temps utile. 9. Dans tous les cas où une cote de sécurité est attribuée ou modifiée, le directeur de l'établissement, ou le sous-directeur délégué, est chargé de veiller à ce que les motifs de la décision ainsi que les renseignements pris en compte pour parvenir à cette décision soient communiqués au délinquant ou à la délinquante, par écrit, dans les cinq jours ouvrables suivant l'attribution ou la révision de sa cote de sécurité. En même temps, le délinquant, ou la délinquante, doit être informé de son droit de demander réparation en se prévalant du processus de règlement des griefs des délinquants (DC 081). 10. Le supérieur immédiat de l'agent chargé du cas, soit est chargé d'examiner le dossier, d'en contrôler la qualité et de présenter en temps utile une recommandation documentée en vue de toute décision visant la modification de la cote de sécurité. 11. L'agent de libération conditionnelle en établissement/intervenant de première ligne est chargé de l'examen annuel de la cote de sécurité des délinquants et doit en consigner les résultats dans une Évaluation en vue d'une décision. 12. En plus des examens annuels ou bisannuels, l'agent de libération conditionnelle en établissement/intervenant de première ligne est chargé d'examiner la cote de sécurité de tout délinquant et de toute délinquante, peu importe sa cote de sécurité actuelle, lorsqu'il existe des motifs de croire que sa modification peut être requise en raison d'un événement important qui s'est produit avant l'examen suivant prévu et qui influe sur le risque que présente le délinquant ou la délinquante. 13. Tous les membres du personnel sont chargés d'observer et de surveiller les activités et comportements des délinquants et de consigner cette information dans un Rapport d'observation ou déclaration d'un agent (CSC/SCC 0875) et/ou au Registre des interventions pour s'assurer que tous les renseignements pertinents sont pris en considération dans l'établissement de la cote de sécurité des délinquants. CALENDRIER DE L'EXAMEN DES COTES DE SÉCURITÉ14. Il faut procéder au moins une fois par année, et notamment au moyen de l'ERCS ou de l'ERNSD, à un examen systématique de la cote de sécurité de tous les délinquants, sauf ceux qui ont une cote de sécurité minimale et ceux qui purgent une peine minimale d'emprisonnement à perpétuité pour meurtre au premier ou au deuxième degré et ont été admis sur mandat de dépôt le 23 février 2001 ou après cette date. 15. Les délinquants de sexe masculin qui purgent une peine minimale d'emprisonnement à perpétuité pour meurtre au premier ou au deuxième degré et ont une cote de sécurité maximale ou moyenne doivent faire l'objet d'un examen de leur cote de sécurité au moyen de l'ERCS tous les deux ans à compter de la date de la première réévaluation de leur cote. 16. Les délinquantes qui ont une cote de sécurité maximale doivent faire l'objet d'un examen de leur cote de sécurité tous les six mois. 17. Les délinquants qui ont une cote de sécurité minimale font l'objet d'un examen de leur cote de sécurité lorsqu'il existe des motifs de croire qu'une modification de la cote peut être requise. 18. La cote de sécurité de chaque délinquant et délinquante doit être examinée pour la confirmer ou la modifier avant de recommander une décision quelconque (p. ex., transfèrement, permission de sortir, placement à l'extérieur, libération conditionnelle); cet examen de la cote de sécurité est effectué par le membre du personnel chargé de la préparation du cas en vue de cette décision. 19. Sur réception de tout nouveau renseignement qui a un effet considérable sur le Plan correctionnel du délinquant ou de la délinquante et pourrait modifier le risque qu'il ou elle présente, il faut examiner la cote de sécurité sans tarder. 