Examen réglementaire des produits
pharmaceutiques, des produits biologiques
et des matériels médicaux
Résumé annuel du rendement en 2004
Note de la Sous-ministre adjointe, Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA)
Si vous avez besoin d'aide pour accéder aux formats de rechange, tels que PDF, MP3 et fichiers WAV, visitez la section d'aide sur les formats de rechange.
(679 K)
Notre mission est d'aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir et à améliorer leur état de santé.
Santé Canada
Elle est également offerte sur demande sur disquette,
en gros caractères, sur bande sonore ou en braille.
Pour obtenir plus de renseignements ou des copies supplémentaires,
veuillez communiquer avec :
Publications
Santé Canada
Ottawa, Ontario K1A 0K9
Tél. : (613) 954-5995
Téléc. : (613) 941-5366
Courriel : info@hc-sc.gc.ca
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2005
No de cat. H1-9/18-2004
ISBN: 0-662-69159-8
Table des matières
Sommaire
Depuis avril 2003, de nouveaux investissements dans la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques
(SAPT) de Santé Canada ont mené à des améliorations substantielles du processus d'examen des
produits thérapeutiques au Canada, notamment sur le plan du temps requis et de l'efficacité.
Au cours des deux dernières années, on a procédé à un certain nombre d'améliorations fonctionnelles. De plus, on en est à mettre en oeuvre des outils et des approches de gestion de projet afin de mieux
coordonner les tâches liées aux divers stades du processus d'examen. Certaines mesures d'harmonisationà l'échelle internationale, comme l'adoption par Santé Canada de la norme du «Common Technical
Document» (modèle international commun) concernant les présentations de drogues, ont contribué à
réduire le fardeau réglementaire pour les fabricants. Ces mesures, ajoutées aux investissements dans les
capacités internes et externes en matière d'examen, constituent des exemples de nouvelles initiatives qui
ont favorisé l'amélioration du rendement du processus de réglementation.
En ce qui a trait au rendement du processus de réglementation, l'amélioration la plus radicale à Santé
Canada a été la réduction de 68 % de l'arriéré d'examen des présentations de produits pharmaceutiques,
d'avril 2003 à décembre 2004 (et de 89 % en mars 2005). Dans le secteur des produits biologiques,
on a réduit l'arriéré de 23 % d'avril 2003 à décembre 2004 (mais cette proportion a chuté à 7 % en
mars 2005).
Même s'il y a encore bien des progrès à accomplir, plus de décisions sont maintenant prises à l'intérieur
des temps requis considérés normaux dans d'autres pays. Par exemple, la proportion de décisions
réglementaires prises dans les délais cibles a presque doublé en 2004 dans le cas des présentations de
nouveaux produits pharmaceutiques. Au total, 25 % des décisions réglementaires ont été prises dans
les délais cibles en 2004, tandis que cette proportion était de 13 % en 2003. Cette amélioration est
particulièrement importante, dans la mesure où une grande proportion des présentations traitées en
2004 faisaient partie de l'arriéré.
On a réduit les temps requis pour l'autorisation de mise en marché dans certaines catégories de
présentations; notamment, on a réussi à réduire en 2004 le nombre de jours nécessaires à l'approbation
des présentations prioritaires des produits de marque déposée (on note en 2004 une diminution de
43 % du temps médian nécessaire à l'autorisation de mise en marché), et on a également réussi à
réduire de 28 % le délai d'autorisation de mise en marché des produits génériques.
Le rendement s'est également amélioré dans le secteur des matériels médicaux. Malgré une augmentation
importante de la charge de travail concernant les demandes d'examen de matériels médicaux
(hausse globale de 51 % en 2004 -- et augmentation au-dessus de la moyenne pour les matériels de classe II), 51 % des décisions réglementaires ont été prises selon l'échéancier prévu, et les temps requis
moyens pour l'autorisation de mise en marché se sont améliorés dans le cas des matériels de classe III
et IV : ils ont diminué respectivement de 11 % et de 17 %.
D'autres activités sont en cours pour améliorer les divers aspects opérationnels du secteur : rationalisation
des pratiques de gestion de projet, mise en oeuvre d'un système électronique de présentation et d'examen,
et élaboration de pratiques exemplaires en matière d'orientation et d'examen afin de renforcer la qualité
des présentations et des examens. Ces activités permettront à Santé Canada d'accroître la proportion de
présentations pour lesquelles on respectera les délais cibles. L'objectif est d'atteindre la norme à l'échelle
internationale en arrivant à effectuer les examens dans les délais cibles (90 % des décisions réglementaires
concernant les nouvelles drogues sont rendues dans les délais cibles), d'ici 2006 dans le cas des produits
pharmaceutiques, et d'ici 2007 dans le cas des produits biologiques.
Le présent rapport propose un survol du rendement des examens de Santé Canada visant les produits
pharmaceutiques, les produits biologiques et les matériels médicaux. Le rapport présente aussi un bref
état de la situation des autres processus décisionnels qui ne touchent pas le système de réglementation,
mais influencent tout de même l'accès aux produits thérapeutiques pour les Canadiens1.
Introduction
Le présent rapport fournit une vue d'ensemble du rendement des examens réglementaires réalisés en
2004 par Santé Canada avant la mise en marché de nouveaux produis thérapeutiques, notamment les
produits pharmaceutiques, les produits biologiques et les matériels médicaux2. Cependant, le présent
document ne vise pas à remplacer les rapports trimestriels et annuel sur le rendement des examens de
présentations de drogues, plus détaillés3.
La DGPSA s'efforce de maintenir un
équilibre entre les avantages et les
risques potentiels liés à chacun des
produits de santé. Sur ce plan, sa plus
haute priorité est la sécurité publique. |
La Direction générale des produits de santé et des aliments
(DGSPA) est une rganisation scientifique de Santé
Canada responsable, à l'échelon fédéral, des règlements
concernant les produits thérapeutiques et les aliments.
La DGSPA évalue et contrôle l'innocuité, l'efficacité et la
qualité de milliers de médicaments destinés aux humains
ou aux animaux, des matériels médicaux, des produits de
santé naturels et d'autres produits thérapeutiques accessibles à la population canadienne.
La Stratégie d'accès aux produits
thérapeutiques (SAPT) de Santé Canada
est une initiative globale visant à aider les
Canadiens à maintenir et à améliorer leur
état de santé en garantissant l'innocuité,
la grande qualité, l'efficacité thérapeutique,
l'utilisation appropriée,
l'accessibilité opportune et la rentabilité
des médicaments et autres produits
thérapeutiques destinés aux humains. |
Avant que l'on autorise la vente au Canada d'un produit
thérapeutique, son fabricant doit présenter une demande
où il fournit à la DGSPA des données scientifiques substantielles
qui prouvent l'innocuité, l'efficacité et la qualité
du produit, conformément à la Loi sur les aliments et
drogues et à son règlement d'application. Les données
fournies sont examinées par des scientifiques compétents
qui déterminent si les risques potentiels associés au produit
sont acceptables lorsqu'on les compare aux effets positifs du
produit proposé. Si on réussit à démontrer, preuves scientifiquesà l'appui, l'innocuité, l'efficacité et la qualité du
produit, on autorisera la vente de ce dernier au Canada4.
