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Portail des familles des délinquants

Mandat législatif et obligations dans les politiques du SCC reliés aux familles des délinquants et des délinquantes

Résumé

Les obligations du SCC envers les familles des délinquants et des délinquantes s'insèrent dans le mandat global de favoriser la réadaptation des délinquants et leur réinsertion dans la collectivité et dans chaque étape de la gestion de leur peine : les décisions concernant le placement en établissement, le facteur qui constituent le plan correctionnel et qui guident la gestion des cas, les relations avec la collectivité dans les contextes institutionnel et communautaire, le transfèrement et la surveillance de la libération conditionnelle. En plus des obligations particulières existent à l'égard des délinquants autochtones et les délinquantes.

Ces obligations s'articulent dans la Charte canadienne des droits et libertés, la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, les Règlements sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, l'Énoncé de mission du SCC, les directives du commissaire et les instructions permanentes avec leurs lignes directrices. Ce qui suit est un effort de regrouper les obligations sous les entêtes suivantes :

Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC)
L'Énoncé de mission du Service correctionnel du Canada
Définition de la famille
Placement
Relations des détenus
Gestion des cas
Permissions de sortir
Programmes autochtones
Délinquantes
Autres obligations du SCC

1. LOI SUR LE SYSTÈME CORRECTIONNEL ET LA MISE EN LIBERTÉ SOUS CONDITION (LSCMLC)

LSCMLC 3 Le système correctionnel vise à contribuer au maintien d'une société juste, vivant en paix et en sécurité, d'une part, en assurant l'exécution des peines par des mesures de garde et de surveillance sécuritaires et humaines, et d'autre part, en aidant au moyen de programmes appropriés dans les pénitenciers ou dans la collectivité, à la réadaptation des délinquants et à leur réinsertion sociale à titre de citoyens respectueux des lois.

LSCMLC 4(e) Le délinquant continue à jouir des droits et privilèges reconnus à tout citoyen, sauf de ceux dont la suppression ou restriction est une conséquence nécessaire de la peine qui lui est infligée.

2. L'ÉNONCÉ DE MISSION DU SERVICE CORRECTIONNEL DU CANADA :

Valeur fondamentale 1 - Nous respectons la dignité des individus, les droits de tous les membres de la société et le potentiel de croissance personnelle et de développement des êtres humains.

Principes directeurs :

Nous reconnaissons que le fait de respecter le droit de tou(te)s les intéressé(e)s à participer au processus correctionnel en tant qu'intervenant(e)s pleinement informé( e)s contribue tant à la qualité du processus qu'à celle des décisions prises.

Nous reconnaissons la valeur des relations familiales et communautaires..

Valeur fondamentale 2 - Nous reconnaissons que le délinquant a le potentiel de vivre en tant que citoyen respectueux des lois.

Principes directeurs :

Nous reconnaissons que la création et le maintien de relations familiales et communautaires positives favorisent normalement la réinsertion des délinquants dans la collectivité en tant que citoyens respectueux des lois.

3. DÉFINITION DE LA FAMILLE

La « famille » comprend, en plus des personnes admissibles dont la liste est fournie dans la section concernant les visites, des gens qui entretiennent des relations familiales étroites, caractérisées par l'affection, la parenté, la dépendance ou la confiance. Pour un détenu autochtone, la famille étendue comprend les membres de la famille naturelle ainsi que les personnes avec lesquelles il n'a pas de liens de sang mais qui occupent une place importante dans sa vie et qu'il appelle grands-parents, frère, soeur, tante, oncle ou autre. (DC 772 (ébauche) - Relations des détenus avec la collectivité, Lignes directrices, p.50)

4. PLACEMENT

LSCMLC 28 Le Service doit s'assurer, dans la mesure du possible, que le pénitencier dans lequel est incarcéré le détenu constitue le milieu le moins restrictif possible, compte tenu des éléments suivants :…(b) la facilité d'accès à la collectivité à laquelle il appartient, à sa famille et à un milieu culturel et linguistique compatible;

DC 500(10) Les décisions de placement doivent tenir compte des facteurs suivants :
    d. la proximité de l'établissement à la communauté à laquelle appartient le détenu;
    f. les relations familiales et communautaires du détenu;

DC 501(11) Chaque délinquant peut informer, par téléphone, son plus proche parent, son plus proche parent connu, son avocat ou un ami, de son admission au pénitencier, de son transfèrement à un autre pénitencier, d'une maladie grave ou de son transfèrement pour traitement d'une maladie mentale.