20. Si, à la suite de tout examen, il est décidé de modifier la cote de sécurité du délinquant ou de la délinquante, il faut remplir l'ERCS ou l'ERNSD. ÉCHELLE DE RÉÉVALUATION DE LA COTE DE SÉCURITÉ (ERCS) ET ÉCHELLE DE RÉÉVALUATION DU NIVEAU DE SÉCURITÉ POUR LES DÉLINQUANTES (ERNSD)21. L'Échelle de réévaluation de la cote de sécurité (ERCS) et l'Échelle de réévaluation du niveau de sécurité pour les délinquantes (ERNSD) sont des outils d'évaluation fondés sur les résultats de la recherche, qui servent à établir quelle cote de sécurité il convient d'attribuer à chaque délinquant et délinquante à des étapes clés tout au long de sa peine. (Est exclu le classement des délinquants à l'admission ou à la réincarcération, qui se fait au moyen de l'Échelle de classement par niveau de sécurité. Dans toutes autres circonstances, il faut utiliser l'ERCS ou l'ERNSD.) 22. Toute réévaluation de la cote de sécurité doit reposer sur les résultats à l'ERCS ou à l'ERNSD, le jugement clinique de membres du personnel expérimentés et spécialisés et, au besoin, des évaluations psychologiques. L'agent de libération conditionnelle/intervenant de première ligne doit préciser dans l'Évaluation en vue d'une décision qu'il se fonde sur les résultats à l'ERCS ou à l'ERNSD. 23. L'évaluation finale doit tenir compte à la fois du score à l'échelle actuarielle et des facteurs cliniques. Dans l'évaluation globale du risque, le jugement clinique s'appuie normalement sur les résultats à l'échelle utilisée. En cas de divergence (c.-à-d. lorsque la mesure actuarielle ne concorde pas avec l'évaluation clinique), il est important d'en préciser les raisons dans l'évaluation. L'évaluation finale doit être conforme à l'article 18 du Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition en formulant l'analyse sous les trois rubriques suivantes : adaptation à l'établissement, risque d'évasion et risque pour la sécurité du public. 24. Pour déterminer la cote de sécurité des délinquants autochtones, le personnel doit respecter l'esprit et l'objet de l'arrêt de la Cour suprême dans l'affaire Gladue et tenir compte des facteurs suivants :
ADMINISTRATION DE L'ERCS ET DE L'ERNSD25. Toute réévaluation de la cote de sécurité des délinquants doit se faire en leur administrant l'ERCS, dans le cas des hommes, ou l'ERNSD, dans le cas des femmes, qui tiennent compte des facteurs suivants comme l'exige l'article 17 du RSCMLC :
26. Comme l'ERCS et l'ERNSD ont été validées pour des périodes de référence de 9 à 12 mois, il faut les utiliser avec circonspection lorsque la période de référence est plus courte. Il est important de savoir que la période de référence (l'intervalle d'exposition au risque) peut influer considérablement sur l'évaluation du risque. Si la période de référence est trop courte, les outils actuariels (ERCS et ERNSD) sous-estiment en général le risque pour la sécurité. 27. L'ERCS est administrée au délinquant en lui attribuant des scores à 15 facteurs, alors que l'ERNSD est administrée à la délinquante en lui attribuant des scores à 9 facteurs. Ces facteurs mesurent le risque que les délinquants présentent pour la sécurité ainsi que leur rendement durant leur incarcération. L'ERCS et l'ERNSD comportent des seuils d'inclusion qui servent à déterminer la cote de sécurité des délinquants, soit minimale, moyenne ou maximale. Des dispositions dérogatoires sont incorporées dans l'ERCS et l'ERNSD pour permettre de tenir compte de facteurs qui peuvent dicter le passage du délinquant ou de la délinquante à un niveau de sécurité autre que celui auquel correspondent ses scores aux facteurs mesurés. AUGMENTATION DE LA COTE DE SÉCURITÉ DES DÉLINQUANTES À « SÉCURITÉ MAXIMALE »28. Normalement, les délinquantes ne font pas l'objet de transfèrements non sollicités dans un établissement à niveau de sécurité supérieur parce qu'elles restent en général dans le même établissement. 29. Lorsqu'une délinquante est transférée à l'unité à sécurité maximale de son établissement, l'intervenant de première ligne doit :