Depuis 2003, grâce à la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques, on a mis en oeuvre de nouvelles
mesures visant à moderniser le système réglementaire canadien en rationalisant le processus d'examen,
en favorisant le renforcement de la qualité des présentations et en améliorant le processus d'examen
sur le plan du temps requis, de l'efficacité et de la transparence. En principe, la Stratégie d'accès aux
produits thérapeutiques aidera la DGPSA à se mettre au diapason des autres pays en matière de
rendement des examens, d'ici 2006 pour ce qui a trait aux nouveaux produits pharmaceutiques,
et d'ici 2007 pour ce qui a trait aux nouveaux produits biologiques.
Cadre redditionnel concernant le rendement des
examens visant les produits pharmaceutiques,
les produits biologiques et les matériels médicaux
Le présent rapport comprend cinq sections où on résume les données concernant le rendement des
examens réglementaires visant les nouvelles drogues et les nouveaux matériels médicaments5 : la charge
de travail, les décisions, l'arriéré, la rapidité du processus et l'accès aux nouveaux médicaments au
Canada. L'annexe A fournit la définition des termes utilisés dans le présent rapport.
I. Charge de travail
Nombre de présentations reçues chaque année concernant de nouvelles
drogues ou de nouveaux matériels médicaux
En 2004, le nombre de présentations de drogues nouvelles reçues par la DGPSA a augmenté de 6 %
par rapport à 2003 (voir les figures 1-A et B).
Les présentations régulières concernant les produits génériques expliquent l'augmentation du nombre
de produits pharmaceutiques de 27 % depuis 2003 (ce nombre est passé de 91 à 116); c'est le secteur
où on remarque la plus forte croissance. Cette situation est peut-être attribuable à l'augmentation du
nombre de multinationales qui cherchent à mettre en marché des médicaments génériques au Canada.
Les présentations prioritaires des produits biologiques ont augmenté de 80 % (leur nombre est passé
de cinq à neuf)6. Les nouveaux traitements englobent ceux qu'on utilise en association avec d'autres
médicaments de façon à obtenir des résultats probants sur le plan de la santé du patient, ainsi que les
traitements ciblés, qui permettent de s'attaquer à de multiples foyers de maladie.
En 2004, on a reçu plus de 5 500 demandes d'examen de matériels médicaux, ce qui représente une
augmentation de 51 % par rapport à l'année précédente (voir la figure 1-C). Les demandes concernant
les matériels médicaux de classe II et III ont considérablement augmenté en 2004 : les demandes
d'examen de matériels médicaux de classe II ont plus que doublé -- on a enregistré une hausse de
107 % -- et les demandes d'examen de matériels médicaux de classe III ont augmenté de 54 %.
L'augmentation récente des demandes d'examen de matériels médicaux témoigne du rythme des
innovations technologiques dans l'industrie des matériels médicaux.
En plus d'examiner les présentations de drogues nouvelles ou de nouveaux matériels médicaux, la
DGPSA évalue aussi bien d'autres types de demandes qui ne sont pas abordées dans le présent rapport7.
Charge de travail de fin d'année concernant les présentations de
nouvelles drogues ou de nouveaux matériels médicaux
Dans la présente section, on fournit des données sur les présentations de drogues nouvelles et de
nouveaux matériels médicaux à la fin de l'année civile 2004. L'arriéré de travail désigne les demandes
d'examen de nouveaux médicaments ou de nouveaux matériels médicaux pour lesquelles on a dépassé
l'échéancier prévu sans rendre de décision réglementaire.
Depuis 2004, la DGPSA reçoit les présentations
de drogues nouvelles sous format
Common Technical Document (CTD).
Le CTD désigne un format international
commun que tous les fabricants peuvent
utiliser pour soumettre une présentation
de drogue nouvelle aux organismes de
réglementation. Le format CTD facilite le
dépôt simultané de présentations au
Canada et à l'étranger. |
Grâce à la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques, on a beaucoup amélioré les mécanismes
qui permettent une gestion efficace de la charge de travail concernant les présentations de drogues
nouvelles. Les demandes sont désormais gérées comme des « projets » dont la planification et la
coordination s'effectuent en fonction d'objectifs de rendement.
Au 31 décembre 2004, l'arriéré de fin d'année concernant les
présentations de nouveaux produits pharmaceutiques était
moindre que les années précédentes (voir la figure 2-A).
L'arriéré concernant les produits pharmaceutiques représentait
19 % de la charge de travail totale à la fin de l'année civile
2004 : c'est le plus faible pourcentage enregistré au cours des
cinq dernières années.
Le pourcentage, à la fin de l'année, de
demandes de présentations de nouveaux
produits biologiques non traitées était de
51 % en 2004, alors qu'il était de 68 %
en 2003 et de 47 % en 2000 -- le pourcentage
de 2004 est le plus faible depuis
2000 (voir la figure 2-B).
À la fin de 2004, 18 % des présentations
de matériels médicaux n'avaient pas
encore été traitées (voir la figure 2-C)8. |
Les produits biologiques sont faits à partir d'organismes vivants.
Le processus de fabrication est associé à des risques de contamination
bactérienne ou virale. À cause de leur complexité, ces
produits exigent des mécanismes de contrôle approfondis qui
garantissent leur innocuité, leur pureté, leur efficacité et la
régularité de la production.
Outre l'examen scientifique fondé sur les documents papier, la
DGPSA réalise une évaluation en laboratoire du produit et des
principales méthodes utilisées pour le mettre à l'essai et le
contrôler; elle réalise également une évaluation sur le terrain
(inspection des installations) et une évaluation du personnel qui
participe à la production. |
|
II. Décisions
Décisions réglementaires concernant les présentations de drogues
nouvelles ou de nouveaux matériels médicaux9
Après l'acceptation, à des fins d'examen scientifique, d'une présentation d'une drogue nouvelle ou
d'un nouveau matériel médical, une décision sera rendue après élimination de plusieurs possibilités. Par exemple, s'il faut demander des renseignements additionnels au fabricant afin de permettre un
examen approprié de la présentation, on émettra une décision provisoire en vertu de laquelle le
fabricant disposera d'une période précise pour fournir l'information demandée.
En 2004, dans le cas des présentations de nouveaux produits pharmaceutiques ou biologiques ou de
matériels médicaux, la plupart des décisions réglementaires étaient des autorisations de mise en marché
(voir les figures 3-A, B et C).
En 2004, 9 % des décisions réglementaires concernant les produits pharmaceutiques ont été en attente
jusqu'à l'autorisation de mise en marché. La vente de nombreux produits visés par des présentations
soumises les années précédentes a depuis été autorisée10.
III. Arriéré
Progrès accomplis sur le plan de la réduction de l'arriéré des
présentations de drogues nouvelles11
L'arriéré désigne les présentations de drogues nouvelles ou de nouveaux matériels médicaux pour
lesquelles on a dépassé l'échéancier prévu sans rendre de décisions réglementaires. Le nombre de présentations
non traitées ainsi que le nombre de jours de retard au regard de l'échéancier fixé sont importants
dans la mesure où ils peuvent laisser entrevoir des enjeux problématiques fondamentaux comme la
complexité du processus de présentation, des lacunes dans les compétences internes ou les ressources
accessibles, l'inefficacité de certains processus ou l'augmentation de la charge de travail.