5. RELATIONS DES DÉTENUS

LSCMLC 71(1) Dans les limites raisonnables fixées par règlement pour assurer la sécurité de quiconque ou du pénitencier, le Service reconnaît à chaque détenu le droit, afin de favoriser ses rapports avec la collectivité, d'entretenir, dans la mesure du possible, des relations, notamment par des visites ou de la correspondance, avec sa famille, ses amis ou d'autres personnes de l'extérieur du pénitencier.

Visites et correspondance

DC 770 Visites
Objectif de la politique
1. Prévoir les mécanismes grâce auxquels les détenus peuvent être encouragés à établir et à entretenir des relations constructives avec leur famille et des membres de la collectivité, ce qui les aide à se préparer à réintégrer la société en tant que citoyens respectueux des lois.

DC 085
Objectif de la politique
1. Encourager les détenus à établir et à entretenir des liens avec des membres de leur famille et de la collectivité au moyen de lettres et de communications téléphoniques, conformément au principe relatif à la protection du public, des membres du personnel et des délinquants.

15. Il faut, par un système téléphonique pour les détenus, donner à ces derniers l'accès à des appareils téléphoniques de façon équitable et régulière pour les aider à conserver des liens avec les membres de leur famille et de la collectivité et assurer un lien direct avec leur famille en cas d'urgence.

18. Les communications téléphoniques font partie du programme global de réinsertion sociale au même titre que les visites et les permissions de sortir.

19. Les appels téléphoniques à des fins humanitaires, telles que la maladie, un décès dans la famille ou la naissance d'un enfant, doivent normalement être autorisés sans délai.

DC 772 (Ébauche) -Relations des détenus avec la collectivité
Objectif de la politique
1. Encourager les délinquants à entretenir, avec des personnes de la collectivité, des relations qui favorisent leur réinsertion sociale sécuritaire tout en protégeant la sécurité du pénitencier et celle des personnes.

11. Les relations ou interactions positives avec la famille et la collectivité constituent un important facteur qui favorise la sécurité de la collectivité et la réussite de la réinsertion sociale des délinquants.

12. Les visiteurs doivent être traités avec respect et de manière professionnelle.

27. Les visiteurs recevront des renseignements sur les règles et procédures applicables à l'établissement et sur toutes autres questions nécessaires.

Visites familiales privées

DC 770(22)
Il faut offrir aux détenus admissibles la possibilité de participer aux visites familiales privées. Les visites familiales privées ont pour but d'appuyer la création et la prestation de programmes familiaux à l'établissement, ainsi que de permettre aux détenus et à leurs familles de se rencontrer en privé dans des installations à part pour renouer ou poursuivre des relations personnelles.

IP 770(12)
1 Le Programme des visites familiales privées accorde aux délinquants et aux visiteurs admissibles des privilèges accrus de visites privées en établissement dans le but de leur permettre d'entretenir des relations familiales dans un environnement comparable à un foyer normal. Le programme représente plus qu'un programme de visites conjugales, car il vise à accroître la capacité du délinquant à poursuivre son Plan correctionnel.

2 Encourager les délinquants à rétablir et à maintenir des liens avec leur famille et la collectivité, afin de faciliter leur réinsertion sociale et de réduire les effets négatifs de l'incarcération sur les relations familiales.

6. GESTION DES CAS

DC 700
Objectif de la politique
1. Aider les délinquants à devenir des citoyens respectueux de la loi. A cette fin, reconnaître qu'ils sont des individus à part entière; les encourager activement à régler leurs problèmes personnels et sociaux et à exploiter au maximum leur potentiel.

