Bulletin canadien des effets indésirables
Volume 12 · numéro 1 · janvier 2002
Direction des produits de santé commercialisés
Direction générale des produits de santé et des aliments
Dans ce numéro
Statines : rhabdomyolyse et myopathie
Alendronate : pancréatite soupçonnée
Syndrome de lipodystrophie
associé au VIH
Sommaire des avis à l'intention
des professionnels de la santé et des consommateurs
Communiqué
Les consommateurs et les professionnels de la santé peuvent
communiquer sans frais avec nous aux numéros suivants :
Téléphone 866 234-2345
Télécopieur 866 678-6789
Statines :
rhabdomyolyse et myopathie
Les statines font partie d'une catégorie d'hypocholestérolémiants
qui inhibent l'enzyme hépatique 3-hydroxy-3-methyl-glutaryl-coenzyme
A-réductase (HMG-CoA-réductase). On a établi un lien
entre l'utilisation d'inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase et une
myopathie grave, y compris la rhabdomyolyse1-6.
Les statines dont la vente est approuvée au Canada comprennent
l'atorvastatine (Lipitor), la cérivastatine (Baycol), la fluvastatine
(Lescol), la lovastatine (Mevacor, Apo-Lovastatin, Gen-Lovastatin), la
pravastatine (Pravachol, Apo-Pravastatin, Bio Pravastatin, Lin-Pravastatin)
et la simvastatine (Zocor). Le 8 août 2001, Bayer Inc. a mis fin
volontairement à la commercialisation et à la distribution
du Baycol au Canada7,8.
L'examen continu des déclarations postcommercialisation portant
sur la rhabdomyolyse, y compris des décès connexes, a révélé
que le taux de déclarations de rhabdomyolyse était plus
élevé dans le cas du Baycol que dans celui des autres statines,
surtout lorsqu'on prescrit du gemfibrozil simultanément7.
Le Programme canadien de surveillance des effets indésirables
des médicaments (PCSEIM) a reçu des déclarations
indiquant la présence d'une rhabdomyolyse ou d'une myopathie dans
le cas de toutes les statines dont la vente est approuvée au Canada
(Tableau 1). Dans les
cas graves, la rhabdomyolyse peut entraîner une insuffisance rénale8.
Les cas de rhabdomyolyse reliés à des statines résumés
au Tableau 1 et avec
lesquels on a également signalé une insuffisance rénale
aiguë ont été les suivants : atorvastatine (2 cas),
cérivastatine (15), lovastatine (5), pravastatine (1) et simvastatine
(2). On a signalé une rhabdomyolyse à issue fatale avec
les médicaments suivants : atorvastatine (1), cérivastatine
(2) et lovastatine (1).
Tableau
1: Rhabdomyolyse, myopathie et réactions CPK accrues associées aux statines
déclarées au PCSEIM depuis la date de commercialisation au Canada jusqu'au
24 août 2001*
Divers facteurs peuvent accroître le risque de myopathie et de
rhabdomyolyse avec les statines. Toutes les statines peuvent provoquer
l'apparition d'une rhabdomyolyse lorsqu'elles sont utilisées seules
et particulièrement lorsqu'elles sont combinées à
d'autres médicaments ou produits chimiques qui sont eux-mêmes
myotoxiques ou qui portent les concentrations des statines au niveau toxique9.
Les données probantes indiquent que la myopathie est reliée
à la dose9 et l'on recommande habituellement
d'entreprendre la thérapie à l'aide d'une statine à
des doses thérapeutiques plus faibles1-6.
L'utilisation combinée avec la niacine en doses hypolipidémiantes,
avec des dérivés de l'acide fibrique comme le bezafibrate,
le fénofibrate et le gemfibrozil1-6,
ou avec des médicaments ou des aliments qui inhibent le système
du cytochrome P450 (CYP450), et en particulier le CYP3A4, (y compris,
notamment, les cyclosporines, les antibiotiques macrolides, les antidépresseurs
comme la néfazodone, les antifongiques azoliques et le jus de pamplemousse)
peut accroître la toxicité des statines1,3,
5,6,9.
L'atorvastatine, la cérivastatine, la lovastatine et la simvastatine
sont métabolisées principalement par le CYP3A410.
La lovastatine et la simvastatine peuvent particulièrement être
affectées par l'inhibition du métabolisme de premier passage,
ce qui pourrait multiplier par 10 à 20 (la disponibilité
orale passant de 5 % à 100 %) les concentrations à l'état
d'équilibre et entraîner un risque marqué de pharmacotoxicité
9.