Les arriérés font partie de la charge de travail globale relative aux examens, et leur composition change
constamment puisque les présentations soumises s'ajoutent à l'arriéré tandis qu'on élimine l'arriéré
accumulé. En s'attaquant aux causes de l'arriéré et en s'assurant de le réduire au minimum, on sera
en mesure d'examiner un nombre croissant de présentations en respectant les délais cibles à l'échelle
internationale pour ce type de processus.
Les améliorations fonctionnelles réalisées dans la foulée de la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques
ont contribué à une meilleure gestion de la charge de travail et à la réduction de l'arriéré. On a,
entre autres, mis en place de nouveaux instruments de gestion de projet et de nouvelles approches qui
permettent une coordination plus rigoureuse des tâches à diverses étapes du processus d'examen. De
plus, on a amélioré les capacités internes et externes en matière d'examen réglementaire en embauchant
du personnel additionnel pour les examens et en améliorant le processus contractuel de façon à acquérir
le savoir-faire scientifique externe approprié au moment voulu.
Le nombre de présentations en arriéré a été réduit de façon significative. Au 31 décembre 2004, on avait
réduit l'arriéré de 68 % dans le cas des produits pharmaceutiques, comparativement aux données de base
du 31 mars 2003 (voir la figure 4-A)12.
Soulignons que l'arriéré des présentations régulières et supplémentaires d'un produit de marque a considérablement
diminué (de 76 % et de 86 %, respectivement). En revanche, l'arriéré des présentations
régulières d'un produit générique est demeuré relativement élevé.
L'arriéré total des présentations de nouveaux produits biologiques avait diminué de 23 % au
31 décembre 2004, comparativement aux données de base du 31 mars 2003 (voir la figure 4-B).
Dans le cas des présentations supplémentaires des produits biologiques, on remarque la plus grande
réduction de l'arriéré, c'est-à-dire 33 %. Toutefois, on remarque une augmentation de l'arriéré des
présentations prioritaires des produits biologiques, puisque le nombre de présentations non traitées
est passé de 7 à 11 (ou 57 %).
IV. Rapidité du processus
Rendement de l'examen des présentations de drogues nouvelles et de
nouveaux matériels médicaux
Les objectifs de rendement varient selon le type de présentation. Pour chaque classe de produits
thérapeutiques, on a établi un échéancier à respecter pour l'exécution de l'examen. Par exemple, on a établi des temps requis beaucoup plus courts pour les matériels médicaux, toutes classes confondues,
que pour les autres produits thérapeutiques. La DGPSA a pour objectif de respecter les échéanciers
cibles pour 90 % des présentations de drogues nouvelles d'ici 2006 dans le cas des produits
pharmaceutiques et d'ici 2007 dans le cas des produits biologiques
Objectifs de rendement concernant l'examen de la première décision relative à
l'autorisation de mise en marché13
Présentation de drogue nouvelle |
Échéancier cible |
(produit pharmaceutique ou biologique) |
(jours ouvrables)* |
Présentation prioritaire - produit de marque/produit biologique |
180 or 120 or 200** |
Présentation régulière - produit de marque/produit biologique |
180 or 300 |
Présentation supplémentaire - produit de marque/produit biologique |
180 or 300 |
Présentation régulière - produit générique |
180 |
Présentation supplémentaire - produit générique |
180 or 300 |
|
|
Présentation de matériel médical |
Échéancier cible |
|
(jours ouvrables) |
Classe II |
15 |
Classe III |
75 |
Classe IV |
90 |
Classes II, III et IV - Demande de modification - même chose que ci-dessus |
|
*Les échéanciers cibles n'englobent pas les étapes du traitement ou de la sélection des présentations de
drogues nouvelles.
**Les échéanciers cibles varient selon la classe de la présentation.
Les figures 5-A, B et C fournissent des renseignements sur le rendement concernant l'ensemble
des décisions émises après examen des présentations de drogues nouvelles et de nouveaux matériels
médicaux -- autorisations, autorisations en suspens, refus et décisions provisoires.
En 2004, la proportion de décisions réglementaires rendues dans les délais cibles pour les nouveaux
produits pharmaceutiques a presque doublé, atteignant 25 %, comparativement à 13 % en 2003 (voir la figure 5-A)14. Des 359 décisions rendues, 90 ont respecté l'échéancier prévu en 2004, tandis qu'en 2003,
39 décisions sur 304 ont été rendues à temps. Il s'agit d'un accomplissement considérable étant donné
qu'une proportion importante des présentations traitées en 2004 faisaient partie de l'arriéré.
Si on compare les données des cinq années, on constate que 2004 a été l'année où on a rendu le plus
grand nombre de décisions concernant les produits biologiques (78 au total), c'est-à-dire 32 % de plus
qu'en 2002 et 2003, où on a rendu 59 décisions -- ce qui représente le deuxième chiffre en importance.
En 2004, 13 % des décisions concernant l'examen des produits biologiques ont été rendues dans les
délais cibles, tandis que cette proportion était de 17 % en 2003 (voir la figure 5-B). Le déclin du
rendement est peut-être en partie attribuable à la réduction de l'arriéré des présentations, puisque
moins de décisions ont été rendues dans les délais cibles, alors que plus de décisions ont été rendues
au total.
En 2004, 51 % des décisions concernant les matériels médicaux ont été rendues dans les délais cibles
(voir la figure 5-C)15. On continue de travailler à la mise en place de nouvelles mesures qui favoriseront
une meilleure gestion de la charge de travail, afin d'arriver à rendre de plus en plus de décisions dans
les délais cibles.
Temps requis pour l'autorisation de mise en marché
Dans la présente section, on fournit des données sur tous les nouveaux médicaments et matériels
médicaux dont on a autorisé la vente au Canada. Lorsqu'elle mesure le temps que le gouvernement
canadien prend pour émettre une autorisation de mise en marché, la DGPSA calcule le temps requis à partir de la réception d'une présentation jusqu'à l'autorisation, y compris le temps que l'entreprise
prend pour répondre aux questions ou aux demandes d'informations additionnelles, ainsi que le temps
requis pour remédier aux lacunes dans le cas des présentations qui ne contiennent pas tous les renseignements
demandés. Dans bien des cas, il faut plusieurs cycles d'examen avant que l'on autorise la
mise en marché d'un nouveau produit thérapeutique16. Les temps requis pour l'autorisation de mise en
marché ne sont pas les mêmes que les délais cibles concernant le rendement des examens, puisque le
temps requis pour l'examen scientifique n'est qu'une seule composante du processus global nécessaire à l'autorisation.
On peut s'attendre à ce que les délais cibles concernant l'autorisation de mise en marché diminuent
au cours de l'année prochaine, puisqu'on a réussi à réduire l'arriéré des présentations et à respecter les
objectifs de rendement pour un plus grand nombre de présentations.
