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Prix Synergie 2004-2005 du DDOG - Mise en candidature

Les finalistes pour le prix Synergie 2004-2005 sont :

MISE EN CANDIDATURE 1

Projet d'éolienne de la GRC - Amherst (Nouvelle Écosse)
Partenaires : GRC, Ressources naturelles Canada (Initiative fédérale Prêcher par l'exemple), TPSGC, entreprises privées et sociétés de services publics

Il s'agit d'un projet de conception et d'installation d'une éolienne pour alimenter en électricité le nouvel immeuble abritant la division de Cumberland de la GRC. Les responsables de l'immeuble ont négocié avec Nova Scotia Power en vue de la connexion au réseau électrique de la province et de la vente de l'électricité excédentaire à la société d'État.

Le projet de la division de Cumberland est un excellent moyen de démontrer l'application d'une technologie de pointe, l'utilisation d'une source d'énergie renouvelable et les méthodes de production sur place. L'éolienne sera la première installée sur des terrains de la GRC, voire dans l'ensemble des installations du gouvernement fédéral au Canada. Le site est adjacent à la route transcanadienne, tout près de la frontière entre la Nouvelle Écosse et le Nouveau Brunswick, dans un secteur où il y a une forte densité de circulation, ce qui ajoute de la valeur à ce projet pilote.

Selon l'Association canadienne de l'énergie éolienne, il s'agit de la plus petite éolienne commerciale installée à ce jour au Canada. Cette éolienne est la quatrième dans les provinces atlantiques et la première qui est installée par un organisme autre qu'une société de services publics provinciale. Le projet permet donc de démontrer l'efficacité d'une des rares éoliennes installées dans le Canada Atlantique. Grâce à l'utilisation d'une technologie de pointe, le projet permettra de démontrer la possibilité d'exploiter l'énergie du vent, dont la vitesse est supérieure à la moyenne dans la région, pour alimenter de petits immeubles commerciaux en électricité.

Dans le cadre de ce projet, on propose d'utiliser la " facturation nette " qui permet de vendre l'électricité excédentaire produite par l'éolienne sur le réseau provincial. Selon les estimations faites à la suite de l'analyse du projet énergétique, on pourrait réaliser des économies annuelles de plus de 13 000 $ et la période de récupération serait d'environ 18 ans. La réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre pourrait correspondre à 148 tonnes d'équivalent de CO2.

Une fois négociée, l'entente de facturation nette pourra servir de base à d'autres projets (publics et privés) de production d'énergie éolienne en Nouvelle Écosse. Le projet réalisé dans cet immeuble pourrait donc servir de catalyseur et de modèle pour l'installation d'autres éoliennes en vue d'alimenter d'autres petits immeubles ou des immeubles de taille moyenne dans la région, qu'ils appartiennent à la GRC, au gouvernement fédéral ou au secteur privé.Une fois négociée, l'entente de facturation nette pourra servir de base à d'autres projets (publics et privés) de production d'énergie éolienne en Nouvelle Écosse. Le projet réalisé dans cet immeuble pourrait donc servir de catalyseur et de modèle pour l'installation d'autres éoliennes en vue d'alimenter d'autres petits immeubles ou des immeubles de taille moyenne dans la région, qu'ils appartiennent à la GRC, au gouvernement fédéral ou au secteur privé.

MISE EN CANDIDATURE 2

Espèces en péril - Newfoundland Inventory Program
Partenaires : Environnement Canada, Transports Canada, Agence canadienne d'inspection des aliments, ministère des Pêches et des Océans, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Centre de données sur la conservation du Canada atlantique

Ce projet visait la mise en œuvre d'un programme à frais partagés sur les espèces en péril. Le projet, exécuté en collaboration avec EC-T. N. L. et quatre autres organismes fédéraux doit aider les gardiens des immeubles fédéraux à respecter la Loi sur les espèces en péril (LEP) à Terre Neuve et Labrador. Dans le cadre du programme, EC a préparé une proposition et obtenu des fonds de contrepartie du Fonds interministériel pour le rétablissement pour 5 ministères fédéraux (Transports Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, le ministère des Pêches et des Océans, Travaux publics et Services gouvernementaux, ainsi qu'Environnement Canada). Le projet consistait à créer une base de données qui permet d'apparier les espèces en péril (recueillies en vertu d'accords de partage de données conclus avec les organisations fédérales, provinciales et privées appropriées) et les immeubles fédéraux à Terre Neuve et Labrador.