Le CYP3A4 ne métabolise pas la pravastatine à un niveau
significatif sur le plan clinique2. La fluvastatine
est métabolisée principalement par le CYP2C94,
10
et aurait une gamme différente d'interactions que les statines
métabolisées par le CYP3A49.
La monographie du produit de chaque statine1-6
contient d'autres renseignements sur les interactions médicamenteuses.
Il faut en outre faire preuve de prudence lorsqu'on utilise des statines
chez des patients ayant une altération de la fonction rénale1-6.
La monographie du produit de chaque statine ne comporte aucune recommandation
claire sur la surveillance biochimique de l'effet musculaire (mesure de
la créatine phosphokinase [CPK]). S'il n'y a pas de symptômes,
rien n'indique que la surveillance routinière de l'activité
de la CPK plasmatique présente des avantages10.
Il faut toutefois pousser la recherche si l'on veut produire des lignes
directrices plus définitives sur la surveillance. Dans un article
d'analyse systématique publié récemment10,
on a laissé entendre qu'il importe de mesurer le taux de base de
la CPK au moins une fois avant d'initier une thérapie aux statines.
Il faudrait indiquer aux patients qui prennent une statine ou un fibrate
que la rhabdomyolyse peut constituer un effet indésirable éventuel.
Il faut leur conseiller de signaler rapidement tout signe de problèmes
musculaires (c.-à-d. faiblesse, sensibilité ou douleurs
musculaires inexpliquées, au repos ou exacerbées par l'exercice)
et la présence d'urine foncée, particulièrement si
ces symptômes sont conjugués à des malaises ou à
de la fièvre.
Rédigé par: Duc Vu, MSc, PhD, Mano Murty, MD, CCFP,
FCFP, et Marielle McMorran, BScPharm, Bureau de l'évaluation des
produits homologués.
References
1.Mevacor, comprimés
de lovastatine [monographie du produit]. Kirkland (QC) : Merck Sharp
& Dohme Canada; 10 septembre 1998.
2.Pravachol, comprimés
de pravastatine sodique [monographie du produit]. Montréal
(QC) : Bristol-Myers Squibb Canada; 22 février 2000.
3.Zocor, comprimés
de simvastatine [monographie du produit]. Kirkland (QC) : Merck Frosst
Canada; 23 août 1999.
4.Lescol, gélules
de fluvastatine sodique [monographie du produit]. Dorval (QC) : Novartis
Pharmaceuticals Canada; 14 février 2001.
5.Lipitor, comprimés
d'atorvastatine calcique [monographie du produit]. Kirkland (QC) :
Pfizer Canada; 31 mai 2001.
6.Baycol, comprimés
de cérivastatine sodique [monographie du produit]. Etobicoke
(ON) : Bayer; 27 décembre 2000.
7.Retrait du marché
de Baycol (cérivastatine) [Avis aux professionnels de la santé].
Toronto (ON) : Bayer; 8 août 2001. Disponible : http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/medeff/advisories-avis/prof/2001/baycol_2_hpc-cps_f.html (consulté le
6 décembre 2001).
8.Retrait volontaire
du Baycol [avis public]. Ottawa (ON): Santé Canada; 10 août
2001. Disponible: http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/advisories-avis/2001/2001_89_f.html
(consulté le 6 décembre 2001).
9.Herman RJ. Drug interactions
and the statins. JAMC 1999;161(10):1281-6. Disponible: http://www.cma.ca/cmaj/vol-161/issue-10/1281.htm
(consulté le 6 décembre 2001).
10.Baker SK, Tarnopolsky
MA. Statin myopathies: pathophysiologic and clinical perspectives [critique].
Clin Invest Med 2001;24(5):258-71.
Alendronate : pancréatite
soupçonnée
L'alendronate (Fosamax), un bisphosphonate, est un inhibiteur de la résorption
ostéoclastique indiqué au Canada pour traiter la maladie
osseuse de Paget et l'ostéoporose, y compris l'ostéoporose
provoquée par les glucocorticoïdes chez les hommes et les
femmes. Il sert aussi à prévenir l'ostéoporose chez
les femmes postménopausées et chez les patients qui prennent
des glucocorticoïdes1.
