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Tour de la PaixLe carillon La Tour de la Paix, ainsi nommée en hommage aux milliers de Canadiennes et de Canadiens qui ont sacrifié leur vie pour leur pays durant la Première Guerre mondiale, se dresse à l'avant de l'édifice du Centre.
À l'instar de l'édifice du Centre actuel, la Tour de la Paix est bien différente de la structure qu'elle a remplacée. Tandis que l'ancienne Tour Victoria faisait partie intégrante du premier édifice, la Tour de la Paix est un campanile, c'est-à-dire un clocher autoportant.
Ses murs sont construits en grès de Nepean. Ils s'élèvent à une hauteur de 92.2 m (302 pi 6 po) depuis la base jusqu'au mât de bronze. Le toit est en béton armé recouvert de cuivre. La Tour comprend une aire d'observation, une horloge à quatre faces de 4,8 m (16 pi) de diamètre, un carillon et la Chapelle du Souvenir, dédiée aux Canadiennes et aux Canadiens morts à la guerre.
Le carillon On peut entendre régulièrement, sur la Colline, des concerts du carillon de la Tour de la Paix. (Consulter l'Internet parlementaire pour de plus amples renseignements sur ces concerts et les autres programmes et services offerts au public.) L'instrument de 54 tonnes (60 tonnes anglaises) a pour ancêtres les carillons qui égayaient les villes hollandaises et flamandes du XVIIe siècle. Il comprend 53 cloches dont la plus petite donne le la, pèse 4,5 kg (10 lb) et mesure 16,6 cm (7 po) de diamètre tandis que la plus grosse, le bourdon, pèse 10 160 kg (22 400 lb) et donne le mi. C'est le bourdon qui sonne les heures.
Le carillon est actionné au moyen d'un grand clavier qui rappelle celui d'un orgue. Les touches se frappent habituellement à poings fermés, mais dans le cas des grosses cloches, qui sont fixes, le carillonneur utilise des fils reliés à ses pieds pour actionner les battants. Des musiciens viennent de tous les coins du monde pour étudier ce carillon merveilleusement bien accordé. La Tour de la Paix renferme un des premiers et des plus beaux carillons d'Amérique du Nord.
La Chapelle du Souvenir Élément central de la Tour de la Paix, la Chapelle du Souvenir est dédiée aux Canadiennes et aux Canadiens qui ont donné leur vie au service de leur pays.
La Chapelle du Souvenir est de style néogothique. Toutefois, ses vitraux, ses arcs à lobe et son plafond à voûte en éventail créent davantage l'atmosphère d'une chapelle de cathédrale. La Chapelle du Souvenir est riche de symboles. Le plancher est fait de pierres provenant des champs de bataille où les soldats canadiens ont combattu lors de la Première Guerre mondiale. Les murs et les colonnes sont revêtus de pierres venant de France et de Belgique, deux pays où les Canadiens ont connu le plus grand nombre de combats. Au centre de la Chapelle se dresse l'autel central, sculpté dans un bloc de pierre Hopton Wood, la même pierre de Grande-Bretagne utilisée pour la fabrication des pierres tombales des cimetières militaires. L'autel central ainsi que les autres autels de la Chapelle contiennent les Livres du Souvenir, dans lesquels sont inscrits les noms des soldats canadiens morts au combat. Pour de plus amples renseignements sur les Livres du Souvenir, visiter le site d'Anciens Combattants Canada.