Les outils ont été mis au point et rendus accessibles aux ministères qui ont contribué financièrement à la stratégie. L'outil de recherche et de production de rapports se trouve sur un CD autochargeable où on trouvera également des liens vers des documents sur la récupération, des fiches de renseignements et des sites actifs fournissant de l'information sur l'observation de la LEP.

EC s'est chargé de la formation des gestionnaires de programme, des responsables des évaluations environnementales et des responsables des immeubles sur l'utilisation du programme afin de s'assurer que les gestionnaires des immeubles sont en mesure de déterminer si des espèces en péril sont présentes sur une propriété donnée. Outre la formation sur l'utilisation des outils de recherche et de production de rapports, l'équipe déterminera le contexte dans lequel se déroulera le programme et les enjeux relatifs aux espèces aux niveaux fédéral et provincial.

Le projet, un des deux projets pilotes indépendants exécutés au niveau national, permettra aux ministères des autres provinces atlantiques de déterminer si la LEP est observée. L'équipe chargée du projet a pu faire part de son expérience aux responsables de l'autre projet pilote tout au long de l'élaboration et, une fois le projet terminé, elle a diffusé les outils et les résultats à l'échelle nationale. Le programme illustre parfaitement l'efficacité du travail en collaboration pour réaliser des économies et accélérer la mise en œuvre de projets en s'appuyant sur les commentaires, la consolidation des fonds et la formation. Le projet a permis de mieux comprendre l'application de la LEP sur les propriétés fédérales, et ce, avant les autres provinces, ce qui a permis aux ministères de gérer les ressources de manière proactive. Le partage des frais de création de la base de données et de réalisation des travaux sur le terrain a permis au gouvernement fédéral d'économiser 50 % des coûts d'exécution du projet.

Par ailleurs, le projet a permis de solidifier les liens entre les intervenants et les spécialistes qui s'intéressent aux espèces en péril. Avec l'adoption d'une nouvelle loi fédérale, la protection des espèces en péril a pris une plus grande importance ces dernières années.

MISE EN CANDIDATURE 3

Programme de recyclage du NGCC George R. Pearkes

L'introduction du Code international de gestion pour la sécurité des navires assure à la Garde côtière une flotte plus sécuritaire, mieux entretenue et plus responsable. Elle assure aussi le respect de la réglementation canadienne concernant l'environnement, des chapitres du manuel de sécurité de la flotte portant sur la manutention de l'eau de cale, les eaux usées, l'huile, les matières dangereuses, les substances appauvrissant la couche d'ozone et les ordures (plus prestigieusement appelées " déchets solides "). Le manuel précise en outre que tous les efforts possibles doivent être déployés pour récupérer les matières recyclables.

À bord du J.E. Bernier, ancien navire de la GCC, comme pour tous les navires de la Région de Terre-Neuve et du Labrador, la récupération a été amorcée, quoique de façon limitée. Un petit bac compartimenté et des instructions minimales ont été apportés à bord - des débuts bien peu remarqués pour ce qui allait peut-être devenir le programme de gestion des déchets et de recyclage de bord le mieux organisé de la région.

Quand le Bernier a été mis hors service en 2004, les capitaines Wayne Duffett et Buy Bergeron du George R. Pearkes, un autre navire de la GCC, étaient inflexibles, affirmant qu'il ne fallait pas que les gains réalisés à bord du Bernier soient perdus; le système, de même que l'équipe et son attitude gagnante ont tous été transférés. James Beresford en est devenu le mentor à terre et le système a été adapté. Des partenaires de recyclage de toute l'île ont apporté leur aide - une collecte de fond a été organisée à Corner Brook et le service des pompiers volontaires de Carmanville a donné son appui. C'est au moment de l'adoption du registre des déchets que le volume formidable de matières recyclables est devenu évident et qu'on a décidé de leur constituer un abri.

Le Soutien de la flotte a fourni un bac de matières recyclables en aluminium à faible entretien, dont la taille était basée sur le volume conservé à bord. Selon l'expression très modeste employée par Albert Mullowney du Soutien de la flotte " c'est tout un contenant ". Le bac est probablement l'élément le plus visible de l'existence d'un programme de récupération à bord, mais l'attitude de l'équipage en est le plus grand facteur de motivation.

Ce que nous avons changé en suivant la règle des 3 R - réduire, réutiliser, recycler? Recycler bien sûr comprend le carton, le papier et les contenants de boisson, mais s'y sont aussi ajoutés l'huile usée de grande friture de la cuisine et les métaux non ferreux. La réutilisation suppose qu'il faut préciser les pièces d'échange standard pour les révisions de moteur, quand c'est possible, et l'utilisation de systèmes de filtration hors-circuit, quand c'est conseillé, plutôt que de faire des changements d'huile. Réduire est l'élément le plus difficile - on tente de perdre l'habitude d'acheter des condiments en portions individuelles pour se les procurer plutôt en vrac (autant que possible) et, aussi surprenant que cela paraisse, le simple fait d'y penser aide vraiment.