Entre décembre 1995, date de la commercialisation de l'alendronate
au Canada, et le 31 août 2001, le PCSEIM a reçu six déclarations
portant sur une pancréatite soupçonnée qu'on a associée
à l'alendronate (Tableau
1). La pancréatite peut être une maladie grave, voire
mortelle2. Il n'est pas question, dans la
monographie actuelle du Fosamax, de la pancréatite comme effet
indésirable possible1.
La relation de cause à effet entre l'alendronate et la pancréatite
est difficile à établir parce que les déclarations
reçues contenaient des renseignements limités. La maladie
a fait son apparition de 13 jours à plusieurs années après
le début de la thérapie à l'alendronate. De plus,
on ne sait pas si l'on a procédé à une provocation
dans aucun cas. Le cas 3 peut indiquer une relation de cause à
effet (Tableau 1). La
pancréatite aiguë s'est résorbée après
l'interruption de la thérapie à l'alendronate. Le patient
ne présentait pas les causes les plus courantes de pancréatite
(abus d'alcool et calculs biliaires)2 et
l'on n'a pas indiqué qu'il prenait des médicaments en même
temps. On a incriminé de nombreux médicaments comme cause
de pancréatite aiguë2,3
et leur utilisation peut constituer une source de facteurs de confusion
dans certains des autres cas (Tableau
1).
Comme les effets indésirables des médicaments ne sont
pas suffisamment déclarés et comme on ne connaît pas
l'étendue d'exposition des patients, il est impossible de dériver
des cas signalés l'incidence de la pancréatite associée
à l'alendronate. On ne connaît pas les mécanismes
en cause et les facteurs de risque connexes.
Si l'on soupçonne une pancréatite d'origine médicamenteuse
chez un patient qui a des douleurs abdominales et dont les taux d'enzymes
pancréatiques sont élevés sans cause médicale,
la pancréatite peut se résorber lorsque le patient cesse
de prendre le médicament soupçonné2.
La déclaration continue au PCSEIM de tous les détails de
cas soupçonnés aidera à évaluer davantage
cet effet indésirable soupçonné.
Tableau 1:
Sommaire des déclarations indiquant une pancréatite soupçonnée associée
à l'alendronate, présentées au PCSEIM entre décembre 1995 et le 31 août
2001
Rédigé par : Barbara Cadario, BSc, BScPhm, MSc,
Centre régional de surveillance des effets indésirables
des médicaments de la C.-B. et Centre d'information sur les médicaments
et les poisons de la C.-B., Vancouver (C.-B.)
Références
1.Fosamax, alendronate
sodique [monographie du produit]. Kirkland (QC) : Merck Frosst Canada;
2 avril 2001
2.Underwood TW, Frye
CB. Drug-induced pancreatitis. Clin Pharm 1993;12:440-8.
3.Bergholm U, Langman
M, Rawlins M, Gaist D, Andersen M, Edwards IR, et al. Drug-induced acute
pancreatitis. Pharmacoepidemiol Drug Safety 1995;4:329-34.
Syndrome
de lipodystrophie associé au VIH : aperçu et sommaire de
déclarations de cas
Le syndrome de lipodystrophie (SLD) associé au VIH se manifeste
chez les patients infectés par le VIH qui reçoivent une
thérapie antirétrovirale très active1-3.
Le syndrome se manifeste sous forme d'un éventail de changements
cliniques (morphologiques) et métaboliques. On a
décrit les changements cliniques suivants : redistribution des
tissus adipeux comme adiposité viscérale (prolifération
de tissus adipeux aux niveaux de l'abdomen, des seins, de la colonne dorsocervicale
et autres lipomes) et lipoatrophie périphérique (perte de
tissus adipeux au visage, aux membres, aux fesses). Les changements métaboliques
ont inclus l'hypertriglycéridémie, l'hypercholestérolémie,
l'insulinorésistance, le diabète de type 2, le déficit
de la tolérance du glucose et l'acidémie lactique1,
2,4.
On a utilisé le terme «lipodystrophie» pour décrire
la perte de tissus adipeux, la redistribution de tissus adipeux et, à
un niveau plus général, les caractéristiques cliniques
et métaboliques du SLD associé au VIH2.
On ne connaît pas la pathogénèse du SLD1.
On a toutefois associé ce syndrome à une combinaison de
thérapies antirétrovirales comprenant des inhibiteurs de
la protéase et des analogues nucléosidiques inhibiteurs
de la transcriptase inverse, et l'on a établi un lien entre ces
derniers et la toxicité pour les mitochondries1-3.