Tableau 1-A : Temps requis pour l'autorisation de mise en marché dans le cas des produits
pharmaceutiques de 2002 à 2004
|
Présentation prioritaire --
produit de marque |
Présentation régulière --
produit de marque |
Présentation supplémentaire --
produit de marque |
Année |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyen en jours |
Temps médian en jours |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyen en jours |
Temps médianen jours |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyen en jours |
Temps médian en jours |
2002 |
9 |
322 |
286 |
24 |
741 |
671 |
68 |
429 |
402 |
2003 |
6 |
366 |
382 |
29 |
707 |
688 |
110 |
496 |
433 |
2004 |
5 |
217 |
217 |
36 |
876 |
736 |
101 |
404 |
374 |
|
Présentation régulière --
produit générique |
Présentation supplémentaire --
produit générique |
Année |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyen en jours |
Temps médian en jours |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyenen jours |
Temps médian en jours |
2002 |
57 |
517 |
489 |
4 |
490 |
379 |
2003 |
57 |
551 |
512 |
10 |
569 |
410 |
2004 |
83 |
436 |
369 |
10 |
379 |
328 |
En 2004, on a amélioré de 24 %, si on compare à 2003, le temps requis en moyenne pour
l'autorisation de mise en marché dans le cas des présentations régulières d'un produit de marque.
Cette situation résulte peut-être de l'élimination d'une bonne part de l'arriéré des présentations
accumulé en 2003 et 2004. Depuis 2002, on a réussi à réduire le temps moyen consacré à l'autorisation
de mise en marché dans le cas des présentations régulières de nouveaux produits pharmaceutiques; on
observe la diminution la plus remarquable, c'est-à-dire 41 % depuis 2003, dans le cas des présentations
régulières des produits de marque.
Tableau 1-B : Temps requis pour l'autorisation de mise en marché dans le cas des produits biologiques
de 2002 à 2004
|
Présentation prioritaire -- produit de marque |
Présentation régulière -- produit de marque |
Présentation supplémentaire -- produit de marque |
Année |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyen en jours |
Temps médian en jours |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyen en jours |
Temps médianen jours |
Nombre de présentations approuvées |
Temps moyen en jours |
Temps médian en jours |
2002 |
5 |
751 |
688 |
7 |
951 |
957 |
39 |
405 |
399 |
2003 |
5 |
894 |
958 |
7 |
928 |
876 |
33 |
527 |
404 |
2004 |
6 |
874 |
915 |
8 |
1 033 |
1 019 |
54 |
478 |
493 |
Le temps moyen nécessaire à l'autorisation de mise en marché dans le cas des présentations régulières
des produits biologiques a augmenté de 11 % en 2004. Même si le processus lié à l'autorisation prenait
plus de temps en 2004 qu'en 2002, le secteur où l'on remarque l'amélioration la plus importante est
celui des présentations supplémentaires des produits biologiques : le nombre moyen de jours requis
pour l'autorisation a diminué de 9 % si on compare aux données de 2003. Dans le cas des présentations
prioritaires des produits biologiques, on remarque une augmentation de 16 % du temps moyen
requis pour l'autorisation de mise en marché en 2004, lorsqu'on compare aux données de 2002; il y a
toutefois eu une légère amélioration de 2 % entre 2003 et 2004.
Tableau 1-C : Temps requis pour l'autorisation de mise en marché des matériels médicaux de
2002 à 2004
|
Classe II |
Classe III |
Classe IV |
Année |
Nombre d'autorisations |
Nombre moyen de jours |
Nombre médian de jours |
Nombre d'autorisations |
Nombre moyen de jours |
Nombre médian de jours |
Nombre d'autorisations |
Nombre moyen de jours |
Nombre médian de jours |
2002 |
1 725 |
751 |
688 |
7 |
951 |
957 |
39 |
405 |
399 |
2003 |
5 |
894 |
958 |
7 |
928 |
876 |
33 |
527 |
404 |
2004 |
6 |
874 |
915 |
8 |
1 033 |
1 019 |
54 |
478 |
493 |
|
Applications des modifications (classe II, III et IV) |
Année |
Nombre d'autorisations |
Nombre moyen de jours |
Nombre médian de jours |
2002 |
1,082 |
8 (classe II) 60 (classe III) 115 (classe IV) |
4 (classe II) 33 (classe III) 45 (classe IV) |
2003 |
1,099 |
7 (classe II) 79 (classe III) 110 (classe IV) |
4 (classe II) 56 (classe III) 103 (classe IV) |
2004 |
1,044 |
18 (classe II) 67 (classe III) 69 (classe IV) |
19 (classe II) 68 (classe III) 85 (classe IV) |
Les temps requis pour l'autorisation des matériels de classe II se sont accrus de 38 % entre 2003 et
2004. Cette hausse peut être attribuée à l'accroissement de la charge de travail de 107 % pour cette
classe de matériels (presque 1 600 présentations de plus qu'en 2003).
En 2004, les temps requis pour l'autorisation des matériels médicaux de classe III et IV se sont
améliorés par rapport aux données de 2002 et de 2003. Depuis 2003, le temps requis d'autorisation
a diminué en moyenne de 11 % pour les matériels de classe III, et de 17 % pour les matériels de
classe IV.
V. Accès aux nouveaux médicaments
De nombreux facteurs déterminent à quel moment le public peut avoir accès aux nouveaux produits
thérapeutiques au Canada, notamment :
- Les stratégies de commercialisation des fabricants à l'échelle mondiale, qui influent sur l'endroit
et le moment où ils déposent leurs présentations réglementaires et sur le moment du lancement du
produit sur le marché canadien après l'autorisation, le cas échéant.
- Le temps que prend la DGPSA pour examiner une demande et autoriser la vente d'un produit17.
- Les décisions prises par d'autres instances, y compris les décisions en matière de prix du Conseil
d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)18.
- Les recommandations d'inscriptions au formulaire du Processus commun d'examen des médicaments
(PCEM).
- Les décisions en matière d'inscriptions au formulaire des programmes fédéral, provinciaux et
territoriaux d'assurance-médicaments et des régimes privés d'assurance-médicaments19.
Le tableau 2 présente les décisions clés qui influent sur l'accès aux nouveaux médicaments au Canada.
Les médicaments qui y sont énumérés ont fait l'objet de recommandations d'inscriptions au formulaire
du PCEM depuis l'automne 200320. Le PCEM ne se prononce pas sur les médicaments génériques ou
offerts au grand public, sur ceux qui sont utilisés dans les hôpitaux, sur les produits liés au sang ni sur
les vaccins. Ce tableau ne comprend donc pas tous les médicaments homologués pour la période de
janvier 2004 à avril 2005.
