Agence de gestion des resources humaines de la fonction publique du Canada
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Comité interministériel de la gestion axée sur les compétences - Mandat

 

Préambule La fonction publique fédérale continue d'évoluer en offrant des services de qualité aux Canadiens et en répondant aux besoins d'une économie axée sur le savoir. Un des éléments clés d'une fonction publique moderne est sa capacité à attirer, retenir et perfectionner une main-d'oeuvre efficace. Les ministères et organismes fédéraux appliquent à des degrés divers la gestion axée sur les compétences (GAC), ce qui leur permet plus facilement de nommer les personnes appropriées aux fonctions qui leur conviennent au moment opportun.
  Depuis l'instauration de la GAC dans le cadre de la réforme de la dotation en 1989, des mesures concertées ont été prises pendant certaines périodes pour faire une plus grande place à ce type de gestion. C'est toutefois grâce aux essais effectués dans des ministères et des organismes que l'on a pu tirer des conclusions et mettre en place les meilleures pratiques. Dans les ministères et organismes fédéraux, le mouvement est décentralisé et les modèles de GAC sont aussi diversifiés que les organisations auxquelles ils fournissent des services. Malgré les nombreuses possibilités d'application, au coeur de chaque initiative couronnée de succès existe un langage de compétence particulier au travail appuyé par une excellente stratégie globale.
  Plusieurs organisations au sein de la fonction publique fédérale se font remarquer pour les risques qu'elles ont prises et le travail qu'elles ont fait pour élaborer et appliquer la GAC. Les dirigeants de ces organisations ont opté pour l'utilisation des compétences comme outil stratégique puissant leur permettant de clarifier la reddition de compte des employés individuels et de la relier aux résultats organisationnels. Ils ont créé des compétences qui sont nettement devenues des normes comportementales facilement mesurables par l'organisation.
  Certaines organisations ont fait le choix stratégique de pratiquer la GAC comme une méthode entièrement ou partiellement intégrée de gestion des employés. Elles notent un plus grand enthousiasme parmi les employés, qui ont utilisé les compétences pour mieux gérer leur carrière de manière autonome, et les superviseurs, qui ont assumé un rôle beaucoup plus direct dans la gestion des employés. Elles y sont parvenues en respectant les dispositions législatives et réglementaires régissant la gestion des employés dans la fonction publique fédérale.

D'après les résultats signalés, la pratique de la GAC contribue à :

