Maçonnerie |
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Les murs de pierre ont grandement souffert de l’exposition aux éléments au fil du temps, et de petites fissures peuvent se mettre à grossir rapidement lorsqu’elles sont soumises aux cycles extrêmes de gel/dégel qui existent à Ottawa. De l’eau s’infiltre dans les fissures et gèle, ce qui les élargit, puis, une fois dégelée, l’eau entraîne les débris formés. Les polluants atmosphériques sont aussi en cause, car en se mélangeant à l’eau de pluie, ils modifient chimiquement le mortier des joints, ce qui l’affaiblit et finit par l’user. Ces polluants recouvrent aussi les pierres et empêchent ainsi le ruissellement naturel de l’humidité à l’intérieur et à l’extérieur des pierres au fil des saisons.
Accumulation de polluants atmosphériques
sur la pierre; 25 juillet 2001
L’équipe du projet de rénovation de la Bibliothèque savait que la maçonnerie en pierres du bâtiment avait un urgent besoin de réparations, mais l’étendue de ce besoin s’est avérée surprenante lorsqu’on a mis à découvert des endroits préalablement cachés, comme les surfaces autour des fenêtres et aux débords de toit. On a aussi remarqué que la structure du noyau en moellons dans les murs intérieur et extérieur en pierres s’était désintégrée ou avait été emportée par l’eau de ruissellement en plusieurs endroits.
Tubes d'injection de coulis insérés dans la pierre; 5 février 2003
Pour réduire au minimum l’intervention tout en s’attaquant à tous les problèmes qui existaient, l’équipe du projet de rénovation a évalué attentivement chaque pierre pour déterminer si elle devait être nettoyée ou réparée. Un nouveau matériau de remblayage (un coulis) a été ajouté dans les murs et un nouveau joint de mortier, tiré entre les pierres, pour préserver le caractère majestueux d’origine de la Bibliothèque tout en s’assurant qu’elle pourra survivre à encore de nombreuses décennies d’utilisation.
Pierres, nouvelles et restaurées; 13 janvier 2006 (Roy Grogan)
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