IP 700-03 Évaluations faites dans la collectivité
11 Le rapport d'Évaluation communautaire postsentencielle* constitue un document essentiel du processus d'évaluation initiale aussi bien que du processus de planification correctionnelle. Il doit être rédigé dans les plus brefs délais suivant le prononcé de la sentence. Les renseignements recueillis devraient permettre à l'agent de libération conditionnelle qui a procédé à l'évaluation de se prononcer sur le niveau et la qualité du soutien dont le délinquant jouit dans la collectivité, et sur les divers moyens qu'il est envisagé de prendre dans la collectivité pour minimiser le risque que posera le délinquant lorsqu'il sera mis en liberté. L'Évaluation communautaire postsentencielle est aussi une occasion de prendre contact avec des membres de la famille du délinquant et d'autres personnes en vue de sa surveillance dans la collectivité lorsqu'il sera mis en liberté.
[* L'Évaluation communautaire postsentencielle constitue le premier contact entre le SCC et la famille du détenu.]

24 Il est essentiel que le dossier du délinquant contienne en tout temps un rapport d'Évaluation communautaire (EC) à jour décrivant les ressources personnelles dont il jouit dans la collectivité (sa famille, ses soutiens, etc.).

IP 700-04 Évaluation initiale et planification correctionnelle
1 Le processus d'évaluation initiale et de planification correctionnelle devrait permettre d'établir :

  • une liste des facteurs dynamiques, par ordre de priorité, liés à la réduction du risque de récidive;
36 Il faut administrer l'échelle d'Évaluation du risque de violence conjugale aux délinquants qui répondent à un ou plusieurs des critères suivants :
  • Le dossier du délinquant contient des renseignements selon lesquels il a commis des actes de violence conjugale, ou il a lui-même donné des renseignements à cet effet :
  • accusations ou condamnations à l'origine de la peine actuelle, liées à la violence conjugale;
  • accusations ou condamnations antérieures liées à la violence conjugale;
71 Les sept domaines de facteurs dynamiques sont les suivants :
  • Emploi - quelle importance le délinquant accorde-t-il au travail et quelle place lui fait-il dans sa vie?
  • Relations matrimoniales et familiales - quelle importance le délinquant accorde-t-il à sa vie familiale et quel soutien reçoit-il de ses proches parents?
  • Fréquentations et relations sociales - quelle importance le délinquant accorde-t-il à la fréquentation d'individus non criminalisés et à la possibilité d'entretenir des relations sociales positives?
  • Toxicomanie - dans quelle mesure le délinquant est-il disposé à vivre sans dépendre de l'alcool et/ou de la drogue?
  • Fonctionnement dans la communauté - dans quelle mesure le délinquant souhaite t il acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour bien fonctionner dans la vie de tous les jours?
  • Orientation personnelle et affective - dans quelle mesure le délinquant veut-il être maître de sa vie?
  • Attitude générale - dans quelle mesure le délinquant veut-il vivre dans le respect de la loi?
83 Analyse du comportement criminel - Cycle de délinquance
Facteurs externes Situation de crise (personnelle, financière, émotionnelle, familiale, sociale)

95 Les objectifs de la planification de la peine sont les suivants :
  • utiliser les techniques d'intervention et les stratégies de surveillance les plus efficaces possibles;
  • agir sur les facteurs dynamiques qui ont contribué au comportement criminel;
  • assurer l'uniformité et la continuité dans la gestion du cas pendant toute la durée de la peine;
  • établir des points de référence à partir desquels mesurer les progrès accomplis.
96 Le but de la planification de la peine est d'établir des objectifs qui sont précis, simples et mesurables, tout en donnant un message fort et cohérent sur ce qui est le plus important pour le délinquant en question.

98 Les résultats de l'évaluation initiale servent de base à l'élaboration du Plan correctionnel du délinquant. En consultation avec le personnel des programmes et le personnel dans la communauté, un Plan correctionnel est conçu pour agir sur les facteurs qui, selon les évaluations, contribuent à la réinsertion sociale opportune du délinquant en toute sécurité. Ces facteurs doivent être classés par ordre de priorité de manière à ce que les interventions soient logiques, suivies et efficaces et que les progrès du délinquant puissent être évalués tout au long de sa peine.