Tableau 2 : Accès aux nouveaux médicaments au Canada
Présentations de
drogues nouvelles |
Santé Canada
a) Date du
dépôt
b) Date de
l'autorisation |
Date de l'avis
au fabricant |
Décision du CEPMB en
matière de prix
a) Date de la mise en vente
b) Conformité avec le
CEPMB
c) Statut |
Processus commun
d'examen des
médicaments
a) Date du dépot
b) Recommandation et
date de la décision |
Food and Drug
Administration (FDA)
des États-Unis
a) Date du dépot
b) Date de
l'autorisation |
1. Adderall XR - pour le
traitement de l'hyperactivité
avec déficit de
l'attention (HADA). |
a) 29 déc. 2000
b) 23 janv. 2004 |
30 janv. 2004 |
a) Juil. 2002
b) 13 avr. 2004
c) En cours d'examen |
a) 13 avr. 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
24 nov. 200421 |
a) 3 oct. 2000
b) 11 oct. 2001 |
2. Avodart - pour le traitement
des symptômes de
l'hypertrophie bénigne de
la prostate (HBP). |
a) 3 déc. 2001
b) 22 juil. 2003 |
14 nov. 2003 |
a) 7 janv. 2004
b) 7 janv. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, nov. 2004 |
a) 24 août 2004
b) Inscrire le
médicament
le 20 janv. 2005 |
a) 21 déc. 2000
b) 20 nov. 2001 |
3. AXERT - pour le
traitement des migraines
aiguës chez l'adulte. |
a) 17 sept. 2001
b) 29 sept. 2003 |
8 déc. 2003 |
a) 9 janv. 2004
b) 9 janv. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, sept. 2004 |
a) 24 déc. 2003
b) Inscrire le
médicament
le 27 mai 2004 |
a) 17 déc. 1999
b) 7 mai 2001 |
4. Ciprodex - pour le traitement
des infections de l'oreille
: otite moyenne aiguë
accompagnée d'otorhée par
les tubes de tympatonomie
chez les patients pédiatriques
de six mois et plus
et pour une otite moyenne
externe chez les patients
pédiatriques et adultes âgés
d'un an et plus. |
a) 22 nov. 2002
b) 10 mai 2004 |
13 mai 2004 |
Pas de la compétence du
CEPMB |
a) 11 juin 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
26 janv. 2005 |
a) 23 sept. 2002
b) 18 juil. 2003 |
5. Solution ophtalmique
Combigan - pour le
traitement de glaucome/
hypertension oculaire. |
a) 18 juil 2002
b) 9 déc. 2003
|
11 déc. 2003 |
a) 9 déc. 2003
b) 9 déc. 2003
c) Respecte les lignes
directrices, sept. 2004 |
a) 15 déc. 2003
b) Inscrire le
médicament
le 27 mai 2004 |
L'information n'est
pas disponible sur le
site Web de la FDA |
6. Evra - contraceptif. |
a) 2 avr. 2001
b) 20 août 2002 |
24 oct. 2002 |
a) Oct. 2002
b) Oct. 2002
c) Engagement à se
conformer volontairement,
fév. 2005 |
a) 19 déc. 2003
b) Ne pas inscrire
le médicament le
23 juin 2004 |
a) 21 déc. 2000
b) 20 nov. 2001 |
7. Fabrazyme - traitement
de substitution de longue
durée à l'intention des
patients de la maladie de
Fabry. |
a) 7 août 2000
b) 23 janv. 2004 |
8 avr. 2004 -
DIN 02248966
17 sept. 2004 -
DIN 02248965 |
Pas de la compétence du
CEPMB |
a) 24 fév. 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
24 nov. 200422 |
a) Juin 2000
b) 24 avr. 2003 |
8. Forteo - pour le traitement
de l'ostéoporose. |
a) 16 nov. 2001
b) 3 juin 2004 |
15 juil. 2004 |
a) 15 juil. 2004
b) 17 août 2004
c) En cours d'examen |
a) 28 juin 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
22 déc. 2004 |
a) 29 nov. 2000
b) 26 nov. 2002 |
9. Gynazole.1 - pour le
traitement local de la
vulvo-vaginite causée par
Candida albicans. |
a) 30 juil. 2001
b) 23 déc. 2003
|
20 avr. 2004 |
a) 27 avr. 2004
b) 27 avr. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, nov. 2004 |
a) 30 juin 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
26 janv. 2005 |
a) L'information n'est
pas disponible sur
le site Web de la
FDA
b) 7 fév. 1997 |
10. Humira - pour les
patients adultes qui
souffrent de l'arthrite
rhumatoïde modérée ou
grave qui n'ont pas eu
une réaction atisfaisante
à un ou plusieurs médicaments
antirhumatismaux
modificateurs de la
maladie (DMARD). |
a) 15 mai 2002
b) 24 sept. 2004 |
24 sept. 2004 |
a) 29 sept. 2004
b) 29 sept. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, mars 2005 |
a) 24 sept. 2004
b) Inscrire le
médicament
le 11 fév. 2005 |
a) L'information n'est
pas disponible sur
le site Web de la
FDA
b) 31 déc. 2002 |
11. Iressa - pour le traitement
du cancer chez les
patients atteints d'une
tumeur locale avancée ou
métastatique du cancer
bronchopulmonaire non
à petites cellules après
l'échec d'une chimiothérapie
au platine et
au docétaxel. |
a) 25 nov. 2002
b) 17 déc. 2003 |
17 déc. 2003 |
a) 17 déc. 2003
b) 17 déc. 2003
c) Respecte les lignes
directrices, oct. 2004 |
a) 22 déc. 2003
b) Ne pas inscrire
le médicament le
23 juin 2004 |
a) 2 août 2002
b) 5 mai 2003 |
12. Neulasta - réduction de
la durée de la neutropénie
et des effets de la neutropénie
fébrile chez les
patients en chimiothérapie
cytotoxique (à l'exception
de la leucémie myéloïde
chronique et du syndrome
myélodysplasique). |
a) 28 juin 2001
b) 12 mars 2004 |
12 mars 2004 |
a) 12 avr. 2004
b) 12 avr. 2004
c) En cours d'examen |
a) 29 mars 2004
b) Inscrire le
médicament
le 27 oct. 2004 |
a) L'information n'est
pas disponible sur
le site Web de la
FDA
b) 31 janv. 2002 |
13. Pegasys RBV - pour le
traitement de l'hépatite C
chez les adultes qui souffrent
de maladies du foie
compensées et qui n'ont
pas déjà reçu de traitement
à l'interferon alfa 2. |
a) 20 août 2002
b) 10 mai 2004 |
26 mai 2004 |
a) 26 mai 2004
b) 26 mai 200
c) En cours d'examen |
a) 14 mai 2004
b) Inscrire le
médicament
le 14 oct. 2004 |
a) 3 juin 2002
b) 3 déc. 2002 |
14. Relpax - pour le traitement
efficace de la
migraine avec ou sans
aura chez l'adulte. |
a) 21 mars 2003
b) 5 août 2004 |
13 oct. 2004 |
a) 1er nov. 2004
b) 1er nov. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, mars 2005 |
a) 21 sept. 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
23 mars 2005 |
a) 27 oct. 1998
b) 26 déc. 2002 |
15. Remodulin - pour le
traitement de l'hypertension
artérielle pulmonaire
(HAP). |
a) 17 déc. 2001
b) 4 oct. 2002 |
30 avr. 2004 |
a) 7 oct. 2004
b) 7 oct. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, mars 2005 |
a) 14 juil. 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
17 nov. 2004 |
a) 16 oct. 2000
demande retirée
le 5 juil. 2001
Nouvelle demande :
9 août 2001
b) 21 mai 2002 |
16. Replagal - pour le traitement
de substitution de
longue durée chez les
patients de la maladie
de Fabry. |
a) 10 sept. 2000
b) 6 fév. 2004 |
18 mars 2004 |
Pas de la compétence
du CEPMB |
a) 19 fév. 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
24 nov. 2004 |
a) 16 juin 2000
b) L'information n'est
pas diponible sur
le site Web de a
FDA |
17. Reyataz - pour le traitement
de l'infection à
VIH-1 en association
avec d'autres agents
antirétroviraux. |
a) 21 mars 2003
b) 5 déc. 2003 |
9 janv. 2004 |
a) Janv. 2004
b) 2 nov. 2004
