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Description des programmesProgramme de la sécurité des milieuxLe Programme de la sécurité des milieux (PSM) vise à promouvoir les milieux de vie, de travail et de loisirs sains en déterminant et en évaluant les risques pour la santé des Canadiens et des Canadiennes que posent des facteurs environnementaux. Le PSM élabore des stratégies de gestion du risque à l'échelle nationale qui contribuent à réduire les risques pour la santé humaine émanant de l'environnement. Ces stratégies s'appuient sur des recherches scientifiques et qui sont en harmonie avec la Stratégie sur le développement durable de Santé Canada.
Bureau des contaminants de l'environnementLe Bureau des contaminants de l'environnement (BCE) est essentiellement voué à la protection des Canadiens et des Canadiennes contre les effets négatifs des produits chimiques et des contaminants sur la santé, dans le cadre de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE de 1999). La LCPE de 1999 constitue le principal fondement juridique pour évaluer et gérer les contaminants de l'environnement au Canada. Le BCE détermine et évalue les risques pour la santé que posent les substances toxiques et la pollution environnementale, gère ses risques par l'entremise de la réglementation, de la collaboration et de la coopération internationale, et communique avec les intervenants et la population du Canada. Le Bureau est également chargé de la détermination, de l'établissement des priorités et de l'évaluation des risques pour la santé que représentent les substances commerciales existantes. Il élabore également des stratégies de gestion du risque afin de contrôler les produits toxiques assujettis à la LCPE et effectue des recherches sur les effets aigus et chroniques sur la santé de la pollution de l'air ambiant et de l'air intérieur. Stratégies, exigences et activités scientifiques Le BCE recueille de l'information sur l'exposition des humains ainsi que sur les effets sur la santé associés à des contaminants environnementaux existants. Il évalue ces données de manière à établir les risques pour la santé humaine, procède à l'évaluation des risques que posent les contaminants atmosphériques, et fait la mise à jour des normes pancanadiennes. Les travaux d'évaluation des risques et d'établissement des normes sont des étapes importantes dans l'atteinte de l'objectif à long terme visant à réduire les risques que représentent les matières particulaires et l'ozone pour la santé humaine et l'environnement. Le BCE fournit des conseils aux professionnels de la santé ainsi qu'à la population en général au sujet des effets de la pollution de l'air sur la santé, participe à des activités de promotion de la santé, examine la documentation et contribue à la création de données scientifiques probantes en matière de santé et élabore des recherches afin d'établir des méthodes d'évaluation, des normes et des lignes directrices. Il produit également des données sur l'exposition et les sources de contamination lorsque de telles données sont absentes. Le BCE participe également à des activités de promotion de la santé, tel que l'indice de la qualité de l'air (IQA) et l'outil d'évaluation des avantages d'une meilleure qualité de l'air. Il présente également des exposés aux professionnels et met en oeuvre une stratégie de sensibilisation auprès des jeunes. Afin d'élaborer des données scientifiques probantes en matière de santé et des recherches en vue de l'élaboration de méthodes d'évaluation, de normes et de lignes directrices, le BCE réalise des études épidémiologiques et cliniques sur les relations entre l'exposition aiguë et chronique à la pollution de l'air intérieur et extérieur et les effets sur la santé de la population. Le Bureau élabore également des méthodes, notamment le Système d'information géographique (SIG), afin d'évaluer l'exposition de la population aux polluants atmosphériques, et fait un suivi de la distribution spatiale de la pollution, et des niveaux d'exposition individuels, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. En vertu de ses fonctions de gestion des risques, le BCE effectue la vérification de la pertinence des sources d'émission à l'exposition humaine, la validité des sources signalées, leurs effets sur les Canadiens et les Canadiennes, et la capacité de contrôler de manière significative ces expositions.