101 La planification de la peine doit être liée au potentiel de réinsertion sociale du délinquant selon les lignes directrices suivantes :
Élevé - Normalement, les délinquants de cette catégorie ne devraient pas avoir besoin d'interventions de base (acquisition de compétences psychosociales, intervention en violence familiale, traitement de la toxicomanie, traitement pour délinquants sexuels, alphabétisation). Si de telles interventions sont nécessaires, il est préférable qu'elles soient dispensées dans la collectivité. On peut utiliser d'autres programmes à faible intensité, des services et des affectations au travail, ainsi que toute stratégie de gestion du risque autre que les programmes de base, tant dans les établissements que dans la collectivité.

Faible - Des interventions de base (acquisition de compétences psychosociales, intervention en violence familiale, traitement de la toxicomanie, traitement pour délinquants sexuels, alphabétisation) doivent être dispensées en établissement avant la mise en liberté et se poursuivre ensuite dans la collectivité selon les besoins. Toute la gamme des stratégies de gestion du risque devrait être utilisée, tant dans les établissements que dans la collectivité, et les stratégies devraient être adaptées au risque que présente le délinquant

117 Une recommandation concernant le placement du délinquant est incluse dans la même Évaluation en vue d'une décision qui porte sur la cote de sécurité. L'établissement recommandé doit être celui qui correspond à l'environnement le moins restrictif pour le délinquant, compte tenu des facteurs suivants entre autres :
  • la proximité de l'établissement à la communauté d'origine du délinquant et à sa famille;
  • Relations matrimoniales/familiales
Annexe 700-04C - Analyse des facteurs dynamiques (Aussi voir en annexe - Analyse de domaine)
2. Relations matrimoniales/familiales
Dans cette catégorie, la cote « FACTEUR CONSIDÉRÉ COMME UN ATOUT EN VUE DE LA RÉINSERTION SOCIALE » indique que le délinquant entretient des relations très positives avec son père, sa mère, d'autres membres de sa famille ou sa conjointe et qu'il bénéficie d'un appui considérable de leur part. Quant à la cote « AUCUN BESOIN IMMÉDIAT D'AMÉLIORATION », elle signifie que le délinquant entretient une relation affective satisfaisante avec son épouse et/ou sa famille et qu'il n'avait dans la collectivité aucun problème attribuable à ses relations matrimoniales et familiales. La cote « BESOIN MODÉRÉ D'AMÉLIORATION » veut dire que les relations matrimoniales et/ou familiales du délinquant sont marquées par l'insensibilité, l'hostilité, les disputes, la violence ou l'indifférence, ce qui, à l'occasion, suscite de l'instabilité. La cote « BESOIN MANIFESTE D'AMÉLIORATION » signifie que l'un ou l'autre des facteurs mentionnés précédemment est à l'origine de relations matrimoniales ou familiales très instables.

IP 700-05 Suivi du plan correctionnel - Établissement
16 L'AC II doit recueillir de l'information auprès des agents de programmes, du surveillant au travail, de l'agent de sécurité préventive en établissement, des soutiens du délinquant (membres de sa famille, Aînés, bénévoles, et d'autres) et s'entretenir régulièrement avec eux pour communiquer les résultats de ces discussions à la conférence de cas.

34 La motivation du délinquant est évaluée en fonction des critères suivants :

  • le niveau d'appui dont il bénéficie de l'extérieur (de sa famille, de ses amis ou d'autres membres de la collectivité);

IP 700-06 Surveillance dans la collectivité
17 Le Plan correctionnel et le Suivi du plan correctionnel sur lesquels la décision de mise en liberté est fondée doivent être exécutés. S'il faut y apporter des modifications importantes en raison de l'évolution des circonstances, la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) doit en être informée. Comme de nombreuses interventions sont exécutées par des contractuels, il faut veiller à ce que les renseignements leur soient communiqués en temps opportun. L'agent de libération conditionnelle doit également élaborer diverses techniques pour s'assurer qu'il connaît bien la situation du délinquant et sa réaction aux interventions. Des visites dans la collectivité, notamment au domicile du délinquant, et la consultation d'un réseau de tiers constituent une composante essentielle d'une surveillance efficace.

19 Lorsque des interventions ne sont plus nécessaires, l'agent de libération conditionnelle doit continuer de recueillir de l'information sur le comportement du délinquant auprès de diverses sources comme la famille, l'employeur et la police.