c) En cours d'examen |
a) 16 déc. 2003
b) Inscrire le
médicament
le 27 mai 2004 |
a) 20 déc. 2002
b) 20 juin 2003 |
18. Sensipar - pour le traitement
de l'hyperparathyroïdie
secondaire chez
les patients souffrant de
néphropathie chronique. |
a) 14 nov. 2003
b) 9 août 2004 |
16 sept. 2004 |
Pas de la compétence
du CEPMB |
a) 20 août 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
23 mars 2005 |
a) 5 sept. 2003
b) 8 mars 2004 |
19. Teveten Plus - pour le
traitement de l'hypertension
artérielle essentielle
légère à modérée chez les
patients auxquels une
polythérapie convient. |
a) 22 fév. 2001
b) 8 juin 2004 |
6 juil. 2004 |
a) 6 juil. 2004
b) 6 juil. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, mars 2005 |
a) 8 juil. 2004
b) Inscrire le
médicament
le 15 déc. 2004 |
a) 30 août 2000
b) 1er nov. 2001 |
20. Viread - pour le traitement
de l'infection à
VIH-1 en association
avec d'autres agents
antirétroviraux chez les
adultes pour lesquels
d'autres traitements se
sont soldés par un chec
virologique. |
a) 28 déc. 2001
b) 18 mars 2003 |
15 mars 2004 |
a) 15 mars 2004
b) 15 mars 2004
c) Certificat de décision
préalable, 3 juin 2004 |
a) 23 fév. 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
25 août 2004 |
a) 30 avr. 2001
b) 26 oct. 2001 |
21. VFEND - pour le traitement
de l'aspergillose
invasive. |
a) 3 sept. 2003
b) 20 août 2004 |
12 nov. 2004 |
a) 15 nov. 2004
b) 15 nov. 2004
c) Respecte les lignes
directrices, mars 2005 |
a) 25 oct. 2004
b) Inscrire le
médicament
le 14 avr. 2005 |
a) 17 nov. 2000
b) 24 mai 2002 |
22. Zavesca - pour le traitement
de la maladie
de Gaucher de type 1
d'intensité légère à
modérée chez les adultes
qui ne peuvent recevoir
de traitement thérapeutique
par une enzyme de
substitution. |
a) 27 août 2003
b) 31 mars 2004 |
26 mai 2004 |
a) 26 mai 2004
b) 26 mai 2004
c) Respecte les lignes
directrices, nov. 2004 |
a) 13 mai 2004
b) Ne pas inscrire
le médicament le
24 nov. 2004 |
a) 20 avr. 2001
b) 31 juil. 2003 |
Annexe A : Définitions
Les définitions suivantes sont rédigées dans un language simple afin de favoriser une compréhension générale.
Il ne s'agit pas forcément des définitions officielles utilisées à Santé Canada, ni de celles qui figurent dans les
dispositions législatives ou réglementaires.
1. Types de produits thérapeutiques
Les types de produits thérapeutiques suivants sont décrits dans le présent rapport.
- Produits pharmaceutiques : médicaments qui sont pour la plupart des produits synthétiques de
nature chimique. Les produits pharmaceutiques comprennent les médicaments d'ordonnance et les
médicaments en vente libre comme les antibiotiques, les désinfectants, de même que les produits à
faible risque comme les écrans solaires, les antisudorifiques et le dentifrice.
- Produits biologiques : médicaments fabriqués à partir de produits biologiques, y compris les
médicaments produits à l'aide de procédés mettant en jeu l'ADN recombinant. Ils comprennent
notamment les vaccins, les produits sanguins et de nombreux produits hormonaux comme l'insuline.
Les produits radiopharmaceutiques (médicaments contenant des éléments radioactifs) font partie
de ce groupe de produits dans le présent rapport, parce qu'ils sont régis par le même programme
de la DGPSA.
- Matériels médicaux : tout objet ou matériel utilisé pour le diagnostic, le traitement, l'atténuation
ou la prévention d'une maladie ou d'un trouble et pour rétablir, corriger ou modifier des fonctions
organiques chez l'humain ou chez les animaux. Les matériels médicaux vont des pansements adhésifs
aux stimulateurs cardiaques, et comprennent également les matériels utilisés pour la prévention et le
diagnostic et pour les soins en cours de grossesse.
2. Présentations de drogues nouvelles et de nouveaux matériels médicaux
Le présent rapport porte principalement sur les présentations de drogues nouvelles et de nouveaux matériels
médicaux. Des définitions sont fournies ci-dessous.
- Présentations de drogues nouvelles : Il y a plusieurs types de présentations de produits
pharmaceutiques et biologiques. Les énoncés « produit de marque » et « produit générique » désignent
des produits pharmaceutiques.
a) Prioritaire (produit de marque ou produit biologique) : Présentations de produits visant le traitement,
la prévention ou le diagnostic de maladies ou d'état graves pouvant être mortels ou gravement
invalidants, dans les cas où : aucun produit n'est offert sur le marché canadien; les nouveaux produits
peuvent améliorer nettement l'efficacité d'un traitement ou réduire de façon importante le risque aupoint où ils présentent des avantages généraux supérieurs ou un profil de risques moindre que ceux
des traitements existants. Les présentations auxquelles on attribue un statut prioritaire font l'objet
des mêmes exigences en matière de qualité, d'innocuité et d'efficacité que les présentations non
prioritaires. Les temps requis d'évaluation des présentations prioritaires sont plus courts. Pour les fins
du présent rapport, les présentations prioritaires comprennent les Avis de conformité conditionnels
(voir la définition au point 3 ci-dessous pour plus de précisions).
b) Présentations régulières (produit de marque ou produit biologique) : Présentations contenant
des renseignements de nature scientifique sur l'innocuité du produit, son efficacité et sa qualité. Ces
présentations se trouvent généralement dans les dossiers de données 100 à 800. Elles contiennent les
résultats des études cliniques et précliniques, des précisions sur la production du médicament, son
emballage et le contenu de son étiquette, de l'information sur les allégations thérapeutiques, sur les
conditions d'utilisation et sur les effets secondaires.
c) Présentations supplémentaires (produit de marque, produit générique ou biologique) : Présentations appuyant les changements proposés pour les produits homologués. De tels changements
peuvent porter sur la forme posologique ou la concentration du produit, le contenu de
l'étiquette, la voie d'administration recommandée et les indications plus larges relatives au produit
(allégations ou conditions d'utilisation).
d) Présentations régulières (produit générique) : Présentations démontrant que le produit générique
proposé est sûr et efficace, et qu'il est fabriqué selon les mêmes normes de qualité que le produit de
marque. Une telle présentation, qui comprend généralement de dix à 20 dossiers de données, donne
de l'information de nature scientifique sur le rendement du produit par rapport à celui du produit
de marque, de même que des précisions sur sa production, son emballage et le contenu de sonétiquette.