Excellence Les scientifiques du BCE présentent régulièrement leurs travaux dans le cadre de conférences internationales et les publient dans des revues assujetties à l'examen des pairs. Le BCE a également établi des liens solides avec d'autres organisations nationales et internationales dont le mandat est similaire, afin de s'assurer que l'information et les méthodologies scientifiques et techniques les plus récentes est rapidement évaluées et adoptées. Le Bureau réuni également des experts de diverses disciplines du monde entier afin d'obtenir leurs conseils ou leurs commentaires sur des éléments techniques particuliers. Défis, possibilités et enjeux émergents La science relative à l'évaluation des risques pour la santé humaine continue d'évoluer rapidement. Les nouvelles méthodes d'essais, l'émergence de nouvelles technologies « omiques », ainsi que la mise au point des technologies in silico auront des conséquences importantes sur les façons de déterminer et de prioriser les substances en vue de leur évaluation et sur la manière que les évaluations des risques pour la santé que posent les substances existantes seront effectuées. L'indice de la qualité de l'air récemment mis au point constitue un outil fondé des données scientifiques, et pouvant être utilisées pour diverses sources de pollution afin de mesurer la qualité de l'air, notamment afin d'aider la population à mieux gérer les risques de l'exposition à la pollution atmosphérique. Une attention accrue est également donnée à l'évaluation des données probantes sur les avantages pour la santé découlant des politiques réglementaires ainsi que des technologies de pointe pour les carburants et les moteurs. Des nouvelles méthodes d'essais afin de permettre la mise au point continue des programmes de surveillance doivent être mises en oeuvre afin de pouvoir mesurer les progrès quant à l'efficacité de la gestion des risques. Bureau des sciences de l'hygiène du milieuLa priorité du Bureau des sciences de l'hygiène du milieu (BSHM) consiste à réduire le fardeau des maladies résultant de contaminants dangereux grâce à l'amélioration de la détermination des dangers, de l'évaluation des risques, de la gestion des risques et des communications relatives aux risques. Le BSHM poursuit des recherches qui permettent d'approfondir les connaissances et le processus de la prise de décision fondée sur des données scientifiques dans des domaines clés comme l'évaluation du degré d'exposition, les populations vulnérables, les incidences sur la santé et les indicateurs de santé et d'exposition. La recherche apporte des connaissances sur l'identité, les niveaux d'exposition de même que sur les voies et mécanismes de l'exposition humaine aux contaminants environnementaux dangereux de l'air, de l'eau et du sol. La recherche menée par le BSHM applique les méthodes de la toxicologie (in vivo et in vitro) et de l'épidémiologie pour approfondir les connaissances sur les effets néfastes pour la santé de l'exposition et des indicateurs de l'état de santé et d'exposition. Les analystes des politiques et le personnel des communications utilisent la recherche, à l'interne, ainsi qu'aux échelons national et international, pour élaborer et partager des stratégies de gestion de risques. Stratégies, exigences et activités scientifiques Les trois orientations de la recherche scientifique du BSHM consistent à caractériser l'exposition humaine aux contaminants environnementaux, leurs incidences sur la santé humaine et les rapports qui existent entre les incidences sur la santé et l'exposition aux contaminants dangereux. Ces stratégies scientifiques visent à déterminer les dangers que représentent les contaminants environnementaux pour la santé humaine. Les activités comprennent des études de recherche visant à mettre au point des méthodes et des techniques nouvelles ou améliorées en se servant des méthodes scientifiques existantes en chimie, en biotechnologie, en génomique, en biovigilance, en toxicologie, en nanotechnologie, en protéomique, en pharmacocinétique, en épidémiologie, en statistique et en modélisation mathématique. Afin de réaliser sa stratégie de recherche, le BSHM collabore avec divers organismes :
