Service Canadien du Renseignement de Sécurité, Gouvernement du Canada, Canadian Security Intelligence Service, Government of Canada
Éviter tous les menus * * * * *
* English * Contactez-nous * Aide * Recherche * Site du Canada
*
* Le SCRS * Priorités * Publications * Salle de presse * SPPCC
*
* Page d'accueil * FAQ * Index A à Z * Plan du site * Carrières
*
* Un monde de défis
*

Priorités

*
VisualisationVisualisation

* *

Prolifération des armes de destruction massive

La prolifération des armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN), dites armes de destruction massive (ADM), ainsi que leurs vecteurs (missiles), peuvent compromettre la paix et la sécurité internationales. Le Canada est une source potentielle d'expertise, de matériel et de technologies pour les pays qui poursuivent des programmes d'ADM ou de missiles balistiques et constitue une cible éventuelle des activités d'acquisition clandestines et illicites.

De nombreux pays détiennent déjà des ADM ou ont la capacité d'en produire et un nombre croissant de pays sont en train d'acquérir ou de développer les capacités nécessaires pour infliger des pertes massives et une destruction à l'aide d'ADM. Bien que de nombreux groupes terroristes n'aient ni les ressources ni l'expertise nécessaires pour employer des ADM, certains d'entre eux s'intéressent de plus en plus à l'acquisition de telles armes. La question grave de la prolifération de ces armes s'est imposée comme un aspect urgent que bien des gouvernements tentent de régler.

Armes chimiques et biologiques

Étant donné que les armes chimiques et biologiques sont plus faciles et moins coûteuses à produire que les armes nucléaires, sans compter que la technologie et le savoir-faire nécessaires sont facilement accessibles, beaucoup plus d'États se livrent activement à des programmes d'armes chimiques et biologiques qu'à des programmes d'armes nucléaires.

Il existe divers types d'agents chimiques, dont les hémotoxiques, les suffocants, les vésicants et les neurotoxiques. Les agents biologiques comprennent les bactéries, les virus et les rickettsies (bactéries causant le typhus ou d'autres maladies provoquant une fièvre). Une personne possédant une certaine formation technique et ayant à sa disposition des fournitures et un laboratoire élémentaire pourrait appliquer les connaissances nécessaires pour fabriquer une arme biologique rudimentaire. Il s'ensuit donc que tout pays doté d'une industrie pharmaceutique le moindrement avancée peut produire des agents biologiques.

Heureusement, plusieurs facteurs atténuent le caractère menaçant des armes biologiques et chimiques, le plus important étant la grande difficulté à trouver des systèmes de dispersion efficaces et fiables de doses létales sur une grande échelle.

Haut Haut

Armes radiologiques et nucléaires

La plupart des analystes estiment que l'élargissement de la capacité des armes nucléaires, plus particulièrement dans les régions du monde moins stables ou secouées par des conflits, présenterait un danger grave pour la sécurité internationale. Les détails techniques complexes et les dépenses associés à la fabrication d'un dispositif nucléaire explosif rebutent la plupart des groupes terroristes. Une menace plus plausible de terrorisme nucléaire serait une menace radiologique, c'est-à-dire la dispersion de matières radioactives dans le but de contaminer l'air ou l'eau ou de rendre inutilisable une région ou une installation donnée.

Haut Haut

Vecteurs

Trois types de vecteurs sont normalement associés aux ADM – les missiles balistiques, les missiles de croisière et les avions de combat. Ce sont les missiles balistiques qui suscitent le plus de préoccupations sur le plan de prolifération, et ce, pour deux raisons : ils mettent à très rude épreuve l'infrastructure de défense de l'ennemi et le délai entre la détection et l'impact est très limité. Ce n'est donc pas un hasard si pratiquement tous les pays qui possèdent des ADM, ou qui sont soupçonnés d'en fabriquer, ont aussi des programmes de missiles balistiques.

Malgré des succès limités dans certains cas, le Régime de contrôle de la technologie relative aux missiles n'a pu endiguer complètement la prolifération des missiles balistiques et le nombre de pays qui acquièrent de tels missiles et développent la capacité leur permettant de les produire continuera sans doute d'augmenter. Les gouvernements du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis ont mis sur pied cette organisation en 1987, afin de prévenir la prolifération de vecteurs sans équipage d'armes de destruction massive ainsi que de coordonner les efforts nationaux portant sur les licences d'exportation.

 


Date de modification : 2005-11-14

Haut

Avis importants