À voir le volume qui aurait pu se retrouver à la décharge ou dans un site d'enfouissement, il est frappant de voir la différence que nous pouvons faire. Pourquoi est-ce que toute la province n'imite pas le Pearkes? Envoyez-nous les à bord, nous serons plus qu'heureux de leur donner quelques conseils!

MISE EN CANDIDATURE 4

Programme de réduction des déchets de l'immeuble du gouvernement du Canada à Moncton
Partenaires : TPSGC et les ministères et organismes fédéraux qui occupent des locaux dans l'immeuble du gouvernement du Canada à Moncton (sur la rue Main)

C'est le mardi 1er mars 2005 que les ministères et organismes qui occupent des locaux dans l'immeuble du gouvernement du Canada à Moncton ont mis en œuvre leur nouveau programme de réacheminement des déchets. Cet immeuble, qui compte plus de 800 employés et plus d'une dizaine d'employeurs, est l'un des plus grands édifices à participer au Programme de réduction des déchets dans la région de l'Atlantique; il est également un des premiers immeubles du centre ville à participer au Westmorland-Albert Wet/Dry Program (programme de recyclage par voie semi-humide de Westmorland Albert).

Lors du lancement du programme, Angela Mahoney, de la Westmorland-Albert Solid Waste Commission, a agi comme conférencière invitée. Après son allocution, on a coupé le ruban symbolique, puis les participants ont eu droit à une part de gâteau et ont pu découvrir les différents éléments présentés à l'entrée de la cafétéria.

Le programme La Terre demain, axé sur le recyclage et la réduction des déchets, a été mis en œuvre dans des immeubles de l'Ïle du Prince Édouard, de la Nouvelle Écosse et du Nouveau Brunswick. Il constitue un complément aux initiatives de recyclage déjà en cours. Dans le cadre de ce programme, les immeubles peuvent moderniser leurs installations de recyclage à Moncton, évitant ainsi d'expédier 80 % des déchets de bureau dans le site d'enfouissement local, et ainsi contribuer aux efforts faits par le gouvernement fédéral pour réduire les déchets et réaliser des économies.

Depuis l'entrée en vigueur du programme, la collecte des déchets se fait non plus de façon individuelle, mais à partir de postes de tri centralisés situés un peu partout dans l'immeuble. On a distribué le nouveau matériel de recyclage le jour du lancement du programme et chaque employé s'est vu remettre des contenants pour remplacer leur poubelle.

Compte tenu de la présence de nombreux ministères dans l'immeuble, on a demandé aux responsables de TPSGC de rencontrer les représentants de chaque ministère pour obtenir leur participation au programme. TPSGC était également responsable de la coordination des activités, de la formation du personnel et de l'adaptation de l'infrastructure aux besoins des ministères (le cas échéant). Le gestionnaire des installations (BLJC and Profac) a également communiqué avec les locataires pour s'assurer de l'efficacité à long terme du programme.

Grâce à la collaboration des ministères, il est possible de mettre en œuvre un programme de recyclage et, ainsi, de diminuer les coûts liés à l'infrastructure et au personnel d'entretien et de réduire les quantités de déchets grâce à des programmes permanents d'éducation. Ce genre de programme favorise également l'application des connaissances à la maison; par ailleurs, la mise en œuvre récente du programme à Moncton permet de fournir des réponses aux nombreux employés.

MISE EN CANDIDATURE 5

Wilf Lush, administrateur principal de projet, programme de renouvellement des immobilisations de l'IOB

Pendant le mandat de Wilf Lush en tant qu'administrateur principal du programme de renouvellement des immobilisations de l'IOB, on a réalisé de nombreux projets importants incluant un volet d'écologisation des immeubles et de durabilité. Dès la mise en œuvre du programme, Wilf a entrepris l'élaboration d'un plan directeur de développement durable, qui définit la vision et l'orientation des solutions durables tout au long du programme de renouvellement. Compte tenu de l'ampleur du programme, nous décrirons seulement quelques éléments. Sous la direction de Wilf, on a construit le centre énergétique qui utilise l'eau du bassin Bedford pour climatiser l'IOB. Cet immeuble a été le premier du genre où on a aménagé une toiture verte à Halifax. En outre, les installations de chauffage de l'IOB fonctionnent désormais au gaz naturel, à la suite de la conclusion d'une entente avec Heritage Gas. Ces installations pourraient servir de modèle à l'aménagement d'autres installations au gaz naturel dans les immeubles du gouvernement fédéral. Aujourd'hui, Wilf dirige le nouveau laboratoire de niveau 2, doté d'un certain nombre d'équipements éconergétiques, par exemple, un système de récupération et de redistribution des eaux usées pour les chasses d'eau. Aussi, de nombreux édifices de l'IOB sont en cours de rénovation, et Wilf a insisté pour qu'on maximise le rendement énergétique et la récupération de la chaleur, y compris la conversion d'un système de chauffage à la vapeur à un système hydronique.