On a en outre indiqué que les caractéristiques du SLD constituent
le résultat de l'infection chronique par le VIH, d'une immunodéficience
chronique ou d'un rétablissement d'un dysfonctionnement immunitaire
5.
On n'a pas encore formulé de définition de cas validé
du SLD. On a toutefois établi une définition pratique qui
repose sur la présence d'au moins une caractéristique clinique
et d'au moins une anomalie métabolique, et aucun événement
définissant la présence de SIDA ou d'une autre maladie clinique
grave, ou l'utilisation de stéroïdes anabolisants, de glucocorticoïdes
ou d'immunomodulateurs dans les trois mois de l'évaluation
4.
On a effectué, dans la base de données du PCSEIM, une
recherche sur des effets indésirables des médicaments (EIM)
reliés au SLD jusqu'au 31 août 2001. La recherche a porté
avant tout sur les troubles du métabolisme et de la nutrition et
sur les troubles endocriniens associés aux médicaments antirétroviraux
contenant de l'abacavir, de l'amprenavir, de la delavirdine, de la didanosine,
de l'éfavirenz, de l'indinavir, de la lamivudine, du lopinavir,
du nelfinavir, de la névirapine, du ritonavir, du saquinavir (base
libre et mésylate), de la stavudine ou de la zalcitabine. On a
trouvé au total 119 déclarations d'EIM, dont quatre seulement
satisfaisaient à la définition pratique du SLD (Tableau
1).
Outre les cas décrits au Tableau
1, les autres déclarations trouvées dans la base de
données indiquaient un SLD possible : lipodystrophie (3 cas) et
troubles de la répartition du tissu adipeux (13 cas). Ces autres
cas n'ont pas indiqué clairement la présence de caractéristiques
cliniques et métaboliques combinées, peut être à
cause des connaissances scientifiques alors disponibles.
Des études rétrospectives ont signalé que la prévalence
du SLD variait de 17 % à 84 % chez les cohortes de sujets infectés
par le VIH qui recevaient une thérapie antirétrovirale très
active6. Il est clair que le SLD est loin
d'être suffisamment signalé à Santé Canada.
Les déclarations sur les EIM constituent une source importante
de signaux nouveaux et non documentés possibles. À cette
fin, un projet pilote en cours à la Direction des produits thérapeutiques
favorise la déclaration accrue à Santé Canada des
EIM chez les patients infectés par le VIH7.
Cette initiative vise à mettre au point, à l'intention des
cliniciens et des patients, d'autres façons et moyens de déclarer
les EIM. La saisie électronique des données sur les EIM
dans le cadre de la pratique quotidienne des cliniciens constitue une
des méthodes dont on propose de faire l'essai dans le contexte
du projet pilote.
Tableau
1: Cas de syndrome de lipodystrophie possible* associés aux médicaments
antirétroviraux déclarés au PCSEIM jusqu'au 31 août 2001
Rédigé par : Susanne Reid, BSc, RT, Bureau de l'évaluation
des produits homologués.
Références
1.Carr A, Cooper DA.
Adverse effects of antiretroviral therapy. Lancet 2000; 356:1423-30.
2.Qaqish RB, Fisher
E, Rublein J, Wohl DA. HIV-associated lipodystrophy syndrome. Pharmacotherapy
2000;20(1):13-22.
3.Brinkman K, Smeitink
JA, Romijn JA, Reiss P. Mitochondrial toxicity induced by nucleoside-analogue
reverse transcriptase inhibitors is a key factor in the pathogenesis of
antiretroviral-therapy-related lipodystrophy. Lancet 1999;354:1112-5.
4.Carr A, Samaras K,
Thorisdottir A, Kaufmann GR, Chisholm J, Cooper DA. Diagnosis, prediction,
and natural course of HIV-1 protease-inhibitor-associated lipodystrophy,
hyperlipidaemia, and diabetes mellitus: a cohort study. Lancet
1999;353:2093-9.
5.Miller J, Carr A,
Smith D, Emery S, Law MG, Grey P, Cooper DA. Lipodystrophy following antiretroviral
therapy of primary HIV infection. AIDS 2000;14:2406-7.
6.Mauss S. HIV-associated
lipodystrophy syndrome. AIDS 2000;14(Suppl 3):S197-S207.