- Présentations de matériels médicaux : Comprend les types de demandes énumérés ci-dessous.
a) Demandes d'autorisation de matériels médicaux : Les matériels médicaux sont répartis en quatre
classes en fonction des règles de classification du Règlement sur les matériels médicaux. Les matériels
de classe I sont ceux qui présentent le risque potentiel le plus faible (p. ex. les thermomètres) et n'ont
pas à faire l'objet d'une demande d'examen pour être vendus au Canada. Les matériels de classe II,
III et IV sont ceux qui présentent un risque faible, moyen ou élevé, et les fabricants doivent obtenir
leur autorisation avant que le produit puisse être vendu légalement au Canada. Lorsqu'un produit
passe à une classe supérieure, le fabricant doit fournir des données supplémentaires pour en prouver
l'innocuité et l'efficacité.
b) Demandes de modification d'autorisation de matériels médicaux : Changements apportés à
un matériel médical homologué (classe II, III ou IV), comme un changement de conception, une
modification des indications ou l'ajout ou la suppression d'identificateurs.
3. Types de décisions réglementaires
Pour les fins du présent rapport, il y a quatre types de décisions : l'autorisation de mise en marché, l'autorisation
suspendue de mise en marché, les décisions temporaires et les refus. Vous trouverez ci-dessous des précisions sur
chaque type de décision.
- Autorisations de mise en marché : S'appliquent aux présentations de drogues nouvelles et de nouveaux
matériels médicaux dont la vente a été autorisée au Canada.
a) Avis de conformité : Si, à l'issue de l'examen d'une présentation de drogue nouvelle, la DGPSA
conclut que les avantages surpassent les risques et qu'on peut atténuer ou maîtriser ces derniers, un
Avis de conformité (AC) est émis. Cet avis permet au fabricant de vendre le produit au Canada.
b) Avis de conformité conditionnel (ACC) : Peut être émis pour permettre la mise sur le marché d'un
médicament qui pourrait être d'importance vitale. Cet avis ne peut être émis que dans le cas des
médicaments visant le traitement, la prévention ou le diagnostic de maladies ou d'affections graves,
mortelles ou gravement invalidantes lorsque le fabricant s'engage à fournir des preuves cliniques de
l'efficacité du produit, si aucun autre traitement n'existe sur le marché canadien ou que le nouveau
produit présente des avantages ou un profil de risques supérieurs aux produits existants. Un ACC
permet au fabricant de mettre un médicament sur le marché à la condition d'entreprendre desétudes supplémentaires pour confirmer les avantages cliniques du produit. Les conditions de
l'autorisation permettent à la DGPSA de garantir l'innocuité et l'efficacité du médicament par
l'entremise d'une surveillance après la mise sur le marché du produit.
c) Autorisation de matériel médical : À l'issue de l'examen d'une demande d'autorisation de matériel
médical, si la DGPSA détermine que l'innocuité et l'efficacité du matériel sont prouvées, conformément
aux dispositions réglementaires, l'autorisation est accordée et permet au fabricant de vendre le
matériel au Canada.
d) Autorisation conditionnelle de matériel médical : La DGPSA peut accorder une autorisation
conditionnelle lorsqu'elle est raisonnablement convaincue que le matériel est sûr et efficace, mais
lorsque des renseignements supplémentaires doivent subséquemment venir appuyer cette conclusion.
Ces renseignements doivent être soumis dans les délais prescrits.
- Autorisations suspendues de mise en marché : S'appliquent aux présentations de drogues nouvelles
qui ont fait l'objet d'un «AC à émettre», mais dont la vente ne peut pas être autorisée en raison de problèmes
de réglementation devant d'abord être résolus. On peut émettre une autorisation suspendue de mise en
marché par exemple lorsqu'il n'est pas possible d'émettre un AC en raison d'une disposition du Règlement sur
les médicaments brevetés (Avis de conformité) ou lorsqu'on doit modifier la présentation pour remplacer le
statut d'un médicament sur ordonnance afin qu'il puisse être vendu sans ordonnance en vertu du Règlement
sur les aliments et drogues.
a) AC délivrable (brevet) : La DGPSA peut émettre un AC qui a été mis en attente en raison du
Règlement sur les brevets.
b) AC délivrable (Rx à VL) : La DGPSA peut émettre un AC qui est mis en attente en raison d'un
changement de statut du médicament afin qu'il puisse être vendu sans ordonnance.
- Décisions temporaires : S'appliquent aux présentations de drogues nouvelles et de matériels médicaux
pour lesquels il manque des renseignements et qui ne répondent pas aux exigences réglementaires relatives à
l'autorisation de mise en marché. De telles décisions réglementaires (telles que décrites ci-dessous) 'accompagnent
d'un avis au fabricant l'informant des renseignements requis et du délai dans lequel il doit fournir la
documentation manquante.
a) Avis d'insuffisance : Si une insuffisance importante empêche le parachèvement de l'examen scientifique
d'un nouveau médicament, la DGPSA peut émettre un Avis d'insuffisance (AI). On indique
alors au fabricant le délai dans lequel il doit fournir l'information requise.
b) Avis de non-conformité : Si, à l'issue de l'examen du nouveau médicament, la présentation comporte
des lacunes relativement aux exigences de la Loi sur les aliments et drogues et de son règlement, on
peut émettre un Avis de non-conformité (ANC). Cet avis doit comprendre toutes les questions de la
DGPSA concernant la présentation de même que des précisions sur l'information manquante. Le
fabricant dispose d'un délai précis pour fournir l'information requise.
c) Demande de clarification : Si, pendant l'examen scientifique d'une demande d'autorisation de
matériel médical, on s'aperçoit qu'il manque de l'information qui permettront de déterminer si le
matériel répond aux exigences en matière de sécurité et d'efficacité, on peut soumettre une Demande
de clarification dans laquelle on indique au fabricant le délai dans lequel il doit fournir l'information
requise.
- Refus : Décisions définitives dans les cas où le fabricant a eu l'occasion d'améliorer sa présentation ou sa
demande sans être en mesure de répondre aux exigences de la Loi sur les aliments et drogues et de son règlement.
En cas de refus, le fabricant peut déposer une nouvelle demande, sans être pénalisé. Les types de refus
sont présentés ci-dessous.
a) Avis d'insuffisance -- Lettre de retrait : On peut émettre un tel avis si le fabricant omet de présenter
l'information requise suite à un AC dans les délais prescrits, que la réponse comprend de l'information
qui n'avait pas été demandée, qu'elle est incomplète ou qu'elle présente des lacunes.
b) Avis de non-conformité -- Lettre de retrait : On peut émettre un tel avis si le fabricant omet de
fournir l'information demandée dans un ANC dans les délais prescrits, ou que sa réponse comprend
de l'information qui n'avait pas été demandée, qu'elle est incomplète ou qu'elle présente des lacunes.
c) Lettre de refus : On peut émettre une lettre de refus si le fabricant omet de fournir l'information
requise dans une Demande de clarification dans les délais prescrits, que sa réponse comprend de
l'information qui n'avait pas été demandée, qu'elle est incomplète ou qu'elle présente des lacunes.
Annexe B : Le rôle du Conseil d'examen du prix des
médicaments brevetés et du Processus
commun d'examen des médicaments
Examen des prix -- Le Conseil d'examen du prix des médicaments
brevetés
Le Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) est un organisme administratif
quasi-judiciaire indépendant, responsable de la réglementation des prix demandés par les titulaires de
brevets et des prix départ usine des médicaments brevetés vendus au Canada, avec ou sans ordonnance,
aux grossistes, aux hôpitaux ou aux pharmacies, pour usage humain ou vétérinaire. Le CEPMB veille à
ce que les prix ne soient pas excessifs. Il réglemente le prix de tous les médicaments brevetés vendus au
Canada, y compris pour chaque dosage et chaque forme posologique.