Excellence Pour assurer l'excellence scientifique et la qualité, des exercices de contrôle de la qualité et de comparaison entre les laboratoires sont en place afin de garantir le respect de bonnes pratiques de laboratoire normalisées. Les scientifiques du BSHM publient régulièrement les résultats de leurs travaux dans des publications examinées par les pairs. L'excellence des travaux du BSHM est reconnue internationalement et a permis à des scientifiques du BSHM de participer à des consultations d'experts, des groupes de travail, à des comités nationaux et internationaux d'examen de subvention par les pairs et des comités d'examen d'organismes subventionnaires. Le personnel du BSHM s'est mérité le Prix d'excellence en science du sous-ministre à cinq reprises et a reçu plusieurs prix internationaux. Défis, possibilités et enjeux émergents L'évolution rapide des technologies émergeantes de transformation, comme la biotechnologie et la nanotechnologie, est susceptible de constituer un risque pour la santé des Canadiens. Il faut de nouvelles méthodes chimiques, toxicologiques et épidémiologiques pour mieux comprendre les effets de l'exposition aux mélanges chimiques sur la santé humaine. Il faut travailler en vie de comprendre la pharmacocinétique de produits chimiques particuliers chez l'humain et de mettre au point les méthodes nécessaires à la mesure des concentrations de produits chimiques dans les tissus et les fluides humains, de même que des approches et des techniques de pointe en biotechnologie, en génomique et en protéomique. Communications et sensibilisation Les résultats de nos recherches sont régulièrement publiés dans des publications examinées par les pairs et sont présentés dans le cadre de conférences et à des comités internationaux, comme l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Bureau de la radioprotectionTous les Canadiens et les Canadiennes sont exposés aux radiations ionisantes provenant de sources naturelles se trouvant dans l'environnement, notamment le radon dans nos maisons. Cette exposition peut s'intensifier en raison de l'exposition à des radiations de sources médicales ou industrielles. Afin de s'assurer que la radioexposition est minimisée au Canada, trois divisions du Bureau sont mises à contribution : Surveillance du rayonnement et évaluations de santé, Dangers de l'exposition professionnelle, et Mesures et intervention d'urgence nucléaire. La priorité du Bureau de la radioprotection du Programme de la sécurité des milieux est d'enquêter sur les risques pour les Canadiens et les Canadiennes résultant de l'exposition à des sources de radiation naturelles et d'origine humaine et de gérer ces risques. Stratégies, exigences et activités scientifiques Parmi les stratégies utilisées, notons la surveillance des radiations environnementales, le dépistage sur les humains pour mesurer le taux de radioexposition, la recherche sur les effets de la radiation sur la santé, l'évaluation des risques radiologiques et la planification des mesures d'urgence. La surveillance de la radiation environnementale fait appel au Réseau canadien de surveillance radiologique, qui comprend 26 sites nationaux et qui mesure le niveau de radioactivité dans l'air ainsi que les taux des doses des rayons gamma dans l'environnement. Le Bureau exploite notamment quatre stations de mesure des particules dans l'air et deux stations de mesure des gaz nobles dans le cadre de ses obligations découlant du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBT). Il exploite également un réseau de mesure des radiations des rayons gamma en temps réel autour des réacteurs nucléaires situés près des grands centres ainsi qu'aux postes frontaliers afin de donner l'alerte rapidement en cas d'accident nucléaire majeur ou d'une attaque terroriste dans laquelle des matériaux radioactifs sont utilisés. La stratégie de surveillance est également appuyée par des services complets de laboratoire permettant de mesurer la radioactivité sur des filtres à air, dans l'eau et dans les aliments. En ce qui concerne le suivi des radiations chez les humains, le Bureau offre des services de dosimétrie à 95 000 travailleurs de l'industrie nucléaire au Canada et maintient des dossiers sur les doses relevées sur 130 000 travailleurs de l'industrie nucléaire dans le Fichier dosimétrique national (FDN). La recherche sur les effets de la radiation sur la santé nécessite des études épidémiologiques recourant notamment au Fichier dosimétrique national. Des recherches sont également entreprises sur le risque du cancer des poumons en raison de l'exposition au radon dans les maisons. Le Bureau effectue des études radiobiologiques sur l'effet des radiations alpha sur des cultures de cellules et évalue la prise de radionucléides se trouvant dans certains aliments traditionnels. Pour réaliser sa stratégie de recherche, le Bureau collabore avec divers organismes, notamment :
