Sokho est arrivé au Canada à titre de réfugié à l'âge de 6 ans. Il n'a jamais oublié l'accueil qu'on a fait à sa famille à l'époque, dans la petite ville de St-Pamphile. «Des gens m'ont tendu la main et transmis leur culture québécoise, se rappelle-t-il. J'ai envie de transmettre cette richesse à mon tour ». Sa propre expérience et son humour lui permettent de contribuer à l'intégration des gens d'autres cultures de façon naturelle. C'est pourquoi son nouveau poste lui plaît énormément.
Il vient de participer à l'élaboration d'un sondage d'auto-identification démographique du SCC permettant d'obtenir un profil exact de sa composition et de sa représentativité par rapport à la main d'œuvre canadienne. « Il faut être sensible à la diversité pour faciliter l'adaptation et encourager le maintien en poste des employés », explique Sokho, qui est aussi membre de jurys de sélection. Durant les entrevues des concours ciblés, sa simple présence met tout de suite ces personnes en confiance. « En tant que conseiller, j'explique aux intéressés qu'au sein du gouvernement fédéral, les opportunités d'avancement et perfectionnement sont les mêmes pour tout le monde, tient-il à spécifier. Ici, l'équité est assurée ». Très sportif, Sokho pratique le soccer (équipe SCC), le tennis (avec son père) , le badminton et le hockey avec ses amis. Sa passion pour l'informatique occupe aussi beaucoup de ses temps libres, comme son implication dans une firme de consultant informatique à Montréal. C'est en partie grâce à la stabilité d'emploi que lui offre la fonction publique que Sokho peut profiter pleinement de ses hobbies. « Il y a réellement beaucoup d'avantages à travailler pour le Service correctionnel du Canada ! », conclut-il en riant.
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