  • Raffermir et à faire connaître le mandat des organisations
  • Améliorer les modèles d'apprentissage continu
  • Instaurer des programmes d'assistance professionnelle, de leadership et d'encadrement
  • Harmoniser les méthodes de rétroaction tous azimuts
  • Mettre en place des programmes de relève et de planification de carrière
  • Favoriser l'utilisation de nouvelles stratégies de recrutement et de dotation
  • Faciliter la gestion du rendement des employés
  On continue de débattre des meilleurs moyens d'appliquer la GAC à la gestion des ressources humaines dans des ministères et organismes gouvernementaux particuliers. Des spécialistes de la GAC signalent que cette méthode donne des résultats financiers intéressants lorsqu'elle est utilisée pour une vaste gamme d'activités. D'autres ont constaté qu'il faut recourir à une méthode sélective et que les méthodes de GAC dont praticables, abordables et centrées sur les solutions administratives choisies.(1)
Certains sont en faveur de l'utilisation de lexiques et de modèles de compétences à l'échelle de l'administration publique. Ils prévoient la réalisation d'économies dans la gestion des employés et un accroissement de la mobilité des fonctionnaires fédéraux entre les ministères. D'autres ont des réserves à l'égard d'une approche uniforme de la GAC, qui à leur avis ne cadre pas avec les pouvoirs en matière de gestion des ressources humaines délégués aux ministères et ne permettent pas d'adapter la GAC aux besoins précis de ceux-ci. Le débat se poursuit et les principes de base de la GAC font leur chemin dans l'administration publique fédérale, comme en attestent des comptes rendus de ministères et d'organismes sur les résultats financiers de ce type de gestion. Il faudra toutefois attendre pour connaître les véritables résultats car la GAC continue de prendre forme.
Comité interministériel de la gestion axée sur les compétences Le Comité interministériel de la gestion axée sur les compétences a été créé en 1996 pour mettre en commun des observations, des modèles, des méthodes et des outils de GAC en vue de préciser l'utilisation de cette méthode dans la fonction publique fédérale.(2)
  Ses membres, dont le nombre a fluctué entre dix et vingt ministères et organismes, se sont constamment efforcés de faciliter la réalisation de son mandat. Le Comité tient annuellement de six à neuf réunions, à l'occasion desquelles il poursuit ses travaux, tient des échanges de vues et encourage ses membres à continuer de mettre en oeuvre la GAC dans leur ministère. Le Secrétariat du Conseil du Trésor et la Commission de la fonction publique sont toujours représentés au sein du Comité. Celui-ci est indépendant et ne dispose d'aucun pouvoir dans la fonction publique à part celui dont ses membres font usage pour influer sur la pratique de la GAC dans leur ministère ou organisme. La plupart des membres du Comité sont des spécialistes des ressources humaines.
  Le mandat du Comité définit ses grandes orientations jusqu'en 2006. Si le Comité adhère au mandat initial défini en 1996, le présent document l'appelle toutefois à promouvoir plus activement les applications stratégiques et administratives de la GAC et à participer à l'élaboration d'une façon de procéder qui donnera des résultats intéressants dans la fonction publique fédérale.
Objet Agir comme une tribune pour promouvoir la gestion axée sur les compétences dans la fonction publique fédérale
Mission
  • Oriente et promeut aussi bien les applications stratégiques que commerciales de la gestion axée sur les compétences dans la fonction publique fédérale
  • Assure le partage de l'information sur les méthodes, modèles, outils et meilleures pratiques de gestion axée sur les compétences entre les ministères et organismes
  • Fournit des conseils aux organismes centraux, aux dirigeants des ministères et aux autres comités interministériels de la gestion axée sur les compétences
Liens

Le Comité fonctionne de manière indépendante, mais il entretient et exploite des liens étroits avec les ministères et organismes suivants :

  • Secrétariat du Conseil du Trésor
  • Commission de la fonction publique
  • Centre canadien de gestion
  • Conseil des ressources humaines
  • D'autres groupes de travail de la fonction publique et comités interministériels
Membres

Sont membres du Comité les ministères fédéraux qui appliquent des mesures de gestion axées sur les compétences. Normalement, un ministère n'occupe qu'un siège, mais il pourrait y avoir des exceptions pour les ministères qui administrent de multiples programmes en la matière, à la discrétion de la présidence. La présidence peut aussi attribuer un siège à un comité interministériel. La liste des membres sera revue au moins tous les ans et à d'autres moments au besoin.

Les représentants des ministères (ou leurs substituts) participent régulièrement aux activités de gestion axée sur les compétences et contribuent activement à l'exécution du mandat du Comité. Les représentants sont les porte-parole de leur ministère et participent aux décisions du Comité.
Présidence La présidence est occupée, par mandats de deux ans, par une personne choisie parmi les membres du Comité par les membres du Comité. Il y a possibilité de renouvellement du mandat par réélection. Quand il y a plus d'un candidat mis en candidature à la présidence, on procède à des élections par scrutin secret à la réunion qui suit immédiatement les mises en candidature.
 

