Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

Guide canadien d'immunisation

Comparaison des effets des maladies et des vaccins

Maladie Effects de la maladie Effects secondaires du vaccin
Incidence avant la vaccination Incidence après la vaccination

Poliomyélite

Transmis par les fèces et la salive. Incubation : 1 à 2 semaines.

L'infection peut causer : fièvre, maux de tête, nausées et vomissements, faiblesse musculaire et paralysie.

1 % des infections s'accompagnent de symptômes cliniques, mais environ 1 patient sur 20 qui est hospitalisé meurt et 50 % des survivants demeurent paralysés.

Au Canada, on utilise le VPTI, aussi les cas de poliomyélite associés à la vaccination, bien que très rares, ne sont plus un risque.

Inflammation ou inconfort localisé chez 5 % des vaccinés.

– voir les effets secondaires du DTCa pour l'association des vaccins.

Intervalle 2,5 - 28,3 /100 000

Pendant les années d'épidémie, on a dénombré jusqu'à 20 000 cas de paralysie.

Éradication de la forme indigène des Amériques. Encore endémique dans d'autres parties du monde.

Diphthérie

Transmise par des gouttelettes nasales. Incubation : 2 à 5 jours.

L'infection entraîne une pharyngite sévère avec adénopathie cervicale.

Le patient est infectieux pendant jusqu'à 2 semaines.

Taux de létalité 5 % à 10 %.

La toxine peut entraîner des complications myocardiaques et neurologiques.

Vaccin DTCa – environ 20 % présentent une inflammation ou un inconfort localisé et 5 % ont de la fièvre. Un nodule passager peut apparaître au site d'injection et durer pendant quelques semaines. Lors de la dose de rappel à l'âge de 4 à 6 ans, jusqu'à 70 % développent une rougeur et une tuméfaction.

Sommet en 1924 avec 9 000 cas cette année-là. Maintenant 2 à 5 cas déclarés par année, aucun cas signalé en 1996.

Tétanos

Bactérie présente dans la terre et les fèces des animaux. Incubation : 3 à 21 jours. Cause des contractions musculaires douloureuses et des convulsions.

Taux de létalité : environ 10 %.

Risque maximum chez les enfants en bas âge et les personnes âgées.

Voir ci-dessus - effets secondaires du vaccin DTCa.

Un érythème local et une tuméfaction ne sont pas rares lors des doses de rappel chez les adultes et augmentent avec l'âge. Des neuropathies périphériques sont rarement signalées.

En moyenne, 40 à 50 décès par année. 3 à 5 cas par année déclarés, seulement 5 décès au cours des 18 dernières années et aucun depuis 1991.

Coqueluche

Transmise par la toux et les goutelettes nasales. Incubation : 7 à 10 jours.

Les symptômes englobent une rhinorrhée et une toux sèche qui peut se transformer en toux paroxystique.

Taux de létalité d'environ 1 % chez les patients âgés de moins de 6 mois, à cause d'une pneumonie ou d'une encéphalopathie fatale (habituellement postanoxique). Plusieurs décès sont encore signalés chaque année, en particulier chez des enfants en bas âge non immunisés.

Voir ci-dessus - effets secondaires du vaccin DTCa.

Le taux d'effets secondaires avec le vaccin acellulaire est inférieur à celui avec le vaccin à bacilles entiers.

En moyenne, 153 /100 000 En moyenne, 10 /100 000

Hib

Transmis par des gouttelettes nasales. Incubation : 2 à 4 jours. Survient comme une maladie aiguë avec fièvre, vomissements et léthargie (symptômes de méningite) chez 55 % à 65 % des cas. Dans les autres cas, il peut également causer une épiglottite, une pneumonie, une bactériémie et d'autres complications.

Le taux de létalité de la méningite est de 5 % (10 % à 15 % des survivants ont des séquelles neurologiques permanentes et 15 % à 20 % perdent l'ouïe).

5 % ont un inconfort ou une inflammation localisée et 2 % ont une fièvre.

Habituellement administré en association avec le DTCa (voir ci-dessus - effets secondaires du vaccin DTCa).

Principale cause de méningite bactérienne chez les enfants en bas âge. Environ 2 000 cas par année. Seuls des cas cliniques isolés sont maintenant déclarés, moins de 60 cas par année au cours des quelques dernières années.

Rougeole

Transmise par la toux et des gouttelettes nasales. Incubation : 1 à 2 semaines.

Les symptômes englobent la fièvre, un mal de gorge, une toux, une rhinorrhée, un prurit oculaire et un exanthème de couleur rouge qui débute au niveau du visage et se propage à l'ensemble du corps.

Des complications comme la broncho-pneumonie et l'otite moyenne chez environ 10 % des personnes infectées.

1/1 000 encéphalite (taux de létalité 10 %, séquelles permanentes 25 %).

1/25 000 développe une panencéphalite sclérosante subaiguë.

5 % à 10 % ont un inconfort, une inflammation localisée ou de la fièvre avec ou sans érythème non infectieux.

1 vacciné sur un million développe une encéphalite.

Environ 1/2 000 développe une thrombocytopénie passagère.

Cyclique avec une hausse de l'incidence tous les 2 à 3 ans. On estime que le nombre de cas varie entre 300 et 400 000 par année. Éclosions récentes : 11 000 cas (1989) et 2 300 (1995). Avec le calendrier vaccinal à deux doses, on dénombre maintenant moins de 400 cas par année.

Oreillons

Transmis par la salive. Incubation : 2 à 3 semaines. Les symptômes englobent la fièvre et la parotidite.

1 enfant sur 200 développe une encéphalite. 20 % à 30 % des hommes pubères développent une orchite, 5 % des femmes développent une oophorite.

Dans certains cas, les oreillons peuvent entraîner l'infertilité ou la surdité.

Une fièvre et une éruption bénigne sont parfois observés.

1 % des vaccinés peuvent développer une parotidite.

Un vacciné sur trois millions peut développer une méningite lymphocytaire bénigne.

Sommet en 1942 avec 52 344 cas Incidence moyenne : 136 /100 000 Incidence moyenne : 2,35 /100 000, ou environ 500 cas par année.

Rubéole

Transmise par des goutelettes nasales. Incubation : 2 à 3 semaines. Les symptômes englobent la fièvre, un mal de tête, un prurit oculaire, une adénopathie cervicale et un exanthème.

50 % développent un érythème et une adénopathie; 50 % des adolescents et des adultes présentent des arthralgies ou de l'arthrite aiguë; 1/6 000 développe une encéphalopathie. Si l'infection survient dans les 10 premières semaines de la grossesse, le risque de rubéole congénitale est de 85 %.

Environ 10 % éprouvent un inconfort, une inflammation localisée ou de la fièvre. Environ 5 % ont une adénopathie, une raideur de la nuque ou des douleurs articulaires. Environ 1 % des vaccinés développent un érythème non infectieux. Des arthralgies ou une arthrite passagères peuvent survenir, le plus souvent chez des femmes pubères.

Sommet en 1936 avec 69 401 cas Moyenne : 149 /100 000

Moyenne : 8,5 /100 000.

Environ 2 000 cas sont déclarés chaque année.

 

Mise à jour : 2002-06-24 haut de la page