Syndrome de l'alcoolisme ftal / Effets de l'alcool sur le ftus
Le site porte sur le Syndrome de l'alcoolisme ftal et les Effets de
l'alcool sur le ftus (SAF/EAF) qui touchent
les collectivités
des Premières nations et des Inuits et certaines stratégies mises
en oeuvre pour en mieux aborder ces questions.
Vous y trouverez des outils pour vous aider à comprendre la problématique
et à intervenir dans le domaine ainsi que des renvois à des publications, à des
projets communautaires, à des personnes-ressources, à d'autres
sites et à des ressources supplémentaires qui seront utiles pour
les personnes qui sont touchées par le SAF et les EAF.
Un problème de santé important
(du manuel Rapport « Ça
prend une communauté »)
SAF/EAF est une malformation congénitale qui résulte
de la consommation d'alcool pendant la grossesse.
Le SAF/EAF constitue une préoccupation nationale
et ne fait aucune distinction basée sur la race, le statut socioéconomique
ou le sexe. En raison du manque de reconnaissance et de diagnostic de ces affections,
il est difficile de savoir avec certitude combien de personnes sont victimes
du SAF/EAF. Environ un bébé sur 500 à 3 000 naissances
vivantes par an aura le SAF; on appelle cette proportion l'incidence du SAF
(la fréquence de l'occurrence d'un problème chaque année).
L'incidence du SAF est plus élevée que l'incidence
du syndrome de Down et que celle du spina-bifida. L'incidence des EAF est de
5 à 10 fois plus élevée que l'incidence du SAF.
Cela signifie que chaque année, au Canada, entre
123 et 740 bébés naissent avec le SAF et qu'environ 1 000 autres
naissent avec des EAF (sur la base de 370 000 naissances par an). La prévalence
renvoie au nombre de personnes d'une population donnée qui ont un problème à un
point donné dans le temps. La prévalence du SAF/EAF dans les
populations à haut risque, y compris les communautés des Premières
nations et des Inuits, peut atteindre la proportion de 1 sur 5.
Le SAF et les EAF au sein des communautés des Premières nations
et des Inuits
Dans certaines communautés des Premières
nations et des Inuits, le taux de SAF/EAF est beaucoup plus élevé que
la moyenne nationale. De plus, le SAF/EAF existe dans le contexte historique
de la colonisation et de la dévaluation qu'ont subi les Premières
nations et les Inuits, qui ont eu pour effet une perte de leurs cultures.
Par le passé, en raison d'un manque de sensibilisation
au SAF/EAF, on a eu tendance à s'arrêter aux aspects négatifs
du SAF/EAF. Les personnes touchées par le SAF/EAF ont été isolées
de leur famille et de leur communauté, où les hommes, les femmes
enceintes et les mères ont porté le fardeau de la honte, de la
culpabilité et de la douleur.
Aujourd'hui émergent des stratégies et une
sensibilisation aux efforts de prévention, d'identification et d'intervention
par lesquels on peut relever le défi SAF/EAF. Avec du soutien et les
interventions nécessaires, les personnes atteintes du SAF/EAF peuvent
vivre une vie productive. Plus important encore, on commence à se rendre
compte que le SAF/EAF est un problème que les communautés doivent
régler aux plans individuel, familial et communautaire, au moyen de
partenariats aux niveaux régional et national.
La prévention du SAF et des EAF par l'éducation,
la sensibilisation, le soutien et la guérison
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les sources suivantes
:
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