Fonctions de la présidence :

  • Approuver l'ordre du jour et les procès-verbaux des réunions ainsi que d'autres documents du Comité
  • Présider les articles à l'ordre du jour
  • Approuver le plan d'action annuel
  • Approuver les rapports annuels et spéciaux

Fonctions de la présidence : (suite)

  • Constituer des sous-comités et groupes de travail
  • Faire office de porte-parole du Comité auprès des organismes centraux et des comités interministériels
  • Négocier le financement du plan d'action avec les ministères et les organismes centraux, au besoin
  • Confirmer la liste annuelle des ministères membres
  • Ouvrir et clôturer les événements spéciaux du Comité comme des conférences, des ateliers, etc.
Plan d'action Le Comité prépare et distribue à chaque ministère participant un plan d'action annuel dans lequel sont identifiées et classées par priorité les activités du Comité afférentes à sa mission. Le plan contient des calendriers d'exécution, précise la provenance des ressources et les responsabilités des membres. Il est approuvé et distribué en avril de chaque année fiscale.
Financement Le Comité fonctionne sans centre budgétaire spécifique. Il négocie avec les ministères leur contribution en journées-personnes et les besoins budgétaires afférents au plan d'action annuel.
Rapports

Le Comité prépare et distribue à chaque ministère participant un rapport annuel sur ses activités dans lequel il fait état des réalisations observées dans la fonction publique en matière de gestion axée sur les compétences influencées par ses propres travaux. Le Comité complète au besoin son rapport annuel par des rapports spéciaux sur des initiatives particulières publiés dans le courant de l'année.

Les ministères et les autres comités interministériels peuvent s'adresser à la présidence du Comité pour demander des renseignements complémentaires donnés verbalement sur les activités du Comité, demandes qui sont étudiées au cas par cas.
Réunions du comité Le Comité se réunit au besoin pour voir à ses activités. Il se réunit généralement toutes les six semaines. Ces réunions sont parfois complétées par des activités parrainées d'information ou d'éducation (voir ci-dessous). Tous les membres actifs reçoivent deux semaines à l'avance l'ordre du jour de la réunion et dans les deux semaines qui suivent, le procès-verbal, par voie électronique et dans les deux langues officielles.

Les réunions sont organisées à tour de rôle par chacun des ministères participants. L'hôte de la réunion est responsable des éléments suivants :

  • Préparation et distribution de l'avis de convocation et de l'ordre du jour
  • Salle de réunion
  • Rafraîchissements
  • Matériel pour les orateurs et présentateurs au besoin
  • Préparation et distribution du procès-verbal de la réunion
 

L'ordre du jour comporte deux sections, les articles à l'ordre du jour et les questions d'information.

  • Les articles à l'ordre du jour sont les mesures et décisions dont le Comité doit discuter et sur lesquelles il doit se prononcer. La présidence anime la discussion.
  • Les questions d'information permettent de partager de l'information et d'apprendre. Ils suscitent questions et discussions. Les représentants des ministères proposent et animent ces sujets après consultation de la présidence. Les ministères ou organismes qui animent ces sujets doivent être disposés à donner suite aux demandes qui leur seront formulées par les membres du Comité afin de faciliter le travail d'autres parties prenantes.
Le ministère ou l'organisme hôte a le droit d'inviter certains de ses employés à titre d'observateur. Les observateurs peuvent assister aux discussions des articles à l'ordre du jour et des questions d'information. L'hôte confirme sa liste d'observateurs auprès de la présidence avant la réunion.
Activités parrainées

Le plan d'action annuel précise habituellement les autres activités et réunions parrainées par le Comité, en dehors des réunions régulières, qui appellent la participation du Comité ou d'autres intervenants de la fonction publique fédérale. Il peut s'agir entre autres de séances d'information, d'activités d'apprentissage, de colloques ou de conférences.

Les activités parrainées doivent être approuvées au préalable par le Comité.
Sous-comités et groupes de travail Les membres sont encouragés à participer aux sous-comités et groupes de travail qui appuient le plan d'action du Comité. Les sous-comités et groupes de travail sont constitués par la présidence et relèvent directement de celle-ci.

(1)    Une étude effectuée par la Commission de la fonction publique en 1997 montre que 32 ministères et organismes pratiquent la GAC. La majorité, soit 66 %, limitait la pratique de la GAC aux fonctions des RH, surtout dans les domaines de la planification de carrière, de l'apprentissage et du perfectionnement. RETOUR

(2)    Le Comité a été créé par le Conseil du renouvellement du personnel, un autre comité interministériel qui représente les chefs du personnel. Il a été dissous en 1998. RETOUR