Excellence Tous les projets sont évalués deux fois par année dans le cadre du système de gestion des projets du Bureau. Le Centre national de référence d'étalonnage pour les mesures in vivo et des épreuves biologiques est certifié ISO 9001:2000. Le Centre réalise régulièrement des activités d'inter-comparaison pour des laboratoires de l'industrie, des centres hospitaliers et des universités au Canada. Le programme de suivi du CTBT est accrédité auprès de l'organisation internationale du CTBT. Le Plan fédéral en cas d'urgence nucléaire est mis à l'essai régulièrement dans le cadre d'exercices nationaux et internationaux. Défis, possibilités et enjeux émergents De récentes études ont confirmé que les concentrations de radon constituent un risque mesurable du cancer du poumon. Un programme national sur le radon est présentement en voie d'élaboration afin de tenter de résoudre ce problème. La détermination des sites d'entreposage des déchets radioactifs de haut niveau ou de faible niveau est un sujet de préoccupation pour de nombreuses communautés au Canada. La mise au point des technologies de l'ère spatiale fournira également bon nombre de possibilités pour l'étude des effets sur la santé du transport de contaminants sur de longues distances et des changements climatiques. Communication et sensibilisation
Bureau de la qualité de l'eau et de la santéLe Bureau de la qualité de l'eau et de la santé (BQES) s'intéresse particulièrement à la mise au point de méthodes d'évaluation des risques pour la santé permettant d'appuyer l'élaboration de lignes directrices sur la qualité de l'eau potable et la qualité de l'eau utilisée à des fins récréatives. L'objectif du BQES est d'élaborer des politiques, des stratégies et des cadres de travail à l'échelle nationale et fédérale visant à s'assurer de la qualité de l'eau potable et de mieux protéger la santé humaine. Le BQES procède à des évaluations des risques pour la santé que posent les contaminants microbiologiques et chimiques afin d'appuyer l'élaboration des recommandations pour la qualité de l'eau potable au Canada, des recommandations pour la qualité de l'eau utilisée à des fins récréatives au Canada, et les valeurs guides et les avis sanitaires d'urgence pour des contaminants de l'eau potable spécifiques à un site. Le Bureau contribue également à l'élaboration des lignes directrices sur le recyclage des eaux usées, met au point des indicateurs pour la qualité de l'eau de source et des lignes directrices pour la qualité des sols. Le BQES contribue également à des projets de recherche permettant de mettre au point des lignes directrices sur l'eau potable, notamment en surveillant les contaminants dans l'eau, et collabore également à l'élaboration de normes internationales sur la santé concernant la documentation relative à l'eau potable. Les évaluations des risques pour la santé ainsi que les lignes directrices sur l'eau potable sont utilisées par toutes les administrations au Canada comme base en vue d'établir leurs propres exigences exécutoires en matière de qualité de l'eau potable. Cette science sert à promouvoir une approche intégrée axée sur la qualité de l'eau et la santé humaine grâce à des initiatives horizontales fédérales, notamment l'élaboration d'un programme fédéral de recherche sur l'eau douce, une approche à barrières multiples pour la protection de l'eau potable, et la mise au point d'un protocole national pour lutter contre la contamination de l'eau et les maladies d'origine hydrique. Stratégies, exigences et activités scientifiques Le BQES participe à l'élaboration de mesures de surveillance, de suivi et de mise en place d'indicateurs afin de déterminer la présence et la concentration de contaminants dans l'eau potable et les plans d'eau utilisés à des fins récréatives. Le BQES élabore également des méthodes d'évaluation des risques pour la santé que posent les contaminants microbiologiques et chimiques se trouvant dans l'eau potable, les contaminants microbiologiques se trouvant dans les plans d'eau utilisés à des fins récréatives, en plus d'élaborer des stratégies de gestion des risques fondées sur des données scientifiques, intégrant des approches axées sur la faisabilité, le traitement et la