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Diversité @u travail

Angela Beecher


Angela et le SCC : une équipe gagnante

Angela Beecher est faite pour le poste qu'elle occupe, physiquement et moralement. Elle s'entraîne en effet au moins quatre fois par semaine, fait du vélo lorsque le temps le permet, du camping en été et - dans les rares occasions où elle peut trouver quelqu'un de suffisamment brave pour l'accompagner - un peu de parachutisme.



PDF (107kb)

« Je pense qu'il est important de se tenir en forme », affirme Angela, agente de libération conditionnelle de l'unité de surveillance par équipe (USÉ) de Toronto. « Important sur le plan personnel et sur le plan professionnel, car un agent de libération doit être sûr de lui et se sentir bien dans sa peau », explique-t-elle. L'exercice physique l'aide à y parvenir.

« C'est difficile d'être agent de libération conditionnelle, souligne Angela. Avec le temps, ce travail peut vous miner, si vous ne prenez pas soin de vous. » Son travail à l'USÉ l'expose particulièrement à un tel épuisement. Jusqu'à trois fois par semaine, elle rencontre, souvent même chez eux, des détenus en liberté conditionnelle dans le besoin et représentant un risque élevé. Elle doit faire preuve d'une grande force de caractère et savoir établir des relations solides avec ces personnes, tout en se montrant impartiale face à leur situation. Ce n'est pas toujours facile, considérant que bon nombre de ses clients en savent très peu sur la façon de vivre à l'extérieur d'une prison. Il y en a même, poursuit-elle, « qui ne savent pas comment ouvrir un compte de banque ».

Compte tenu du facteur de risque élevé auxquels ils sont exposés, on comprend facilement pourquoi les agents correctionnels de l'USÉ travaillent en équipes de deux. « S'il y a quelque inquiétude, nous voyons le client ensemble. De plus, nous faisons les vérifications du couvre-feu ensemble ». Par ailleurs, si l'un des coéquipiers doit s'absenter pour une raison quelconque, il peut compter sur l'autre pour assumer sa charge de travail.

Bien que son emploi à Service correctionnel du Canada soit son premier depuis la fin de ses études universitaires, Angela précise qu'il ne s'agissait pas de son premier choix. « En réalité, je n'ai jamais pensé être agente de libération conditionnelle, lorsque j'étudiais à l'université », dit-elle en riant. Mais elle a rencontré Shelly Hassard, qui était à l'époque directrice de l'unité de surveillance par équipe et agente de libération conditionnelle au centre-ville de Toronto.

« J'effectuais alors une recherche sur des programmes de supervision intensive des détenus en libération conditionnelle. Je finissais mes études de maîtrise en criminologie et Mme Hassard m'a suggéré de passer une entrevue pour un travail d'été comme agente correctionnelle », raconte Angela. Elle a obtenu le poste et, quelques mois plus tard, a décidé de poser sa candidature à un poste de durée déterminée, qu'elle a obtenu aussi.

« J'ai travaillé au bureau des agents de libération conditionnelle du centre-ville de Toronto de juillet 1998 à septembre 2000, à titre d'agente de libération conditionnelle pour une durée déterminée. De plus, j'ai accompli quelques tâches pour la division de la recherche, cumulant notamment de l'information sur le taux de récidive des libérés conditionnels. En septembre 2000, j'ai été affectée à l'unité de surveillance par équipe. J'y suis depuis ce temps. »

C'est également à l'époque où Angela étudiait à l'université qu'elle s'est adonnée à sa passion pour le saut en parachute, faisant de la nage aérienne avec ses amis chaque fois qu'ils en avaient le temps ou l'envie. « Aujourd'hui je préfère me livrer à des activités paraprofessionnelles plus pratiques », confie-t-elle. Ces temps-ci, sa préférence va à la sculpture d'argile.

« J'ai toujours eu un petit côté artistique et j'ai toujours aimé travailler l'argile. Seulement, je n'avais jamais exploité ce talent. » Tout comme ses activités physiques, la sculpture demeure pour le moment un passe-temps qui l'aide à gérer le stress relié à son travail. Travail qu'elle trouve stressant, certes, mais aussi stimulant et excitant.

Angela ne sait pas où sa carrière la mènera. Elle s'intéresse à la recherche et à l'élaboration de politiques, mais elle gardera toujours un bon souvenir de son expérience à l'USÉ. « Je n'ai jamais été déçue par mon travail ou mes collègues, conclut-elle, tout est si agréable, sauf la paperasserie, peut-être. »

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