Sculptures de pierre
Que représentent les figures et les sculptures de pierre qui semblent surveiller les abords de la Tour de la Paix de l'édifice du Centre sur la Colline du Parlement? Certaines représentent des personnages imaginaires, d'autres des animaux, et d'autres encore de terrifiantes créatures de la mythologie. Peu importe ce qu'elles illustrent, il s'agit dans tous les cas de sculptures originales qui ont été intégrées au style néogothique des édifices de la Colline du Parlement. De nombreux blocs de pierre à l'intérieur de l'édifice du Centre attendent encore d'être transformés en de remarquables ouvres d'art. Même si l'on utilise habituellement le terme «« gargouille » pour désigner les sculptures, il existe une différence entre « gargouille » et « marmouset », ainsi qu'entre « frise » et « ronde-bosse ». Les gargouilles avaient à l'origine deux fonctions. Elles servaient, d'une part, à éloigner les mauvais esprits et, d'autre part, à éliminer l'eau excédentaire de l'extérieur des édifices. Une gargouille, que l'on confond parfois avec un marmouset, est un dégorgeoir ou une gouttière qui prend la forme d'une figure humaine ou animale en saillie, par laquelle s'écoulent à distance des murs les eaux de pluie recueillies dans les chéneaux. Un marmouset est un type d'art décoratif caractérisé par d'extravagantes figures humaines ou animales qui déforment l'aspect naturel de manière à le rendre absurde, à l'enlaidir ou à en faire une caricature. Au tournant du siècle, les marmousets étaient sculptés dans le but de décorer ou d'orner les édifices. Ils symbolisaient également un désir de lutter contre les forces du mal. Certains marmousets ou reliefs sont sculptés dans une frise, bordure ornementale horizontale qu'on trouve à la section supérieure d'un mur et qui est souvent agrémentée d'une sculpture. Le terme « ronde-bosse » décrit un ouvrage ornemental en relief placé à l'extrémité d'une moulure ou d'un arc. Marmousets Quatre des nombreux marmousets qui décorent la Tour de la Paix sont taillés dans du grès de Wallace (vert olive) provenant de Wallace (Nouvelle-Écosse), au Canada. Ils mesurent approximativement 105 cm (42 po) de hauteur sur 55 cm (22 po) de largeur.
Reliefs On retrouve beaucoup de reliefs décoratifs ornant les nombreuses frises de la Tour de la Paix. Sculptés dans du grès de Wallace (vert olive) provenant de Wallace (Nouvelle-Écosse), au Canada, ces reliefs sont de différentes tailles.
Rondes-bosses La ronde-bosse ci-dessous est un exemple des nombreuses rondes-bosses qui ornent la Tour de la Paix. Elle est sculptée dans du grès de Wallace (vert olive) provenant de Wallace (Nouvelle-Écosse), au Canada, alors que d'autres le sont dans du grès jaune de Birmingham, de l'Ohio, aux États-Unis.
Gargouilles Quatre gargouilles ornent la Tour de la Paix. Chaque gargouille mesure approximativement 2,5 m (8 pi 4 po) de longueur sur 75 cm (2 pi 6 po) de largeur et 45 cm (1 pi 6 po) d'épaisseur. Elles ont été sculptées dans du granite gris de Stanstead provenant de Beebe (Québec), au Canada.
Préserver la Tour de la Paix La Tour de la Paix a été ouverte à nouveau le 2 décembre 1996 après avoir fait l'objet d'un projet de conservation de deux ans qui visait à en arrêter la détérioration et à remettre en état la maçonnerie. Les températures extrêmes de l'hiver suivies du dégel printanier à Ottawa avaient endommagé la maçonnerie, et des morceaux de pierre étaient tombés. Pour la première fois depuis que de la Tour de la Paix a été inaugurée, en 1927, on y a effectué des travaux importants de préservation de la maçonnerie extérieure afin d'empêcher l'humidité de pénétrer et les pierres de tomber. Dans le cadre des travaux de rénovation de la Tour de la Paix, une structure temporaire (échafaudages fermés) a été érigée autour de la Tour. Cette structure de 13 étages s'élevait sur 92,2 mètres (302 pi 06 po) et consistait en des montants, des poteaux et un toit de 4,5 mètres (15 pi).
Un tiers des murs temporaires était fait d'un plastique résistant à l'usure et assurant une protection contre les intempéries. Les autres murs étaient couverts d'un grillage vert permettant la libre circulation de l'air par temps doux. Pour les mois plus froids de l'hiver, une bâche blanche a été ajoutée au grillage afin de fournir une protection additionnelle aux travailleurs. Les aires de travail étaient chauffées à la vapeur grâce aux conduites de vapeur déjà en place ainsi qu'à des radiateurs indépendants au gaz naturel.
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Mise à jour par le Secteur des communications, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
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Dernière mise à jour :2006-12-06
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