population visée. Le Bureau appuie des activités de recherche en laboratoire afin de combler les lacunes en matière de connaissances relativement aux contaminants de l'eau potable, notamment l'occurrence et la formation de contaminants chimiques dans l'approvisionnement en eau potable au Canada et l'exposition de la population à des contaminants particuliers de l'eau potable. Le BQES travaille avec ses partenaires afin d'élaborer une approche mieux coordonnée et intégrée axée sur la gestion de l'eau, notamment des nouvelles approches qui prennent en compte des considérations liées aux populations visées et au fardeau des maladies. Afin de réaliser sa stratégie de recherche, le BQES collabore avec divers organismes, notamment :
Excellence Le BQES élabore des documents sur l'évaluation des risques en faisant appel à des protocoles de recherche et des méthodes opérationnelles normalisées. Ces documents sont élaborés avec la participation d'experts dans le domaine, en plus d'être soumis à un examen interne par une équipe de gestion du BQES, à un examen externe par les pairs, lesquels sont des experts soit dans la matière, le sujet ou la question à l'étude, à des consultations auprès du public par l'entremise du site Web de Santé Canada; ces documents sont ensuite entérinés dans le cadre du processus fédéral-provincial-territorial. Attestant de l'excellence de ses activités, le BQES est un organisme reconnu à titre de Centre de collaboration sur la qualité de l'eau de l'OMS et du PAHO. Défis, possibilités et enjeux émergents Un nombre croissant de nouveaux contaminants (p. ex. des produits pharmaceutiques, des substances pathogènes et des perturbateurs endocriniens) sont détectés dans l'eau potable à des concentrations très faibles. En ce qui concerne les nouveaux contaminants, les données sont insuffisantes, même celles issues d'études toxicologiques ou épidémiologiques, pour procéder à l'évaluation des risques pour la santé. Le BQES travaille en collaboration avec ses partenaires, notamment dans le cadre du Programme fédéral de recherche sur l'eau douce et du Réseau canadien de l'eau, afin de veiller à porter ces enjeux à l'intention de la communauté scientifique. Communication et sensibilisation
Bureau des effets sur la santéLa priorité du Bureau des effets sur la santé (BES) consiste à évaluer les conséquences des contaminants environnementaux sur la santé humaine. Quatre secteurs de programme participent aux activités scientifiques du BES :
Stratégies, exigences et activités scientifiques Les stratégies que les employés du BES emploient pour s'assurer que les risques pour la santé et l'environnement sont minimisés comprennent l'évaluation par des chercheurs scientifiques et des analystes des politiques des études scientifiques menées pour des promoteurs; la constitution d'un réseau fédéral, provincial et territorial à l'échelle nationale; l'élaboration de cadres de travail conceptuels et de programmes de recherche sur la santé; et la promotion de la recherche nécessaire. LCEA : Les projets représentatifs assujettis à la LCEA nécessitent une étroite association avec d'autres groupes de Santé Canada et comportent l'évaluation de la qualité de l'eau potable, de la qualité de l'air, du bruit, des fréquences électromagnétiques, de la radiation nucléaire, des produits chimiques, des contaminants, de la santé des Autochtones, de la santé publique, et de la santé et de la sécurité au travail. Une liste des principaux projets est disponible. Lieux contaminés : Des méthodes d'évaluation des risques sont utilisées pour les lieux contaminés, la participation du public, la toxicologie et la toxicocinétique, les technologies d'assainissement, l'élaboration des grandes lignes sur la qualité du sol, la recherche de la biodisponibilité des contaminants du sol, et la surveillance de la poussière à l'intérieur des maisons canadiennes. Changement climatique : Le BCCS élabore des demandes de recherches scientifiques et politiques et mènent des sondages réguliers à l'échelle nationale afin de mesurer la capacité d'adaptation des Canadiens aux risques associés aux changements climatiques et à la variabilité du climat. Le Bureau procède à la mise au point d'un cadre de travail visant à évaluer les incidences sur la santé des nouvelles technologies comme l'éthanol, le biodiésel, le commerce des émissions domestiques et les voitures hybrides, pour réduire l'émission de gaz à effet de serre. Surveillance : Le BES travaille avec des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour déterminer et soutenir des mesures de collaboration qui renforcent le suivi et la surveillance relatifs à la santé et à l'environnement au Canada. Le BES, en collaboration avec Statistique Canada, dirige aussi l'élaboration du tout premier sondage national de biosurveillance et applique les stratégies destinées à améliorer les données relatives à la biosurveillance sur les Canadiens. Pour mener sa stratégie de recherche à bien, le BES collabore avec divers organismes :