7.Surveillance post-commercialisation
améliorée des pharmacothérapies contre le VIH/sida
-- Projet pilote. Phase 1 - Validation du principe. Sommaire et rapport
d'évaluation. Ottawa (ON) : Direction des produits thérapeutiques,
Santé Canada, en partenariat avec les services de l'Université
d'Ottawa; 2000. Disponible : http://www.hc-sc.gc.ca/hpfb-dgpsa/tpd-dpt/hiv-aids_1_f.pdf(consulté le 29 novembre 2001).
Sommaire
des avis à l'intention des professionnels de la santé et
des consommateurs publiés depuis le 18 août 2001
|
Date |
Produit |
Sujet et adresse Web |
|
29 nov. |
Glitazones (Actos,
Avandia) |
Rappel d'innocuité aux patients -
insuffisance cardiaque globale |
|
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26 nov. |
Eprex
(époétine alfa) |
Érythroblastopénie |
|
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|
13 nov. |
Avandia
(rosiglitazone) |
Insuffisance cardiaque globale |
|
|
|
6 nov. |
Actos
(pioglitazone) |
Insuffisance cardiaque globale |
|
|
|
23 oct. |
Remicade
(infliximab) |
Insuffisance cardiaque globale |
|
|
|
5 oct. |
Acide
aristolochique |
Autres produits pouvant contenir de l'acide
aristocholique et leur toxicité |
|
|
|
24 sept. |
Zyban
(bupropion) |
Convulsions, allergies et interactions
médicamenteuses |
|
|
|
17 sept. |
Acide
aristolochique |
Rappel de produits contenant de l'acide
aristocholique |
|
|
|
13 sept. |
Topamax
(topiramate) |
Myopie aigue et glaucome secondaire à
angle fermé |
|
|
|
10 sept. |
Carnitor
(lévocarnitine) |
Précautions à prendre en
cas d'insuffisance rénale terminale |
|
|
|
septembre |
Gleevec
(imatinib) |
Avis de conformité conditionnel
(AC-C) |
|
|
|
27 août |
Zirconia |
Rappel de têtes de fémur en
céramique utilisées dans l'implantation de prothèses
de la hanche |
Bulletins et avis sur les médicaments par courriel
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des Avis destinés aux professionnels de la santé et aux
consommateurs portant sur les produits thérapeutiques.
Rendez vous à l'adresse :
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les instructions.
COMMUNIQUÉ
Le PCSEIM veut diffuser des commentaires et sensibiliser davantage le
lecteur sur des EIM récemment signalés. Nous avons choisi
les cas suivants à cause de leur gravité ou parce que les
réactions ne figurent pas dans la monographie officielle du produit
diffusée au Canada. (Les réactions sont exprimées
en fonction du «terme préconisé» du dictionnaire
des EIM de l'Organisation mondiale de la santé.)
Liquide oral d'ibuprofène pédiatrique : saignements
gastro-intestinaux
On a reçu deux déclarations portant sur des enfants âgés
de 14 mois et de deux ans et demi qui ont vomi «de gros caillots
sanguins» (un cas) et eu une «selle nauséabonde, poisseuse,
noire» suivie d'une «douleur abdominale non spécifique,
d'une irritabilité et d'une léthargie» (un cas) après
avoir reçu de l'ibuprofène pédiatrique liquide par
voie orale. On a indiqué que les symptômes s'étaient
produits après quelques doses seulement (après même
la première dose dans un cas).
Si vous avez observé ou soupçonné des effets
indésirables associés à l'usage de médicaments
mentionnés dans le Communiqué, nous vous prions de les
signaler au :
Programme canadien de surveillance des effets indésirables
des médicaments (PCSEIM)
Unité d'information des effets indésirables
Bureau de l'évaluation des produits homologués
IA: 0201C2, Ottawa (Ont.) K1A 1B9
tél : (613) 957-0337 téléc : 613 957-0335
Les consommateurs et les professionnels de la santé peuvent communiquer
avec nous sans frais
tél : 866 234-2345, téléc : 866 678-6789
courriel : cadrmp@hc-sc.gc.ca
Veuillez noter:
Le système de notification volontaire repose sur l'intuition, la
réflexion latérale et l'ouverture d'esprit. On ne peut que
soupçonner la plupart des effets indésirables des médicaments
(EIM) à l'égard desquels on n'a pas établi de lien
de cause à effet prouvé. Comme les EIM ne sont pas suffisamment
signalés et comme on ne peut établir de lien de cause à
effet précis, les notifications spontanées d'EIM ne devraient
pas être utilisées pour évaluer l'incidence des effets
indésirables. Les EIM sont néanmoins une source précieuse
de signaux nouveaux et non documentés possibles. Santé Canada
n'assume aucune responsabilité en ce qui a trait à l'exactitude
et à la fiabilité de l'information sur les EIM contenue
dans les articles du bulletin. De plus, la Direction des produits thérapeutiques
surveille et évalue les EIM soupçonnés afin de pouvoir
évaluer continuellement le profil d'innocuité des médicaments.