Souvent, lorsque quelqu'un propose une nouvelle idée, le client ne l'accepte pas d'emblée. Par exemple, Wilf et son équipe ont installé des urinoirs sans eau et des toilettes à débit restreint dans le cadre de projets pilotes réalisés dans leurs locaux; l'objectif était de faire l'essai de ces appareils et de rendre compte de leur efficacité au client.

Wilf cherche sans cesse à promouvoir les concepts d'écologisation des immeubles, et ce, malgré le fait que le client a très rarement des demandes à ce sujet. Wilf comprend qu'il est important de faire les choses correctement pour assurer la durabilité à long terme du projet de renouvellement. S'il avait été géré par un autre APP, le programme de renouvellement des immobilisations aurait probablement inclus très peu d'éléments écologiques. Wilf a réussi à inclure le concept de durabilité dans le programme ainsi qu'à faire comprendre au client qu'il est important de tenir compte de ce concept dans le cadre de tous les projets, à sensibiliser davantage la population au moyen de projets pilotes comme celui de la toiture verte, tout ça, avec son excellente équipe très dynamique qu'il a dirigée de main de maître.

MISE EN CANDIDATURE 6

Programme Adopter une bibliothèque
Partenaires : GRC, autres services de police et bibliothèques

Ce projet établit un pont entre les services de police et les bibliothèques municipales ou scolaires, de même que d'autres établissements où on peut joindre les enfants comme des cliniques médicales et des refuges pour femmes. La police sert de lien entre la collectivité et la bibliothèque et cette dernière propose des programmes et des activités qui contribuent à l'alphabétisation des enfants.

Le projet réalisé en association avec la Pictou-Antigonish Regional Library illustre les efforts de développement des capacités ministérielles dans le domaine du développement des sociétés et la mise en place d'une approche coordonnée qui aide les organisations participantes à atteindre leurs objectifs de DD, et ce, plus rapidement et de manière plus rentable. Les responsables du programme ne s'occupent pas de la coordination des activités, l'objectif consiste plutôt à faire la promotion de l'alphabétisation et de la prévention du crime et de faciliter la communication des idées et des possibilités aux organismes participants et aux commanditaires. Chaque organisme participant peut se doter de sa propre stratégie axée sur les besoins et les objectifs locaux.

Le projet Adopter une bibliothèque a vu le jour au milieu des années 1990 dans le Nord du Nouveau Brunswick. À cette époque, l'agent John Kennedy, qui a créé le programme, a constaté que la bibliothèque municipale n'offrait pas suffisamment de livres pour enfants. Il a donc mis sur pied le programme Adopter une bibliothèque pour garnir les rayons. Lorsqu'il a été transféré à Stellerton, il a décidé d'y implanter le programme. Tablant sur la popularité du programme, M. Kennedy a communiqué avec la Pictou-Antigonish Regional Library; le programme est maintenant offert dans les sept succursales de cette bibliothèque. Aujourd'hui, 91 services de police et détachements de la GRC de toutes les régions du pays sont jumelés à 97 bibliothèques dans le cadre du programme Adopter une bibliothèque.

Depuis janvier 2000, de nombreux commanditaires ont participé au programme et la liste ne cesse de s'allonger. Jusqu'à maintenant, on a amassé plus d'un million de dollars en argent, en matériel et grâce à des partenariats pour favoriser l'alphabétisation. Plus de 90 000 livres ont été lus. L'été dernier, 1 000 enfants ont participé au programme.

Le programme Adopter une bibliothèque a également contribué directement à la construction et à la rénovation de trois bibliothèques municipales. Avec un plus grand nombre de coins lecture, des collections plus intéressantes et des locaux réservés aux activités, les jeunes, plus particulièrement ceux qui sont considérés à risque élevé, ont accès à un endroit sûr et stimulant, près de chez eux.

Les noms des lauréats seront annoncés en août 2006.

 
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