21 Il est essentiel d'assurer une continuité dans le suivi, et ce, du début jusqu'à la fin de la sentence. À cette fin, il faut que notre action reste centrée sur les facteurs dynamiques contributifs, tout en tenant compte des facteurs qui ne contribuent pas à la délinquance mais nécessitent un encadrement pour augmenter le potentiel de réinsertion sociale et assurer la cohérence des actions de tous les intervenants de premier plan.

25 La Stratégie communautaire est une suite logique du Suivi du plan correctionnel formulé en établissement. Ainsi, elle doit indiquer les moyens qui seront utilisés dans la communauté pour continuer d'agir sur les divers facteurs dynamiques problématiques relevés chez le délinquant en question, et la façon dont la surveillance du délinquant s'effectuera.

36 Toutes les évaluations doivent porter principalement sur le risque que présente le délinquant, ses besoins, sa réceptivité aux interventions et son potentiel de réinsertion sociale, et faire appel à diverses techniques dans le cadre d'un processus intégré.

50 Il faut s'attaquer aux facteurs dynamiques par ordre de priorité lorsqu'il est impossible d'agir sur tous simultanément.

53 Remarque : La tâche de l'agent de libération conditionnelle est d'inciter activement et d'aider le délinquant à devenir un citoyen respectueux des lois. Par conséquent, le Suivi du plan correctionnel doit avoir une orientation claire, c'est-à-dire qu'il ne doit viser que les besoins du délinquant liés au risque de récidive et les besoins à combler pour favoriser sa réinsertion sociale en toute sécurité.

57 La majorité des contacts avec le délinquant doivent avoir lieu dans la communauté (au domicile du délinquant ou à son lieu de travail).

60 Normalement, on considère que les libérés conditionnels ont consenti implicitement à ce que l'agent de libération conditionnelle visite leur domicile dans le cadre des attentes et des pratiques normales de surveillance qui leur ont été expliquées au début de la période de surveillance.

64 L'agent de libération conditionnelle doit établir un réseau de tiers dans la communauté pour confirmer l'exactitude des renseignements recueillis auprès du délinquant. Il ne doit jamais se fier uniquement aux renseignements que lui communique le délinquant lui-même. Des visites dans la communauté et au domicile du délinquant constituent une autre façon pour l'agent de libération conditionnelle d'être bien au fait de la situation du délinquant.

96 Pour réévaluer le niveau d'intervention selon les facteurs dynamiques, on commence par réévaluer chacun des facteurs dynamiques, en tenant compte des éléments suivants :

  • tout autre élément pouvant influer sur l'intensité du facteur dynamique (p. ex. les changements dans la situation personnelle, la santé, etc.)
99 La cote globale ne devrait changer que si la réévaluation des divers facteurs dynamiques a entraîné des changements. Le cas échéant, la cote globale est révisée comme suit :
  • FAIBLE - Aucun facteur dynamique relevé (c. à d. facteurs considérés comme des atouts en vue de la réinsertion sociale et/ou cotés « aucun besoin immédiat d'amélioration »).
100 Au cours de la réévaluation, il se peut que l'on relève de nouveaux facteurs dynamiques sur lesquels on pourrait agit et ainsi augmenter les chances de succès de la réinsertion sociale.

102 La motivation du délinquant est évaluée en fonction des critères suivants :
  • le niveau d'appui dont il bénéficie de l'extérieur (de sa famille, de ses amis ou d'autres membres de la collectivité);

IP 700-15 Transfèrement de délinquants
27 Les transfèrements interrégionaux ont généralement pour but :

  1. de rapprocher le délinquant de sa communauté d'origine, de lui offrir un milieu culturel qui lui convient ou de faciliter la réalisation de son plan de mise en liberté confirmé. Dans ces cas, il faut disposer d'une Évaluation communautaire à jour, confirmant que le délinquant bénéficie d'un soutien positif dans la communauté;

7. PERMISSIONS DE SORTIR

LSLCMLC 17
(1) Le directeur du pénitencier peut autoriser un délinquant à sortir si celui-ci est escorté d'une personne -- agent ou autre -- habilitée à cet effet par lui lorsque, à son avis : b) il l'estime souhaitable pour des raisons médicales, administratives, de compassion ou en vue d'un service à la collectivité, ou du perfectionnement personnel lié à la réadaptation du délinquant, ou pour lui permettre d'établir ou d'entretenir des rapports familiaux notamment en ce qui touche ses responsabilités parentales;