Excellence Le but des quatre programmes du BES est de fournir de l'information et des connaissances spécialisées sur la santé afin de minimiser les incidences sur la santé humaine. Nous atteignons ce but en publiant les conclusions de nos travaux dans des publications scientifiques, s'assurant de la révision par les pairs de tous les rapports, y compris les rapports concernant les entrepreneurs et les protocoles d'entente, et en acceptant l'orientation et les directives de comités d'experts et d'autres organismes de réputation internationale. Les mesures de l'assurance de la qualité comprennent les appels-conférences mensuels avec le personnel en région, l'échange quotidien de courriels et les conversations téléphoniques bilatérales, le maintien d'une base de données nationale pour le partage d'information, des séances de formation et des réunions en personne. Pour le travail de surveillance et de biosurveillance humaine, il faudra établir de nouveaux comités directeurs nationaux afin de maintenir notre niveau d'excellence. Défis, possibilités et enjeux émergents Le nombre et la nature des projets assujettis à la LCEA et qui requièrent des conseils sanitaires peuvent surgir en tout temps et nécessitent des technologies diverses et souvent nouvelles. En plus d'étudier à fond chaque projet qu'il faut examiner, le personnel doit prendre connaissance des nouvelles technologies et des nouveaux défis. Dans le cadre du programme sur les lieux contaminés, l'emploi de méthodes probabilistes dans l'évaluation du risque est souhaitable et même inévitable. Le programme s'applique à l'échelle nationale et vise l'uniformisation des évaluations du risque pour la santé que posent les lieux contaminés relevant du gouvernement fédéral, et ses intervenants participent aux groupes de travail provinciaux. De récents rapports indiquent que, dans de nombreuses régions, les risques associés au changement climatique sont plus graves que prévus et que de tels risques (p. ex. la capacité réduite des océans à absorber le dioxyde de carbone, la déstabilisation des couches glacières en Antarctique, la fonte de la calotte glacière au Groenland, l'arrêt de la circulation thermohaline de l'Atlantique Nord) sont susceptibles de constituer de plus grands risques pour la santé et le bien-être des humains. Il y est aussi question de l'éventualité que se produisent dans l'avenir des « surprises climatiques » ou des changements climatiques encore plus rapides de même que de nos réactions subséquentes. Les défis permanents à relever comprennent les éléments suivants : les données nécessaires sont souvent incomplètes ou non enregistrées; il existe tout un éventail de sources d'information qui n'ont aucun rapport entre elles; les données relatives à la santé et à l'environnement ne sont pas intégrées adéquatement; la capacité de la population active et de ses ressources est limitée; il faut un leadership et une gestion permanente pour coordonner et traiter de ces problèmes. Bien que la surveillance des problèmes de santé liés à l'environnement passe après d'autres domaines de santé et de sécurité, de nombreux éléments clés d'un réseau ou d'un système existent et constituent une base sur laquelle il est possible de tabler. Les administrations et les intervenants sont aussi disposés à renforcer l'importance de la santé environnementale dans les systèmes de surveillance actuels. Dans le cadre de la biovigilance, les centaines de substances qui peuvent être évaluées, le coût relativement élevé de la biovigilance, et les exigences éthiques et opérationnelles auxquelles il faut satisfaire dans la collecte et l'évaluation des échantillons biologiques humains constituent d'importants défis et nécessiteront l'établissement, avec prudence, des priorités. Communication et sensibilisation
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Mise à jour : 2006-11-03 | ![]() |