En vertu du Règlement sur les médicaments brevetés, les titulaires de brevets doivent soumettre deux fois
par année de l'information sur les prix et les ventes des médicaments brevetés vendus au Canada, pour
chaque dosage et chaque forme posologique, aux fins de la réglementation des prix. Les titulaires de
brevets doivent également présenter leurs dépenses de recherche et développement une fois par année
aux fins de l'établissement de rapports. Les fabricants doivent informer le CEPMB de toute intention
de vendre un nouveau médicament breveté, mais ne sont pas tenus d'obtenir l'approbation du prix
avant de le faire.
Processus commun d'examen des médicaments -- L'Office canadien
de coordination de l'évaluation des technologies de la santé
L'Office canadien de coordination de l'évaluation des technologies de la santé (OCCETS) est l'organisme
canadien chargé des technologies de la santé, dont l'objectif est d'accroître l'accès aux données
probantes de même que leur utilisation dans la prise de décisions éclairées sur les technologies utilisées
dans le système public de soins de santé du Canada.
Depuis septembre 2002, le mandat de l'OCCETS s'est élargi et comprend le Processus commun
d'examen des médicaments (PCEM), un processus unique d'évaluation des nouveaux médicaments
visant à déterminer s'ils peuvent être inclus dans les programmes d'assurance-médicaments fédéral,
provinciaux et territoriaux. L'OCCETS met au point des processus d'examen clinique et pharmacoéconomique
fondés sur des données probantes et utilisés par le Comité consultatif canadien d'expertise
sur les médicaments (CCCEM), un organisme consultatif indépendant composé de professionnels de la pharmacothérapie et du processus d'évaluation. Ces examens fondent les recommandations
d'inscription au formulaire pour l'insertion des médicaments aux régimes d'assurance-médicaments.
Les administrations fédérale, provinciales et territoriales continuent de prendre des décisions définitives
en matière d'inscription au formulaire compte tenu des recommandations du PCEM.
1 Pour de plus amples renseignements sur le progrès de la SAPT, consultez le document « Au-delà de la réglementation :
progrès relatifs à la Stratégie d'accès aux produits thérapeutiques de Santé Canada » à la page
http://www.hc-sc.gc.ca/hcs-sss/pubs/care-soins/2005-therap-strateg/index_f.html
2 Voir l'annexe A pour obtenir les définitions de « produit pharmaceutique », « produit biologique » et « matériels médicaux ».
3 Dans le Rapport de rendement sur les présentations de drogues, on utilise des définitions et une terminologie différentes
pour expliquer les statistiques sur le rendement; le contenu des deux documents n'est donc pas directement comparable.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page
http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/applic-demande/docs/perform-rendement/index_f.html
4 Les questions liées à la rentabilité sont examinées par des organisations indépendantes de la DGPSA (voir la Section V -
Accès aux nouveaux médicaments au Canada).
5 Dans l'ensemble du présent rapport, on parle de « présentations » pour désigner les demandes d'examen de matériels
médicaux, ce qui favorise l'uniformité et simplifie la terminologie.
6 Si on compare avec les autres produits thérapeutiques, une proportion élevée de produits biologiques font l'objet de
présentations prioritaires.
7 Les types de demande qui ne sont pas abordés dans le présent rapport sont les suivants : demande d'essai clinique, demande
d'essai expérimental (matériels médicaux), modification nécessitant un préavis, demande d'identification numérique de
drogues et demande de modification -- réponse automatique par télécopieur (matériels médicaux).
8 Les données de charge de travail concernant les matériels médicaux avant 2004 ne sont pas accessibles.
9 Voir l'annexe A pour obtenir la définition des décisions réglementaires concernant les présentations de
drogues nouvelles ou de nouveaux matériels médicaux.
10 Nota : Les autorisations de mise en marché sont calculées une seule fois; lorsque la vente du produit est autorisée, on
n'inclut pas ce dernier une seconde fois dans les autorisations de mise en marché.
11 La présente n'englobe pas d'information sur l'arriéré concernant les matériels médicaux, puisqu'on ne dispose pas
de données de base relativement à cette composante. On fournira les données concernant l'arriéré des demandes de
présentations de matériels médicaux dans les prochaines versions du rapport.
12 Au 31 mars 2005, on avait éliminé 89 % de l'arriéré des produis pharmaceutiques et 7 % de l'arriéré des produits
biologiques.
13 Pour obtenir de plus amples renseignements sur les objectifs de rendement, veuillez consulter la Ligne directrice à
l'intention de l'industrie -- Évaluation prioritaire des présentations de drogues et la section sur la gestion des demandes
d'examen de matériels médicaux et d'autorisations d'essais expérimentaux, aux pages :
http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/applic-demande/guide-ld/mgmt-gest/index_f.html et
http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/md-im/applic-demande/pol/mdlapp_demhim_pol_f.html respectivement.
14 Les annulations sont exclues des figures 5-A, B et C.
15 Les données concernant les matériels médicaux correspondent aux troisième et quatrième trimestres (c.-à-d. les six
derniers mois) et non à l'année 2004 au complet. Il n'est pas possible d'accéder aux données validées concernant le
rendement des présentations des matériels médicaux avant 2004.
16 Les temps requis pour l'autorisation de mise en marché ne sont pas directement comparables d'un pays à l'autre,
puisqu'ils témoignent de différents processus et formalités, et des diverses approches utilisées par chaque pays. On
remarque des différences sur le plan des dispositions législatives, des processus opérationnels, des objectifs de rendement
et des approches utilisées pour consigner et mesurer le rendement et en rendre compte.
17 Veuillez noter que la DGPSA dispose de mécanismes permettant l'accès temporaire à de nouveaux médicaments ou à de
nouveaux matériels médicaux, comme le Programme d'accès spécial. Pour obtenir plus d'information, veuillez consulter
le site Web :
http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/acces/index_f.html
18 Vous trouverez plus d'information sur le rôle du CEPMB et du PCEM à l'annexe B.
19 Les administrations fédérale, provinciales et territoriales gèrent les formulaires d'assurance médicaments et déterminent les
médicaments qui peuvent faire l'objet d'un remboursement de la part des programmes gouvernementaux. Dans certains
cas, l'accès aux médicaments est limité à certains types de patients ou à certaines situations.
20 Le PCEM a vu le jour à l'automne de 2003.
20 Le PCEM a vu le jour à l'automne de 2003.
21 Une nouvelle présentation de l'Adderall XR avait été soumise pour une évaluation par le PCEM et par la suite retirée car le produit
avait été suspendu du marché canadien le 9 février 2005. En août 2005 à la suite de la recommendation du Comité des drogues
nouvelles, comité indépendant externe nommé par Santé Canada, Adderall XR est permit de retourner sur le marché canadien. Pour
obtenir plus d'information, veuillez consulter le site Web :
http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/nr-cp/2005/2005_92_f.html
22 Une nouvell présentation du Fabrazyme a été soumise pour une évaluation par le PCEM et a reçu la recommendation de
ne pas inscrire le médicament le 18 mai 2005.
|