LSLCMLC 116(1)
La Commission peut autoriser le délinquant visé à l'alinéa 107(1)e) à sortir sans escorte lorsque, à son avis, les conditions suivantes sont remplies :… b) elle l'estime souhaitable pour des raisons médicales, administratives, de compassion ou en vue d'un service à la collectivité, ou du perfectionnement personnel lié à la réadaptation du délinquant, ou pour lui permettre d'établir ou d'entretenir des rapports familiaux notamment en ce qui touche ses responsabilités parentales;

RSLCMLC L'article 9
stipule que les Permissions de sortir avec surveillance peuvent être approuvées « (d) à des fins de rapports familiaux, afin de lui permettre d'établir ou d'entretenir des liens avec sa famille pour qu'elle l'encourage durant sa détention et, le cas échéant, le soutienne à sa mise en liberté; e) à des fins de responsabilités parentales, afin de lui permettre de s'occuper de questions concernant le maintien de la relation parent-enfant, y compris les soins, l'éducation, l'instruction et les soins de santé de l'enfant, lorsqu'il existe une telle relation entre le détenu et l'enfant; g) pour des raisons humanitaires, afin de lui permettre de s'occuper d'affaires urgentes concernant des membres de sa famille immédiate ou d'autres personnes avec lesquelles il a une relation personnelle étroite.. »

RSLCMLC 155
Pour l'application des articles 116 et 117 de la Loi, l'autorité compétente peut accorder au délinquant une permission de sortir sans surveillance dans l'un des cas suivants : d) à des fins de rapports familiaux, afin de lui permettre d'établir et d'entretenir des liens avec sa famille pour qu'elle l'encourage durant sa détention et, le cas échéant, le soutienne à sa mise en liberté; e) à des fins de responsabilités parentales, afin de lui permettre de s'occuper de questions concernant le maintien de la relation parent-enfant, y compris les soins, l'éducation, l'instruction et les soins de santé, lorsqu'il existe une telle relation entre le délinquant et l'enfant; g) pour des raisons humanitaires, afin de lui permettre de s'occuper d'affaires urgentes concernant des membres de sa famille immédiate ou d'autres personnes avec lesquelles il a une relation personnelle étroite.

IP 700-16 Permissions de sortir
1 Encourager les délinquants à entretenir des rapports avec leur famille et avec la collectivité, et à profiter des activités de réadaptation ayant pour but leur réinsertion dans la société en tant que citoyens respectueux des lois, par le biais d'un programme de mise en liberté graduelle et contrôlée comprenant des permissions de sortir.

4 Des permissions de sortir peuvent être accordées pour :

  • maintenir des liens ou des rapports avec la famille : le mot « famille » devrait s'appliquer uniquement aux personnes unies par les liens du sang ou par des liens juridiques de parenté (p. ex. à la suite d'un mariage ou d'une adoption). Le (la) conjoint(e) de fait doit correspondre à la définition qu'en donne le paragraphe 121 du Règlement. Dans les cas où les liens entre le délinquant et la personne ne sont pas conformes à la définition du mot « famille », il peut y avoir lieu d'accorder une permission de sortir pour « perfectionnement personnel » ;
e) responsabilités parentales;
f) perfectionnement personnel lié à la réadaptation;
g) des raisons humanitaires

34 Les permissions de sortir avec escorte pour raisons humanitaires qui relèvent du directeur doivent être autorisées dans les circonstances suivantes à moins qu'il n'existe des renseignements relatifs à la sécurité ou à la gestion du cas qui, de l'avis du directeur, militent fortement contre une telle absence, eu égard à la sécurité du public ou à celle du délinquant :
  • pour assister aux funérailles d'un membre de la famille immédiate du délinquant ou d'une autre personne, si le directeur est d'avis que le délinquant avait une relation personnelle étroite avec cette personne;
  • pour visiter une personne désignée ci dessus, qu'un médecin déclare être en phase avancée d'un état terminal résultant d'une maladie ou d'une blessure.

IP 700-16A
Traiter les délinquants avec humanité en leur permettant, dans la mesure du possible, d'assister aux funérailles de certaines personnes.