REMPLIR ET VERROUILLER L'ÉCHELLE30. Il ne faut pas modifier l'ERCS ni l'ERNSD une fois qu'elles sont remplies et verrouillées. Si la recommandation de l'Équipe de gestion de cas ou la décision finale concernant la cote de sécurité ne concorde pas avec le résultat à l'ERCS ou à l'ERNSD, il faut l'indiquer dans le texte de la décision. Il ne faut pas déverrouiller l'ERCS ni l'ERNSD et les remplir de nouveau pour les faire correspondre aux décisions prises par la suite.Le Commissaire, Original signé par
LIGNES DIRECTRICES SUR LE CONTENU DE L'ÉVALUATION EN VUE D'UNE DÉCISION CONCERNANT LA RÉÉVALUATION
DE LA COTE DE SÉCURITÉ L'évaluation finale doit tenir compte à la fois du score à l'échelle actuarielle et des facteurs cliniques. Dans l'évaluation globale du risque, le jugement clinique s'appuie normalement sur les résultats à l'échelle utilisée. En cas de divergence (c.-à-d. lorsque la mesure actuarielle ne concorde pas avec l'évaluation clinique), il est important d'en préciser les raisons dans l'évaluation. L'évaluation finale doit être conforme à l'article 18 du Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition en formulant l'analyse sous les trois rubriques suivantes : adaptation à l'établissement, risque d'évasion et risque pour la sécurité du public. FACTEURS LIÉS À L'ADAPTATION À L'ÉTABLISSEMENT – Tenez compte de la gravité et de la récence de chaque facteur ainsi que des progrès qu'a faits le détenu ou la détenue et qui réduisent les préoccupations à son égard. Incidents violents
Condamnations disciplinaires
Implication continue dans des activités criminelles
Interventions administratives
Comportement et participation à des programmes
Attribution d'une cote à l'adaptation à l'établissement En vous fondant sur les facteurs précités et toute autre considération pertinente, attribuez au risque lié à l'adaptation à l'établissement la cote « faible », « modéré » ou « élevé ». Faible – Le détenu ou la détenue a manifesté :
Modéré – Le détenu ou la détenue a manifesté :
Élevé – Le détenu ou la détenue a manifesté :
FACTEURS LIÉS AU RISQUE D'ÉVASION – Tenez compte de la gravité et de la récence de chaque facteur ainsi que des progrès qu'a faits le détenu ou la détenue et qui réduisent les préoccupations à son égard. Évasion ou tentative d'évasion
Statut de la peine
Autres préoccupations – circonstances exceptionnelles pouvant augmenter le risque d'évasion (p. ex., différend concernant la garde de ses enfants, problèmes de couple, dettes de jeu ou de drogue, etc.) Attribution d'une cote au risque d'évasion En vous fondant sur les facteurs précités et toute autre considération pertinente, attribuez au risque d'évasion la cote « faible », « modéré » ou « élevé ». Faible – Le détenu ou la détenue :
Modéré – Le détenu ou la détenue :
Élevé – Le détenu ou la détenue :
FACTEURS LIÉS AU RISQUE POUR LA SÉCURITÉ DU PUBLIC – Tenez compte de la gravité et de la récence de chaque facteur ainsi que des progrès qu'a faits le détenu ou la détenue et qui réduisent les préoccupations à son égard. Incidents violents
Participation à des programmes
Maladie ou trouble mental Renseignements (p. ex., évaluations psychiatriques ou psychologiques) indiquant que :
Autres préoccupations liées à la sécurité du public
Attribution d'une cote au risque pour la sécurité du public En vous fondant sur les facteurs précités et toute autre considération pertinente, attribuez au risque pour la sécurité du public la cote « faible », « modéré » ou « élevé ». Faible – Le détenu ou la détenue :
Modéré – Le détenu ou la détenue :
Élevé – Le détenu ou la détenue :
COTE DE SÉCURITÉ Le détenu ou la détenue obtient la cote : « sécurité maximale » lorsque le Service détermine qu'il ou elle :
« sécurité moyenne » lorsque le Service détermine qu'il ou elle :
« sécurité minimale » lorsque le Service détermine qu'il ou elle :
|
![]() |
![]() | |
![]() |
mise à jour:
2006.04.20
|