Aucune décision réglementaire n'est prise sur la foi de
ce bulletin. |
Ce bulletin sur les effets indésirables des médicaments
est produit et financé par la Direction des produits thérapeutiques,
Santé Canada, et publié trimestriellement dans le JAMC.
Rédactrices du Bulletin: Ann Sztuke-Fournier, BPharm, et
Marielle McMorran, BScPharm, Bureau de l'évaluation des produits
homologués.
Nous remercions le Comité consultatif d'experts sur la pharmacovigilance,
les centres régionaux de notification des EIM et la Direction des
produits thérapeutiques de leurs contributions à ces articles.
La contribution de Diane A. Bergeron, BPharm. Consulting, est aussi très
appréciée.
© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2002. Cette publication
peut être reproduite sans autorisation à condition d'en indiquer
la source en entier. Also available in English.
La déclaration des effets indésirables des
médicaments:
Pour signaler un effet indésirable présumément associé
à un médicament offert sur le marché canadien, nous
vous demandons de remplir une copie du Formulaire de déclaration
des EIM disponible à la fois dans le Compendium des produits et
spécialités pharmaceutiques (CPS), ou sur le réseau
internet de Santé Canada.
Veuillez compléter le dit Formulaire et le faire parvenir au PCSEIM
ou à un des Centres régionaux d'EIM participant mentionnés
ci-dessous.
Liste des centres régionaux pour signaler des effets indésirables
des médicaments
Colombie-Britannique
Centre régional des EIM de la
Colombie-Britannique
Att: Centre d'information sur les médicaments et les poisons de
la Colombie-Britannique
1081, rue Burrard
Vancouver BC V6Z 1Y6
tél. 604 806-8625, téléc. 604 806-8262
adr@dpic.bc.ca
Ontario
Centre régional des EIM de l'Ontario
Centre d'information pharmaceutique LonDIS
London Health Sciences Centre
339, rue Windermere
London ON N6A 5A5
tél. 519 663-8801
téléc. 519 663-2968
adr@lhsc.on.ca
Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse,
l'Île-du-Prince-Édouardet Terre-Neuve
Centre régional des EIM de l'Atlantique
Centre d'information sur les médicaments
Queen Elizabeth II Health Sciences Centre
Ste. 2421, 1796, rue Summer
Halifax NS B3H 3A7
tél. 902 473-7171
téléc. 902 473-8612
adr@cdha.nshealth.ca
Saskatchewan
Centre régional Sask EIM
Service téléphonique d'information
sur les médicaments
Collège de pharmacie et nutrition
Université de Saskatchewan
110 Science Place
Saskatoon SK S7N 5C9
tél. 306 966-6340 ou 800-667-3425,
téléc. 306 966-6377
vogt@duke.usask.ca
Québec
Centre régional des EIM du Québec
Centre d'information pharmaceutique
Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal
5400, boul. Gouin ouest
Montréal QC H4J 1C5
tél. 514 338-2961 ou
888 265-7692
téléc. 514 338-3670
cip.hscm@sympatico.ca
Autres provinces et territoires
PCSEIM
Unité nationale des EIM
Bureau de l'évaluation des produits homologués
Édifice Finance, Pré Tunney
Indice de l'adresse 0201C2
Ottawa ON K1A 1B9
tél. 613 957-0337
téléc. 613 957-0335
cadrmp@hc-sc.gc.ca
Nouvelles lignes de téléphone et de télécopieur
sans frais permettant
aux professionnels de la santé et aux consommateurs de signaler
des EIM
Tél. 866 234-2345, Téléc. 866
678-6789
Le Bulletin canadien sur les effets indésirables
des médicaments sur le Web
Le Bulletin canadien sur les effets indésirables des médicaments
avertit et informe les professionnels de la santé des effets indésirables
déclarés au Canada par l'entremise du Programme de déclaration
des EIM (voir ci-dessus). Vous pouvez référer aux Bulletins
publiés antérieurement ainsi que l'Index en consultant le
site internet suivant:
ISSN 1492-8175, Cat. No. H42-4/1-12-1F-IN
|