2 Aider les décideurs à établir :

  • s'il existait une relation personnelle étroite entre le délinquant et une personne décédée qui n'était pas un membre de sa famille immédiate;

IP 700-20 Stratégies de gestion des cas
Objectifs :
Les rendre plus stables dans tous les aspects de la vie (travail, famille et logement).

Programmes auxiliaires :
Counseling familial et matrimonial

8. PROGRAMMES AUTOCHTONES

DC 702(13)
« Famille étendue » : inclut non seulement les membres de la famille propre, mais aussi beaucoup d'autres personnes n'ayant pas de liens de sang et qui obtiennent le titre de grand-parent, parent, frère, soeur, tante, oncle ou autre.

DC 702(22)
L'établissement doit reconnaître et respecter le fait que les délinquants autochtones ont une notion vaste et significative de la famille. Par conséquent, lorsqu'ils ont à exercer un jugement incluant une évaluation des relations familiales, les décideurs doivent intégrer, comprendre, accepter et respecter la notion de famille étendue des délinquants autochtones.

9. DÉLINQUANTES

Objectif de la politique
1. Créer un milieu favorisant le maintien et le développement de la relation mère-enfant.

80 Il faut établir des réseaux d'appui dans la collectivité lorsque la mère commence à participer au programme de sorte qu'elle bénéficie d'un appui (y compris pour des besoins financiers) tout au long de son incarcération et lorsqu'elle sera en liberté sous condition.

10. AUTRES OBLIGATIONS DU SCC

RSLCMLC 131
Indemnité de décès (d'un détenu) - Conditions de droit à une indemnité de la part d'un conjoint ou d'enfants survivants

DC 566-8
Fouilles du personnel et des visiteurs: http://www.csc-scc.gc.ca/text/plcy/cdshtm/566-8-cd_f.shtml

IP 700-04C Analyse de domaine

 RELATIONS MATRIMONIALES
/ FAMILIALES

FAMILLE
 D'ORIGINE

  COHÉSION  

 ENFANCE
DÉNUÉE
DE LIENS
 FAMILIAUX?

   

Relations avec sa mère

  • Mère absente durant son enfance?
  • Relations négatives avec sa mère durant son enfance?
   

Relations avec son père

  • Père absent durant son enfance?
  • Relations négatives avec son père durant son enfance?
   

Relations entre ses parents

  • Relations dysfonctionnelles entre ses parents durant son enfance?
  • Violence conjugale durant son enfance?
   

Relations avec ses frères et soeurs

  • Relations négatives avec ses frères et soeurs durant son enfance?
   

Relations avec d'autres membres de sa famille

  • Relations négatives avec d'autres membres de sa famille durant son enfance?
   

Criminalité

  • Des membres de sa famille se livrent à des activités criminelles?
 

Relations conjugales

Situation

  • Actuellement célibataire?
  • A déjà été marié/dans une union de fait?
   

Qualité

  • Peu satisfait de sa relation de couple actuelle?
  • Des problèmes financiers nuisent à sa relation actuelle ou ont nui à ses relations de couple dans le passé?
  • Des problèmes d'ordre sexuel nuisent à sa relation actuelle ou ont nui à ses relations de couple dans le passé?
  • Des problèmes de communication nuisent à sa relation de couple?
  • A été victime de violence conjugale?
  • A commis des actes de violence conjugale?
 

Responsabilités parentales

Personnes à charge

  • N'a présentement aucune responsabilité parentale?
   

Compétences parentales

  • Incapable de s'acquitter de ses responsabilités parentales?
  • Incapable de discipliner son enfant comme il faut?
  • Se croit incapable de discipliner son enfant?
  • Surveille l'enfant d'une façon inadéquate?
  • Ne participe pas à des activités avec l'enfant?
  • Ne comprend pas le développement de l'enfant?
  • La famille ne peut pas s'entendre?
   

Violence envers les enfants

  • A été arrêté pour avoir maltraité un enfant?
  • A été arrêté pour inceste?
 

Interventions

Antécédents

  • Évaluation(s) antérieure(s) de la violence familiale ou conjugale?
  • A participé à une thérapie familiale ou conjugale?
  • Thérapie familiale ou conjugale menée à terme?

 

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